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Offline Silk  
#1 Envoyé le : mercredi 7 décembre 2011 00:15:29(UTC)
Silk
Rang : Habitué
Inscrit le : 15/11/2010(UTC)
Messages : 1,187



e Val Sanglant, rien qu’en entendant son nom, toute personne avec un minimum de volonté de survivre, pouvait deviner qu’il fallait éviter ces terres. Pour certain, le val était hanté, pour d’autre maudit mais tous s’accordaient à dire que cette région était habitée par une nature dangereuse et cruelle pour ceux qui s’y aventuraient.





~~~~~~~~~~



C’est au cours de l’expansion de l’Empire du Chéliax que les forces de l’empereur et celles des tribus de shoantis se livrèrent une grande bataille dans la vallée que l’on appelle aujourd’hui le val Sanglant. Bien que le Chéliax l’emportât, d’innombrables soldats furent massacrés au cours de l’un des combats les plus sanglants de l’histoire des Guerres d’Expansion. Ainsi, l’Empire avait enfin une ouverture sur la Varisie et il put y fonder Korvosa. Le val devint alors une route commerciale très fréquentée qui reliait le coeur de l’empire à ses colonies les plus reculées au nord.


~~~~~~~~~~




Aujourd’hui, le Chéliax n’est plus que l’ombre de son ancienne gloire. L’empire est déchiré par la guerre civile et dirigé par des adorateurs de démons. Le val, autrefois une route de commerce vitale, est retourné à l’état sauvage et à l’oubli depuis des décennies. Aujourd’hui, on dit que ce n’est plus qu’un bois vierge et abandonné. Les années ont effacées l'ancienne route, et les divers monstres, que les soldats de l’empire tenaient autrefois en respect, ont envahi la vallée.

Modifié par un utilisateur jeudi 5 janvier 2012 22:02:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Silk  
#2 Envoyé le : mercredi 7 décembre 2011 00:16:54(UTC)
Silk
Rang : Habitué
Inscrit le : 15/11/2010(UTC)
Messages : 1,187



'est ainsi que les explorateurs, mercenaires, érudits ou autres aventuriers découvrirent l’appel lancé en ce mois d’Erastus aussi bien dans la ville de Korvosa que dans les villes, villages ou hameaux sous l’influence de celle-ci. Cet appel ne surprit pas tout le monde. En effet, des rumeurs circulaient depuis plusieurs semaines, après la revendication du Val Sanglant par le roi Arabasti, le souverain vieillissant de Korvosa.

~~~~~~~~~~



On disait un peu partout que le roi avait envoyé un de ses plus fidèles vassaux, sire Tolgrith, pour tenter de civiliser la région et rouvrir la route commerciale avec le sud. Peu de temps après, le loyal chevalier et ses courageux soldats partirent pour le val où ils rouvrirent la passe nord de la montagne et construisirent un fort au centre de la vallée.

~~~~~~~~~~



Beaucoup de personnes ne croyaient pas ses dires car en si peu de temps, il était très difficile d’accomplir de tels actes surtout dans une terre aussi sauvage et reculée que le Val Sanglant. Ainsi, de nombreuses personnes prirent cette annonce comme un acte désespéré ou un appel au secours, les soldats du roi Arabasti étant débordés par le travail à accomplir et par l’hostilité de la région. Pour beaucoup, la seule terre à laquelle ils auraient droit à la fin serait celle de leur tombeau et leur seul titre serait leur épitaphe sur leur pierre tombale.

Modifié par un utilisateur jeudi 5 janvier 2012 21:53:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Jean Dital  
#3 Envoyé le : samedi 10 décembre 2011 13:57:51(UTC)
Jean Dital
Rang : Lecteur
Inscrit le : 30/10/2011(UTC)
Messages : 105

Maëlia

55 / 55
Maëlia était arrivée au Val Sanglant. Une terre sombre ou régnait le mal. Une terre sous le murmure de nombreuses et sombres rumeurs. Elle avait traverser les landes et les forêts le coeur emplit de rêveries d'aventures et de gloire pour faire triompher le bien et la justice dans se pays du mal. Elle était pleine d'espoir et d'impatience, prête à brandir l'épée pour châtier le mal et à lever son bouclier pour protéger les faibles.

Elle était finalement entrée dans la ville de Korvosa. Une ville importante ou la foule était encore assez présente malgré que ces terres avaient perdus leur importance d'antan. Elle traversait les rues pour s'empreindre de l'ambiance qui régnait dans la cité, puis finalement trouva une auberge ou elle loua une chambre ou elle s'installa.

Après une matinée bien occupée, elle pouvait se lancer à l'aventure, le moral gonflé à bloc, le courage rayonnant elle était prête à combattre une armée. Malheureusement sa première journée ne lui apporta ni la gloire, ni la joie. En réalité la journée ne lui apporta absolument rien si ce n'est le dilemme du paladin qu'elle connaissait déjà si bien. Si elle ne rencontrait aucun mal devait elle se réjouir que régnait le bien tout en acceptant que du coup elle ne servait à rien en ce monde, ou supposer que le mal existe et souhaite qu'il sorte au grand jour pour le vaincre et faire régner le bien? Mais est ce que supposer que le mal existe toujours ne revenait il pas a souhaiter l'existence du mal, et accepter que le bien ne pourrait jamais régner....

Et oui lorsqu'elle passait des heures à marcher dans une ville encore étrangère la jeune femme ne pouvait s'empêcher de partir dans des débats sans fin qui pouvait la rendre plus soulante que de l'eau de vie naine si vous avez le malheur de lui demander à quoi elle pense. Heureusement un bon repas et une nuit des plus agréable lui firent retrouver tout son moral et son enflammement naturel.

Le deuxième jour ne fut guère plus glorieux, bien qu'infiniment plus remplit que le premier. La paladine avait repris ses rondes dans la ville à la recherche d'un signe, d'un détail, qui la mènerait dans la quête qu'elle était venue chercher. Cependant la seule quête qui vint à elle fut celle d'aider la milice à appréhender un jeune voleur à la tire, qui allait pouvoir réfléchir à son avenir pendant les quelques jours qu'il passerait dans les geôles de la cité. La guerrière avait bonne espoir qu'il y apprendrai quelque chose de cette aventure. Du moins quelque chose de plus que l'évidence qu'il semblait ignorer, que lorsque l'on désire prendre une jeune femme en otage, il est déconseiller de choisir celle portant une armure lourde et une épée à la taille.

Si le repas de la veille était des plus goutu. Celui du jour l'intéressa au plus au point, à tel point qu'elle fut forcée de rappeler à cinq reprise, le serveur plutôt mignon et visiblement timide qui lui avait été "assigné" ce soir. Elle profita de ces nombreuses questions pour faire un peu plus connaissance et pour réussir à le convaincre de prendre un verre avec elle à la fin de son service, de l'appelée par son prénom, de prendre un second verre, de parler un peu de lui, de la raccompagnée jusqu'à sa chambre,...

Le troisième jour arriva enfin. Elle avançait dans les rues de la ville certaine qu'aujourd'hui serait le bon jour. Elle avait une pêche phénoménale même si en marchant elle ne pu s'empêcher de penser qu'avec l'ensemble de ses actions des deux derniers jours elle devait facilement entrer dans le top 100 des paladines les plus inutiles du moment. Heureusement des souvenirs de sa nuit lui permirent de supposer qu'elle faisait surement aussi parti du top des paladines les plus en formes du moment. Elle bifurqua pour arriver sur la place de la ville, un étrange sourire affiché sur le visage qui l'accompagna jusqu'à ce qu'elle se retrouve nez-à-nez avec un arbre sur lequel se trouvait un mémo. Elle le lit doucement à trois reprise. La lecture n'avait jamais été sa matière favorite lorsque sa mère lui enseignait la voix de Pharasma.

La guerrière quitta la place d'un pas rapide proche de la course. Elle faisait marche arrière avec hâte, elle devait faire son paquetage et rejoindre le fort au plus vite. Elle fut rapidement dans sa chambre et plus vite encore dans la salle principale prête à partir. Après un rapide baiser sur la joue d'un jeune serveur elle prit congé de celui-ci et sorti de l'auberge. Elle se lança sur la route, son aventure avait commencer, son premier point de chute, le fort épine...

Maëlia quitte donc Korsova pour se rendre à fort épine pour répondre à la missive.

Modifié par un modérateur jeudi 15 décembre 2011 02:02:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Silk  
#4 Envoyé le : lundi 12 décembre 2011 21:23:40(UTC)
Silk
Rang : Habitué
Inscrit le : 15/11/2010(UTC)
Messages : 1,187
Le cœur vaillant et les cheveux au vent, son esprit vidé de toute morosité et emplit par un grand désir de répandre le bien et la justice, en accord avec le sacro-saint code des Paladins, Maelia traversa la ville en direction des portes les plus proches, celles donnant accès au pont nord.

A son grand regret, personne ne la héla sur son passage, demandant aide, protection et assistance, et aucun tire-laine de bas étage ne fut assez stupide pour se faire remarquer. Ce devait forcément être un signe que le Bien dominait en ce jour, ou que le Mal avait eu le loisir de perpétrer ses forfaits durant la nuit, la jeune femme s'étant momentanément détournée de son devoir de vigilance constante...

Une petite heure s'était écoulée alors qu'elle franchissait enfin l'imposant pont de pierre, quittant la relative sûreté de la ville pour des routes peuplées de brigands et de monstres en tout genre, une sorte de rêve paladinesque. Alors qu'elle s'apprêtait à affronter seule les dangers du voyage, ne voulant même pas mêler un innocent cheval à sa croisade, une caravane plutôt étrange attira son attention.

Si la demi-douzaine de chariots chargés de marchandises en tout genre n'était guère inhabituelle, son escorte semblait des plus atypiques. Loin des traditionnels mercenaires accompagnant les marchands, la plupart des gardes étaient des hommes d'armes portant le blason de la ville. De plus, quelques personnes détonnaient au milieu des convoyeurs et des soldats. Lourdement équipés, chacun à leur façon, ils avaient l'air d'avoir affronté de nombreux dangers dans leur vie, et ne semblaient pas prêts à s'arrêter de sitôt.

Au milieu de tous ces gens, un nain à l'air contrarié était en train de donner des ordres pour que l'on ré-arrime certaines caisses avant le départ, un de ces "stupides gamins humains incapables de faire correctement leur boulot" étant apparemment incapable de faire un nœud correct.

Modifié par un utilisateur lundi 12 décembre 2011 21:24:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Harmonie  
#5 Envoyé le : mardi 13 décembre 2011 20:16:15(UTC)
Harmonie
Rang : Lecteur
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Messages : 10

Maylïss

35 / 35
Maylïss n'aimait guère les villes, elle avait toujours la désagréable impression de déranger, ou de ne pas être à sa place, néanmoins, l'occasion de revoir de vieux amis l'avait emporté sur son envie de rester recluse dans son domaine.

Cela faisait trois ans qu'elle, Edgar, Une-dent et Rufus tire-bouchon ne faisait plus que communiquer par missives de plus en plus éloignées, aussi, lorsque Rufus avait indiqué que son navire ferait escale à Korvosa, ou résidaient les deux autres joyeux drilles, ils avaient décidé de se revoir, pour évoquer le bon vieux temps, et leurs chasses éperdues aux sahuagins dans les grottes de la côte Varisienne.

La soirée avait été arrosée, et Rufus, le nain, avait comme il se doit fini dans le caniveau. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, au petit matin, les quatres compagnons se séparèrent, en se promettant de remettre ça, à l'occasion. Edgar avait repris les affaires de son père, Rufus, engagé dans la marine et une-dent... eh bien... Une-dent travaillait comme freelance, apparemment le frisson de l'aventure était bien loin pour eux.

Au fond d'elle-même, la jeune femme trouvait cela dommage, à l'époque, ils formaient une équipe sacrément prometteuse, mais les évènements les avaient séparés. Après tout, c'était peut-être le destin qui en avait décidé ainsi.

Elle fit quelques emplettes, l'esprit ailleurs, vendant quelques baumes de sa fabrication, achetant du matériel qu'elle ne pouvait se procurer autrement quand elle vit l'affichette, quémandant l'aide d'aventuriers pour sécuriser le val Sanglant, une région qu'elle connaissait fort bien, pour l'avoir parcourue plus jeune. C'est à ce moment qu'elle sentit un petit vent chaud se lever, en direction du Val, comme un message de son protecteur invisible, comment dés lors résister à l'appel de l'aventure.

Elle s'assura que toutes ses emplettes étaient terminées, retrouva ses compagnons pour un dernier au revoir, avant de rejoindre une caravane en partance pour Fort-épine. En route pour l'aventure.

Modifié par un modérateur jeudi 15 décembre 2011 02:15:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Jean Dital  
#6 Envoyé le : mercredi 14 décembre 2011 15:14:18(UTC)
Jean Dital
Rang : Lecteur
Inscrit le : 30/10/2011(UTC)
Messages : 105

Maëlia

55 / 55
La paladine venait de quitter la cité, passant sous l'immense arche de pierre qui encadrait la lourde porte de la ville. Une brise souffla emportant ses cheveux dans le vent piquant doucement les yeux, la poussant à ce tournée pour jeter un dernier regard à Korsova. Bientôt elle se mettrait sur la route du mal qu'elle chasserait de cette terre. Bientôt le quotidien de ces gens serait meilleur, mais elle ne retournerais surement pas en ville si le besoin ne l'y conduit pas.

Elle s’imprégna de l'image que lui offrait ce lieux, ses murs de pierres, les fumées sortant des bâtisses, la foule qui déambulait dans les rue. Elle essayait de le fixer au plus profond de ses souvenirs pour ne pas l'oublier. Elle s'en détourna à nouveau pour faire face à la route qui la mènerait à fort épine. C'est alors qu'elle put voir un signe du destin. Une caravane étrange était à l'arrêt au bord du chemin se préparant visiblement à prendre le départ.

La caravane était fortement peuplée; et étrangement peuplée, alors que la jeune femme s'en approchait elle pouvait voir que de nombreux hommes bien équipait la composant portaient les armoiries de la ville. Au milieu de ceux-ci un nain animait les préparatifs en beuglant de manière très nanesque sur tout ce qui n'était pas à son goût. Il devait sans doute être un marchand et diriger cette caravane atypique. La jeune femme accéléra légèrement sa marche pour aller se poser devant lui et lui présenter poliment le bonjour et ses respects.

" Bien le bonjour maitre nain. Je suis confuse de vous déranger en plein travail, mais j'ai une requête à vous soumettre qui ne saurait souffrir d'un trop grand délais."

Disant cela elle s'était saisit d'une corde pour tirer dessus avec force et assurer un peu plus un des noeuds présent.

"Je me nomme Maëlia Greenwoods et je compte faire route vers fort épine. Il me semble au vue de l'agitation et de votre position que vous êtes sur le départ pour le fort. Je vous serait alors très reconnaissante de me prendre avec vous. Je vous apporterais évidemment toute l'aide possible au long de ce voyage, je suis plutôt compétente avec les cheveux, je peux m'en occupée si besoin est, de plus je suis capable de déplacer de lourdes charge, sans oublier que je pourrais vous êtes d'une aide précieuse en cas de mauvaise rencontre."

Elle termina de correctement verrouiller une male qui se tenait la tout en observant toujours le petit être avec un sourire bienfaisant sur le visage.

"Si cela ne vous pose pas de soucis indiquer moi où je dois transporter ceci."

Modifié par un modérateur jeudi 15 décembre 2011 02:02:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Jenklos  
#7 Envoyé le : mercredi 14 décembre 2011 23:48:02(UTC)
Jenklos
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Localisation : Arlon (Belgique)

Jenklos

48 / 48
Cela faisait maintenant une semaine que Jenklos voyageait vers son but. Le bateau qui partit de Port Enigme pour rejoindre Korvosa n'était pas aussi rapide que d'habitude, ce qui lui permit de repenser à ce qui s'était passé précédemment. Les mots qu'il avait lu hantaient son esprit durant tout son voyage. Il a eu beau réfléchir au parcours qu'il a vécu avec son maître, il n'arrivait pas à trouver une personne encore vivante qui voudrait se venger de lui. Les seuls qui voudraient se venger sont soit morts, soit en prison, soit trop effrayés que pour tenter une telle attaque... Qui aurait pu oser... Il avait toujours aidé ceux dans le besoin, se battait contre les criminels et les injustices...

Le bateau venait d'arriver à Korvosa. Les marins déchargeaient les marchandises tandis qu'il emballait ses affaires dans sa cabine. Il se demandait comment il allait faire pour trouver et reconnaître sa cible. L'avait-il déjà rencontré? Il ne le savait pas, mais allait être assez vite fixé.

Il a dû vendre des affaires pour qui lui étaient chères pour prendre le bateau, mais son périple en valait la peine. Il allait retrouver sa cible et elle allait payer bien plus cher que ce qu'il avait dû débourser. Il avait déjà un plan pour cela. Rudimentaire, certes, mais il savait comment il allait procéder. Une personne qui pouvait se payer les services d'assassins devait probablement avoir une organisation à son service, et si c'était le cas il savait quoi faire. Tout d'abord il allait tuer tous les sous-fifres, puis les lieutenants. Il allait démanteler toute l'organisation pour faire souffrir le chef, et une fois celui-ci sans aucune ressource, Jenklos allait enfin mettre fin à ses souffrances, de manière définitive. Il voulait la justice, peu importait la méthode.

Mais d'abord il lui fallait aller au Val sanglant. Il trouva une carte de la région pour pas trop cher, et quand il parla au vendeur du Val sanglant celui-ci dit "alors vous aussi vous êtes là pour nettoyer le Val? Vous répondez à l'appel du roi?". Jenklos ne savait pas du tout de quoi il parlait, mais s'en intéressa. Pacifier le Val veut dire beaucoup de combattants, et beaucoup de combattants veut dire moins de boulot pour éradiquer la vermine, mais moins de chances d'être celui qui donnerait le coup final au commanditaire qu'il recherche... Il devait trouver un groupe qui l'aiderait dans sa tâche, mais pas n'importe qui. Des gens qui comprendraient ses motivations et qui le laisseraient mener l'assaut final.

Il partit alors dans une taverne, où il ne trouva que des soûlards et des rebus de la société en train de vider les fûts du patron. Il ressortit, écoeuré par la puanteur.

Il se dirigea vers la porte de la ville par laquelle quelques aventuriers partaient, suivant des panneaux "Val Sanglant". Il aperçut une paladine qui parlait à un nain, pas besoin de préciser qu'il est grincheux, c'est un nain. Un peu plus loin Jenklos vit un autre groupe constitué d'apparemment 4 compagnons de longue date. Ils avaient tous l'air correctes, mais lui s'en fichait royalement de qui il accompagnait, tant que sa quête s'accomplissait.

Modifié par un modérateur jeudi 15 décembre 2011 02:02:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nisuki/Jenklos
Que ce soit à l'arc ou à l'épée, leurs coups brillent d'une lueur mortelle.
Sa lame tranchant tous ses ennemis
Offline Silk  
#8 Envoyé le : jeudi 15 décembre 2011 02:44:16(UTC)
Silk
Rang : Habitué
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Messages : 1,187
Alors que Maylïss faisait ses adieux à ses compagnons, elle fut distraite par l'arrivée de deux personnages aux allures inhabituelles: une jeune femme en lourde armure et à l'air jovial, qui engagea la conversation avec le chef du convoi, et un sang-mêlé à l'air taciturne qui évita soigneusement toute interaction avec un autre être vivant.

Rapidement, la jeune femme commença un long discours, sous l’œil médusé du nain qui tentait vainement de comprendre comment une frêle humaine pouvait se trimballer avec son poids en métal sur les épaules. Il reprit rapidement contenance lorsque celle-ci commença à massacrer un tendeur parfaitement ajusté.


Barak

« Midiou diable, qu'est-ce que vous m'fichez à mes cordages? Comment voulez-vous qu'on accroche autre chose là d'sus si vous m'serrez tout à la brute! Encore une gamine en mal de sensations et qui part à l'aventure hein? J'vois pas trop c'qu'ils feront d'une coiffeuse au Fort, mais bon, on m'a dit d'accepter tous les volontaires dans la caravane. Trouvez-vous une place dans un chariot, et ne touchez à rien... J'ai déjà assez d'incapables comme ça qui me massacrent les chargement. »

Voyant l'un de ses employés tirer au flanc, le nain se détourna de la conversation, considérant probablement celle-ci comme terminer, et commença à hurler sur le malheureux.

« Hé! Toi! Tu vas me la bouger cette foutue malle, ou tu vas laisser une fille faire le boulot à ta place?! C'est avec des types comme toi qu'on perd une guerre! »

Les hurlements du nain finirent par réveiller un des aventuriers accompagnant le groupe. Avec un mal de crâne relativement imposant, il constata que la caravane n'était toujours pas sur la route, et que les murs de Korsova étaient toujours en vue.

Message secret pour Jean Dital :
...

Modifié par un utilisateur jeudi 15 décembre 2011 03:29:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Harmonie  
#9 Envoyé le : jeudi 15 décembre 2011 04:31:21(UTC)
Harmonie
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Maylïss

35 / 35
A la fois curieuse et amusée par le comportement de l'étrange guerrière en armure, Maylïss s'approcha, en souriant.

"Eh bien, que ce nain semble bourru, il vous a proprement envoyé paître!
Ceci dit, c'est peut-être un mal pour un bien, au moins vous profiterez du voyage, ces pauvres caravaniers en prennent pour leur grade. Si vous voulez mon avis, il vaut sans doute mieux être de simple voyageurs.

Mais je manque à toutes forme de politesse, le manque de contacts extérieurs sans doute. Maylïss du Franc-Roseau, guérisseuse. Vous aussi vous voyagez vers le val-sanglant?"


Elle tendit une main vers la paladine.

"Si c'est le cas, et qu'un peu de discussion ne vous dérange pas, je serais ravie de partager mes provisions."


Elle gratte son renard derrière l'oreille.

"Oui oui, toi aussi tu y auras droit, j'ai prévu pour toi ne t'en fais pas."


Revenant vers Maëlia.

"Excusez-le, il est un peu exclusif, mais c'est un compagnon de valeur, et un ami fidèle."

Modifié par un utilisateur jeudi 15 décembre 2011 04:32:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Jean Dital  
#10 Envoyé le : jeudi 15 décembre 2011 10:26:28(UTC)
Jean Dital
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Messages : 105

Maëlia

55 / 55
Sa langue avait légèrement fourché. Une erreur stupide, rien de vraiment grave, n'importe qui aurait pu comprendre que la jeune femme avait voulu dire "chevaux" et non "cheveux" mais voila le nain n'était pas n'importe qui, et le mal était fait, oui inconcevable pour une paladine mais dans ce cas acceptable, et le nain la prenait maintenant pour une coiffeuse.

Elle n'avait rien contre les coiffeuses mais trouvait tout de même cela vexant de ne pas être reconnue en tant que guerrière. Heureusement l'expérience lui avait appris qu'il ne fallait pas trop prêter attention aux lubies naines. Elle laissa donc tomber l'idée d'argumenter avec ce monsieur, après tout elle pouvait suivre le convois et si son aide était désirée et nécessaire elle pourrait l'apportée sans soucis.

Elle laissa donc le nain à ses occupations, cherchant à voir ou il serait le plus simple de ne toucher à rien. C'est alors qu'une femme approcha d'elle avec un magnifique sourire sur le visage. Elle commenta rapidement ce qui venait d'arriver à la paladine avant de se présenter poliment. La jeune femme profita que la sorcière lui tendait une main amicale pour se présentée à son tour.

"Maëlia Greenwoods, paladine de pharasma, enchantée de faire votre connaissance."

Tout en disant cela elle serra la main de Maylïss alors que celle ci lui faisait une proposition fort amicale que Maëlia s'apprêtait à accepter lorsqu'un renard fit son apparition à ses côtés, jaloux du soudain intérêt de sa maitresse pour une étrangère. La sorcière rassura rapidement son compagnons animal avec quelques caresses et de douces paroles.

La paladine se baissa doucement pour arriver à hauteur du renard en lui faisant un grand sourire.

"N'ai crainte petite être roux, je suis une protectrice de la justice, je ne volerais jamais rien a quiconque et certainement pas une compagne à son compagnons."

Elle se redressa pour se tenir ben droite afin de compenser un peu la différence de taille entre elle et la sorcière. Elle était contente d'avoir trouver quelqu'un avec qui elle pourrait discuter pendant le voyage tant qu'il n'y aurait aucun péril sur la route.

"Je serais très heureuse de discuter avec vous durant notre voyage. Je pense qu'il sera mouvementé quand je vois l'agitation qui règne avant le départ et la taille de notre cortège on ne risque pas de s'ennuyer.

Mais je me demande, qu'est ce qui attire une charmante dame comme vous dans un endroit à la si sombre réputation? "

Modifié par un modérateur jeudi 15 décembre 2011 20:49:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline jamipapy  
#11 Envoyé le : jeudi 15 décembre 2011 11:41:53(UTC)
jamipapy
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Localisation : Près de Marseille

Erban

42 / 42


Mais qui est Erban ?
Qui le connait vraiment ?
Certaines personnes de Korvosa pourraient dire que c'est un bon client, régulier, bon payeur, réservé. En effet les seules personnes de Korvosa à avoir des contacts avec lui sont les commerçants. Erban vient toutes les semaines acheter certains ustensiles pour sa vie dans les bois. Car oui, Erban vit dans les bois de Korvosa. Il ne se mêle que très rarement aux autres. Sa vie tourne autour de la nature, il communique avec elle. Il a appris à la respecter et à l'aimer grâce à son éducation druidique puisque ce sont les druides de la forêt de Korvosa qui l'ont élevé.


Sa mère vivait dans un petit village dans les environs de Korvosa.
Elle avait été engrossée par un des jeunes fermiers du village et malheureusement pour elle, il n'avait aucune envie d'une vie de famille et seulement la vie dans la cité l'intéressé.
Il quitta le village et la laissa seule dans cette épreuve.
La pauvre n'eut même pas le soutien de sa propre famille qui la mit dehors pour la honte qu'elle leur avait apporté.
Elle erra dans la forêt durant quelques jours avant d'être pris en charge par les druides.
Depuis ce jour elle vit avec eux et s'occupe de l'intendance de leur camp.
Lorsque Erban est né, elle laissa les druides l'éduquer en remerciement de tous ce qu'ils avaient fait pour elle.
Le petit Erban fut pris en tutelle par Artanel. Ce vieux druide lui apprit tout ce qu'il savait de la nature.
Les journées du jeune garçon étaient occupées par l'apprentissage de la faune et la flore de la forêt.
Il devait comprendre pourquoi une plante poussait à un endroit plutôt qu'un autre, comprendre pourquoi certains animaux ne pouvaient vivre en forêt et pas d'autres...
Il travaillait aussi les langues avec leurs écritures spécifiques.

Vers ses 15 ans, Erban dut passer une épreuve. Il devait prouver qu'il savait communier avec la nature comme Artanel le lui avait enseigné. L'épreuve consistait à rester seul durant un mois dans la forêt et revenir ensuite au camp.
Durant cette période Erban utilisa toutes les leçons de Artanel pour survivre. Lors de la 2e semaine de son périple, Erban eut maille à parti avec un groupe de braconnier venu dans le but de ramener une tête de tigre en trophée. Ils avaient réussi à blesser mortellement une mère tigre protégeant farouchement son bébé. Erban utilisa alors sa communion avec la nature pour faire fuir ses braconniers. Mais malgré tous ses efforts Erban ne réussit pas à sauver cette maman tigre... Il décida alors de prendre ce bébé tigre avec lui. Il le nomma Tigrou, et commença à créer un lien avec lui. Lors de son retour au camp, les druides virent que le travail d'Artanel avait porté ses fruits. Erban était maintenant un druide lui aussi. Il devait maintenant s'affirmer dans son art. Au fil des années suivantes, Erban s'affirma dans son lien avec son tigre. Les 2 devinrent plus que des amis, tous les sens de l'un l'autre les ressentaient. L'un ne pouvait plus être sans l'autre... La protection de la forêt de Korvosa était le quotidien de ces 2 joyeux lurons.

De temps en temps, pour couper ce train-train, sa mère l'envoyait en ville pour acheter certaines provisions pour le camp.
Erban avait quand même un manque, qu’apportait-il réellement à cette forêt... Le camp comptait beaucoup d'autres druides et un de plus ou de moins ne changerait pas grand chose à la vie de la forêt... Il avait de plus en plus envie de se trouver sa propre forêt. De voir vraiment sa marque dans l'évolution de la nature. Pour le moment ce n'était que des envies, mais passer à l'acte était si compliqué...
Jusqu'au jour où...

Lors d'un passage en ville pour les achats de sa mère, Erban tomba sur une affiche très intéressante.
Que savait-il de Val Sanglant?
Rien.
Quel était le but de cette affiche ? Civiliser cette région.
Comment un druide ne put ressentir de l'inquiétude à la vue de cette annonce ?
Voila, c'était le signe tant attendu pour Erban.
Après avoir fini les courses, Erban rentra en courant au camp des druides.
Il déposa toutes les courses à sa mère et fonça voir son mentor, Artanel.
Après plusieurs minutes de conversation, Erban avait pris son choix.
Il allait partir à Val Sanglant.
Il ramassa ses affaires et prit la direction de la cabane de sa mère. Il discuta avec elle de ses envies et de son avenir. Au bout d'un moment de discussion, elle comprit qu'elle ne pourrait pas le retenir. Elle lui donna donc son consentement et lui demanda de lui envoyer des nouvelles régulièrement. Erban prit le temps de dire au revoir à toute la communauté avant de prendre le chemin du départ. Au moment de partir, il avait le cœur lourd et joyeux en même temps. Une partie de lui était triste de quitter sa famille, mais une autre était heureuse d'avoir trouvé sa voie.

Mais une question restait sans réponse. Que faire de Tigrou ? Comment lui faire comprendre qu'il devait le quitter ?
Sur le chemin amenant à la route principale, Erban se tourna vers son tigre. Il voulait lui expliquer son désir de partir.
A ce moment la, Tigrou le regarda et s'approcha d'Erban.
Il frotta alors sa tête à la main du jeune homme et passa devant lui sur le chemin en faisant signe de la tête d'avancer.
Erban sourit alors, et comprit que tous les 2 ne pourraient jamais être séparés...

Modifié par un utilisateur vendredi 16 décembre 2011 16:49:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Harmonie  
#12 Envoyé le : jeudi 15 décembre 2011 18:52:43(UTC)
Harmonie
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Maylïss

35 / 35
Maylïss esquissa un sourire espiègle,

"Une question intéressante. Disons que le vent m'a soufflé que c'est dans la direction du val sanglant que ma présence est requise. Destin, ou hasard, qui sait. Et puis, c'est une région que je connais bien, puisque j'y suis née et ai vécu longtemps a ses abords."

Elle détailla Maëlia, d'une manière qui aurait sans doute été qualifiée de grossière dans la bonne société.

"Mais vous-même? Vous semblez être issue d'une bonne famille, si j'en juge par votre port, il est assez inhabituel de voir de jeunes filles de votre extraction partir à l'aventure dans ce genre d'équipement."


Elle rajouta, d'un ton taquin, plus comme une boutade, sans chercher à être vexante:

"Le val-sanglant, ça n'a rien à voir avec le jardin d'un domaine. Enfin, blague à part, il nous faudrait trouver un endroit du convoi où installer nos affaires, avant que toutes les places confortables ne soient prises."


Elle invita Maëlia à la suivre, tout en continuant à deviser, impossible de ne pas percevoir la joie de vivre et l'entrain communicatif de la sorcière, visiblement, la perspective de partir à l'aventure l'enchantait au plus haut point.

Modifié par un utilisateur jeudi 15 décembre 2011 18:53:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Gerhard  
#13 Envoyé le : samedi 17 décembre 2011 12:23:11(UTC)
Gerhard
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Kazhul

61 / 61
Alors que les deux potiches qu'étaient la paladine et la sorcière bavassaient devant les chariots que déchargeaient les suivants avec la maladresse habituelle des humains, Kazhul commença à émerger des affaires qui l'avaient occupé toute la nuit. Le fortuné marchand qui était à la tête de la caravane avait, durant la journée précédente, reçu le privilège de le transporter jusqu'à Korsova après leur rencontre près des dépouilles sans vie de quelques brigands tendeurs d'embuscade ; activité qui leur avait été fort malheureuse puisque ce furent eux qui se trouvèrent embusqués par le guerrier nain et son fidèle harnois à la discrétion irréprochable.

Toujours est-il que Kazhul avait érigé en principe le fait qu'il rendrait gracieusement service au marchand, tant que celui-ci lui exprimait sa gratitude dorée. Aussi avait-il dû se livrer à une tâche fort délicate durant la dernière nuit : son débiteur, revenant d'une transaction fructueuse lors de sa précédente escale, se trouvait en possession de liqueur de bonne qualité, mais en quantité fort supérieure à ce qu'un marchand - même nain - pouvait supporter. Horrifié à l'idée de partager un tel nectar avec ces imbéciles d'humains qui l'accompagnaient pour un salaire quasi inexistant, le nain avait proposé à son homologue de cuver ensemble, ce que Kazhul avait accepté ; à contre cœur cela va sans dire. En tant que guerrier aux mœurs irréprochables et au code d'honneur sans faille, il avait donc vidé bouteille après bouteille toute la soirée durant, et ce bien après que le marchand se soit effondré sur sa couchette.

Aussi fusse-ce sans surprise qu'il se réveilla avec une gueule de bois épouvantable - bien qu'habituelle - non loin de Korsova. Il sentait que quelques heures de sommeil supplémentaires auraient été les bienvenues, mais c'était là un luxe qu'il ne pouvait se permettre : les gloussements insipides de la paladine adjoints au blabla incessant de la sorcière - sans parler des reflets du soleil dont l'origine se trouvait être l'armure humainement forgée (et donc de piètre qualité) de la première qui perforaient ses yeux à peine ouverts - l'empêchaient de se livrer à un repos bien mérité. Toujours couché dans le chariot qui l'avait trimballé, il se releva légèrement afin de voir l'origine de ces maux et de les éradiquer. Mais comme il est dans la nature du nain de faire preuve de patience et d'ataraxie devant des situations troublantes, le guerrier apparemment dessaoulé entonna de la plus belle et de la plus amicale voix qu'il connaissait quelques mots en direction des deux femmes, afin que celles-ci baissent raisonnablement d'un ton, comme la politesse l'exige :

« Mais vous allez fermer vos grandes gueules, oui ? »

Râlant contre celles qui l'avaient importuné, il souleva sa lourde épée naine finement forgée du bout d'un bras pas encore remis de l'alcool qu'il avait dû endurer, pour la faire retomber quelques instants plus tard à côté de son corps engourdi.

Modifié par un utilisateur samedi 17 décembre 2011 13:00:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je ne tue pas mes PJs, je les fais mystérieusement - et tout à fait arbitrairement - disparaître.
Offline Silk  
#14 Envoyé le : dimanche 18 décembre 2011 00:04:47(UTC)
Silk
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Alors que la discussion allait bon train entre la paladine et la sorcière, deux nouveaux arrivants firent leur apparition... Enfin, deux et demi plutôt. Le premier, un jeune humain, accompagné de ce qui ressemblait fort à un tigre, se dirigeait vers la caravane sous l’œil attentif des employés du nain, apparemment légèrement inquiets de voir un fauve en liberté se rapprocher d'eux. Il faut croire qu'entre un félin de taille humaine et un nain contrarié par ses sous-fifres, le plus dangereux n'est pas le premier auquel on pense, car tous reprirent le travail sans sourciller une fois que Barak eut aboyé quelques ordres.

D'un pas étrangement rapide pour un membre de sa race, il s'avança en direction du voyageur à l'allure dépenaillée, mais fut interrompu dans son élan par le réveil de son ivrogne de compagnie. Un nain, à l'air apparemment aussi asocial que le demi-elfe, en moins poli, et qui semblait avoir passé la nuit à cuver dans un chariot, éleva brièvement sa tête au dessus d'une planche, juste le temps d'insulter les passants aux alentours, avant de replonger dans un sommeil alcoolique.

Secouant la tête d'un air dépité, le chef de convoi reprit sa course vers le druide, et se planta devant celui-ci, ignorant la bête semi-sauvage qui se tenait non loin de lui.


Barak

« Vous là, on ne vous a jamais appris que les animaux sauvages, ça se met en cage ou dans un ragout? Votre bestiole va inquiéter mes foutus chevaux si elle s'approche plus près, et j'ai pas envie de perdre encore une demi-journée à calmer ces stupides bestioles et à réparer les dégâts.

Si vous voulez embarquer, envoyez le trotter plus loin. »

Modifié par un utilisateur dimanche 18 décembre 2011 00:05:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline jamipapy  
#15 Envoyé le : dimanche 18 décembre 2011 10:16:49(UTC)
jamipapy
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Erban

42 / 42


Erban marchait tranquillement sur la route en direction de la fameuse caravane qui devait partir pour Val Sanglant.
Il trottinait avec son ami Tigrou et se bousculait mutuellement dans une jolie connivence.
Quand soudain, un nain gueulard se mit à l'invectiver.
Erban baissa les yeux tout en répondant.
« 
Bonjour monsieur,
Je ne voulais pas vous faire peur...
C'est un très gentil animal je vous assure.
C'est mon meilleur ami vous savez.
Je ne peux pas me séparer de lui...
Mais je peux vous promettre qu'il restera toujours avec moi et qu'il ne fera de mal à personne.
 »


Erban espérait vraiment que ces paroles allaient suffire à calmer ce nain grincheux...
Offline Jenklos  
#16 Envoyé le : dimanche 18 décembre 2011 18:13:20(UTC)
Jenklos
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Jenklos

48 / 48
Jenklos venait d'entendre le nain à la gueule de bois faire preuve d'une politesse impressionnante à l'égard des deux dames bavardes. Il eut du mal à retenir la pensée qu'il avait envie de lui lancer à la figure, mais su se retenir, et faire preuve d'un minimum de diplomatie en s'adressant à lui.

"Maître nain, vous serait-il possible d'être un tout petit peu moins grognon envers ceux qui seront vos compagnons de route s'il vous plaît? Cela évitera des tensions inutiles, et qui plus est, quand vous vous esclaffez comme cela vous êtes des moins discret. Il serait regrettable de nous faire attaquer parce que vous n'avez pas réussi à retenir ne fusse qu'un peu votre envie de de cracher votre venin auditif sur nos oreilles. Je vous en remercie d'avance.

Il allait partir quand il se retourna vers le nain pour rajouter :

Ho, et si votre crâne vous fait un peu trop mal suite à votre consommation de la veille, dont témoigne l'odeur d'alcool qui se dégage de vous, je suis persuadé que notre nouveau compagnon pourra vous trouver une plante efficace. Je voulais vous proposer de l'eau, qui est le plus simple pour faire partir votre mal, mais de l'eau, ce n'est pas digne d'un maître nain tel que vous."

Suite à ses paroles, il ne fit plus du tout attention à son interlocuteur râleur pour aller faire preuve d'un minimum de sociabilité auprès des deux demoiselles qui discutaient gaiement avant d'être interrompu par le petit barbu. Après tout, il allait passer un certain temps avec ces gens, et donc il devait installer un climat plaisant autour de lui, même si l'homme verticalement concentré avec la tête qui résonne, lui, n'était pas si important dans l'idée de climat plaisant, parce que les nains sont obligatoirement des râleurs de premier ordre, et il est strictement impossible de les empêcher de pourrir l'ambiance.

Mesdames, bien le bonjour. Veuillez excuser mon comportement lors de mon arrivée, quelques fantômes de mon passé très proche hantent parfois mon esprit. Je me présente. Jenklos Litriu, je suis magus, à votre service.

Jenklos préférait être près de personnes qui semblaient être en pleine possession de leurs capacités, se disant qu'une embuscade est toujours vite arrivée...

Modifié par un modérateur mercredi 21 décembre 2011 02:15:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nisuki/Jenklos
Que ce soit à l'arc ou à l'épée, leurs coups brillent d'une lueur mortelle.
Sa lame tranchant tous ses ennemis
Offline Silk  
#17 Envoyé le : dimanche 18 décembre 2011 20:16:11(UTC)
Silk
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Barak

Le discours du jeune homme n'eut pas de toucher énormément le nain, qui devait probablement diviser les animaux en trois catégories bien distinctes: utiles, mangeables et à détruire. Le tigre n'étant pas connu pour son utilité ni pour son goût...

« Dites ce que vous voulez, cette bestiole ne monte pas dans les chariots. Si vous y tenez tellement et qu'il est si bien dressé, il n'a qu'à trotter derrière nous. Avec la grâce de Desna, le vent ne tournera pas toutes les cinq minutes, et on ne perdra pas de temps à calmer les bêtes utiles... »

Un des conducteurs s'approcha de Barak, interrompant les remarques peu amicales sur le druide et son compagnon.

« Toutes les chariots sont chargés, et les marchandises correctement arrimées monsieur, on n'attend que le signal du départ. »

« C'est pas trop tôt... J'en ai connu qui sont morts de vieillesse pour moins que ça. Bon, vous, si vous tenez toujours à partir avec nous, trouvez-vous une place dans le dernier chariot, comme ça aucun de vous deux ne piquera une crise parce qu'il n'a plus l'autre en vue. »

Se retournant, le marchand s'approcha du trio qui s'était formé.

« Hey vous trois, on est sur le point de partir. Si vous voulez éviter de marcher, trouvez vous un coin tranquille dans un chariot. Évitez le dernier, je doute que votre animal s'entende bien avec l'autre. Maintenant, si vous voulez tester, c'est votre problème. »

Laissant les trois aventuriers sans attendre de réponse, le nain se dirigea à l'avant et donna le signal du départ.

A une vitesse affreusement lente, le convoi se mit en route et commença à s'éloigner de Korvosa. A ce rythme, le voyage s'annonçait monotone et ennuyeux. Au moins les volontaires partis pour défendre le val auraient-ils le temps de faire connaissance, ou de s'étriper avant l'arrivée.

Modifié par un utilisateur dimanche 18 décembre 2011 21:04:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Jean Dital  
#18 Envoyé le : lundi 19 décembre 2011 09:16:54(UTC)
Jean Dital
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Maëlia

55 / 55


Maëlia continuait de discuter avec Maylïss. Celle-ci commençait déjà à la taquiner sur son armure. Mais cela importait peut à la paladin qui avait plus que l'habitude de cela. Elle répondit donc du ton le plus calme et le plus naturel.

"Mon père à tellement prier avant ma naissance pour que mon entrejambe soit des plus fournis, que malgré mon genre mon coeur s'est souvent laissé aller pour des passions plus masculines.

Et il ne faut pas vous en faire pour moi ça fait longtemps que d'autres passions m'ont éloignée du ma demeure et que j'ai découvert l'existence des ronces et des dangers."


Cependant comme dans ce monde de barbare une belle discussion amicale entre dame avait autant d’espérance de vie qu'un villageois au milieu d'une horde de dragon un nain bourru et bourré mit fin à celle des jeunes femmes comme l'énorme botte boueuse d'un géant pouvait piétiner une rose.

Dans le même temps le nain qui dirigeait le convoie voyait d'un mauvais oeil l'arrivée d'un homme accompagné d'un tigre. Chose fort compréhensible considérant sa fonction et les dommages que l'animal pourrait occasionner.

Tandis que le propriétaire du fauve tentait désespérément et avec une naïveté touchante de faire appel aux bons sentiments du nain, le demi-elfe arriver peut avant prit la défense des deux jeunes femmes en rabrouant le nain, tout en tentant de lui faire entendre raison par des raisonnements logique sur une future attaque mais la paladine doutait que cela touche l'intéressé elle ajouta donc sa propre tirade à la fin des mots du magus.

"Je suis désolée de vous avoir forcé à parler autant et si doucement un lendemain de fête. Mais nous allons chercher une place dans le convoie vous pourrez continuer à vous reposer, les faibles ont souvent besoin de repos, c'est le lot de tout ceux qui agissent sans connaitre leurs limites et qui finissent toujours plus misérables qu'ils ne le devraient."

Le demi-elfe avait profité de ce cours instant pour s'approcher des demoiselles et pour se présenter à son tour. Cependant Maëlia perdit totalement le fil de son explication au milieu de celle-ci n'écoutant même pas le nom de son interlocuteur elle venait instinctivement de se rapprocher de lui, le regard enflammé par une passion sans borne.

"N'ayez aucune crainte! Si ces fantômes maléfiques reviennent appelée moi et je me ferais une joie de vous en débarrasser à jamais."

Elle ne peut pas profiter de la réaction des deux personnes qui étaient proche d'elle car le maitre du convois après une négociation particulière avec le druide leur demandait presque gentillement de se trouver une place si ils ne voulaient pas rater le départ. La jeune humaine se retourna alors vers la sorcière.

"Vous aviez raison il nous faut vite trouver une place. Un chariot attire-t-il votre préférence?"


Maëlia suivra Maylïss à la place de son choix.

Modifié par un modérateur lundi 19 décembre 2011 19:31:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline jamipapy  
#19 Envoyé le : lundi 19 décembre 2011 11:39:33(UTC)
jamipapy
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Erban

42 / 42
Erban attendait un geste de ce nain hurleur...
Les choix n'étaient pas légion pour lui, il fallait impérativement se joindre à la caravane pour avoir une chance d'arriver à Val Sanglant sans trop de problèmes.
Quand le nain lui proposa une place dans le dernier chariot, Erban eut un soupir de soulagement.

« 
Je vous remercie Monsieur.
Je vais de ce pas me mettre dans le dernier chariot.
Mon tigre suivra quelques mètres après le convoi.
Et je vous promets que vous n'aurez aucun problème avec lui.
 »


Erban regarda Tigrou et lui fit un clin d'oeil amical.
Puis d'un signe de la tête il lui fit comprendre de le suivre vers l'arrière du convoi.

Durant toute cette négociation, Erban avait profité pour regarder tous les participants de ce voyage.

Oula le nain ivre risque de ne pas être très sympa durant ce voyage...
Les 2 femmes paraissent agréables par contre, mais celle avec le renard risque de ne pas aimer Tigrou.
J'ai intérêt d'être vigilant car Tigrou risque de n'en faire qu'une bouchée...
Je devrais partir chasser avec lui régulièrement pour calmer son instinct !!!!
Sinon l'autre gars m'a l'air bizarre. Il a une façon de parler qui me rappelle certains commerçants de Korvosa.
Mais une chose est sure, il a de l'humour.


Tout en pensant, il regarda les femmes et les salua de la tête.
Il fit de même avec le "commerçant".
La politesse avait toujours été un critère d'éducation sur lequel Artanel avait insisté.

Modifié par un modérateur mercredi 21 décembre 2011 02:16:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Gerhard  
#20 Envoyé le : mardi 20 décembre 2011 18:58:43(UTC)
Gerhard
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Kazhul

61 / 61
Si les propos désapprobateurs du magus avaient pour objectif d'inciter le nain à une quelconque remise en question de son comportement tout à fait légitime envers ces horripilantes femelles humaines déversant d'inutiles paroles, la minable tentative de Jenklos avait alors été un échec total et cinglant. Pendant que ce dernier commençait à peine à débiter son sermon sur la conduite à tenir en société - celle-ci semblant pour lui s'appliquer, voir se résumer, à un attelage de chevaux trimballant les bagages d'un marchand -, Kazhul retourna dans un profond sommeil dès la deuxième phrase, ne prêtant aucune attention au ridicule donneurs de leçons.

Qu'importait en effet ce que chacun disait ou faisait autour des divers chariots : la longue soirée qu'il avait vaillamment supportée face à ces litres d'alcool tout à fait buvables avait eu raison de toute son énergie. Aussi ne demandait-il qu'un repos bien mérité, ce que ne semblait pas lui accorder les deux mégères qui blablataient plus loin. Serrant contre lui son épée préférée à la lame mortellement tranchante tel un enfant dorlotant sa peluche bien-aimée, il réussit toutefois à fermer l’œil pour quelques temps, utilisant le peu de patience qu'il avait pour faire abstraction des bruits extérieurs causés par tous ces abrutis qui déambulaient non loin de sa position. Il ne vit pas même le tigre, créature effrayante pour les couardes personnes vivant à la surface mais totalement ridicule en comparaison des abominations qu'il avait déjà rencontrées, et encore moins son animal de compagnie druidico-humain qui semblait nouer avec lui une relation perverse.

« ... zzzZZZzzz ... crypte à la con ... rien à piller ... aventuriers de merde ... me casse de cette connerie ... abruti de demi-elfe coincé ... zzzZZZzzz ... ah ah z'en feront une tête quand ... ils verront que j'ai fermé l'entrée ... bien fait pour leur gueule ... zzzZZZzzz »

Tandis que chacun s'agitait autour de lui en cherchant un endroit pour se poser, Kazhul sourit dans son sommeil à la simple pensée de ce qu'il venait d'énoncer et à la situation désastreuse dans laquelle devait se trouver le groupe qu'il avait raisonnablement laissé croupir dans la minable crypte de Kassen.

Modifié par un utilisateur mardi 20 décembre 2011 19:01:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

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