Lialda se sentait déja fatigué par cette longue journée, mais elle n'avait pas envie de passer une nuit de plus le ventre vide. Elle songea à toute les fois où elle n'avait pas réussi à trouver de signes d'animaux quand elle avait eu faim, ce qui était arrivé beaucoup trop souvent à son gout depuis qu'elle était partie.

De toute façon il semble n'y avoir aucun danger, et une laie avec ses petit ne devrait pas être trop dur à débusquer.

Elle commença à suivre les traces en pensant au marcassin grillé qu'elle allait bientôt pouvoir manger.

J'espere que je pourrai trouver du bois assez sec pour faire du feu. Pensa-t-elle un peu inquiète, après qu'un n-ième coup de vent lui aie glacé les os.

Elle se baissa discrètement et commença à marcher plus vite, les sens en alerte, retrouvant les sensation familières des partie de chasse, et oubliant momentanément la pluie et le froid.

Modifié par un utilisateur lundi 12 mars 2012 22:10:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Elle resta quelque seconde immobile, le temps de comprendre qu'elle passerait une nuit de plus le ventre vide.

« Stupide oiseau! » cria-t-elle, en tirant une flèche au hasard à l'endroit où elle avait entendu le bruit
« Rhaaaa! C'est promis, le prochain repas que je prendrai sera de la volaille!  »

Elle était toujours aussi énervée quand elle commença à chercher un endroit où mettre sa tente.

Lialda continuait de bougonner en allumant le feu. « Misérable volaille, si c'est pas toi c'est un de tes cousin qui me servira de repas bientôt. »
Elle grilla les quelques champignons qu'elle avait trouvé, et en mis de coté deux pour le déjeuner.
« Satané oiseau moqueur, non mais pour qui il se prend? » marmona-t-elle en songeant à son marcassin grillé, qui aurait même pu être accompagné de champignons bien cuits.

Elle avait installée sa tente près du feu et c'est seulement après s’être couchée qu'elle se calma.

C'est finalement en écoutant le chant des loups qu'elle commença doucement à s'endormir.



Apres quelques minutes elle se réveilla en sursaut.
Des loup! C'est peut-être des loup garous! Et dire que j'ai failli m'endormir comme ça, sans protections!
Elle se leva et entrepris d'éteindre complètement ce qui restait du feu, de tirer sa tente dans un endroit protégé des regards par quelques buissons, et de disposer de la ficelle dans un petit périmètre autour de sa tente qu'elle fini par attacher à son poignet pour être sur d’être réveillée si quelque chose l'approchait. Elle retourna ensuite se coucher.

Lialda hésita. C'était peut-être des chasseurs qui en avaient après les sangliers, mais leurs empreintes profondes lui indiqua que ce n'était sans doute pas le cas. Les chasseurs se devaient d'être silencieux et donc légers, elle le savait mieux que quiconque.
[think] Peut-etre que c'est juste un groupe de guerriers qui veulent améliorer leurs repas après la journée épuisante d'hier?[/think]

Ses traces avaient piqué sa curiosité et elle décida de les suivre, en même temps que celle des sangliers. Pour ne pas se faire repérer pas ces deux cibles, elle se remis en position de chasse, la plus discrète et rapide possible.

Encore un test de survie pour suivre les traces et un de discrétion?

Lialda avait vraiment du mal à déchiffrer les pas qui se brouillaient dans la boue. On aurait dit que la troupe qu'elle suivait s’était déplacée de manière complétement chaotique, déconcertante.

Elle arriva bientôt sur la route commerciale qui ralliait Augustana à la Forêt d'Arthfell. Le soleil était au plus haut. Et aucun chasseur de sangliers à l'horizon.

La route serpentait vers le nord, dans un paysage vallonné. La demi-elfe fut bientôt flanquée par deux butes ne lui permettant que d'avancer sur la piste, à leur sommet des érables trônaient majestueux, accrochant une brume naissante.

Modifié par un utilisateur vendredi 16 mars 2012 23:24:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le soleil fade réchauffa légèrement la jeune femme, ses vêtements étaient presque secs. Après avoir contemplé les feuilles mordorées se balancer doucement, elle fut bercée par le chant de passereaux. Mais Lialda ne dormit que d'un œil, ou plutôt d'une oreille.

Car ce fut le soudain silence qu'il la tira de son somme, elle essaya de sonder les deux collines qui l'encadraient et y décela de l'activité, quelques feuilles frôlées, et des deux côtés.


Son instinct réagit au quart de tour, et elle fit le lien entre la multitude d'empreintes et les déplacements qu'elle devinait tout autour d'elle...

Alors que la jeune femme visait le sommet d'une butte, ce fut dans son dos, sur l'autre sommet qu'apparurent plusieurs silhouettes humanoïdes, musclées et à la peau grise.

La demi-douzaine d'hobgobelins, car c'était bien des hobgobelins, avaient également bandé leur arc.

Le temps de détourner son regard du côté de la première butte visée et elle réalisa avec effroi qu'ils étaient une demi-douzaine de plus.




Un d'entre eux lança dans un commun haché :
« Femelle se rendre ou mourir ! »

Modifié par un utilisateur dimanche 18 mars 2012 19:46:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Pose tes armes ! Hobgobelins posent question... pas toi !! Toi juste esclave de Kroün » cria l'hobgobelin en se frappant le torse bombé.
Les douze humanoïdes resserraient l'étau lentement. Ils étaient à mi-chemin.

Les nombreux hobgobelins la cernèrent bientôt, deux la tinrent fermement en gloussant sadiquement alors qu'un troisième lui enfonça un sac de jute sur la tête. Son équipement saisi, les mains liées, les rires graveleux fusaient, les insultes se moquant de la nouvelle esclave aussi.

Puis vint le moment d'une longue marche. Difficile de savoir où les humanoïdes menaient Lialda puisqu'ils n'échangeaient pas en commun. Leur allure était soutenue et plusieurs fois la jeune femme dut se relever après avoir reçu un coup de pied.
Kroün aboyait parfois des ordres, a priori il ne voulait pas trop abimer sa marchandise.

Après des heures qui parurent interminables, le sac fut ôté, Lialda se trouvait dans un campement sommaire, en sous-bois. La douzaine de peaux grises devaient se servir d'une clairière comme bas arrière, afin de se reposer entre deux pillages.

La nuit arriva et la pluie tombant sur les amas de peaux tendus au-dessus de sa tête entama son rythme lancinant.