ela faisait maintenant presque deux mois que le Jenivère avait croisé la route de la Lame des Contrebandiers et que les naufragés s'étaient réveillés sur une plage déserte. Cela faisait presque deux mois qu'ils avaient visiblement été drogués et que, malgré la blessure mortelle qu'il avait reçue, le second les avait extraits du navire et amenés jusqu'à la plage. Cela faisait presque deux mois que le capitaine et l'étrange voyageuse varisienne avaient, d'une manière ou d'une autre, causé le naufrage du navire avant de s'aventurer eux aussi sur l'île.

Aidés (ou parfois ralentis) par les autres naufragés, les explorateurs avaient bravé la jungle, ses mystères et ses créatures. Ils avaient exploré, récolté, fabriqué, pillé des épaves, conseillé, rassuré, combattu, dompté et souvent vaincu. Mais une nouvelle menace se dressait devant eux : une tribu de cannibales dont l'origine restait plutôt mystérieuse.

27e jour du mois d'Arodus

La veille au soir, Aérys avait mis ses talents de conteuse à contribution pour narrer une autres des histoires qu'elle avait écrites. Comme les précédentes, l'histoire traitait du courage de se faire un nom et une place dans le monde, plus particulièrement pour une femme telle qu'elle dans un monde d'hommes tel que celui des pirates des Entraves. Depuis que les explorateurs lui avaient ramené des baies d'orties, la jeune femme était non seulement parvenue à se libérer de son addiction alcoolique mais s'était également peu à peu ouverte aux autres. Ses histoires étaient sans doute sa manière de partager son passé et son expérience. Et, dans chacun de ses récits se trouvait une sorte de morale prônant le courage, la volonté, voire même l'entêtement. Des leçons de vie qui pourraient peut-être se révéler utiles tôt ou tard.

Bonus donné par Aérys : +1 aux jets de Volonté contre les effets de coercition

Après une nuit passé dans le confort relatif du cabanon plus ou moins retapé par les naufragés restés sur place, les explorateurs étaient à nouveau prêts à reprendre la route, sans doute en direction du nouveau repère qu'ils avaient aperçus depuis le sommet du mont de roche rouge, le point le plus haut de l'île, à savoir, une sorte d'ancienne construction de pierre faisant penser à un phare.

Les dernières remarques des uns et des autres, et plus particulièrement de Sokiba, donnèrent matière à réflexion à Sasha. Après une nuit de réflexion, la jeune femme rousse indiqua aux explorateurs « J'ai bien réfléchi… si les cannibales attaquent à nouveau, il vaudrait mieux que je sois ici au campement. Mais pourrez-vous vous débrouiller sans moi ? »

Hogo écouta avec plaisir l'histoire d'Aérys. De tels moments lui rappelaient des souvenirs alors qu'il était dans sa tribu shoantie avant d'être contraint d'en partir et de connaître des moments difficiles. A la fin, il la remercia d'un hochement de tête et partit se coucher avant de devoir prendre son tour de garde.

Dés le lendemain, il se réveilla prêt à partir en direction du phare. Il espérait vraiment y trouver des réponses ou des indices tout au moins qui leur permettraient enfin de quitter cette île. Ecoutant la décision de Sasha, il demanda, « Quelqu'un d'autre veut-il venir avec nous ou nous irons à quatre au phare ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 10 juin 2012 20:09:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

27e et 28e jours du mois d'Arodus

C'est donc à quatre que les explorateurs quittèrent le camp retranché bâti par les autres naufragés au sommet de l'élévation, autour de la cabane en ruine désormais bien retapée et agrandie. Ils suivirent la piste qui se dirigeait tout d'abord vers l'est avant de descendre vers le pied de l'élévation et de repartir vers l'ouest afin de rejoindre ce qui semblait être le chemin principal, un long tracé orienté nord-sud parcourant apparemment quasiment toute la hauteur de la Lame des Contrebandiers.

C'est peu de temps après avoir atteint cette piste principale qu'ils durent s'arrêter pour la nuit. Pour éviter d'être surpris par d'éventuels cannibales patrouillant les pistes, ils établirent un campement à quelques mètres du chemin à l'intérieur de la jungle. Le lendemain, ils poursuivirent leur voyage vers le sud en direction de l'intersection qui, d'après eux, permettait de bifurquer soit vers l'est et le mont Rouge, soit vers l'ouest et, sans doute, le phare.

En chemin, ils ne croisèrent aucune opposition hostile. En fait, la rencontre la plus marquante qu'ils firent concernait une petite troupe de singes qui choisirent sagement de rester à bonne distance d'eux, sur les branches les plus élevées. C'était difficile de juger avec précision de leur avancement sur base de la carte insuffisamment détaillée qu'ils avaient trouvée dans l'épave du Jenivère mais, selon leurs expériences des jours précédents, ils devaient pouvoir atteindre le croisement le lendemain en fin de matinée.

Aussi, le 28e jour au soir, s'établirent-ils une fois de plus à quelques mètres du chemin, dans une petite clairière juste assez grande pour accueillir la construction de toile qui leur servait de tente. Au petit matin, ils furent alertés par d'étranges bruits provenant du dehors. En passant la tête par l'ouverture de la tente, Hogo se rendit rapidement compte qu'il s'agissait d'un trio de mille-pattes monstrueusement géants qui avaient été vraisemblablement attirés par les restes de leur repas de la veille !

Modifié par un utilisateur mercredi 13 juin 2012 14:25:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Zao sortit juste après Hogo en empoignant son nunchaku. Il se tînt près de l'entrée de la tente en position défensive.

Déplacement en K10
Défense totale

Modifié par un utilisateur vendredi 15 juin 2012 10:02:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tiriji se plaça derrière ses compagnons en J10 tout en prononçant quelques paroles incompréhensibles et pointa le doigt vers la créature la plus proche la n°2 qu'un rayon blanc et froid vint frapper.

Modifié par un utilisateur vendredi 15 juin 2012 10:19:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tiriji et Sokiba sortirent à leur tour de la tente, la première tendant un doigt accusateur vers l'une des bestioles et la touchant avec un rayon qui semblait geler l'air sur son passage. Une couche de givre vint se former sur une partie de la carapace du mille-pattes monstrueux, tirant un petit cri plaintif de la bestiole. Sokiba, quant à elle, tenta une attaque plus conventionnelle avec son trident... mais les pointes de son armes ne transpercèrent que de l'air.



La bestiole que Sokiba venait de rater tenta de riposter, mais la jeune femme parvint à esquiver les mâchoires avec une certaine facilité.

Modifié par un utilisateur vendredi 15 juin 2012 19:00:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Zao quitta sa position défensive et passa à l'attaque sur le mille-pattes devant lui en un tourbillon de coups de nunchaku.

Les muscles du barbare se gonflèrent, le sang chauffa éliminant tout trace de poison des mille-pattes, il lança son épée sur la bête la tranchant nettement en deux, un giclé de sang s'envola dans les airs.

De son côté Zao, faisait tournoyer son nunchaku de tout les côté devant l'insecte géant qui essayait de le mordre de ses mandibules, le premier coup rebondit sur la carapace du mille-pattes, mais le deuxième frappa en pleine tête, la bête chancela, avant de s'écroulait sur le dos, ses milliers de pattes gesticulant dans l'air.

Tiriji refit partir un trait glacé vers le mille-patte qui se trouvait devant sokiba, une petite surface de la carapace de la bête devint bleu.

Modifié par un utilisateur samedi 16 juin 2012 09:59:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Complètement galvanisé par sa première attaque, le shoanti s'avança et attaqua le mille-pattes qui menaçait Sokiba.Round de rage 2/8 et pas de placement en L11.