Le groupe qui avait perdu un des leurs Hanehime avait été contacté par un messager, elle devait se rendre à la loge pour voir Valsin pour une question importante.

Ollysta Zadrian les remercia pour les informations sur la vieille femme qui ne lui plaisait pas non plus.

Le groupe partit en direction des Quais pour faire la dernière mission qui leur restait, le soleil commençait à décliner à l'ouest entre les ruelles de la ville d'Absalom.

Ils descendirent vers le sud, vers les Quais.

Les Quais étaient, pour la plupart des gens, la porte d’entrée d’Absalom, véritable mélange de navires, de cargaisons en mouvement constant et de tavernes bon marché pour que les marins puissent se saouler, satisfaire leurs désirs charnels et s’endormir sous l’effet des deux. Ceux qui prévoyaient de rester à Absalom plus d’une journée n’avait rien à gagner à rester dans le district des Quais, où la sécurité et la qualité des marchandises étaient faibles. Les Quais étaient un lieu remarquablement permissif concernant les petites échauffourées et la garde du Port autorisait les bagarres à mains nues, les laissant suivre leur cours sans intervenir. Elle ignorait aussi les rixes au couteau ou les sorts de faible puissance, du moment que personne d’important n’était impliqué et que l’affrontement ne tournait pas à l’émeute.

Sur les Quais, les hurlements incessants des travailleurs qui déplaçaient les cargaisons et apprêtaient les navires se mêlaient à ceux des jeunes crieurs. Jour et nuit, ces derniers donnaient des renseignements sur presque tous les établissements d’Absalom, aidaient un visiteur à s’orienter pour quelques sous ou guidaient le péquin vers l’affaire de leur maître gratuitement. Guides, gardes et têtes brûlées cherchant à être engagées pour ces deux fonctions écumaient les Quais pour trouver un employeur potentiel ou quelques proies faciles.

Le Monstre. Situé sur l’embarcadère au centre des Quais, ce bâtiment était une structure de pierre ressemblant à un moulin à vent de cinq étages. Mais là où, sur un moulin à vent classique, on devait trouver les pales, on aperccevait un long treuil de bois et un système de cordages. Il s’agissait du Monstre, la plus grande grue du monde connu : un système de levée massif et pivotant, contenant au sein de sa structure de pierre seize roues mues par des êtres humains. Construite il y a cinq cents ans et bien entretenue depuis, le Monstre était capable de soulever environ soixante tonnes à une hauteur de dix-sept mètres.

Ils demandèrent leur chemin pour trouver la boutiques de Guaril Karela.



Cette boutique lugubres contenait un terrible empilement de bric-à-brac, la plupart des objets que nos aventuriers pouvaient voir semblaient dépourvus de toute utilisation utile. Un certain nombre de créatures difformes et des morceaux de créatures flottaient dans des bocaux sur un long plateau au premier plan, un fœtus de petit diable était au centre de ce tableau macabre. Le commerçant, un Varisian aux cheveux gras et avec une fine moustache, cria de derrière le comptoir encombré:
« Ah oui !!! Je vois que nos amis Éclaireurs sont arrivés. Je suis ravi qu'Ambrus m'ait envoyé quelques nouvelles recrues pour me venir en aide. Allez venez par ici, et laissez moi vous dire pourquoi j'ai besoin de vous.  »
Il regarda autour de lui pour être sur qu'il n'y avait pas un client à la recherche d'une contre-façon d'un vase funéraire Thuvien ou d'une supposée porcelaine Azlant, puis il reprit de nouveau.
«  Bien !! Bien !! Je suis Guaril Karela. Un ami à moi, a un entrepôt pas très loin d'ici et il a reçu un colis qui m'appartient ainsi cas quelques associés, mais il y a un problème. Vu !! que Maître Gelbane a du quitter le ville, comment dire... De façon précipitée, laissant mon colis en attente dans son entrepôt.
Des rumeurs disent qu'il aurait eu des problème avec la loi et que la ville voudrait saisir ses biens. J'ai même entendu, par quelqu'un du bas des Docks que quelques individus louches avaient fouiné autour de l’entrepôt du pauvre Maître Gelbane, juste l'autre nuit. Alors, je veux être sur que mes biens soient toujours là ! Il conserve plein de trucs dans ce vieux pélican, de la bière, des clous, mais des temps en temps, il garde quelques choses de vraiment spécial, et c'est le cas maintenant.
«Il ya une grande caisse marquée de trois corbeaux disposés en triangle. L'intérieur de cette caisse est un petit récipient qui contient quelques livres et documents. C'est le colis qui m'intéresse, et même si cela m'appartient, vous pouvez prendre pour vous ce qu'il reste dans la caisse. Honnêtement, vous pouvez prendre ce que vous voulez le hangar. Je suis sûr que les choses une fois rentrer dans l'ordre, la ville saisira presque tout le reste de toute façon.
«Mes associés et moi travaillons souvent avec les Éclaireurs quand il s'agit de reliques et des documents spéciaux, les entrer et sortir des ports et à travers les frontières où les autorités poser trop de questions, sont plus facile pour vous. La plupart des gens ne réalisent pas ce qu'ils ont et franchement beaucoup ne méritent pas de l'avoir, c'est pour cela qu'il n'y a pas de mal à leur retirer. Si tout se passe bien et vous me ramenez ce qui m'appartient, je serais heureux de parler avec vous et de vous aider dans le futur, aussi longtemps que l'aide est réciproque. Je peux être très utile en échange de faveur, croyez-moi. »

Aller chercher un colis dans un hangar abandonné. Là encore, la mission ne parut pas très difficile à Belka, au premier abord du moins. Mais, il fallait surement s'attendre à des complications inattendues. D'autant que leur interlocuteur avait l'air plutôt louche.

Elle attendit sans rien dire que le Varisien réponde à Anna tout en observant les lieux autour d'elle, légèrement sur la défensive.

« On se calme petit!!! »Dit Karela avec un sourire« C'est des questions que tu te poses dans ta tête où à moi?  » Il tortilla le bout de sa moustache.

Il se tourna vers Anna avec un sourire qui se voulait séducteur. « Comme je l'ai dit dans la caisse se trouve un petit récipient c'est cela que je veux.  »

« Quant aux vieux pélican, c'est un de vieux hangar au bout de jetée, comme on en trouve un peu partout dans le coin, depuis qu'ils sont taxés, ils sont presque tous à l'abandon comme celui-ci d'ailleurs, alors faites gaffe où vous mettez les pieds, c'est pas dit que le sol soit très solide. Je ne pense pas que pour l'instant quiconque s’intéresse à cet entrepôt, mais il ne faut pas trop tarder, sinon les huissiers font faire le funeste devoir.

Pour les entrées j'en voit deux, la porte qui donne sur la jetée et la double porte qui donne sur la mer, qui sert à décharger les bateaux.  »

Modifié par un utilisateur jeudi 27 septembre 2012 19:51:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ayant écouté les propos de celui qui s'était présenté comme Guaril Karela, Nébrys ne lui adressa la parole que dans un vague mouvement de la main, habitué par les diverses missions qu'on leur avait déjà confié depuis le départ.

« Indiquez-nous simplement l'endroit de ce dock, on ira chercher votre colis. »

Il se tourna vers ses compagnons.

« La Société nous a demandé de suivre les consignes. On se moque bien de ce qu'il pourrait avoir dans la caisse ou si c'est légal ou non. On s'est engagé à suivre les ordres des contacts, pas à discuter de la moralité de ce qui doit être fait. On fait ce qui doit être fait, si cela ne vous plait pas, il ne fallait pas vous engager dans la Société des Éclaireurs. »

Tendant la main vers le contact de la Société, il attendit que ce dernier lui remette plan et informations avant de se diriger vers le lieu de la mission.

Il ne fallait pas perdre de temps, le soleil n'allait pas tarder à se coucher. Résolument, Belka se dirigea vers la porte de l'entrepôt qui était visible au bout du quai et l'examina.

La porte était fermée à clef. Elle ne semblait pas piégée.

L’entrepôt se trouvait lui aussi à 5 mètres de l'eau sur pilotis, il ne serait pas aisé de passer dessous avec un embarcation, une double-porte au sud qui était fermé, devait servir à décharger les canots directement dans l'entrepôt.

Le canot n'avait plus ces rames.

Ergoh, le regard brillant, fixait Anna avec un large sourire, tout en imitant les gestes qu'elle avait usé auparavant dans la salle des coffres de l'osirien.

Modifié par un utilisateur mercredi 3 octobre 2012 01:31:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Belka sortit sa lance et fit quelques gestes magiques. Aussitôt, une lueur similaire à celle d'une torche apparut sur la pointe de l'arme. La Kellide s'avança à l'intérieur de l'entrepôt, progressant prudemment dans la semi-pénombre. Elle s'arrêtait sur chaque caisse, recherchant spécifiquement celle que leur avait indiquée Guaril Karela.

Sort de lumière

Deux lumière diffuse permirent à nos aventuriers de voir mieux l’intérieur de l'entrepôt. Perchée au milieu d'un trou, chancelant sur des planches fendues, se trouvait une grande caisse estampillée avec trois corbeaux disposés en triangle. C'était la caisse que les Éclaireurs étaient venus chercher. Deux solides anneaux, visés sur la caisse devait servir de poignet. Dans le reste de l'entrepôt se trouvait empilés des barils, boîtes, caisses tout cela le long des murs. Juste à droite de la porte se trouve quelques caisses et des fûts de bière. La plupart des caisses et des barils plus petits contenaient des denrées alimentaires dans divers états de décompositions. Dans certaines caisses on pouvait sentir des relents de pourriture. Des piles de cercueils reposaient contre le mur est. Le reste des caisses empilées le long des murs nord et sud contenaient de simples marchandises,comme de la bière, des blocs d'argile, du café, des rouleaux de corde, du poisson séché, des lingots de plomb, des clous, des filets, le coton brut, la laine grossière, de rechange de voile,des planches de bois, des poulies, des outils divers, et des armes bon marché.
Une grue, qui devait être utilisée pour le chargement et le déchargement de bateaux, s'accroche à un rail s'étendant sur la longueur de l'entrepôt, suspendus à 5 mètres sous le plafond, elle pouvait coulisser de manière à atteindre les portes de chargement placées le long de la paroi ouest.

Une main sur l'épaule, Anna retient Belka : « Attends ! S'il-te-plait ... Je pense qu'il vaudrait mieux assurer la caisse avant, des fois qu'elle tombe dans l'eau. J'ai une corde et un grappin. On arrime la caisse au rail au-dessus avec ça. Qu'en penses-tu ? »

J'ai supposé que le rail passait au-dessus de la caisse. Si ce n'est pas le cas, on peut toujours l'arrimer aux caisses voisines ...