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Offline MamorukunBE  
#1 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:31:41(UTC)
MamorukunBE
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Permettez-moi de vous présenter un résumé de ma première partie en tant que MJ dans le monde de Golarion Laugh Cette partie a été jouée du samedi matin 10 novembre jusqu’au dimanche 12 en début d’après-midi. Quelques règles maisons ont été appliquées, entre autre la permission d’utiliser « un point de destin RP » (utilisable si le RP correspondant convient au MJ) par niveau, et une spécifiant que chaque « passage RP réussi » (le MJ étant seul juge) accordait un bonus de XP de +1% au prochain combat (bonus cumulatif). Les quatre joueurs, présentés plus bas, ont tous commencés au niveau 1.

Bonne lecture à tous BigGrin (Et prenez votre temps ! Le résumé fait tout de même 16 chapitres Wink)

Modifié par un utilisateur mercredi 14 novembre 2012 17:56:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline MamorukunBE  
#2 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:33:27(UTC)
MamorukunBE
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1/16 La rencontre

L’aventure débuta le 17 érastus 4712, quelque part à l’est de Murmebois, dans le Chéliax. En cette chaude journée d’été, le village de Gardum fêtait « la première moisson ». Une fête qui débuta par une surprise générale lorsqu’en pleins préparatifs un portail magique s’ouvrit sur la grand’ place. En sortit un étranger qui se fondit rapidement dans la foule. Une bien étrange apparition dont on parlerait encore longtemps dans les tavernes.

Dans –la– taverne, pour être précis. L’Epis Fumant était le seul établissement accordant pitance et logis aux étrangers en visite durant les festivités. Et c’est autour d’une de ses tables que nos futurs héros se rencontrèrent. Ils s’étaient retrouvés placés sur cette dernière table libre, mélange hétéroclite de races et de professions, ne sachant pas encore que les Dieux ne les avaient pas réunis là par hasard.

Dans les senteurs de ragoûts de pomme de terre et de civets de gibier, Roherdiron Ceredirond Arandur, le mage elfe des bois, celui-là même qui surprit les villageois plus tôt en débarquant de ses lointaines forêts de Varisie par un portail magique, jetait des regards discrets à la prêtresse assise en face de lui. La jeune et belle humaine, Desidoria, habillée aux couleurs de Sarenrae, parlait quant à elle avec son voisin de tablée, un nain à l’air bourru répondant au nom de Grim. Face à ce dernier, assis le plus loin possible de Roherdiron sur leur banquette, Elouarn, un halfelin de toute évidence mal à l’aise d’être assis à côté d’un adepte des sorts profanes, tripotais une voile (nom des pièces d’or en Chéliax) comme le font beaucoup de roublards lorsqu’ils n’ont rien à faire.

En tête de cette tablée siégeait une autre jeune femme aux traits fin et aux longs cheveux noirs, rivalisant de beauté avec la prêtresse. Bien que les hommes pussent être attirés par la perfection de son visage, elle serait passée inaperçue si l’air triste qu’elle affichait ne tranchait pas avec la bonne humeur ambiante. Desidoria s’en rendit compte et tenta de lui parler. Malheureusement un test de diplomatie assez navrant ne permit d’obtenir que quelques balbutiements inaudibles, extirpés à un visage sur le point de fondre en larmes. Et malgré le sourire apaisant que la prêtresse déployait, la mystérieuse jeune femme fini par se lever, les mains sur le visage, et se précipita vers l’escalier de menant aux chambres.

Ensuite de quoi les membres du groupe firent enfin connaissance les uns les autres. Roherdiron expliqua qu’il était à la recherche de sa sœur guerrière disparue ; Grim qu’il avait du fuir sa mine natale, mais sans donner d’autres explications ; Desidoria qu’elle avait suivit Grim lors de sa fuite, alors qu’elle-même était dans ladite mine pour raisons personnelles ; et Elouarn qu’il était dans les environs pour méditer sur son adage personnel, à savoir que « tout objet est créé pour passer de mains en mains »…et qu’il n’aimait pas les magiciens « pacque la magie, ça sert à rien et ça pue ! ».

La soirée s’avançant, et le repas se digérant, il était temps d’aller se coucher. Il y eu bien une dernière tentative infructueuse de faire boire l’aubergiste pour profiter un peu plus de sa tablée, mais ce dernier désirait plus que tout fermer boutique et aller se coucher. C’est donc en enfants sages que Elouarn, Desidoria et Grim allèrent dans leur chambre respective, alors que Roherdiron préféra aller trouver un arbre en dehors du village pour passer la nuit avec son hibou domestique.

Modifié par un utilisateur jeudi 15 novembre 2012 19:25:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline MamorukunBE  
#3 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:42:41(UTC)
MamorukunBE
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2/16 La disparition

Grim fut le premier à se faire réveiller par du bruit matinal inhabituel, sur les coups de six heure et demi. Sortit du lit, il mit sans le vouloir au tapis une servante courant dans le couloir lorsqu’il ouvrit d’une traite la porte de sa chambre. Cette dernière lui expliqua qu’une des clientes avait disparu…sans payer !

Sur ces entre-faits, Desidoria décida elle aussi de venir voir à quoi rimait tout ce tintamarre. Elouarn aussi se leva…mais pour simplement aller prendre son petit déjeuner. Lorsque l’elfe, réveillé lui aussi mais par le chant du coq, arriva à son tour, ils avaient (presque) tous déjà glané quelques informations.

Ainsi, un teste de diplomatie réussi permit à Desidoria d’accéder à la chambre de la jeune femme disparue (qui n’était autre que la jeune femme en pleur de la veille (mais on s’en doutait ;)), répondant au doux nom de Pélénia). Elle y découvrit une petite croix en bois dorée sous le lit, mais ses connaissances ne lui permirent pas de tirer de conclusion autre qu’il s’agissait d’une croix cléricale.

De son côté, Roherdiron avait croisé, lorsqu’il arriva à l’auberge, un homme furibond pas loin de la porte d’entrée qui maudissait un individu ayant renversé son étal une heure plus tôt. Souhaitant donner un coup de main, l’elfe en profita pour apprendre que ledit individu était passé en courant tout en transportant un lourd sac noir sur ses épaules. Il trouva aussi, par terre, un bout d’étoffe blanche au liseré noir tachée de sang.

Une fois les informations glanées jusque là partagées, nos futures héros décidèrent de se rendre au temple local, lieu où de tout évidence ils avaient le plus de chance d’obtenir des informations sur l’étoffe et la croix.

Modifié par un utilisateur mercredi 14 novembre 2012 17:47:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline MamorukunBE  
#4 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:43:49(UTC)
MamorukunBE
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3/16 Visite du temple

Et quelle ne fut pas leur surprise, une fois dans l’édifice bénis dédié à Erastil, de voir que l’habit clérical local était justement des toges blanches au liseré noir ! Après avoir reçu la permission du Grand Prêtre d’inspecter les lieux, et après quelques tests de perception réussis, ils suivirent une trainée de sang à peine visible jusqu’à une salle de repos où ils trouvèrent, assis en pleine étude matinale comme ses paires, un moine…dont la toge était déchirée au niveau de la gambe gauche !

Se mettant tous sur leur garde, et la main au fourreau, ils s’approchèrent de ce dernier. Nulle doute que s’il était leur homme, à la première question il tenterait quelque chose pour s’échapper ! Cependant il n’en fut rien : lorsque Desidoria voulu l’interroger (avec toute la douceur qui la caractérise), le moine ne se montra pas le moins du monde farouche, et invita même le groupe à le suivre dans la salle commune où ils pourraient bavarder plus librement. Cela eu bien sûr pour effet de faire passer le nain du mode « le moine va nous attaquer ! » à « les moines vont nous attaquer ! ».

Mais il n’en fut rien non-plus ! Contre toute attente, le moine répondit à toutes les questions qui lui furent posées. Ainsi, il ne se rappelait plus de ce qu’il avait fait après être rentré dans sa chambre la veille, et surtout ne comprenait pas comment il avait fait pour se blesser et déchirer le bas de sa tunique ! Un teste de psychologie réussi rassura le groupe quant à sa bonne fois.

Il reconnu également la petite croix dorée qu’il ne retrouvait plus. Cet objet lui avait été donné par le Grand Prête en personne une semaine plus tôt, comme simple « cadeau religieux ». Une petite détection magique et un test de connaissance d’histoire plus tard, le groupe compris que le moine avait été victime, au travers de cette petite croix, d’un sort de nécromant qui aurait du être oublié depuis des siècles : un sort d’asservissement mental !

Le groupe voulu creuser plus avant la question en allant directement interroger le Grand Prêtre, mais Roherdiron remarqua qu’à l’entrée de temple un moine parlait à l’oreille d’un individu étrange n’appartenant de toute évidence pas à l’ordre. Le temps qu’il en fasse prendre conscience à ses compagnons, l’étrange individu était sortit du bâtiment à pas soutenus.

Sans attendre, le nain pris bruyamment la direction de la porte pour commencer la filature, suivit de haut par le hibou de l’elfe, puis à distance par le reste du groupe qui avait pris le temps de s’excuser auprès des moines pour les dérangements causés par leur ami en armure.

Modifié par un utilisateur mercredi 14 novembre 2012 17:47:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline MamorukunBE  
#5 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:48:39(UTC)
MamorukunBE
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4/16 Les ennuis commencent

L’individu les mena tout droit vers l’auberge qu’ils avaient quittée plus tôt. Il ne s’était pas inquiété de savoir s’il était suivit, et ne s’en inquiéta pas plus dans l’auberge. Il n’était de toute évidence qu’un simple messager. Par contre les trois gars costaux qu’il accosta au comptoir ne dirent rien de bon à Grim, qui venait d’arriver. Cependant aucune de ces personnes ne sembla porter attention au nain, même quand il vint s’installer à la table juste derrière eux.

Ce fut lorsque Desidoria entra dans l’établissement quelques secondes plus tard que les choses s’accélérèrent. Le messager la remarqua directement, et la pointa du doigt. L’expression des trois personnes avec qui il venait de parler changea, et un vilain rictus se dessina sur leurs lèvres.

A cette vision le nain n’en tenu plus et préféra prendre les devants ! Il renversa sa table, et pris une position défensive en attendant ses assaillants. Bien que ceux-ci aient de toute évidence pris la prêtresse pour cible, le nain en face d’eux leur barrait le passage. Il serait donc leur première victime !

S’en suivit un rapide combat durant lequel le tank joua son rôle à merveille. L’elfe et le roublard, arrivé quelques instants plus tard, ne furent pas en reste. Le premier se débarrassa d’un de ses adversaires à coup de flèches d’acide, alors que le second en égorgea presque un à coup d’attaques sournoises. Ce fut d’ailleurs Desidoria qui, dans un élan de courage guerrier qui ne lui ressemblait pas, vint donner le coup de grâce à la cible du roublard ! (Fait notable, il ne restait qu’un seul PV à son adversaire, et Desidoria, avec un bonus de force de -3 et un dommage au dé de 1, l’a achevé grâce à la règle du « un point de dommage minimum si touché ». Victoire mémorable !)

Lorsque les ennemis furent tous à terre, l’un d’eux déjà mort, le groupe remarqua que le messager avait eu le temps de s’enfuir. Grim, peut-être pour calmer cette frustration, en profita pour mettre fin à la vie de son adversaire agonisant. Desidoria soigna le dernier de leurs assaillants suffisamment pour lui faire reprendre conscience et pour l’interroger.

Il leur expliqua qu’ils étaient des mercenaires payés par un commanditaire qu’ils ne connaissaient pas (sacro-sainte règle des mercenaires PNJ !) , et qu’ils devaient mettre fin à la vie des personnes qu’on leur indiquerait et de ses compères éventuels. Il leur fournit aussi un petit bout de papier leur faisant office de contrat, et sur lequel était inscrit cette étrange phrase : « Cellule locale de Men-Rahel : sous Baram Noir ». Suite à quoi Desidoria laissa filler le mécréant par pur bonté, mais pas avant qu’il ne jure de ne jamais se retrouver sur le chemin de nos héros à l’avenir.

Il était maintenant temps de retourner poser quelques questions au Grand Prêtre…mais pas avant d’avoir dédommagé le pauvre tavernier (avec les quelques voiles trouvées sur les cadavres, il va sans dire).
Offline MamorukunBE  
#6 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:49:26(UTC)
MamorukunBE
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5/16 A la recherche de Pélénia

De retour dans au temple, ils accostèrent le Grand Prêtre sans attendre. Ce dernier, feignant d’abords de ne rien comprendre aux allégations de nos amis, changea vite de registre lorsqu’on lui apprit qu’il y avait maintenant des morts liés à cette histoire ! A cette nouvelle il fit de suite repentance. En bon homme de fois qu’il était, il avoua avoir accepté, une semaine plus tôt, la somme de 1000 voiles « d’un inconnu » pour un « petit service » : il devait remettre à l’un de ses moines la petite croix dorée, et prévenir un certain groupe de mercenaire à l’auberge au cas où des individus viendraient « poser des questions ».

Ce fût de nouveau Desidoria qui prit la défense du saint homme, faisant comprendre à ses compagnons qu’en effet un temple comme celui-ci, perdu dans un petit village loin de tout, avait désespérément besoin de tels fonds. Ils décidèrent donc de laisser le Grand Prêtre à sa repentance, repentance qui ne commencerait qu’après avoir disposé des deux corps encore à l’auberge !

Avant de prendre congé, ils lui demandèrent ce qu’il savait d’une certaine « cellule de Men-Rahel », et d’un certain « Baram Noir ». Il ne savait rien du premier, mais par contre le second lui était familier : c’était un vieux manoir, en haut de la colline bordant le village, qui avait été abandonné par ses propriétaires quelques 200 ans auparavant. La raison en avait été oubliée par l’histoire, semblait-t-il.

La direction à prendre par nos jeunes aventuriers semblait dès lors toute tracée.
Offline MamorukunBE  
#7 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:50:04(UTC)
MamorukunBE
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6/16 Visite du manoir

Après s’être sustenté une dernière fois à l’Epis Fumant, ils prirent le chemin du manoir qu’ils atteignirent quinze minutes plus tard. L’endroit était délabré et sale. Toutes les fenêtres avaient été maçonnées. La porte principale était la dernière entrée vers les mystères que cachait cette demeure.

Sa sachant approcher de ce qui semblait être la base locale du groupe des kidnappeurs, nos aventuriers s’étaient mis sur leur garde en approchant. Cependant ils n’urent aucun comité d’accueil (ils étaient sensés en avoir un, mais le temps manquant j’ai préféré leur éviter ce deuxième combat si tôt après le premier) .

Ils pénétrèrent ainsi sans encombre dans le manoir. La bâtisse était encore plus délabrée à l’intérieur qu’à l’extérieur. Ici de toute évidence le temps n’était pas seul responsable des dégâts. Le sol en planches, par endroit vermoulues, s’était même effondré devant l’escalier menant au sous-sol, leur barrant le passage vers le « sous Baram Noir » mentionné sur le contrat des mercenaires.

Ils décidèrent donc d’inspecter les lieux en groupe, Desidoria et sa magie divine en tant que « chandelle humaine ». De pièce vide en pièce vide, ils finirent par trouver quelques voiles dans ce qui semblait être un « dortoir à mercenaires », ainsi qu’un petit objet magique délaissé par ces derniers dans un vieux coffre (ce fut Grim qui trouva l’objet, et son jet de dès spécifia que c’était un anneau de saut (acrobatie +5 lors de sauts), qu’il donna sans hésité à Elouarn le roublard) . Ils finirent également par trouver des échelles, l’une montant à l’étage, l’autre s’enfonçant dans l’obscurité.

Grim fut désigné d’office pour vérifier l’étage, et Desidoria lui « alluma » son arme pour l’occasion. L’endroit était vide, et toutes ces fenêtres étaient aussi murées. Mais à l’inverse de celle du rez-de-chaussée, des ouvertures étroites y avaient été pratiquées, les transformant en meurtrières. Il n’osa imaginer ce qu’ils auraient subit si des archers belliqueux s’étaient trouvés là lorsqu’ils avaient approché le manoir ! Hormis cette constatation, l’étage n’avait rien d’autre à offrir. Grim décida donc de tourner ses muscles vers les mystères du sous-sol.
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#8 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:50:38(UTC)
MamorukunBE
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7/16 La gardienne des profondeurs

Une haute pièce de 6 mètre courrait sous le manoir. Grim n’eu pas le temps d’en faire le tour qu’une monstrueuse araignée géante lui tomba littéralement dessus ! Il entama le combat, mais sans trop de résultat. Heureusement ses compagnons, entendant les bruit par l’échelle, ne firent ni une ni deux et vinrent lui prêter mains forte. Une charge du nain et quelques flèches d’acides plus tard, l’araignée était acculée contre le mur. Elouarn en profita pour essayer son anneau, et d’un jet de dé réussi il bondit sur le dos de la bête pour lui asséner un coup violant ! Malheureusement le dos de l’arachnide n’était pas prévu pour être monté, et le roublard en fut projeté par terre. La bête n’eu pourtant pas le temps d’en profiter, car Grim venait de l’achever d’un coup de hache magistral.

(A l’origine, j’espérais que lorsque le groupe était au rez-de-chaussée, un « brave » tente de sauter pour atteindre l’escalier derrière le sol effondré (à peine 4,5m). L’escalier, lui aussi vermoulu, se serait alors effondré sous le poid du sauteur, et l’aurait précipité directement dans les bras de l’araignée, le forçant à combattre seul. Cela aurait obligé les autres à se dépêcher pour trouver l’échelle ! Ca ne s’est malheureusement pas passé comme ça Laugh’)

Une fois remis de leurs émotions, le groupe inspecta les lieux et trouva un pan de mur écroulé ouvrant sur un tunnel en pierres. Sans attendre ils s’y engouffrèrent, et débouchèrent une vingtaine de mètres plus loin sur une petite pièce formée par une énorme porte ronde en acier jaune. De part et d’autre de la pièce, quatre petites statues représentant des utilisateurs de magie trônaient sur leurs piédestaux : un clerc priant le regard monté vers son dieu, un magicien regardant, face à lui, un enchanteur lui renvoyant son regard, et finalement un prêtre s’occupant d’un blessé à ses pieds.

Roherdiron regarda de plus près la porte, et fini par y déceler une description magique qu’il ne mit pas long à déchiffrer : « Le premier montra vers Lui, le second descendra vers Eux, et les derniers contemplerons simplement le Monde ». Faisant rapidement le rapprochement avec les statues, et comprenant que « le Monde » était symbolisé par la porte ronde, il expliqua au groupe qu’il allait falloir les bouger. Ainsi, le clerc fut tiré vers le haut, le prêtre vers le bas, et les deux derniers tournés vers la porte. Cette dernière s’ouvrir alors en roulant sur elle-même, dévoilant un long et sombre souterrain s’enfonçant plus encore dans Golarion !
Offline MamorukunBE  
#9 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:51:15(UTC)
MamorukunBE
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8/16 Un étrange kidnappeur

Avant que le mécanisme ne se referme automatiquement (l’une des statues était déjà en train de se remettre en place !), le groupe s’engouffra dans le souterrain. Ils le suivirent pendant plusieurs minutes avant d’aboutir à une vielle double porte en bois massif. Ils entendirent au travers une seule voix, masculine et douce. Ils se concertèrent pour savoir ce qu’il y avait lieu de faire, mais le nain n’y tenant plus il ouvrit la porte d’un coup violant !

La sale qui se présenta à eux était une immense grotte aménagée. Cinquante mètres de long pour trente de large, décorée de multiples piliers de granit. Elle faisait penser à une église, quoi que bien plus vieille et poussiéreuse.

La première chose qui attira leurs regards ne fut pourtant pas les détails architecturaux, mais bien tous ces morts jonchés sur le sol, baignant encore dans leur propre sang frais ! Tout au bout de la salle, un vieil homme était penché sur un autel où était enchainée une jeune femme.

Au bruit de la porte s’ouvrant avec fracas, le vieil homme se retourna surpris, puis lança une expression de rage aux aventuriers. Il leva alors lentement sa mains gauche (tout en caressant de la droite les cheveux de la jeune femme, le groupe s’en aperçu), et lança cette phrase énigmatique : « Les Dieux m’en sont témoins, c’est VOTRE faute ! Votre Aboracle sera puni pour ce qu’il me force à faire ! ».

Sur quoi il se retourna vers la jeune femme, qui se mit à hurler de terreur, et lui abattit la main sur sa bouche en psalmodiant un mot incompréhensible. Une onde magique se rependit dans toute la sale et les cris de la victime se firent soudains moins stridents, jusqu’à complètement disparaître. L’inconnu pris alors ses jambes à son coup et disparu dans un portail magique un peu plus loin. Le temps que le groupe se décide à bouger, le portail avait disparu.

Ils se précipitèrent alors vers la jeune femme, mais un subit et étrange tremblement de terre les fit s’arrêter net. De la poussière et des gravats tombèrent du plafond et les colonnes vacillèrent. Le groupe se cru perdu ! Mais les secousses s’estompèrent aussi brusquement qu’elles étaient apparues, et le calme revint.

Ils vinrent enfin au chevet de la victime, et reconnurent de suite la jeune femme en pleur de la veille : Pélénia. Elle était seine et sauf, mais bizarrement ne pouvait plus parler. Ils la détachèrent de ses chaines d’un coup de hache bien placé, et effectuèrent sur elle une petite détection magique qui s’avéra positive. Une connaissance de l’art de la magie leur permit de déterminer qu’elle venait d’être victime d’un autre sort semblant perdu depuis la nuit des temps : un sort de silence total (la victime ne peut plus communiquer de façon directe, que ce soit par la parole ou par la pensée. Une sorte de voile magique enveloppe son cerveau, l’empêchant d’exprimer ses pensées en sons, et interdisant à quiconque de sonder son esprit) . Ils auraient pourtant eu des tonnes de questions à lui poser…mais quelque chose de plus pressant allait se présenter à eux.
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#10 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:52:00(UTC)
MamorukunBE
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9/16 Enterrés vivants

Le sens inné du danger du roublard étant, Elouarn rebroussa chemin dans le souterrain pendant que ses compagnons s’occupaient de Pélénia. Là, il s’aperçu que ses craintes étaient fondées : le souterrain s’était effondré, et l’équipe était prise au piège ! Lorsqu’il l’apprit à ses compagnons, plutôt que de baisser les bras ceux-ci se mirent à fouiller la grande salle dans l’espoir de tomber sur une « issue de secours ».

Heureusement ils ne mirent pas longtemps à trouver une partie du mur ébréché. Grim donna de son bouclier et tout un pan de mur s’effondra, ouvrant passage vers un nouveau souterrain, bien plus ancien que le premier et dégageant une nauséabonde odeur de renfermé. Ils décidèrent de tenter leur chance par là.

Avant de quitter la salle, Roherdiron trouva un tout petit coffre étrange derrière l’autel. Il demanda à Elouarn de l’inspecter et d’utiliser ses dons pour l’ouvrir sans danger. Ce dernier s’exécuta sans problème, et ne trouva à l’intérieur qu’une petite pièce de cuivre. Sans attendre il s’en saisit…mais la relâcha bien vite, ainsi que la boîte ! Une voix dans sa tête venait de crier « Haaaa ! Mon nouveau maître ! ». Se croyant fou, il commença à se taper la tête contre le mur ! Ses amis durent le calmer pour lui faire comprendre qu’il venait sans doute de mettre la main sur un objet intelligeant. Aussi, maintenant calmé et bravant son aversion pour tout ce qui touche à la magie profane, il « pris contact » avec la pièce et commença à l’interroger.

« Elle » s’appelait Zal Kalar, et semblait ne plus rien savoir d’autre sur elle-même que le fait qu’elle « détestait les peaux vertes ». Elle avait bien une mission, enfin, elle pensait, mais ne savait plus quoi. Il lui semblait qu’elle n’avait plus eu de maitre depuis très, très longtemps. Et ce « très longtemps » s’avéra plausible lorsqu’un test de connaissance de l’histoire leur permit d’apprendre que cette pièce était en fait…une pièce azlante !

A la fin de cette discussion ils avaient appris trois choses importantes : premièrement, que seul Elouarn pouvait discuter avec Zal Kalar ; deuxièmement, qu’elle était d’alignement loyal mauvais ; et que dernièrement elle ne leur était à priori d’aucune utilité ! Mais amoureux des pièces que Elouarn était, il décida de la garder.

Sans plus attendre donc, ils s’engouffrées dans « le souterrain qui sent mauvais ».
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#11 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:52:38(UTC)
MamorukunBE
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10/16 L’histoire oubliée

Grim passa en premier. Le souterrain, fait de roches entassées, était couvert de gravillons, ce qui rendait difficile toute détection de pièges. Cependant un jet réussi au bon moment permit au groupe d’éviter une chaussetrappe qu’ils laissèrent ouverte derrière eux. Quelques mètres plus loin ils débouchèrent sur une pièce maçonnée dont ils purent allumer les vieilles torches après les avoir huilées. Cette pièce principale donnait sur quatre plus petites.

L’une n’était qu’une chambre poussiéreuse où tout était encore bien rangé, jusqu’aux chaussures au pied du lit. Une seconde était une vieille bibliothèque remplie d’ouvrages tombant en poussière lorsqu’on les prenait (Desidoria trouvera néanmoins deux parchemins de sort en la fouillant complètement : un sort de convocation des monstres III, et un parchemin de sort de rune explosive). (Anecdote : pendant le jeu, lorsque j’ai dit ce que Desidoria avait trouvé, j’ai dit « parchemin de rune explosive » au lieu de « parchemin de sort de rune explosive ». Le joueur de Grim (un excellent MJ de D&D) a de suite réagit en disant à cette joueuse…qu’elle allait certainement devoir recréer un personnage Laugh)

La troisième sale était un ancien garde-manger…où des vers de mouches géantes avaient élu domicile ! Le combat qui allait s’en suivre aurait pu être épique, mais c’était sans compter le savoir-faire de notre roublard ! Il sortit de son paquetage une fiole d’huile, et aidé du nain ils ne prirent pas longtemps à faire griller toutes ces bestioles !

La quatrième et dernière sale allaient leur être la plus importante. Elle ne contenait qu’un coffre et un fauteuil. Et sur ce fauteuil, un squelette en habits de noble, tenant encore dans sa main une claymore. Respectant l’adage bien connu d’un certain troll : « Tuons-le pour voir s’il est mort », Grim lança un objet à la tête du squelette pour voir s’il allait réagir. Mais c’était bel et bien un squelette sans vie, et sa tête alla rouler quelques mètres plus loin.

Le coffre était rempli de pas moins de 8000…écus (pièces d’argent en Chéliax) [/color], et les vêtements du mort contenaient un petit calepin, dernières notes du défunt. Il avait été le propriétaire du manoir, quelques 200 ans plus tôt. A cette époque il s’était marié avec une prêtresse repentie d’Urgathoa, la déesse des maladies. Sa connaissance des maladies lui avait permit de devenir une excellente soigneuse, en plus d’une épouse sans égale. Mais un jour, une malédiction frappa la région : l’or devint visqueux, à la limite dégoulinant. L’argent devint la seule monnaie d’échange. L’histoire aurait pu s’arrêter là si les humains n’avaient pas toujours eu besoin de trouver un bouc émissaire dans leur malheur. Et dans le cas de Gardum, le bouc émissaire était tout trouvé : une femme qui avait voué une partie de sa vie à la déesse des maladies, il ne fallait pas cherche plus loin ! Elle fut lapidée en face de son mari, qui lui-même ne pu compter que sur sa propre chance pour s’échapper. Fou de douleur, il alla se terrer avec sa « fortune » dans ce « cinq pièces » que ses aïeux avaient fait construire, au fin fond d’une série de grottes souterraines sous leur manoir, en prévision d’éventuelles révoltes paysannes. Là, il se barricada, maçonnant les passages et activant des pièges, pour terminer sa vie en ermite, accablé pour le chagrin et la solitude.

Ce texte confirma aux aventuriers…qu’ils étaient toujours « pris au piège », sans porte de sortie ! (J’avais quand même mis les vers de mouche géante là pour leur faire comprendre que si des animaux arrivaient à entrer, eux-mêmes allaient sans doute pouvoir sortir ;)) Ils trouvèrent néanmoins, caché dans la garde de la claymore, un petit message qui leur redonna espoir. Enfin, si on veut. Sur ce vieux papier étaient inscrites les lignes suivantes : « Si ceci doit jamais être lu, c’est que je suis enfin allé rejoindre ma Victra. Si vous aussi cherchez le repos, ma dernière demeure est maintenant la vôtre. Si cependant l’air libre vous rappelle à lui, sachez qu’il vous attend au travers de la mort ».
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#12 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:53:19(UTC)
MamorukunBE
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11/16 Titanic sous Golarion

Après de nombreux tests de perceptions, de réflexions en tout genre et de fausses pistes, l’équipe ne savait plus quoi penser. Que pouvait dire « au travers de la mort ». Cette question pu rester indéfiniment sans réponse si Elouarn, encore lui, n’avait eu la bonne idée de revenir dans le souterrain pour revérifier la chaussetrappe. Cette action fut salvatrice, car le fond du piège, qu’ils n’avaient pas pensé à vérifier la première fois, était rempli d’eau. Hors de l’eau qui ne s’est pas évaporée en 200 ans indique automatiquement qu’elle doit être alimentée par un courant !

Et cette hypothèse fut vite vérifiée lorsque Grim descendit Elouarn dans le trou à l’aide d’une corde : l’halfelin, descendu dans l’eau jusqu’au coup, sentait du courant au niveau de ses jambes. Il remonta alors pour demander à Desidoria de rendre l’une de ses dagues lumineuse, pour lui permettre de voir si l’origine de ce courant n’était pas leur porte de sortie.

Une fois de nouveau dans l’eau avec sa « lampe de fortune », il vit de part et d’autre de ses pieds un tunnel noyé par où s’écoulait une rivière souterraine. Il remonta encore une fois pour expliquer qu’il allait partir en éclaireur, mais il avait peur que s’il lui arrivait malheur il soit emporté par le courant dans les profondeurs de Golarion. Ils réfléchirent donc à un moyen d’empêcher cela, et au final ils décidèrent, à contrecœur, de jeter le coffre aux pièces d’argent dans le puits, et de le placer de telle sorte qu’il bouche partiellement l’aval de la rivière. De telle sorte, si Elouarn devait perdre connaissance, il serait automatiquement stoppé par le coffre au niveau du puits.

De nouveau à l’eau et rassuré, il plongea en toute logique en direction de l’amont. Fort heureusement, les bords du boyau étaient assez rapprochés pour lui permettre d’avancer en en agrippant les bords, sans quoi il aurait du nager contre courant. Il put parcourir plus de vingt-quatre mètres, après quoi il fut retenu par la corde qui n’en faisait que trente, mais il pu apercevoir, six mètre devant lui, un reflet significatif au plafond du tunnel. L’eau à cet endroit y formait une sorte de miroir : il y avait une poche d’air !

A deux doigts de se noyer en revenant sur ses pas, il fini néanmoins par rejoindre le puits, et appris sa découverte à ses compagnons. La décision fut prise de le réenvoyer sur place pour qu’il attache la corde au niveau de la poche d’air. La laissant alors dériver, son autre bout finirait par réapparaître dans le fond du puits, donnant ainsi le signal à ses équipiers qu’ils pouvaient plonger à leur tour, et avancer en ce servant de ladite corde jusqu’à la poche d’air.

Lorsqu’Elouarn atteignit la poche d’air (sans trop de mal cette fois), il ne remarqua malheureusement aucun point d’encrage possible. Par contre il nota dans l’eau deux rochers saillants qui lui permettaient de prendre un appui solide. Il décida alors de servir d’ancre vivante, s’attacha la corde autour de la taille et calla ses pieds sur les rochers. Il laissa comme prévu dériver le reste de la corde…quand il se rappela que maintenant qu’il s’en était fait une ceinture, elle allait être trop courte et ne réapparaîtrait sans doute jamais dans le puits !

Il vida donc l’une de ses bourses de cuir, la remplit d’air et y attacha sa dague lumineuse. Il laissa ensuite couler à mi-eau cette « balise de fortune » qui dériva en suivant le courant, espérant que ses compagnons comprendraient le message (cette manœuvre astucieuse lui valu quelques XP supplémentaire, soit dit en passant Laugh).

La manouvre réussi, car quelques minutes plus tard il sentit quelqu’un tirer plusieurs coups secs sur la corde, lui demandant par là-même de tirer lui-même dessus pour ramener un premier nageur à lui.

Et ici nous arrivons au premier drame de l’histoire !

Modifié par un utilisateur jeudi 15 novembre 2012 20:00:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

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#13 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:53:58(UTC)
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12/16 Sarenrae toute de bonté

Il tira de toutes ses forces, mais la corde était glissante, et lui-même déjà exténué par plusieurs allers-retours. Il ne lui fallu pas moins de cinq lancés de dés pour pouvoir enfin agripper et tirer sur cette foutue corde ! Sous l’eau, Desidoria, suivie de près par Pélénia (sans doute le membre de l’équipe avec le plus de constitution, ils comprendraient pourquoi en fin de chapitre) , se débattait. Elle avait elle aussi raté plusieurs jets de constitution ! Le temps qu’Elouarn la hâle à lui, et c’est une morte qu’il extirpa de l’eau !

(Là sur le coup ce fut très émouvant : la joueuse de Desidoria, comprenant qu’elle venait de perdre le personnage qu’elle avait si bien incarné, rentra dans un mutisme que seules de timides larmes vinrent ébranler. Le joueur de Grim, son petit ami dans la vraie vie, l’enlaça de mots tendres pour la réconforter, mais rien ne pris. Je lui rappelai alors que j’avais attribué des points de destins, et qu’ils étaient faits pour ça ! Reprenant du poil de la bête, elle décida de tenter le coup…et m’ému aux larmes à son tour lorsqu’elle me raconta sa rencontre avec sa déesse Sarenrae. Elle demanda à cette dernière une « dérogation » pour rester sur Golarion et pour aider Pélénia. Et j’eu été un odieux MJ de refuser ! Je lui permis donc de « ressusciter », en lui apprenant au préalable que Pélénia recelait un bien triste secret dont elle-même n’avait pas conscience…)

Alors que Elouarn giflait la prêtresse pour essayer de la réveiller, cette dernière repris enfin connaissance dans un halo de lumière divine apaisante. Elouarn n’eut pas le temps d’être surpris, car ses autres compagnons commençaient à affluer (ceux qui veulent demander où Roherdiron a mis son hibou pour nager sous l’eau…vous ne voulez pas connaître la réponse ;)) .

Pour ne pas surcharger cette poche d’air qui commençait à devenir trop petite pour tout le monde, il décida de replonger et de continuer son exploration à l’aide de sa dague lumineuse que lui avait rapportée Pélénia. Cette fois la chance lui souris, car 18 mètres plus loin il déboucha sur une vaste caverne.

Il revint une dernière fois sur ses pas pour prévenir l’équipe, et dans un dernier effort commun ils se retrouvèrent bientôt tous, fourbus mais au sec, sur un sol de caillasse.
Offline MamorukunBE  
#14 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:54:36(UTC)
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13/16 Le retour vers la lumière

La grotte, une fois éclairée, s’avérait…n’être qu’une simple grotte. Mais coupée en deux par ce qui semblait être un bassin souterrain, large de six à sept mètres. Ce bassin ils l’auraient vite passé en nageant…s’il n’y avait eu un monstrueux tourteau pour leur barrer le passage !

L’énorme crabe, aux pinces suffisamment puissante pour couper un poisson en deux d’un coup sec un seul, semblait fort vieux. A y regarder de plus prêt, et avec les connaissances naturelles de Roherdiron, l’équipe compris que ce crabe était arrivé là par hasard dans sa jeunesse, et que depuis lors il avait grossit et ne savait plus sortir. En témoignait les marques sur ses pinces, prouvant qu’il avait déjà en vain attaqué la roche dans l’espoir de s’en libérer.

C’était donc faire acte de compassion que de mettre fin à ses jours ! Ainsi fut-il convenu, ainsi fut-il fait ! Une fois la bête achevée à coup de projectiles, de coups ciblés ratés, et de coups réellement sournois réussis, nos aventuriers remirent la carcasse de l’animal à l’eau et Desidoria lui dédia une petite prière.

Il est à noter que Grim, en bon nain n’ayant entendu parler de l’eau qu’après sa majorité, faillit se noyer plusieurs fois en traversant le bassin. Heureusement pour lui, l’eau n’était pas profonde, et bien que ses tests de natation ratés ne le faisaient pas avancer, ils ne le noyaient pas non-plus.

Ainsi, une fois tous en sécurité sur la berge opposée, ils suivirent le seul chemin qui s’offrait à eux : une longue, trèèèèès longue crevasse d’une dizaine de mètre de profondeur, et au sommet de laquelle on pouvait voir à intervalle irrégulier percer la lumière du jour.

Cette crevasse ils la suivirent pendant plus de quatre heures, jusqu’à ce que finalement elle prenne fin sur un conduit vertical les amenant directement à l’air libre ! Grim fut le premier à y grimper.
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#15 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:55:09(UTC)
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14/16 Difficile de tomber plus mal

Il fut également le premier à « disparaître » une fois arrivé à la surface. Les autres restés au fond de la crevasse, ne comprenant pas ce qui était arrivé, n’avaient d’autre choix que de monter à leur tour pour voir ce qu’il était advenu de leur compagnon barbu.

Et c’est ainsi que l’un après l’autre ils se firent cueillir, en pleine forêt dense, par une tribu de kobolds à la peau verte au milieu de laquelle leur escalade les avait conduit !

(Par manque de temps durant la partie, la dernière partie de l’aventure incluant le « combat final », a du se faire de manière « RP », c'est-à-dire que je leur ai simplement conté leurs exploits, exactement comme je vais le faire ici)

Avec les heures qui s’écoulaient, les captifs comprirent que leurs ravisseurs voulaient les vendre comme esclave le lendemain. N’appréciant que moyennement cette option, ils unirent une fois de plus leurs forcent pour s’échapper de ce guêpier.

Ce défaire des liens, surtout ceux fait par des créatures si peu adroites de leurs mains, n’était pas chose compliquée. Mais faire face à cinq guerriers, un chaman et un chef de tribu qui leur barrèrent ensuite le passage était une toute autre histoire ! (C’était quand même une rencontre de PF 5, alors que les joueurs n’étaient tous que de niveau 1 !)

Le combat qui s’en suivit fut [color=green] (ou aurait du être) épique ! Les murs de ronces jaillissaient de toute part, ainsi que les billes canardées par les frondes des guerriers kobolds. Trois des leurs succombèrent par la seule dextérité du roublard (aidé de son anneau Zal Kalar qui lui conférait, il fut agréablement surpris de l’apprendre « sur le tas », un bonus de +2 au touché de ces sales créatures), et le chef kobold fut lourdement blessé par une charge héroïque de Grim ! Cependant tous ces faits d’armes remarquables, les aventuriers commençaient à s’épuiser. C’est qu’ils n’avaient pu se reposer de toute la journée ! Et les bains forcés, ainsi que de longues marches et de multiples combats, n’étaient pas pour les aider.

Le combat commençait ainsi à tout doucement tourner à l’avantage des kobolds quand, sortit de nulle part, une improbable créature vint se mêler à la foule. Le genre de créature qui, une fois aperçue, ne laissa plus aucun doute quant l’endroit où ils étaient : la crevasse qu’ils avaient suivit pendant plusieurs heures les avait conduit dans la forêt de Murmebois, là où, paraît-il, était ouvert quelque part un portail donnant sur les enfers !

Et cette créature n’était autre qu’un barbazu, un diable barbu venu voir ce qui faisait autant de bruit dans sa partie de la forêt. Pas pur plaisir, il décima la moitié des kobolds, puis se tourna vers notre équipe dans laquelle il prit pour cible, bien entendu, le personnage à l’apparence la plus faible. Il se téléporta donc avant que quiconque ne puisse faire un geste, et réapparu, sa coutille levée, juste derrière la pauvre Pélénia !
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#16 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:55:43(UTC)
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15/16 La mort attendra (encore)

Sa barbe coupante s’était fendue d’un sourire sadique lorsqu’il précipita son arme sur la jeune femme. Celle-ci, incapable de crier, ferma les yeux et laissa le coup venir. Dans l’instant qui précéda sa mort elle pensa à sa famille, à ses amis laissés là-bas si loin au nord. Elle pensa aussi à son père. Son père…

« Pourquoi ?! », pensa-t-elle dans un dernier spasme de tristesse.

Et la coutille la transperça de part en part.

C’est ce que tous crurent d’abord, car le choc démoniaque avait été terrible, éclaboussant les environs d’une lumière jaune insoutenable et d’un bruit de métal lugubre ! Mais lorsque les yeux se furent de nouveau habitués, tous virent que la coutille s’était arrêté à quelques centimètres à peine de la poitrine de la jeune fille.

Le barbazu ne souriait plus. Il semblait même dépité. On le voyait à ses muscles : il y mettait toutes ses forces, et pourtant la lame n’entama pas la chaire.

Il se redressa alors, abaissant son arme, et toisant la jeune fille il comprit. Il comprit qu’il avait devant lui un reliquat du passé. Pas le genre de chose en quoi il avait un intérêt particulier, non, mais pas non-plus le genre de chose qu’il s’attendait à découvrir chez une humaine. Alors il décida de laisser là cette pauvre mortelle, et de voir où l’histoire allait la conduire.

Sur quoi, sans même adresser un regard aux survivant humains (le reste des kobolds ayant pris la fuite depuis longtemps), il ouvrit un portail vers son plan d’existence et s’y engouffra.
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#17 Envoyé le : mercredi 14 novembre 2012 17:56:15(UTC)
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16/16 Un pan d’histoire révélé

Lorsque le calme fut revenu, les aventuriers prirent enfin un peu de temps pour eux et montèrent leur tout premier campement pour la nuit. Ils en profitèrent pour donner de quoi écrire à Pélénia et la noyèrent de questions. Pour la plupart, comme celle de savoir comment elle avait pu échapper à l’arme d’un diable, elle ne pouvait donner aucune réponse (même les détections magiques n’avaient rien donné après sa miraculeuse survie) . Par contre elle n’en tarît pas lorsqu’il s’agit de parler de son passé :

Elle venait d’une assez grosse bourgade du nord du Nimrathas, nommée Kéryan et peuple de plus de 270 habitants. Son père, un certain Filias Férinduil, était le chef des sages de cette bourgade. Un peu plus d’un an au paravent, il l’avait désignée comme son successeur à la tête du village lorsqu’il viendrait à mourir. Elle se rappelle que ce jour-là, après lui avoir signifié sa décision, il avait agit très bizarrement : il s’était soudain approché d’elle pour lui chuchoter quelque chose à l’oreille. Alors même qu’il terminait et se recula, elle avait complètement oublié ce qu’il venait de dire ! Elle lui demanda de répéter…mais lui-même ne pouvais plus se le rappeler. Ni même pourquoi il lui avait chuchoté à l’oreille !

A partir de ce jour les choses devinrent encore plus étranges pour Pélénia : moins d’une semaine plus tard, alors que le village semblait en paix, son père la réveilla en sursaut en pleine nuit et lui intima l’ordre, pour son bien disait-il, de quitter le village sur le champ et de partir loin, le plus loin possible. Elle s’exécuta dans les larmes avant le levé du soleil, et ne revint jamais.

Cela va faire bientôt un an. Un an qu’elle marche seule sur les chemin de Golarion, à la recherche de quoi ? Elle n’en sait rien elle-même. Elle a bien essayé, au début, de s’installer dans un village au sud de sa terre natale, se disant qu’il était « assez loin », mais c’est alors que les véritables problèmes ont commencé : des gens étranges, sentant la mort, s’en sont pris à elle, lui demandant de « le » leur apprendre, lui disant que leur « Aboracle » en avait besoin. Bien sûr elle ne savait pas de quoi ils parlaient, mais depuis elle ne cesse de les fuir.

Ensuite de quoi, comme si sa situation n’était pas encore assez compliquée, ce fut un groupe issu de son propre clan qui attenta à sa vie (elle en eu l’assurance par les couleurs de leurs habits et les marques tribales de leurs visages). Depuis lors, elle fuit les inconnu aussi bien que son propre clan…sans même savoir pourquoi ! La chance et une très grande maîtrise d’elle-même ont réussi à la garder sauve jusqu’ici.

Enfin, jusqu’à ce matin, où le groupe de l’Aboracle réussit (enfin) à la capturer ! Elle serait probablement morte à l’heure qu’il est…si sont père n’était pas réapparu, après plusieurs mois sans donner de nouvelles, au travers d’un portail magique pour la secourir et tuer tous ses ravisseurs ! La secourir, c’est ce qu’elle avait pensé au début, jusqu’à ce qu’il la trahisse et abatte sur elle cette fameuse malédiction du silence total, avant de fuir en la laissant de nouveau seule !

Ainsi se termine son histoire, avec encore plus de questions que de réponses. Et c’est pour essayer de trouver d’autres réponses, en tout cas sur cet « Aboracle » et sur le village natal de Pélénia, que l’équipe décida de poursuivre l’aventure au côté de la jeune femme.

Et pour ce qui est de glaner des informations, quoi de mieux que la capitale d’une nation qui fut un temps le centre du pouvoir militaire de toute la Mer Intérieure ? Ainsi, la décision fut prise : le groupe, agrandit d’une bien mystérieuse jeune femme silencieuse, allait se diriger vers Egorian…

Modifié par un utilisateur jeudi 15 novembre 2012 10:08:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

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