« Ah! Navré Vilmos. Je suis allé un peu vite, une mauvaise habitude. »
Léorick se passa la main dans les cheveux, puis sourit l'air gêné. « Du temps où je participais aux expéditions des éclaireurs, on me laissait prendre ce que je voulais dans le butin... Encore une fois, désolé, c'est une sale habitude de l'époque. »

Il recula un peu, et se cala contre un mur, l'air pensif.

Il faut vraiment que j'arrête de faire ça. Je ne suis pas avec mes parents là! Faut que je perde mes habitudes. Pour l'instant, je dois juste m'intégrer, quitte à passer sur le butin.

Argent? ben ces quoi les bijoux qu'elle vient de nous offrir... ?

«  La discussion sera bientôt close, Dormir ou... Pardon.... On s'affiche en une entité et on dors dans un même local ou on se sépare? Cas Un, Rapidité et efficacité, cas deux Discrétions et anonymat. »

Mysticus continue à faire des efforts mais quelques fois son habitude reprend le dessus.

«  Je le connais pas »

Mysticus avait horreur de cette phrase... Ne pas connaitre... Mais bon pour cette fois c'est juste de la connaissance vulgaire, non magique donc ça va, mais il aime pas ça.

Sheila allait prendre la parole quand elle fut interrompue par Koriah:
« Ce n'est pas dans les habitudes des éclaireurs de donner une avance d'argent aux membres qui partent en exploration, ne nous voilons pas la face, ce métier reste un métier dangeureux, et nombre d'entre nous ne reviennent pas... Cela dit, tenez!
Elle lance une petite bourse de cuir à Vilmos.
Considérez ceci comme un don de votre marraine, quand Sheila ne sera pas disponible, vous pourrez venir me voir et je vous servirai de mentor. »

Kelenn acquiesça et emboîta le pas de Léorick.

« Si nous restons groupé comme Léorick l'a proposé, il nous faudra trouver un endroit commun où nous rassembler. Personnellement, je viens d'arriver en ville, et j'ai passé une nuit dans le Parc de la Source du Prophète et une autre dans une auberge, je n'ai donc pas de logement à proposer.
Est-ce que quelqu'un aurait un logement à disposition ? Ou bien devrions-nous nous cotiser pour louer une base d'opération digne de ce nom ? Ou préférez-vous encore que l'on choisisse une auberge ? »

Vilmos attrapa la bourse et adressa un grand sourire à l'elfe.

Elle a déjà un faible pour moi je lui en ai mis plein les yeux.

« Merci bien dame. Nous commençons notre carrière et roulons pas sur l'or, mes excuses.

Allons, allons, sortons dans la cours et ne dérangeons pas plus longtemps ces dames. Nous vous tiendrons au courant de l'avancée de notre enquête. »

Le demi-elfe se leva et ramassa l'anneau et les bijoux que personne ne semblait vouloir prendre. Il joua avec sur le chemin de la cours pour finir par ranger les bijoux dans ses poches intérieurs.

Étant le premier à sortir il profita des quelques secondes d'avance vis à vis du reste du groupe pour voir combien contenait la bourse qu'il avait récupérer. Ce bon or pourrait s'avérer très utile...

« Je garde les bijoux jusqu'à ce qu'on les vende. D'ailleurs il serait de bon ton de trouver un lieu sûr pour entreposer nos biens de valeurs car je n'aime guère les allers chez les criminels les poches pleines... »

Croisant un des nombreux domestiques de la somptueuse demeure Vilmos demanda d'un air innocent :

« Excusez, savez-vous si des chambres ont été préparés pour nous ? »

Une fois dehors Léorick dit au reste du groupe :
« Pour ce qui est du logement, je peut vous accueillir chez moi si vous voulez. Il y a de la place pour tout le monde, même si certains devront se serrer un peu. On peut aussi y entreposer les objets dont on n'a pas besoin. On peut toujours y faire un crochet pour voir si ça vous convient, et poser les objets qui ne sont pas indispensable. »

Le jeune homme passa devant, et dit avec un large sourire : [dit]Messieurs, Mesdames, laissez moi vous guider vers notre palais!/dit]



Je vous fais la description de la maison (avec l'autorisation de Mitch) dés maintenant, mais si quelqu'un a à faire avant qu'on arrive : n'hésitez pas!

En arrivant le blondinet expliqua que ses parents n'étaient pas là pour l'instant, et que la maison était donc toute à lui.
La maison de Léorick était plutôt modeste et d'un style pour le moins dépouillé : il semblait n'y avoir aucun objet de valeur sur place ; ni argenterie, ni tableaux, ni décorations d'aucune sorte.
On pouvait néanmoins deviner une influence étrangère dans la décoration, peut-être Qadirienne ou Katapeshienne.

Le jeune homme fit visiter la maison à ses convives, il commença par le salon dans lequel trônaient un vaste canapé (le futur lit de Garnos, s'il était d'accord), un fauteuil confortable (le lit de Mysticus) et une grande table accompagnée de huit chaises. Le fauteuil et le canapé faisaient face à la cheminée.
Puis venait la chambre d'amis, vide, à l'exception d'un lit à deux places et d'une armoire imposante (future chambre du couple Rynn - Vilmos), la chambre de Léorick, où régnait un joyeux bazar (ou dormirai, sans surprise, Léorick) et la chambre de ses parents, impeccablement propre et rangée (où le jeune homme proposait de loger Kelenn).
Enfin, la maison comportait quelques pièces annexes : une cuisine, une salle d'eau et une petite salle de culte dédiée à Sarenrae.

Kelenn fit le tour de la maison en jetant des coups d'oeils vifs à gauche, à droite, ce qui lui donnait un air animal certain. Pour un peu, elle se serait mise à humer l'air. Une fois arrivée dans la chambre, elle s'immobilisa, fit le tour du lit et lança à Léorick un simple et grand :

« Merci, Léorick !  »

En un éclair, elle posa son sac et se mit à sortir un nombre impressionnant de petits pots contenant des plantes grimpantes, rampantes et carnivores. Elle les disposa dans toute la pièce. Quelques pots sur une étagère, deux trois plantes rampantes sur le haut du lit, elle passa la main sur une plante un peu racornie qui reprit vie sous sa main puis la posa près de la fenêtre... si bien qu'en un instant la pièce ressembla à un sous-bois tropical, même si rien n'avait été touché, bougé ou transformé.
Ensuite, elle rejoignit la salle commune pour parler de l'enquête qui se profilait.

«  Alors ne tardons pas. Un fois pas loin, un petit groupe prendra contact. »

Le prêtre se relève et se prépare déjà au départ.