omme tous les matins Stelian Vonkosighan sort du petit studio qu'il occupe dans le nord du quartier du Quai Ouest - là où les odeurs de poissons se font le moins sentir - et se dirige vers l'endroit où le Boulevard du Port Nord rejoint le Boulevard du Port Sud pour emprunter l'Allée de l'Université en haut de laquelle il pourra s’arrêter prendre un café à La Plume de Jittery qui, à cette heure encore relativement matinale, n'est pas encore envahie par les étudiants.

Après cela il ne lui restera guère de chemin à faire sur l'Avenue de l'Académie pour rejoindre la petite échoppe où il travaille.

Là, après avoir saluer comme à son habitude son patron et les quelques autres employés, il se met à l'ouvrage et commence à mettre de l'ordre dans les différents flacons d’ingrédients divers qui trônent dans les vitrines.

C'est là, alors qu'il vient de refermer la porte d'une vitrine qu'il vient de ranger qu'il aperçoit comme posé négligemment contre un flacon de, selon l'étiquette qui l'orne, pétales de fleurs de cerisier cueillit à l'aube d'une nuit sans lune par une jeune fille encore pure, une carte de Tourment...

Stellan fouilla dans sa mémoire pour essayer de se souvenir si quelqu'un c'était approché de lui pendant qu'il rangeait la vitrine mais il lui sembla qu'il n'avait pas été dérangé. Il se dirigea alors vers la porte de la boutique mais celle ci était fermé et il ne se rappelait pas avoir entendu la clochette signalant l'entrée d'un client. Un coup d'oeil dans la rue ne lui montra que des étudiants se précipitant pour ne pas être en retards à leurs cours.

De retour à la vitrine Stellan examine celle ci pour voir s'il ne trouve une indication quand à sa provenance mais rien. Il prend alors la carte dans sa main et l'examine. Il s'agit d'une carte du jeu de Tourment, un jeu de carte utilisé par les diseuses de bonne aventure Varisienne.

Celle ci semble ancienne, peinte à la main et bordée d'argent et quand il se tourne vers la lumière pour l'examiner plus en détail elle brille et scintille.

L'image au recto semble si vivante qu'elle semble bouger et représente Le Mariage.

Le dos est lui fatigué un court message y est écrit : « Je connait les torts que Gaedren vous à fait. Il m'a aussi causé du tort. Je sais où il se cache, mais ne peut pas l'atteindre. Venez chez moi au 3, rue de la Lancette au coucher du soleil. D'autres comme vous viendront. Gaedren doit affronter son destin et justice doit être faite. »

Les clients n'étant plus légion à l'approche de la soirée, probablement du fait que les étudiants de par une tradition largement partagé préféraient se rendre à la Plume de Jittery dépenser leur argent en bière plutôt que dans les nombreux composants nécessaires à la bonne progression de leurs études, Mylan laissa Stellan quitter plus tôt la boutique.

Par chance l'un des marchands des rues qui tient commerce proche du studio de Stellan le dirige vers une ruelle plus au sud de Quai Ouest

Était ce la proximité des docks? Alors que l'heure du coucher du soleil et du rendez vous approchent tout ce que Stellan peut voir passer dans la ruelle n'est que pécheurs, dockers, quelques marchands ambulants et gardes de la ville. Personne n'entre ou ne sort de la maison.

Au moment où la nuit commence à tomber une silhouette semble s'approcher de la porte et ce n'est qu'une fois qu'elle fut près de la porte que Stellan remarque qu'elle devrait la dépasser de plusieurs centimètres. L'inconnu(e) est gigantesque. Il porte des amples vêtements de voyageurs cachant aux regards s'il est armé ou non et bien d'autres choses encore. Une chose est certaine, sa façon de se déplacer trahis une personne habitué au maniement des armes...

La silhouette toqua à la porte, attend un instant, insiste, semble vérifier une note, insiste de nouveau et se penche pour examiner le seuil de la porte d'où une faible lumière semblait filtrer. Ensuite elle regarde de droite et de gauche, semblant chercher quelque chose...

Alors que Stellan observe la silhouette qui observe la maison une jeune femme s'approche de la silhouette et lui tends quelque chose. A ce moment, un homme coiffé d'un turban sort de l'ombre et s'approche, les mains dans le dos.

La jeune femme semble l’apercevoir et fait un brusque pas de coté. L'homme porte la main à l’intérieur de sa tunique et en sort quelque chose...

Modifié par un utilisateur mercredi 20 février 2013 23:34:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Devant le petit attroupement qui se formait maintenant, les passants que l'on pouvait auparavant croiser de temps à autre semblait maintenant être absent et tout ceux présent semblaient tenir à la main une carte.

Une carte de Tourment...

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