a flèche d'Aergnaeroka fila entre les branches des arbres, perçant la neige dans un sifflement caractéristique de ces traits. Puis le bruit sourd indiquant qu'elle avait atteint son but se fit entendre. L'homme gémit de douleur, mais ainsi plantée dans son épaule, le projectile ne semblait pas le gêner à se mouvoir.



Note 1 : j'estime que l'homme 1 avait un abri vu la végétation.
Note 2 : Elzékiel peut faire une AO sur l'homme 2

Modifié par un utilisateur mercredi 7 août 2013 12:10:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

e rayon blanc immaculé créé par la Jadwiga vint percuter le fuyard entre les omoplates, mais cela ne fut toujours pas suffisant pour stopper sa course folle. Le second hasarda un regard par dessus son épaule. Ses yeux trahissaient la détresse qui animait ses mouvements.

Elzékiel avait tenté de faire trébucher le premier des fuyards et avait manqué de peu de réussir dans son entreprise, mais le groupe faisait désormais face à une fuite simultanée de deux hommes, lesquelles prenaient des directions différentes. Le jeune homme décida de laisser le premier aux deux tireurs embusqués tandis qu'il tenterait d'interrompre la course du second. A court d'idée, il lâcha son épée et empoigna son arc. Il sa saisit d'une flèche et visa sa cible. Le projectile heurta le mollet du fuyard.

L'homme marchait désormais en titubant et ne se retournait même plus.


« Je ne retournerai pas en taule, z'allez vous faire mettre ! »

• AO d'Elzékiel (dégâts NL) : 1d20+2-4 donne [12] + 2 - 4 = 10
• tir à l'arc d'Elzékiel sur H1 : 1d20+1 donne [12] + 1 = 13
• dégâts : 1d6 donne [2] = 2

Modifié par un utilisateur samedi 10 août 2013 19:01:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Delwin Bennet maugréa dans sa barbe quand son carreau partit loin, très loin au-dessus de l'homme en fuite. Ça se voyait qu'il n'avait pas utilisé son arbalète depuis longtemps, sûrement un défaut de réglage... Et non à cause de sa vue faiblissante !

Le vieux prêtre soupira en regardant le fuyard. Pourquoi faut-il toujours que cela soit si compliqué ? Bien que le hobbit n'éprouvait aucun plaisir à canarder ses pauvres bougres, il fallait les empêcher d'aller plus loin... Il plaça donc un autre carreau dans son arme et la pointa sur le bandit, un tir à bout portant. Le serviteur d'Abadar murmura une rapide prière avant de presser la détente.

• Attaque à distance sur l'homme 2 : 1d20+3 donne [15] + 3 = 18
• Dégâts sur l'homme 2 : 1d6 donne [4] = 4

Recharge l'arbalète (mouvement), tir sur l'homme 2 (simple).

Les trois hommes maintenant à terre et ne semblant plus bouger difficile de bien y voir avec toute cette neige... Aergnaeroka, une nouvelle flèche encoché dans son arc, se rapprocha de Delwin et du fuyard qu'il avait abattu pour aider le halfelin à ramener sa victime vers le campement mais comment un être si petit peut il tirer au dessus d'une cible si grande à bout portant?

rtog s'aperçut rapidement que les blessures des deux hommes étaient très graves, et que sans soins appliqués et soutenus, ils avaient très peu de chance de survivre dans ce froid arctique.

Le bandit restant, car telle semblait être leur condition, revint peu à peu à lui alors que les effets du sortilège d'Elzékiel se dissipaient. Se découvrant ficeler et observer, il ouvrit les yeux lentement, une lassitude extrême se lisant sur son visage.



« Pfff... »

Ortog, réalisant l'état des deux hommes, les toucha chacun de sa main, leur offrant la grâce de sa déesse afin que leurs blessures cessent de saigner. « Ils sont dans un état critique mais stable. Cependant, ils ne survivront pas très longtemps dans les conditions actuelles. »

Puis, il se focalisa sur l'interrogatoire en surveillant les moindres mimiques de leur prisonnier afin de percevoir sa sincérité.

• Psychologie : 1d20+1 donne [13] + 1 = 14

BM privée.

Ortog leva la voix en entendant la proposition du mécréant. « Ecoute moi bien, l'Anguille ! Je ne te ferais aucune promesse que je ne saurais tenir. Mais vu ce dans quoi tu sembles avoir trempé, je ne suis pas sur que tu sois en position de marchander ta misérable vie. Actuellement, vous êtes tous les trois bons pour une exécution rapide. Cependant, selon ce que tu auras à nous indiquer, tu pourrais avoir l'occasion de négocier en directe avec les autorités du coin. Notre priorité est la sauvegarde des gens de la région. Explique nous tout ce que tu sais et tu verras bien ce que nous déciderons. Mais sois sur que ton cas seras traité avec justice. Iomedae m'en soit témoin ! »

• Diplomatie (au cas où) : 1d20+7 donne [8] + 7 = 15

BM privée.

Modifié par un utilisateur dimanche 11 août 2013 18:02:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aelaendlara qui était resté jusqu'à présent silencieuse pendant interrogatoire de l'Anguille ne put s’empêcher de rajouter « Si je comprend bien, vous préférez la mort à la prison? C'est bien simple, alors, vous parlez, on vous tue, vous ne parlez pas et c'est la prison... » L'elfe sortit sa dague et commença à en tester le fil de la lame « L'Anguille est morte, c'est bien ça que vous voulez? »

Delwin Bennet soupira de lassitude devant le refus d’obtempérer du bandit. C'est toujours la même chose. Le vieux prêtre se creusa les méninges pour trouver une solution qui conviendrait à tout le monde. Après quelques minutes, le semi-homme haussa les épaules et soupira à nouveau.

« Comme l'a annoncé notre paladin d'Iomedae, vous ne devez pas être un enfant de cœur : vols, escroqueries, passages à tabac... Et sûrement viols et meurtres. Une vie donc bien remplie... » Il se racla la gorge avant de continuer. « Selon le pays, les sentences pour ces genres de crimes sont différentes. Et dans votre cas ça peut aller de l'emprisonnement à vie à la peine de mort. » Il se pencha pour ramasser de la neige. « Et tout ce que j'ai vu jusqu'à présent me laisse penser que nous sommes en Irrisen, en plein hiver... Et non en Taldor, censé être dans sa période estivale. De plus, si vous connaissez bien votre panthéon, je sers Abadar : dieu des lois. Ses serviteurs, tel que moi, mettent un point d'honneur à faire respecter les lois du pays dans lequel ils se trouvent. Donc, plus besoin d'aller chercher un juge : vous en avez un face à vous. »

Il se tut un instant.

« Donc Irrisen ou Taldor ? Peine de mort ou emprisonnement à vie ? Sachez que nous pouvons accomplir les deux, ici et maintenant. Notre très cher amie ici présente... » Il désigna Abigaïl. « Est une sorcière de l'hiver. Et j'imagine que vous avez été témoin de ce qui est arrivé au capitaine du convoi... Ou du moins, entendu parler... Prisonnier à vie dans de la glace, plus sûr que les meilleures prisons. »

Le hobbit caressa doucement sa barbe blanche.

« Si vous ne souhaitez toujours pas parler, ils nous restent encore deux de vos collègues. Ils se montreront peut-être plus bavards que vous. En résumé, je vous conseille fortement de nous dire tout ce qui vous savez contre une éventuelle réduction de peine. » Il montra ensuite du pouce l'elfe et sa dague. « De plus, vous devriez la prendre au sérieux. Je ne la connais que depuis peu, mais elle n'est pas du genre à écouter qui que ce soit : c'est une elfe après tout. »

Modifié par un utilisateur lundi 12 août 2013 00:45:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Bon, il semble que tout soit dit. Malheureusement, nous ne pouvons nous permettre de vous convoyer dans les conditions actuelles, et nous avons d'autres priorités. Cependant, comme vous l'a dit notre ami Delwin, nous sommes dans la possibilité de vous juger. Nous sommes cinq et la sentence sera décidée à main levée. Or, le simple fait que vous cherchez à négocier les conditions de votre sort alors que les vies de nombreuses personnes sont en jeu me pousse à penser que vous ne méritez pas de vivre davantage, d'autant plus que tout porte à croire que vous avez pris part aux actions maléfiques qui sont perpétrées dans cette forêt. Pour ma part, je vote pour la mort ici même. »

Ortog observa ses amis pour connaitre leur décision. « Qu'en pensez-vous ? »





BM privée.

Modifié par un utilisateur lundi 12 août 2013 04:13:01(UTC)  | Raison: Non indiquée