Delwin Bennet avançait d'une démarche vive et souple et ne se laissait pas distancer par ses compagnons à grandes jambes. Il était plutôt en forme pour un vieillard ! Ce dernier avait enfilé sa tenue polaire lorsqu'il avait commencé à frisonner car il ne voulait surtout pas tomber malade. Le serviteur d'Abadar observait le paysage avec attention et était de plus en plus étonné au fur et à mesure que la neige s'épaississait. Qu'est ce qui a put provoquer ça ? C'est complètement surréaliste !

Quand l'étrange groupe arriva en vue du site de l'embuscade, le vieux halfelin ralentit le pas pour laisser la chasseuse elfe leur ouvrir la voie. Voyant qu'aucun danger ne les menaçait, le prête s'approcha des chariots pour y jeter un oeil. Bien que sûr de lui, il préférait rester à portée d'Ortog ou d'Elzekiel au cas où ça tournerait mal.

Le semi-homme utilisa les formules qu'on lui avait apprise pour détecter les sources magiques et pour l'aider à accomplir certaines tâches.

« Abadar, guides mes pas jusqu'à la fortune. »

• Perception - fouille (avec assistance divine) : 1d20+5 donne [20] + 5 = 25

Je lance détection de la magie.

pprochant à pas feutrés du site du massacre, le groupe découvrit peu à peu l'horreur de la scène. Les corps pouvaient désormais être dénombrés : cinq humains ainsi que deux chevaux gisaient là. La neige immaculée était par endroit zébrée de sang écarlate autour de leur dépouille, et comme quelques secondes plus tôt, seul le silence répondait au terrible constat de ce qui s'était passé ici.

Deux corps de femmes, apprêtées comme des servantes et partiellement enneigés, encadraient le premier chariot, lequel gisait sur le flanc. Des boîtes et des coffres jonchaient le sol, laissant échapper quelques vêtements. Un peu plus loin, le deuxième chariot, richement décoré et portant la marque de l'héraldique taldorienne, était criblé de flèches. De plus, une lance glissée avec force entre les poignées entravait l'ouverture des portes.

Au Sud de la scène, une statue de glace avait été érigée face à une piste pénétrant dans le Bois Frontière. A bien y regarder, l'oeuvre d'art n'en était pas une. A l'intérieur d'un carcan de glace, un homme à la mine terrifiée apparaissait tel qu'il avait été avant d'être congelé. La passage du temps n'avait cependant pas épargné sa dépouille. A ses pieds, un bloc de glace renfermait son bras droit, lequel tenait toujours une épée. La mise de ce pauvre homme, portant le blason de l'héraldique taldorienne et montrant ses galons, permettait de conclure sur son statut de capitaine.

Des bruits sourds de gesticulations et de gémissements contenus vinrent perturber l'examen des aventuriers. Le deuxième chariot oscillait, et l'activité notée venait clairement de celui-ci.

Ce qu'il redoutait s'avéra. Ortog observant cette scène de massacre n'en était pas moins resté concentré. Le mal régnait dans les parages. Il leva la main à l'adresse de ses compagnons et avertit l'elfe qui allait s'avancer en chuchotant.

« Deux êtres maléfiques sont présents dans ce charriot. Soyez tous prêt à réagir. D'autant que d'autres pourraient surgir des arbres. »

Il fit glisser lentement sa longue épée hors de son fourreau et gardait tout ses sens en éveil.

• Perception : 1d20+1 donne [20] + 1 = 21

BM privée.

Modifié par un utilisateur jeudi 28 mars 2013 15:20:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Delwin vit du coin de l’œil trois tenues assez raffinées : des habits de courtisanes. Il allait en faire par à ses compagnons lorsque le jeune Elzekiel attira son attention. Le vieux prêtre jugea le nombres de corps qu'il fallait enterré puis calcula le temps que cela leur prendrait pour accomplir cette sinistre besogne.

« Je prierai pour eux mais sinon... Le temps nous fait défaut. » Il planta son regard dans celui de l'homme. « Ils sont morts pour protéger dame Argentea si nous leurs offrons une sépulture nous risquons d'arriver trop tard pour la sauver. Faisons en sorte que leur sacrifice ne soit pas inutile. »

C'est alors que le halfelin entendit distinctement des bruits provenant du deuxième chariot. Le serviteur d'Abadar fronça les sourcils quand Ortog les prévint qu'il avait repéré deux auras maléfiques dans le véhicule. Le semi-homme décrocha donc son arbalète et l'arma avec un carreau en fers froid. De plus il lança une nouveau sort pour l'aider :

« Abadar, guides les carreaux de ton serviteur. »

Le vieux Bennet resta à un bon mètre derrière le demi-orque pour pouvoir user de son arme comme il le voulait.

Maintenant avertie d'un danger possible, Aergnaeroka s'avança - toujours avec précautions - pour contourner le chariot et en prendre les occupants à revers.

Une question commençait à trotter dans l'esprit de l'elfe : Pourquoi, si ce chariot contient les brigands qui l'ont attaqué, ont ils été enfermés à l'intérieur...

Elle fit signe à Ortog de se positionner de l'autre coté de la porte...



quel est le chariot qui s'agite? orange ou jaune?

Modifié par un utilisateur vendredi 29 mars 2013 16:50:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Delwin Bennet ne bougeait plus d'un pouce. Le vieux prêtre se contenta juste de pointer la pointe de son carreau vers le chariot qui oscillait, prêt à presser la détente. Deux auras maléfiques... Ça me paraît "beaucoup" pour de simples bandits... Des fées des neiges peut-être ? Le halfelin murmura tout de même à l'attention de ses compagnons de routes :

« Ne pouvons nous pas les interroger pendant qu'ils sont encore enfermés ? Ça nous évitera de combattre et ainsi de nous blesser inutilement. »

Delwin Bennet, n'entendant aucune objection, s'approcha prudemment du chariot qui tanguait. Il se positionna près d'Elzekiel au cas où ça tournerait mal . Le vieux prêtre s'éclaircit ensuite la voix avant de s'exprimer d'une voix ferme et pleine d'autorité :

« Arrêtez de gigoter dans tous les sens, vous me donnez mal à la tête. » Il prit une seconde pour voir la réaction des occupants du véhicule avant de continuer. « Bien donc... Qui êtes vous et d'où venez vous ? Et si vous voulez sortir de cette carriole, vous avez intérêt d'être convaincants. »

• Diplomatie ? : 1d20+8 donne [18] + 8 = 26

Si c'est intimidation alors +3 au lieu de +8.

Modifié par un utilisateur lundi 1 avril 2013 16:26:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Devant le peu d'effets de la tentative du sage, Ortog décida d'intervenir.

« Bon, prenez garde, je vais jeter un œil la dedans. »

Il s'avança prudemment, arme au clair dans une mains, de l'autre il commença à ôter la lance qui maintenait la porte close. Puis il passa rapidement la tête à l'intérieur, prêt à la retirer au moindre signe d'hostilité.

BM privée.

L'ouverture de la porte par Ortog avait laissé sortir du chariot une odeur de mort et Aergnaeroka put voir par dessus (ou dessous?) l'épaule du demi-humain qu'il avait libéré deux abominations mort-vivantes.

L'elfe se porta alors au coté d'Ortog en O6 pour tenter de renvoyer les armes égarées à Pharasma.

ergnaeroka réagit promptement, mais le coup qu'elle porta en direction des créatures n'arracha qu'une volée de bois au chariot. Les morts-vivants grognèrent. Ils reniflèrent d'envie devant les deux êtres au sang chaud se trouvant face à eux. Ils s'interrompirent néanmoins un instant lorsqu'un frisson douloureux les parcourut. Reprenant très vite leurs esprits, ils semblaient prêts à se repaître de chair fraîche.



@ Yandros : indique, s'il-te-plait, la case sur laquelle arrive ton perso lorsqu'il se déplace. La moitié de 1 est 0 donc le DD est de 13.

• jet de Volonté (DD13) -zombie 1 : 1d20+3 donne [19] + 3 = 22
• jet de Volonté (DD13) -zombie 2 : 1d20+3 donne [14] + 3 = 17

Modifié par un utilisateur mardi 2 avril 2013 00:18:20(UTC)  | Raison: Non indiquée