Abigail n'avait pas participé au combat contre les zombies, estimant que de telles créatures ne méritaient pas qu'elle se salît les mains. Elle avait d'ailleurs eu raison, ses compagnons d'infortune n'ayant fait qu'une bouchée des non morts.

Profitant des quelques secondes pendant lesquelles elle avait pu apercevoir le contenu de la boite à bijou avant que le demi orc ne la range, elle tenta d'en estimer la valeur. Rompue à ce genre de tentative, elle n'avait généralement pas besoin de plus de temps pour avoir une idée précise de ce que valait un objet.

La sorcière entrepris ensuite de répondre à l'elfe, qui ne connaissait vraisemblablement pas grand chose à la magie. Elle prit toutefois soin avant cela d'enseigner les bonnes manières au vieux prêtre : «  Madame, pas mademoiselle... En effet, un magicien un peu efficace aurait pu enfermer ce malheureux dans une telle prison de glace, mais l'effet n'aurait duré que quelques minutes et la glace aurait depuis longtemps disparu. En revanche, certaines sorcières blanches peuvent créer un véritable tombeau glacial, enfermant leur victime pendant une durée indéterminée. Si c'est le cas, je ne donne pas cher de notre peau, nous avons affaire à une sorcière particulièrement puissante...  »

Estimation sur le contenu de la boite

• Estimation : 1d20+8 donne [15] + 8 = 23

Ortog observa l'elfe à l’œuvre puis entendit ses explications. Il était tiraillé entre l'urgence de tenter de sauver la dame en grand danger ou d'avertir les soldats de la forêt. Il est vrai que ces derniers devaient être au courant des problèmes climatiques affectant tous les environs mais sans doute ignoraient-ils la présence des créatures qui étaient liées à ces phénomènes ainsi que du drame ayant eu lieu ici même.

« On suit les traces ou on prévient les Sentinelles afin de donner l'alerte ? »



BM privée.

Elzekiel avait écouté sans interférer les conclusions des uns et des autres concernant les évènements qui s'étaient déroulés sur les lieux de l'enlèvement. Pour lui, maintenant qu'ils avaient une idée plus précise de ce qui s'était passé, et le fait que près de vingt-quatre heures s'étaient passées depuis l'évènement ne laissait au jeune homme guère de doutes quant au fait que les kidnappeurs étaient déjà loin...

« Si nous voulons retrouver la dame vivante, il nous faut nous dépêcher de suivre ces traces avant que le vent et le temps ne les efface. Mais effectivement, nous aurons sûrement affaire à forte partie. Voyez autour de nous ce qu'ils ont fait à une troupe entraînée pour le combat. Nous devrons rester sur nos gardes et ne pas nous lancer la tête baissée au risque d'aller au devant d'une très grande déconvenue. »

Puis il s'approcha de la main du capitaine, encore engoncée dans sa gangue de glace. « Quelqu'un est-il capable de faire du feu ? Cela permettrait au moins de faire fondre la glace et de récupérer l'arme du capitaine. Il n'en aura plus besoin... Mais l'un d'entre nous peut-être. » Alors qu'il disait ces derniers mots, il se tourna vers le paladin et ajouta. « Pour éteindre vos derniers remords, dîtes-vous que l'homme aurait eu la bonté de vous donner son arme de plein gré. Et que la déesse que vous servez approuvera ce geste. Quant au reste du corps, la froidure actuelle le laissera dans son cocon gelé et le mettre à l'abri des prédateurs au moins le temps que nous retrouvions notre disparue. »

Modifié par un utilisateur dimanche 7 avril 2013 18:52:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Abigail se mêla à la conversation :
« Je dois avouer qu'une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec vous, l'un de vous devrait s'approprier cette épée. En revanche, ne comptez pas sur moi pour faire fondre la glace, vous aurez compris que la maîtrise du feu n'est pas vraiment ma spécialité. Mais rien ne nous dit qu'un coup violent, porté par exemple par un demi orc en armure, ne suffira pas à briser cette glace...  »

ous étaient désormais face à la macabre statue de glace. Maintenant que l'agitation du combat était retombée, les aventuriers pouvaient se rendre compte que la température était plutôt fraîche. Pour la plupart d'entre eux, les tenues arctiques n'étaient pas de trop, surtout s'il fallait désormais arpenter le Bois Frontière.

Regardant le bras encapsulé dans la glace, puis l'elfe, le prêtre du Dieu des marchands prit la parole :



« Nous ne sommes pas de ceux qui ont souillé sa dépouille... et même sans le connaitre, on peut imaginer qu'il lui plairait que son arme devînt l'outil de sa vengeance : prenons-là. »


BM

Modifié par un utilisateur lundi 8 avril 2013 13:46:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

ous le regard de ses compagnons, Delwin fit apparaître de l'eau à plusieurs reprises sur le cocon de glace de l'arme de feu le capitaine. Frottant méticuleusement celui-ci, il parvint à le faire disparaître au bout de deux bonnes minutes. L'arme ainsi révélée était telle qu'elle apparaissait à travers la glace : finement ouvragée et en parfait état.

Les aventuriers croisèrent une dernière fois le regard vide du capitaine. Imprimée dans leur esprit, la scène qu'ils s'apprêtaient à quitter continua à hanter certains de leur esprits pendant les minutes qui suivirent. Aergnaeroka menait le groupe, suivant les traces non dissimulées de ceux qui avaient, selon tout vraisemblance, tendu une embuscade au convoi de Dame Argentea. Tous se rendirent vite compte de deux choses : la traque ne serait pas compliquée, mais la marche quant à elle allait l'être. La lourde poudreuse ralentissait considérablement les aventuriers, et chaque pas était un combat contre celle-ci. Nul ne connaissait la destination de leur voyage, mais chacun avait entendu la distance à laquelle se trouvait le chalet des Hautes Sentinelles selon Isker : une bonne douzaine de kilomètres. En voyageurs aguerris, tous envisagèrent assez rapidement le temps qu'il faudrait pour parcourir un tel chemin à cette vitesse, et les estimations tournaient autour de huit heures. Sachant cela, il fallait espérer qu'ils débusquent les bandits ainsi que les fées qui semblaient être leurs alliés assez rapidement.

Pénétrant la plaine qui séparait la route de Zimar du Bois Frontière, un spectacle insolite s'offrit à la vue du groupe alors qu'il s'approchait de la lisière. La vue perçante ainsi que l'habitude d'Aergnaeroka lui firent découvrirent en première l'animal. Une chouette, au plumage hivernal, transperçait la neige, son vol rasant trahissant son intention : la chasse. Le temps était comme suspendu pour les amoureux de la nature, jusqu'au moment où inévitablement, elle se posa. Nul ne sut si la chasse avait été fructueuse pour elle. La chouette regarda dans la direction du groupe, déploya ses ailes, et repartit vers la forêt. (voir vidéo)


Revenant à leur marche, les aventuriers durent se rendre à l'évidence : la neige tombait continuellement et les sombres nuages surplombant le Bois Frontière présageaient de la suite de la journée. En plus de perturber leur vision, la neige venait cingler leurs joues lorsque le vent décidait, sporadiquement, de se lever. Heureux d'être équipés de leur tenue polaire, Aergnaeroka, Delwin, Elzékiel et Ortog devinèrent que sans elle l'humidité des flocons fondant sur eux serait allée jusqu'à glacer leur sang. Et même sans cela, la température était désespérément basse. Tous ces éléments réunis avaient de quoi perturber un voyageur aguerri. Le groupe était désormais sous la canopée, mais la neige tombait toujours, et les traces étaient toujours aussi évidentes à suivre. Isker avait parlé d'un sentier pénétrant la forêt à cet endroit, et vu la disposition des arbres, il semblait évident que la piste le remontait, du moins pour l'instant.

Tout le monde sauf Abigail doit faire un jet de Vigueur DD15 (vous avez un bonus de circonstance de +5 grâce à la tenue polaire). Je vous invite à consulter les règles en vigueur concernant la survie en zone glaciaire. En faisant un test de Survie certains peuvent s'octroyer un bonus (et même en procurer à d'autres) mais il faut se déplacer à la moitié de sa vitesse, et vous allez déjà à 6 m de base. D'ailleurs comme vous avancez en poudreuse chaque case est un terrain difficile et de fait vous vous déplacez à 3 m. Pour revenir au froid, si votre perso subit des points de dégâts non létaux et qu'il possède une résistance au froid, vous l'appliquez à ces dégâts.
La neige qui tombe a deux effets : -4 en Perception et -4 aux jets d'attaque à distance.
Dernière demande : faites moi un ordre de marche. Le sentier ne vous permet pas, en général, d'être à deux de front.

Modifié par un utilisateur vendredi 12 avril 2013 13:21:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le disciple d'Abadar s'était acharné à extraire l'épée coincée dans la main du malheureux. Il avait fait preuve d'une obstination surprenante pour cet objet que personne ne nécessitait vraiment.

Les traces étant faciles à suivre, Ortog se proposa de passer en tête. Il progressait lentement aussi en profita-t-il pour bien observer les quelques mètres qui lui étaient visibles. Les conditions se dégradaient rapidement et le froid commençait à s'insinuer sous leurs protection. Ils évoluaient en silence.

• Vigueur : 1d20+4+5 donne [8] + 4 + 5 = 17

BM privée.

Modifié par un utilisateur jeudi 11 avril 2013 17:32:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

À la différence de ses compagnons de marche, Abigail ne ressentait pas les effets du froid. Aussi, ce n'est qu'en voyant les autres frissonner dans leur tenue polaire que la sorcière comprit que la température était devenu réellement basse, sans commune mesure avec celle que l'on pouvait normalement atteindre hors de l'Irrisen. La sorcière se plaça en queue de peloton et ne prit la parole que pour répondre à l'elfe : «  En effet, cette chouette n'a pas sa place ici. Doit-on réellement s'en étonner, compte tenu de l'environnement ? Espérons simplement qu'elle n'est pas le compagnon animal d'une puissante sorcière...  »

Lorsqu'elle prononça ses paroles, Azraël, toujours perché sur son épaule, s'excita d'un coup : «  Puissante sorcière ? Baba Yaga ! Baba Yaga !  »

La jeune femme le calma en lui tapotant la tête : «  Mais non, ne t'excite pas, si Baba Yaga était dans le coin, on le saurait. Et puis, à cette période, elle doit probablement être revenue en Irrisen pour désigner celle qui succédera à Elvanna.  »

es aventuriers poursuivirent leur chemin, en file indienne. Même s'ils étaient encore loin du centre de la forêt, la densité des arbres ainsi que leur hauteur donnaient le sentiment du contraire. Le sentier serpentait parmi les arbres en conservant le cap qu'il avait pris une fois la lisère du Bois franchie : le Sud. Et ce n'était pas cette direction qui faisait changer la température. Celle-ci restait désespérément basse et la neige continuait à tomber.

Cela faisait presque deux heures que le groupe marchait dans la poudreuse lorsqu'il arriva au pied d'un léger relief que la piste qu'il suivait s'apprêtait à arpenter. Le froid commençait à faire son effet, commençant par ankyloser les extrémités de ceux qui osaient le braver. Petit à petit, comme un ennemi patient, il savait qu'il atteindrait l'organisme puis le cerveau des aventuriers présomptueux. Seule Abigail, pas plus couverte que si le soleil taldorien du mois d'Arodus baignait les environs, évoluait sans que le climat ne semblât lui faire ressentir la moindre pénibilité. On s'attendait même à ne pas voir la neige s'affaisser sous ses pas, mais force était de constater que, comme les autres, elle peinait à évoluer dans la poudreuse. Aergnaeroka marqua une pause une centaine de mètres après que la pente du sentier eut commencé à s'accentuer. Tous purent constater la raison du soudain ralentissement : un coffre à demi recouvert de neige dépassait à peine de la surface du sentier. On avait vraisemblablement enterré l'objet puis recouvert celui-ci de neige. Le tout avait été fait à la hâte, et les quelques traces de griffures visibles laissaient penser qu'un animal avait quelque peu déblayé la chose afin d'assouvir sa curiosité, ou autre chose...

nouveau jet de Vigueur svp, DD16 cette fois-ci (2 pour Delwin avec le précédent).
Note : si comme pour celle-ci vous vous rendez compte que la BM est de moindre qualité, ne vous inquiétez pas et soyez cléments, c'est que c'est une de mes créations.