Véolia répondit au sourire du Capitaine.

« Je n'ai fait que mon devoir. N'hésitez pas à remercier Sarenraé aussi, cela pourrait vous sauver la vie par l'avenir. »

Elle rejoint ensuite ces compagnons autour du feu.
Les nouvelles que leurs annoncés le Capitaine Alcibiade ne plaisait pas à la prêtresse.
Beaucoup d’ennemie ainsi qu'une machine de guerre à mettre hors service.
Pour elle, cela présager de l'infiltration. Ce qui n'était pas son fort.

Toutefois, elle ne dit rien de spécial et attendit le plan prévu par ses compagnons.

La partie allait être rude, Fredrigo en avait conscience.
Dix minutes, il y avait peut-être quelque chose à faire.

Il fouilla rapidement son sac, et trouva en un tournemain ce qu'il semblait y chercher.

Puis il s'isola dans un coin suffisamment éclairé.

« Très bien, Capitaine. Nadya, avec plaisir. » répondit Selim, impassible devant les questions de ses compagnons.

Il était évident pour le soldat qu'il valait mieux se rendre sur les lieux pour recueillir des informations avant de s'engager dans des plans complexes, les meilleures décisions étaient toujours prises après une reconnaissance précise du terrain. Si Alcibade avait eu des informations plus exhaustives à leur transmettre, il l'aurait déjà fait.

Ce fut au tour du capitaine de sourire à la réponse de la prêtresse – « Ne m’en veuillez pas trop Dame Véolia. Je préfère remercier Erastil de la providence de vous avoir placée sur notre route. » – Puis il écouta les questions de chacun et y apporta les réponses du mieux qu’il put une fois qu’il eut donné quelques ordres à l’un de ses lieutenants venu assister au conseil – « Nadya, toute aide et bonne volonté est utile. Soyez la bienvenue. Le camp se trouve dans une petite vallée entre deux collines boisées, il est à l’abri des regards et à l’écart de la civilisation d’Arbenfield. Pendant plus d’un an, la compagnie des soldats rapaces s’est entraînée sur ce terrain et leurs alentours, se familiarisant avec l’environnement forestier. Nous en connaissant pratiquement tous les recoins. C’est de ce camp que nous sommes partis pour investir votre baronnie, en passant par les passes des Monts Rouges, les mêmes chemins qui aujourd’hui sont utilisés par les maraudeurs et chacals. Ferrèol, je dois dire que je n’ai pas encore de plan précis, ni de réponses immédiates. Il faut vraiment que je me rende compte par moi-même sur place et l’avis de Selim concernant le dragon d’acier sera déterminant. Pour le moment je n’ai qu’une idée qui rejoint un peu vos suggestions : infiltrer le campement et détruire cette machine diabolique. Les deux éclaireurs ont rapporté qu’il y avait plusieurs tentes groupées par catégories, le coin des maraudeurs, celui des chacals, celui des mercenaires humains, ils ne se sont pas attardés suffisamment pour repérer d’éventuels chamanes ou chefs, mais on peut supposer que chaque clan possède son propre chef et pourquoi pas son propre chamane le tout étant sous les ordres d’un chef plus important, voire de Darkhel lui-même. C’est peut-être là-bas que nous le retrouverons. Par ailleurs je ne suis même pas certain que notre seigneur soit averti de ce qu’il se trame dans ce camp. Il est à la frontière de la seigneurie et seule la compagnie que nous formions ainsi que quelques officiers étaient dans la confidence. Enfin trouver un lieu de repli et un arbi ne sera pas difficile, il y a des cavernes à ciel ouvert comme ici.

Je réfléchis à cette situation depuis le retour de mes deux éclaireurs. Je pense que quelqu’un arpente les Monts Rouges pour faire rappliquer les maraudeurs et les chacals par groupes voire clans entiers. Les mercenaires humains ont été sans doute contacté depuis longtemps et à ce jour répondent à l’appel. Encore une manigance longuement préparée à l’avance et i doit y avoir une personnalité forte et influente dans le camp afin de gérer tout ça. Les groupes traversent les Monts Rouges depuis peu pour contourner la ligne de défense de votre baron. Keldrim est arrivé à temps pour arrêter le premier groupe avec Zaël. Nous l’avons rejoint il y a deux nuits maintenant et nous avons effectué 17 assauts contre eux, 3 par jour et 5 par nuit et une dernière à l’aube ce matin. Vous imaginez aisément la quantité de cadavres qui pourrissent dans les ravines des Monts actuellement. Mais le camp semble encore rempli de ces monstres, donc d’autres arrivent encore et encore et il y aura des combats à venir à mener. Ce sera la charge de Keldrim et des rapaces qui seront avec lui. La nôtre consistera à arrêter m’arrivée des renforts et à détruire cette machine infernale. Mais avant tout se rendre sur place et faire un topo avec les experts que vous êtes et que nous sommes. Une fois cette analyse effectuée alors nous pourrons décider d’un plan. C’est bien dommage que le seigneur Ylvian Mercant ne soit pas là, nous nous étions bien débrouillés pour la défense de Khelgür contre l’attaque des Trolls des Forêts. Mais je présume que sans lui, nous seront capables de venir à bout de ce nouveau problème. Etes-vous prêts ? »

Un sergent vint se mettre au garde à vous devant le capitaine – « Capitaine ! L’escouade est prête à partir. A vos ordres ! » – Deux poignées de soldats rapaces se tenaient alignés derrière le sergent, chacun portant un sac à dois léger, leur paquetage de campagne. L’escouade se composait de deux groupes de 4 rapaces et d’un sergent dont celui qui venait de se présenter au capitaine. Ce dernier inspecta rapidement le groupe et salua les deux sergents, puis il se tourna vers le groupe – « Allons-y ! » - Pendant tout ce temps, Frédrigo s’était écarté du groupe et du conseil. Dans un coin, il avait sorti quelques feuilles de parchemin, certaines déjà écrites, d’autres vierges. Il s’essaya à divers exercices d’écriture en comparant souvent avec les feuilles déjà écrites. Il devait avoir probablement son idée sur la question.

La prêtresse était prête à partir.
Quand elle vut que Fredrigo s'était isolé, elle alla le chercher.

« Fred, nous sommes sur le point de partir, mais qu'es tu en train de faire ? »

La question de Véolia resta en suspend. Le capitaine lui répondit simplement en posant sa main sur l'épaule et en faisant un sourire, comme pour signifier - Ne vous inquiétez pas Dame Véolia.

Puis sur simplement un geste de la main de l'officier, le groupe de rapaces se mit en marche en silence. Chacun savait ce qu'il avait à faire. Un rapace de chaque groupe partit en éclaireur tandis que les autres se dispersaient à une dizaine de pas les uns des autres afin de couvrir un grand périmètre et se fondre dans la nature en toute discrétion. Le capitaine resta toutefois avec le groupe, leur demandant autant que possible de marcher en silence, enfin marcher... Le rythme imposé était proche de la petite foulée de footing, une progression qu'ils avaient utilisée pour arriver au campement lorsque le sergent rapace les avait guidé à travers le bosquet. Ils allaient donc devoir courir près de 3 heures ainsi, ce serait interminable pour ceux qui n'avaient pas d'endurance. Il restait à espérer que le capitaine consentirait à quelques pauses afin de détendre les muscles tétanisés. Afin de mieux se fondre dans l'environnement, ceux qui n'avaient pas de cape de rapace, comme Denmel et Nadya, en reçurent une. Selim avait la sienne et Ferrèol, Véolia et Frédrigo en avaient une acquise lors de la poursuite de Varnilan dans la Faille des Falaises Rouges. Mais s'ils l'avaient perdue, alors ils en reçurent une nouvelle.

Ferrèol et Selim n'eurent aucune peine à suivre le rythme, à se fondre dans l'environnement forestier et à se tenir à l'écart les uns des autres. Pour Denmel et Nadya, leurs aptitudes en terme de discrétion et d'agilité devaient pourvoir en grande partie à ce mode de voyage. Mais Véolia et Frédrigo restèrent près du capitaine qui de temps à autre faisait ralentir afin de ne pas les semer. Après une bonne heure de progression, le groupe se rassembla dans des ravines. Il manquait toujours deux rapaces qui étaient loin devant en éclaireur. Par moment un cri d'oiseau se faisait entendre, le puissant cri d'un aigle qui retentissait et se répercutait en écho. Tout allait bien. Dans la partie rocheuse et accidentée, le rythme fut beaucoup plus lent. Le groupe marchait en file indienne, avec le capitaine en tête et Selim qui fermait la marche afin d'assurer les arrières. Frédrigo et Véolia purent souffler un peu, ne pouvant parler afin d'économiser leur énergie, ce qui en terme de frustration était un handicap majeur pour le charmeur de ces dames de Magnimar !

Il se passa plus d'une heure lorsque le groupe finit par sortir des rochers, ravines, failles, défilés, corniches, falaises et autres difficultés rocheuses qui ne permettaient aucune erreur sous peine d'y laisser sa peau. Enfin is pénétrèrent de nouveau dans des collines boisées. Alcibiade commenta tout bas à l'intention de Selim - « Content de revoir l'Arbenfield, lieutenant. » - Puis le groupe se remit à trottiner à travers bois de la même façon qu'ils étaient partis au plus grand désarroi de la prêtresse et de l'ensorceleur. Les muscles étaient endoloris par l'effort et semblaient ne plus vouloir répondre à aux sollicitations. Il fallut puiser dans les réserves d'énergie afin de pouvoir tenir le rythme. 3H de voyage avec les rapaces ou avec Ferrèol et Keldrim revenaient probablement à 4/5H de voyage plus conventionnel. Ils n'étaient pas là pour se balader, c'est sûr !

Puis l'attitude changea, il devait se passer quelque chose. La progression se fit plus lente et complètement en silence. La tension était palpable. Les rapaces avançaient par vague, se couvrant les uns les autres. Le capitaine Alcibiade et le Lieutenant Selim prirent en charge le groupe des jeunes héros de Khelgür et de Bourg. Ils leur demandèrent de les suivre sans mot dire et le plus discrètement possible, ainsi que de ne bouger qu'au même moment qu'eux. De même, les cris des aigles se turent, comme si le moindre bruit allait réveiller quelque chose d'horrible. Le groupe progressa ainsi pendant une vingtaine de minutes avant de se tapir dans les fourrés. Écartant une branche la vue plongeait dans une vaste étendue déboisée au sommet d'une colline. Elle portait le nom de Pic Branaz et à son sommet tout comme en haut du plus grand arbre, on avait une vue imprenable sur la région. Il avait vraiment fallu approcher le plus discrètement possible pour ne pas être vu d'éventuelles vigies. Mais cela ne risquait pas d'arriver. Sur plus de 400m, la zone était entièrement déboisée, les friches ayant été brulées afin de ne laisser qu'une terre noire cendreuse et au paysage désolé. Au centre un trou béant laissait échapper quelques fumées noires de mauvaise augure - « La mine de la Gueule Noire » - commenta le capitaine des rapaces. - « C'est une ancienne mine à ciel ouvert qui n'est plus exploitée de nos jours. C'est dans les premiers niveaux que nous avions établi notre campement. Le réseau est peu étendu, la plupart des galeries sont effondrées. Il y avait du charbon autrefois. Notre camp se limitait à une clairière d'une cinquantaine de mètres autour de la mine abandonnée. Aujourd'hui le déboisement à ravagé plus de 200m autour... »

Visiblement la peine se lisait dans le regard de l'officier. Le campement se décomposait en plusieurs parties. Il n'y avait pas d'enceinte qui en faisait le tour. Une enclave délimitée par des rondins abritaient des baraquements en bois ainsi que des tentes en deux zones distincts. Les tentes abritaient les barbares venus des Plaines Cendrés, les sauvages au crâne rasé, tandis que les baraquements abritaient les guerriers du nord. Il devait y avoir à peu de choses près cent à deux cents hommes de chaque ethnie, ce qui représentait une grande compagnie de mercenaires humains pour une si petite seigneurie. Une seconde enclave beaucoup plus renforcé se dressait entre le campement des humains et la Gueule Noire. Il devait y avoir une cinquantaine de personnes à l'intérieur qui n'y étaient pas de leur plein gré. Certains portaient les tabars noirs cousu de l'aigle blanc de l'Arbenfield, des soldats, des prisonniers...

Juste à coté de la mine, se dressait le dragon, couché sur le ventre, la tête relevée, derrière il avait écrasé de nombreux rondins mis en travers comme si on voulait le faire avancer dessus de la même façon que les vikings faisaient avancer un drakkar par voie terrestre. De la fumée s'échappait de ses naseaux, il avait les ailes déployées comme s'il cherchait à prendre son envol, mais tout restait immobile. A y regarder avec plus d'attention, on pouvait distinguer les écailles formées de plaques noires jointes comme une cotte d'écailles qui formaient le monstre. Devant i y avait entre les pattes deux énormes béliers et des "portes" sur le flanc gauche permettait d'y entrer et de sortir. Des orques à la peau vert sombre, aux vêtements noirs et aux peintures de guerre rouges sang étaient les seuls à y monter la garde et à y entrer et sortir.

Enfin le reste de la clairière était encombrée de tentes diverses en terme de forme et de taille. Les Gnolls, les Orques, les Hobgobelins et même des Goblours étaient arrivés par clans entiers et occupaient un espace correspondant à leur ethnie, formant ainsi 4 groupes de tentes à l'origine concentrées autour de la mine, mais qui s'étalait de façon chaotique en occupant l'espace dégagé par la hache et le feu. Il devait y avoir pas moins de 600 tentes en tout et un véritable chaos y régnait, chaque race ne pouvant supporter l'autre et le moindre regard était source de bagarre voir de bataille rangée. Par moment, lorsque le chaos était à son paroxysme, un grondement sortait de la gueule du dragon, calmant aussitôt les esprits belliqueux et parfois lorsque cela ne suffisait pas, une escouade d'orques noirs sortait du ventre du dragon pour remettre de l'ordre de façon... brutale et sanglante. Les victimes ne traînaient pas sur le sol, les mangeurs de chair humaine ne tardant pas à s'arracher les morceaux pour les dévorer encore chauds...

Le groupe se retira en silence, prenant un peu de distance avant de se rassembler dans une zone un peu plus dense. Le capitaine envoya des rapaces surveiller les alentours et sécuriser le coin, puis se tourna vers les jeunes héros - « Bon le constat est affligeant. Si même le seigneur Branwald avait vent de ce qu'il se trame ici, il serait lui-même dégouté. Mais que manigance Darkhel ? On dirait qu'il veut raser les deux baronnies ! Cette guerre n'a été qu'un prétexte pour monter et rassembler cette armée d'horreurs et d'immondices, l'Arbenfield n'a pas assez d'hommes pour les affronter et la guerre contre Sutercle dois avoir grandement affaibli les deux camps. Qu'il soit maudit ! Bon à ce que je vois, la principale puissance se trouve dans le ventre de ce dragon d'acier. Les orques les plus virulents aussi, ce sont des uruq'aïs, des farouches guerriers. Si on loupe l'intrusion en finesse, on finira dans leur vente. Si on tente la force, on finira dans leur ventre. C'est le moment d'avoir un plan infaillible. Une fois dedans, il n'y aura aucun échappatoire. Seule la victoire sur celui qui mène la danse et la destruction du dragon nous permettra dans la confusion et le chaos d'en réchapper. C'est le moment d'exposer vos idées et nous feront une synthèse. Lieutenant, Nadya, je présume que ce n'est qu'une fois dedans que vous pourrez dire si vous pouvez saboter cette machine infernale ? »

Le jeune druide qu’il était, s’était régalé à parcourir les bois et monts hors des sentiers. Il avait eu l’impression de se retrouver moins d’un an avant alors qu’il parcourrait ces mêmes monts en quête de connaissance des tributs orcs et de leur environnement. C’est cette même vie qui lui avait valu cette attitude d’ermite et cette apparence de sauvageons.
Aujourd’hui de voir cette clairière et le désastre causé par tant de haine, le mettait dans tous ses états. Il lui fallut un grand moment pour redescendre de son point d’observation. Il scruta ses compagnons qui comment lui avait perdu leur enthousiasme et leur langue.
« Si l’un de vous avait planqué des affaires, j’croix qu’il les retrouvera plus !!! »

Il répondit en premier à Nadya, « J'ai peur qu'on les envoie à l’abattoir si on commence par ça, mais en parallèle de notre action final, pourquoi pas??

Pour ce qui est du plan, et bien il va nous falloir observer un peu plus, j’irais moi-même faire un tour un peu plus près, j’ai pas encore observer quels sont les animaux, rapaces ou rongeurs qui n’ont pas été exterminé par autant de chaos!

Mais il va nous falloir faire un plan de la clairière, pour pouvoir déterminer l’approche du dragon.
Ensuite et avant de la saboter il nous faudra pénétrer à l’intérieur, et l’idéal serait », et il regarda Frédrigo, « que quelqu’un arrive à leur faire croire qu’il devient vivant, si on fait sortir deux ou trois sphères de feu de sa gueule, plus des éclairs un peu partout autour, je pense qu’on peut en faire fuir quelques-uns !!!

Le tout est de faire une observation pour connaitre les rondes et le meilleur passage pour s’y approcher. Nadya, tu n’aurais pas une dizaine de potions comme t’avait filer la marâtre ??? »

Mdadd, dur de faire un plan sans un bon dessin, je sais que tu attendais que ça pour nous montrer tes talents de faiseur de MAP

Modifié par un utilisateur mardi 16 avril 2013 13:20:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Véolia répondit rapidement à Fredrigo.

« Je peux effectivement faire une zone de silence qui pourrait nous être utile, mais avant d'exposer mes capacités magiques, je me demandais si on ne pouvait pas essayer de prendre possession du dragon pour essayer de semer la zizanie dans le camps.

Faire sortir ce qui est dedans avec des fumigènes par exemple.
Par contre, je ne sais pas comment ils sont armés à l'intérieur, mais le combat ne doit pas être aisé dans un endroit confiné comme le dragon.

Et Fredrigo, si tu veux les approcher par la ruse, peut être pourrais tu utiliser le Masque ? »


Désolé, je n'ai pas encore choisi mes sorts ... Je sais, c'est pas bien mais je fais ça assez vite.

Modifié par un utilisateur mercredi 17 avril 2013 07:59:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Denmel écouta les différents exposés des idées, mais seule celle de Véolia retint son attention.

« Je suis assez d'accord avec Véolia, pourquoi ne pas retourner leur propre arme contre eux ? Le seul soucis sera que ceux qui se trouveront dans cette machine seront coincés. Il faudra donc nécessairement les épauler. Notre atout sera la surprise, il nous faut à tout prix l'utiliser au maximum. Plus ils seront désorganisés, mieux cela vaudra pour nous. Je suggère des les rendre fous. Entendez-moi bien. Je n'attends pas que nous arrivions à atteindre leur santé mentale, mais plutôt que nous leur fassions perdre leurs repères. Il faut qu'ils croient qu'on soit plus nombreux, de cette manière il se peut qu'une partie s'enfuit voire s'entretue. Le dragon pourrait nous aider en cela. »