Anselme s'avança pour examiner les bas reliefs, se faisant il fit signe silencieusement à Lhassa d'avancer légèrement en éclaireuse, Méliore devant rester non loin d’elle pour lui venir en aide en cas de besoin.

Je fais un jet de connaissance histoire (si il y a besoin, ce sera fait ! Mais si il y a besoin d'un autre jet, j'ai plein de dés ! )

Anselme contempla la fresque, qui représentait des ouvriers nains au pied d’une grande montagne. Des volutes de fumée étaient gravées çà et là entre les petits personnages qui forgeaient armes et armures. Le tout semblait suggérer qu’ils étaient dans une grande forge. Cet art était tout ce qu’il y avait de plus nain aux yeux d’Anselme. Pendant ce temps, Lhassa et Méliore s’étaient avancés dans le couloir. Un chariot s’y trouvait, immobilisé à l’endroit où le corridor bifurquait vers le nord. Lhassa s’approcha de l’entrée du couloir transversal et y jeta un rapide et furtif coup d’œil, apercevant une petite pièce avec une porte au fond. Au centre de la pièce se trouvait une fosse. Il était cependant impossible d’y regarder de plus près sans pénétrer dans la pièce.

La première chose que la jeune fille remarqua, c’était les traces brunâtres aux rebords de la fosse, du sang séché à n’en pas douter, ce que confirma l’odeur de viande faisandée qui lui parvint aux narines lorsqu’elle pénétra dans la salle. À n’en pas douter, il devait y avoir au fond de ce trou quelque chose qui avait déjà été vivant. L’odeur n’était cependant pas assez écoeurante pour s’imaginer qu’un lot de victimes y prenne place. Lhassa examina prudemment la fosse, mais n’en distingua pas le fond, noyé dans la pénombre.

Dans la pièce se trouvaient aussi quelques vieux tonneaux ouverts sur lesquels avait pris naissance une colonie de champignons. Il y croupissait une eau souillée à la surface de laquelle on pouvait constater l’irisation caractéristique qui indiquait la présence d’huile. Une moisissure rougeâtre y flottait. L’azalaise, longeant le mur, se rendit à la porte. C’était une vieille porte en bois vermoulu. Elle ne semblait pas avoir été ouverte récemment, à en juger par les gonds rouillés.

Lhassa s’avança dans le sombre corridor. Un autre embranchement, donnant vraisemblablement sur une salle éclairée par un feu, venait se greffer sur ce corridor. L’atmosphère était humide et un bruit de goutte-à-goutte résonnait faiblement dans le couloir.



Que font Anselme et le reste de la troupe?

La distance était assez grande et Anselme, jaugeant l’effort nécessaire, lança la pierre. Alors que le noble se disait qu’il devait viser bien à côté, mais pas trop, son regard s’était, au dernier moment, porté inconsciemment sur Barbenfeu. Anselme put sentir lorsque la pierre quitta sa main que sa vélocité était trop grande, que sa trajectoire était, pour le moins, hasardeuse. Comme si la scène se déroulait au ralenti, il vit le projectile se diriger vers sa cible, fendant l’air et flottant comme s’il ne voulait pas vraiment perdre d’altitude. Le nain surveillait les portes, chuchotant à Jarsen et Frédélin des paroles inaudibles lorsque… « Paf! »

Le caillou atteignit Barbenfeu juste au-dessus de l’arcade sourcilière. Il grimaça de surprise, se penchant par réflexe pour éviter un second coup. Il échappa un « Rom Freidher » étouffé avant de lancer en direction d’Anselme un regard noir. Il s’approcha du noble le visage crispé, épongeant le sang qui coulait de sa coupure.

Modifié par un utilisateur lundi 21 mars 2016 17:55:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le nain se mâchouilla un moment l'intérieur de la bouche pour ne pas parler, et essuya son front du revers de la main, laissant par-là une large trace de sang sur son visage. « Mouais... d'après l'elfe, ça bouge pas de l'autre côté des portes... moi j'dis que c't'une embuscade messire... »

Pendant que Lhassa semblait ne pas en mener large... (je t'ai mis en petit ninja quand même Edel ! )

Anselme fit regrouper le second groupe.
« Jarsen tu va poser un piège derrière nous, puis tu rejoindra Lhassa pour la renforcer dans l'exploration furtive, à deux ça permet qu'un observe un accès et le sécurise pendant qu'un autre explore un autre accès non loin, ça pourrait éviter d'être prit en tenaille.
Tu as bien compris !?
De toute façon Méliore vous suivra de près en cas de gros coup. il est déjà sur les traces de Lhassa.

Barbenfeu et moi nous suivrons à mi distance.
Frédélin tu fermera la marche pour prévenir une prise à revers.

Allons en route, nous n'avons que trop tardé en cet endroit.  »
Sur cette dernière phrase la voix du jeune noble était tinté d'autorité.

Pendant que le noble s’éloignait, l’elfe regarda Frédélin et haussa les épaules en levant les yeux au ciel. Puis, il posa son sac, le fouillant à la recherche de ce qui lui permettrait de confectionner son « piège », fort minimal. Jarsen était un éclaireur, pas un trappeur, mais il n’eut pas envie de le faire remarquer à Anselme qui, de toute manière, lui avait semblé assez peu réceptif aux avis des membres de sa troupe depuis leur départ.

Au même moment, Lhassa constatait que la pièce était salle et le sol, jonché d’ossement. De vieux tonneaux s’y trouvaient aussi. Une odeur de charogne s’en dégageait de manière ostentatoire. Lhassa entendit un grognement sourd, puis elle vit une tête dépassée de derrière la première rangée de tonneaux. Ça semblait être la tête d’un chien galeux dont tous les poils auraient été arrachés, laissant plaies et cicatrices suintantes. Le visage de la bête était envahi de pustules. Et les yeux entièrement noirs la fixèrent un instant. Un frisson parcourut l’échine de la jeune azalaise. Le visage de la créature qui lui faisait face s’illumina d’un quasi-rictus. Anselme vit Lhassa faire un pas derrière. Le bruit soudain de chiens qui aboyaient se répercuta en écho sur les parois des ruines naines.

Deux de ces créatures surgissent de derrière la première rangée de tonneaux


Initiative!

« Par les dieux Barbenfeu, ils ont de la compagnie !
Vite allons leurs preter mains fortes. »

Puis tout en courant vers le groupe d'éclaireurs il cria à Frédélin qui était auprès de Jarsen.
« Frédélin avec nous, au pas de course. »
Anselme se précipita l'arme à la main...
Au devant de sérieux ennuis sans aucun doute.

Modifié par un utilisateur jeudi 31 mars 2016 23:21:26(UTC)  | Raison: Non indiquée