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[Sabres et fleurs de cerisiers ]Poème et Katana ... les sentiments de Hida Seiji
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Le jeune samouraï, assis devant toi, la tête baissée commença jette un regard à sa sœur. Yuya-san, assise à ses côtés ,reste des plus discrète, retenant de petite quinte de toux . Cette dernière reste pour sa part agenouillée, inclinée, le front touchant le sol, tandis que son frère commence leur histoire
Magistrat-sama , Yuya-chan et moi-même avons eu une vie qualifié de compliquée . Nous avons grandit dans le petit village de Shutaï , connu comme étant un village de brigand et de malfrâts . Mon père, un rônin sans grande envergure, nous a quand même permis de vivre et grandir sans réel manque .
Il appréciait la justice, et faisait son possible pour aider les paysans ayant besoin d’aide … Mais que voulez-vous magistrat-sama , les brigands alentour n’aiment guère voir des personnes interféré dans leurs affaires … C’est ainsi que notre père quitta cette terre il y a maintenant près d’une dizaine d’année.
Il ne nous légua que ses armes , et la protection des villageois …
Quand à ma sœur Yuya-chan, elle hérita du don de commander aux esprits grâce à ma mère … mais nous ne l’avons malheureusement pas connu, elle est morte des suites de notre naissance.
Nous avons donc grandit dans une communauté de heimin, qui nous élevèrent, en remerciement pour ce que notre père avait bien pu faire pour eux … et quand nous avons été en âge de le faire, nous nous sommes vengé de ses meurtriers…
Ainsi, une fois notre vengeance assouvie, nous sommes parti du village, errant sur les routes de l’empire, à la recherche d’un travail honnête … nous avons travailler pour des marchand ou d’autres samouraï, mais il tenait à Yuya-chan de servir la justice, afin de continuer l’œuvre de notre père …
Et , ayant entendu parlé de votre réputation magistrat-sama, nous avons tenté notre chance auprès de vous …
Les deux rônins, toujours agenouillé laissèrent un léger blanc, puis Yuya-san prit la parole
Magistrat-sama, je vous remercie de nous accorder votre confiance . Nous ne sommes que de simple rônins, et pourtant vous prenez le temps de nous accorder une entrevue. Je ne saurai jamais assez vous remercier pour cela… la jeune femme fût alors prise d’une violente quinte de toux
Nous avons fait le voyage avec un jeune moine du nom de Shohei … je … Nous aimons sa compagnie, et il est fort probable, je ne sais pour quelle raison, que le jeune homme nous suive dans nos périple … les joues de la jeunes femmes prirent alors une teinte un peu plus rose, comme si elle était gênée par ce qu’elle venait de dire .
Je pense que vous en tarderez pas à faire sa connaissance, ce dernier étant parti voir Bayushi-sama afin de le défier publiquement en duel ….
Seiji digèrait cette dernière information d'un air songeur. Il appela un serviteur :
Veuillez annoncer mon arrivée imminente au magistrat Bayushi Yoshitsune-dono
Son regard inquisiteur passa de la porte en cloison de riz se refermant droit dans les yeux de Yuya-san. Il hocha la tête et en reportant son attention sur les deux, posa une autre question :
Maintenant dites moi, pourquoi votre choix d'offrir vos services s'est il porté sur ma personne, et non pas sur mon alter ego, le magistrat Bayushi Yoshitsune-dono ?
A peine venais tu de donner tes ordre, qu’un serviteur partit au plus vite voir Bayushi Yoshitsune .
Les jeunes ronins se regardèrent d’un air interrogateur .Puis la jeune femme prit la parole
Nous pensions , magistrat –sama que vous étiez le magistrat en chef, et nous avions bien entendu parler d’un autre magistrat , mais ne connaissant pas son nom, nous pensions qu’il serait bien plus glorieux de servir votre excellence …
Je vois ...
Il laissa un silence gênant.
Je ne suis pas magistrat en chef. Bayushi Yoshitsune-dono est le magistrat co-dirigeant de Kyoden Hida.
Nouveau silence. Il finit sa tasse de thé puis se leva.
Vous trouverez la gloire ou la mort autant auprès de moi que de Bayushi Yoshitsune-dono. Maintenant que vous avez connaissance des faits, peut être voulez vous revoir envers qui vous souhaitez offrir votre affiliation ?
Le tailleur ne devrait pas tarder à arriver ... Si vous souhaitez toujours vous mettre à mon service attendez le dans l'antichambre.
Si vous souhaitez tenter vote chance avec Bayushi Yoshitsune-dono, je vais de ce pas le rejoindre, je pourrais lui toucher un mot.
S'adressant a Kuni Kazuma
Kuni Kazuma-dono, vous pouvez retourner à votre tâche. Merci de m'avoir présenter ces deux talentueux rônins.
A Asahina Mariko dono.
Veuillez me suivre Ashaina Mariko-dono, moi ou Bayushi Yoshitsune risquons d'avoir besoin de vos précieux services.
Les deux rônins se regardent alors, puis Yuya-san répondit :
Magistrat-sama, nous ne sommes pas venu proposer nos services à Bayushi-dono, nous souhaiterions servir le glorieux magistrat que vous êtes …
Nous serions heureux d’offrir nos talents à votre personne Hida-sama .
Alors que tu commences à parler à Mariko-dono, les deux samouraïs semblent surpris… Alors, Kyoshiro-san ose te poser une question.
Qui est donc ce Bayushi Yoshitsune-dono dont vous parlez, et pourquoi semblez vous tant inquiet pour lui ?
Le magistrat hocha de la tête, et fixa à nouveau intensément la shugenja.
Pour ma part je vous ai déjà offert votre poste. Ne tient qu'à vous deux de le garder jusqu'à la prochaine saison...
Seiji reporta son attention sur son frère, levant un sourcil interrogateur
Comme je vous le disais, Bayushi Yoshitsune dono est le co magistrat de Kyoden Hida. Lors de notre précédente expédition dans l'outremonde, il a affronter un ogre et en a reçu des séquelles. Si votre ... " Moine de compagnie" le défie en duel, étant donner que Bayushi Yosjitstune dono est en convalescence, je me sent en devoir de lui proposer ma lame pour le duel.
Kyoshiro, les yeux baissés, dégluti un instant, puis dit :
Cet homme est notre compagnon, tout comme peut l’être Bayushi Yoshitsune-dono pour vous . Même s’il n’est qu’un moine, nous avons un grand respect pour lui …
Vous demandez loyauté envers vous, et comment l’être si je vous laisse ainsi traiter notre ami…
De plus, personne n’a dit qu’il venait sortir son arme face à Bayushi Yoshitsune-dono … Il souhaite affronter en duel Bayushi Miyamoto-dono dans un duel Jiujitsu …
Le jeune rônin garde la tête baissé, toujours agenouillé à côté de sa sœur , attendant avec un soupçon de peur , ta réaction.
Seiji se ré-assit. Il re-servit avec grâce le thé à Asahina Mariko, à lui même ainsi qu'aux deux rônins.
A Kyoshiro-san :
Vous avez raison. J'apprécie cette loyauté envers votre ami, je ne peux vous blâmer pour cela, et espère pouvoir bénéficier de cette même loyauté d'ici peu.
Aux deux rônins :
Il y a eu comme un malentendu ... Je me suis tromper de Bayushi ... Passons.
Il prit une gorgée.
Quels sont les endroits, les voyages que vous avez faits ? Avez vous des compétences particulières, même douteuses selon certains ?
Kyoshiro-san regarda alors sa soeur Yuya, et cette dernière prit la parole
Magistrat-sama, comme nos vous l'avons dit, nous venons des terres du clan du scorpion, et avons fait chemin jusqu'ici après avoir entendu parler de vous. Nous n'avons pas voyagé dans l'empire d'émeraude, mais nous irons où bon vous semblera , Magistrat-sama...
Concernant nos capacité, je vous direz que notre père nous à élevé dans les vertu du Bushido, et que nous ne nous abaissons donc pas à utiliser de subterfuge digne des mécréants .
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Très bien, à présent le tailleur ne devrait plus tarder. Vous pouvez l'attendre dans l'antichambre, j'ai des préparatifs à faire pour notre départ.
Seiji partit s'entretenir avec Bayushi Yoshitsune-dono pour des affaires administratives.
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Es ce que Noburô kun à répondu à la lettre avant le départ ? | " - Come to the dark side, we have candy
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Il me semblait t'avoir envoyé la réponse par mail.
Il t'a répondu qu'il serait heureux de te revoir , et de discuter avec toi . Son occupation militaire sur les terres de ton père lui laisse que peu de temps pour les loisirs .
Il t'invite donc à le rejoindre quand tu pourras ... | |
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Seiji ressortit des appartements du Daymio du clan de la licorne avec fébrilité. Sa jambe cassée et son plexus solaire couverts d’hématomes n’y étaient pour pas grand-chose. La raison de son incrédulité était complexe, et pourtant si simple à la fois.
A ses côtés, la jeune femme se mouvait silencieusement avec grâce, un œil rapide à cette dernière permit à Seiji d’y lire la même joie que lui-même ressentait.
C’était officiel, elle était sa yojimbo. Après toutes ces années, après tous ces événements, toutes ces épreuves … cette victoire était surréaliste. Tout paraissait surnaturel à Seiji qui, hébété, trouvait une lueur féerique dans les rayons qu’Amateratsu daignait de verser sur le château du phénix. Les ombres se déplaçaient étrangement, les visages des courtisans dans les couloirs lui apparaissaient différemment.
Une fois dans ses appartements, il pu souffler. Un peu plus longtemps, et sa jambe malmenée le lâchait devant tout le monde. Malgré le chagrin intense causé par la perte de sa sœur, malgré sa fatigue et ses douleurs, Seiji éclata de rire. Un rire de joie qui ne dura guère, certes, mais le son cristallin était surprenant. Et devant ses éventuels yoriki présents médusés, il enlaça Fumiko avec passion. Il mit fin à l’étreinte avec regret en lui murmurant.
Je suis en deuil, Fumiko-Chan, je vais demander à ce que Asahina Mariko-dono te dé-souille
Les instructions données à sa Shugenja, il partit vers les bains pour se laver du voyage. Il s’assoupit alors qu’il méditait sur les événements passés. Le magistrat en deuil sortit tout de blanc vêtu des bains. Revigoré, Seiji se sentait à présent d’attaque pour demander audience à Hida Tetsuo-sama, son père. Il faillit céder à la tentation de serrer Fumiko dans l’antichambre, mais au lieu de quoi ils se dégustèrent du regard. N’en croyant tout deux pas leur chance.
Lorsque la porte s’ouvrit après l’attente estimée convenable par le seigneur Hida. Seiji y entra, précédé par sa yojimbo, quelque peu nerveux à l’idée qu’on lui reproche la perte de sa fille lors de l’enquête, et plus encore, qu’on lui rejette sa requête avec véhémence. La tête sur le sol, il laissa son père parler, l’écoutant sur les éventuelles choses qu’il avait à dire, avant de répondre à la raison de sa demande d’audience. Par tous les kamis, il était plus nerveux en face de son propre père qu’avec les onis et Seiji dut faire appel à tous ses talents de conteur pour que sa voix ne tremble pas.
En remerciements pour tous les services rendus, Shinjo-sama m’a donné sa Yoriki : Daidoji Fumiko-dono, la sœur de Daidoji Ichiro-sama. La nièce de l’empereur étant morte, je doute que le clan Hida puisse attendre des secours de ce côté-là. Afin d’économiser nos forces pour mieux lutter contre l’outremonde, nous pourrions sceller une alliance par un mariage, et ainsi stopper le sang qui coule entre nos deux clans. Je vous prierais de bien considérer cet aspect politique, même si je sais père, que vous n’êtes pas dupes, car il y a quelques années de cela que je vous ai ouvert mon cœur et vous connaissez la raison principale à la demande que je vais vous faire
Sur un ton officiel, le fils se jeta à l’eau, et fit sa demande fatidique :
Père, lorsque j’aurais finit mon deuil, je vous demande l’autorisation de me marier avec Daidoji Fumiko-dono. J’aurais aimé faire ma demande plus tard, après le deuil, mais notre ennemi Daidoji Ichiro-sama est présent, et peut être qu’il serait plus réceptif à cette demande pour autoriser sa sœur au mariage, ici et maintenant que plus tard sur ses terres.
Face contre terre et cœur battant, Seiji attendait la réponse de son géniteur avec crainte.
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 pour le fichier audio!
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Rang : Habitué
Inscrit le : 10/06/2010(UTC)
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Localisation : Château de Véretz
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Beau boulot de Baptiste en effet !!
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Rang : Habitué
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Localisation : Saint Michel sur Orge
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Hida-sama écouta avec attention les paroles de son fils. Il était froid comme la pierre. Même s'il semblait moins aimer son dernier enfant que les autres, la mort de Hida Ryoka avait sans nul doute toucher au plus profond de lui le Daimyo de Juuin. Daidoji Fumiko était elle aussi présente, derrière Hida Seiji. Tel un vrai Yojimbo, elle se tenait derrière lui, droite. Et même si l'absence de son daisho la rendait vulnérable, elle semblait indiquer par sa posture qu'elle ne craignait en rien Hida-sama, et qu'elle était prête à donner sa vie s'il le fallait pour sauver son seigneur.
Hida-sama regarda alors son fils
Ainsi Seiji-dono, tu viens me demander à épouser ta Yojimbo ...les traits du seigneurs étaient tiré... était ce par la fatigue ou bien par la rage qui pouvais l'animé ses derniers jours
Comment peux tu oser me demander d'épouser la jeune femme ici présente, en insultant ouvertement son frère ?
Hida-sama , assis en tailleur, posa alors ses deux mains sur ses cuisses, prenant un impressionnante stature
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Seiji repris calmement, les yeux baissés.
Ma yojimbo ... Que je viens tout juste d'obtenir à mon service. Peut être aurais-je du venir en la présentant comme ma Yoriki. Mais les choses auraient elles été différentes ?
Le ton était amer malgré son visage impassible. Ses yeux croisèrent ceux de son père, non, de son suzerain. Seiji y lisait dans ceux ci une animosité, il ne pris même pas soin de cacher la peine causée, non seulement par la mort de sa soeur, mais aussi par l'attitude de son père. En revanche il ne broncha pas d'un iota face à la posture du daymio. Les paroles qui suivirent étaient humbles.
Quand à Daidoji Ichiro-sama ... Si par ennemi vous entendez une insulte, me jetez vous la pierre alors que vous même après le tournoi des roseaux écarlates avez qualifié les Daidoji comme nos ennemis ? Non, seigneur Hida Tetsuo-sama, mes intentions n'étaient non seulement pas d'insulter le frère de Daidoji Fumiko-dono, mais bien au contraire de stopper les inimitiés. Tout ce que j'ai fait jusqu'à présent c'est d'honorer le nom Hida, en servant mon clan, en servant l'empereur.
Il poursuivit en baissant les yeux qui, la voix saisissante d'humilité. En revanche le reste de son visage était toujours de marbre, Seiji était las de montrer ses sentiments devant cet homme.
Par cette demande que je vous fait, je n'entend insulter personne, j'entend honorer ma famille et l'agrandir, surtout après cette disparition de Ryokâ-c...-dono, pour mieux servir, pour mieux suivre le bushido, pour mieux protéger l'empereur et sa famille. Les années ont passées sans que nous puissions nous comprendre ni même nous parler, père, et puisque vous êtes ma seule famille désormais avec Noburo-dono et Yae-dono par cette demande, j'entend également nouer et renouer des liens ... | " - Come to the dark side, we have candy
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Hida-sama restait impassible devant son fils. Sa position était certes des plus agressives, mais il écouta les doléance de ce dernier.
Cela n’aurait strictement rien changer que vous ma la présentiez comme votre Yoriki … les gens diront que tu utilise ton statut et ton influence sur elle pour obtenir ce que tu veux. Tu veux te marier avec elle , libère là de la tâche qu’elle à a tes côté, ensuite nous verront…
Fumiko-hime ne savait comment réagir, elle resta impassible devant les échanges entre les deux hommes, même si l’on pouvait ressentir la difficulté qu’elle avait à maintenir les apparences.
Et oui, Seiji-kun, j’ai nommer les Daidoji nos ennemis à l’époque ou Daidoji Akira-dono était encore le daimyo de la province d’Ichigun. Depuis l’arrivé à sa tête de Daidoji Ichiro-dono, nous avons entamer des négociations … Il n’est à présent plus notre ennemis, mais tu ne pouvais pas savoir ce qui se passe sur les terres de tes ancêtres … Quoi qu’il en soit , je trouve dommage que tu gâche ta vie avec un mariage qui n’apportera certainement rien à notre famille . Si Daidoji Fumiko avait une quelconque valeur aux yeux de son Daimyo, il ne l’aurait jamais offert à un clan de barbare comme l’est celui de la licorne. Si votre sœur avait été encore de ce jour, peut être l’aurais je marié avec le seigneur Daidoji … mais il semblerait qu’elle n’ait jamais rien réussi de sa vie …
Elle aura tout de même su protéger l’un de mes fils, et pour cela je l’en remercie...
Allez donc voir le seigneur Daidoji, et voyez avec lui ce qu’il pense de cette union, j’enverrai par la suite Hida Ryotsu, mon diplomate, pour faire les négociations …
Hida-sama jeta un regard froid à Daidoji Fumiko, puis vous fit un signe pour vous donner congé | |
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C'était un véritable ascenseur émotionnel qui s'opérait en Seiji : de l'amertume il vint l'espoir, qui passa à la rage lorsque que Hida Tetsuo souilla la mémoire de sa défunte soeur bien aimée. Néanmoins l'attitude qui dominait lorsqu'il se leva fut la gratitude, envers cet homme, rustre, bourru et colérique qui était son père.
Vous avez ma dévotion éternelle, père.
Furent ses dernières paroles avant de sortir. Avec Fumiko, il rentrèrent dans les appartement du magistrat qui prépara le thé pour eux deux. Alors que la jeune femme s'apprêtait à saisir sa tasse, Seiji posa délicatement ses mains sur les siennes. Le regard et la voix débordant d'amour, il demanda doucement, chuchotant presque :
Et toi Fumiko, que veux tu ? | " - Come to the dark side, we have candy
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La jeune fille se mit alors à rougir, elle eût d'abord le réflexe instinctif de retirer sa main, puis, la laissa sous celle de l'homme qu'elle aimait
Hida-sama n'a pas tord, Seiji-sama. Tu devrais faire un mariage bien plus avantageux que celui que tu souhaite.Malgré la rudesse de ton père, il est prêt à accepter notre union, mais ton statut fait de toi un bien meilleur parti, qui pourrait apporter beaucoup au clan Hida.
Seiji remarqua comment le ton de Fumiko avait changé.Il y avait à la fois de la tristesse dans ses paroles, mais aussi énormément d'amour.
Je t'aime et je t'aimerai toujours Seiji-sama ... Mais que vous dire les courtisan en apprenant que le magistrat Hida Seiji a pris sa Yojimbo pour épouse ... Tu risquerais d'y perdre tout ton crédit ...
Les yeux de Fumiko se teintèrent alors de rouge, et il était très facile de voir la difficulté avec laquelle la jeune femme retenait ses larmes | |
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Ses mains toujours sur les siennes, il fronça légèrement les sourcils d'un air faussement indigné.
Seiji-sama ? Non je t'en prie Fumiko-chan ...
Seiji sourit tendrement. A voix toujours basse :
Un meilleur parti ? Je n'ai jamais œuvrer qu'à l'obéissance de mon père, de mon Daymio. Peut être n'es ce n'est pas ce qui est le mieux pour mon clan mais actuellement on ne m'as imposer aucune restriction, la seule que j'avais concernant le mariage est morte, et aujourd'hui j'ai peut être l'opportunité de m'unir avec la seule chose que j'ai jamais désiré : toi, Fumiko-chan.
Il lâcha les mains et but une gorgée de thé avant de poursuivre :
Alors, perdre la crédibilité face aux courtisans ... qu'es ce qui changerais leur avis concernant un rustre et barbare Hida ? Rien, car hélas, de par mon nom, je suis dores et déjà antinomique en ce qui concerne le raffinement, les civilités et la crédibilité face à la cour. Ne crois tu pas que je les entends comploter et railler dans mon dos : qu'es ce qu'un Hida en dehors du mur Kaiu ? Pas la peine de me donner la réponse de ce que toi même as pu entendre, je vais te le dire ce qu'ils en pensent : un Hida en dehors de ces terres est une aberration aux yeux de tout ces bienveillants Rokuganais vêtu de soie et fardés à outrance.
Toujours dans ce mi-murmure il continua :
Bayushi-dono a lui même pris pour épouse la fille du daimyo du lièvre, accusé de maho. Les quelques rumeurs qui se répandent rapidement vont très probablement devenir un fait, et la vérité éclatera.
Ses lèvres se tendirent d'un sourire qui ne se reflétait pas dans ses yeux.
Je vois déjà l'indignation générale : les deux dirigeants galeux de Kyuden Hida, le scorpion épousant une fille de la maho, le Hida abusant de sa Yojimbo.
Seiji finit sa tasse de thé.
En ce cas, je vais faire comme je l'ai toujours fait : limiter la casse.
Du revers de la main il caressa avec douceur la joue de sa bien aimée.
Je te relève de tes fonctions de Yojimbo. Un poste, voir deux, de Yoriki sont vacants chez mon homologue, Bayushi-dono, il me suffit de lui en toucher un mot. Es ce que cela te conviens, Fumiko-chan ? Cette mesure de prévention à l'égard de la cour te satisait-elle ?
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Fumiko prit la main de Seiji alors que ce dernier lui caressait doucement la joue
Je ne veux aucun poste Seiji-kun... Je veux juste être ta femme...
La samouraï-ko baissa alors le regard avant de reprendre
Je m'occuperai ainsi de notre foyer ... et de nos enfants | |
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Le jeune magistrat sourit.
Ainsi soit-il.
Il l'emmena dans sa "salle d'audience" ou vaquaient à leurs occupation ses éventuelles yoriki et serviteurs présents. Sur un ton officiel, à voix haute :
Daidoji Fumiko-dono, je vous relève de vos services de Yojimbo.
Si fait, il demanda audience à Daidoji Ichiro.
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Dans la salle d'audience, il y a avait que peu de serviteurs, et les seuls Yoriki présent étaient autre que Asahina Mariko et Kuni Kazuma. Il est vrai que Hida Seiji n'avait à présent que peu de monde à ses côté. Kuni Kazuma fit sembla de s'intéresser à l'annonce de seigneur. Effectivement, il semblait clair que la vie sentimental du magistrat ne l'intéressait en rien; mais malgré gré tout, il essaya autant que faire se peux de faire bonne figure.
Après cela , Hida Seiji demanda audience auprès de Daidoji-sama. Le jeune daimyo semblait s'occuper à la cour d'hiver du seigneur Asasko. La nouvelle du décès de Otomo Yoroshiku avait un tant soit peu ternie l'ambiance de la cour d'hiver, mais ils restait encore tout de même quelques seigneur à Shiro Gisu. Ainsi, Haid seiji obtint une entrevu avec le daimyio de Ichigun. Il faisait à présent nuit lorsqu'ils furent reçues, lui et Fumiko. Plusieurs cheminées avait un feu qui brulait dans leur âtres, donnant une chaleur agréable au lieu. Seiji pu sentir le parfum d'un thé des plus raffiné dans la pièce.
Une demi douzaine de garde était présent , cachés dans les alcoves, et de nombreux serviteurs semblaient eux aussi prêt à servir leur seigneur.
Daidoji-sama était quand à lui présent, agenouillé devant sa petite table basse. Il inclina légèrement la tête afin de saluer les deux samouraï
Vous avez demandé à me voir Hida-dono ? | |
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Seiji s'inclina.
Oui Daidoji Ichiro-sama, merci de nous recevoir, mon père m'a autorisé à faire cette demande auprès de vous : une fois le deuil de ma sœur achevé, je souhaiterais me marier avec votre sœur Daidoji Fumiko-dono.
Bref et concis, le magistrat de Kyuden Hida était toujours incliné après sa requête annoncée sur un ton courtois et humble.
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Daidoji Ichiro fit alors signe au magistrat de se lever. Il écouta alors attentivement les mots de Seji avant de reprendre derrière lui, l'air amusé
Je vois que malgré l'éducation que ma famille vous a apporter Hida-dono, vous avez très vite repris les coutumes de votre famille. Droit au but ... dit il alors, un large sourire se dessinant sur son visage
Le daimyo tapa alors dans ses mains, et les serviteurs s'activèrent alors pour apporter du thé et quelques fruits sec.
J'entend bien vos doléances, seigneur Hida. Veuillez prendre une tasse de thé, et prenez donc le temps de m'expliquer pourquoi je devrais consentir à une telle union ? | |
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Seiji savoura longuement son thé, en fin connaisseur, montrant par cela qu'il avait tout de même conservé une certaine éducation.Il répondit.
Seigneur Daidoji Ichiro, vous avez, avec le seigneur Hida Tetsuo, entreprit des négociations. Peut être serez vous les daimyo ayant établis la paix entre nos deux provinces.
Marquant une légère pause, il reprit calmement.
Nos familles se sont battues pendant si longtemps.
Extérieurement, le magistrat buvait le thé avec sérénité. Quel délice. Intérieurement l'inspiration poétique vint à Seiji, par le riche fumet dégagé de ce breuvage. A voix basse, comme pour appuyer un koan de paix :
Rien, dans la vie n'est fixe.
Surtout pas les idées.
Il sourit légèrement et annonça paisiblement.
J'aspire à cette paix avec les Daidoji.
En y repensant, très brefs étaient leurs échanges pour les rares fois ou ils s'étaient côtoyés. Il demanda calmement :
En ce cas n'es ce pas une bonne raison pour que j'épouse votre sœur, Seigneur Daidoji Ichiro ?
Il avait pris son temps avant d'annoncer cette question. Par cette patience et ses manières calmes, Seiji démontrait, pour ce premier "entretien", qu'il avait garder ses bonnes manières depuis toutes ses années. Qu'il savait se montrer aussi affable et doté d'un certain savoir vivre.
| " - Come to the dark side, we have candy
- Yes, but do you have cofee ?
- Sure we have coffee, hmm, how do you take it ?
- Black, like my soul
- Wooooh ! "
¥ + Ninji = <3 |
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[Sabres et fleurs de cerisiers ]Poème et Katana ... les sentiments de Hida Seiji
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