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Offline Wismerhills  
#1 Envoyé le : jeudi 14 novembre 2013 17:35:32(UTC)
Wismerhills
Rang : Habitué
Inscrit le : 15/08/2010(UTC)
Messages : 2,011
Localisation : Saint Michel sur Orge
Compte rendu de Hida Seiji lors de la cérémonie de Inkyu de Asahina Hoko-sama


Nous fûmmes chargés, mes compagnons et moi même, de représenter Doji Sama lors de la fonte des neiges des jardins de Asahina Hoko-sama.

Une fois sur place, nous pûmmes assister à la déclaration de Inkyo et de la reprise du fief par son fils Asahina Tetsuo, dit le matricide. La cérémonie devrait avoir lieu le lendemain soir. Nous assistâme également à visite des jardins.

La soirée poursuivit son cours, et nous étions en plein repas quand l'élément perturbateur survint : la luminosité ambiante baissa soudainement, et avec fracas les portes s'ouvrirent, une apparition fit alors son entrée. Elle se dirigea vers la tablée du seigneur et d'une voix tonitruante déclara " tu ne l'auras pas ! " Puis les lumières s'éteignirent et quand elle furent ré-allumées, l'apparition avait disparut.

C'est à ce moment la, suspicieux d'une farce, qu'en observant les réactions de l'assemblée je vis Tetsuo-le-matricide glisser furtivement quelques mots à la fille, bien alcoolisée, du Karo: Mirumoto Kagome. Je fis pars de mon observation à Bayushi-sama qui mena son enquête et revins me chercher quelques heures plus tard. L'hypothèse que nous avions était la suivante : feu la femme du seigneur Asahina était l'apparition. L'amour de son époux étant réputé légendaire, il était probable que les paroles d'Asahina (la veille de son Inkyo rappelons le) ne s'adressait pas à lui. Des éléments entre les différents témoignages se contre disaient sur les fouilles de la mine 5 années auparavant, la où dame Asahina avait théoriquement trouvée la mort lors d'un éffondrement.

Notre objectif était d'arriver au plus vite aux mines du Han de Doseki, car si l'hypothèse se confirmait, le Tetsuo-le- matricide serait "couronné" (oui je sais le terme est inexact, mais je ne me rappel plus du nom de la cérémonie) et serait hors de toute accusation, tout du moins hors de la juridiction de Bayushi-sama. Il était notre devoir de Yoriki de mener l'enquête.

Nous arrivâmes au Han de Doseki aux alentours de 5h du matin. Grande était notre fatigue, et après un somme de deux heures environs, le chef du village préalablement demandé arriva. Après interrogatoire du chef et de plusieurs villageois qui avaient vu des spectres non loin des mines. Nous allâmes alors aux mines accompagné d'un ancien mineur :Jin. A noter que l'entrée de la mine avait été ré-ouverte récemment (6 mois environ), de l'extérieur apparemment.

La robe de l'apparition étant maculé d'une boue particulière, les recherches autour de la mine nous amenèrent à la fosse des déchêts. Là pria (yohan)-dono qui nous informa qu'une souillure sévissait au coeur de la mine et importunait les kami. Jin nous mena au coeur de la mine, et durant le trajet, il y eu un effondrement (volontaire ?, car Bayushi me disait que tetsuo-le-matricide avait l'air surpris quand il apparut lors de la cérémonie pour l'accuser CF plus bas)

Pendant que je surveillait l'arrière du groupe (nous soupçonnions un effondrement volontaire),Miyamoto , Bayushi-sama, et Asahina Mariko-dono s'engouffrèrent dans un trou et remontèrent longtemps après avec le corps de feu dame Asahina. La sortie étant bloquée, la Shugenja pria les kami de la terre pour nous indiquer une sortie et les informer que nous retirions une partie de la souillure. Sortie nous fut indiqué et sortie nous primmes. De retour au village, après changement et purification, nous repartions vers Shiro Doseki. Pendant que Bayushi-sama galopa à toute allure, nous autre restâmmes pour protéger la charrette, plus lente. Après tout, le diagnostic que l'on m'a fait était clair : Dame Asahina avait été sauvagement assassinée, le ou les assassins ne reculeraient devant rien pour nous empêcher d'amener la vérité au clair. Quand nous arrivâmes, l'assemblée choquée de l'accusation de Bayushi-sama en l'encontre de Tetsuo-le-matricide fut outrée lors de la ré apparition du fantôme de dame Asahina qui s'adressa à son fils " qu'ai-je fait pour que tu me haïsse tant ? Pourquoi m'as tu tué ? " (Enfin j'crois que c'est ce qu'elle a dit). Tetsuo le matricide fut mis au fer, torturé pour obtenir ses aveux et pendu. Le fief revint à Ichiro Hiramachi (sans titre honorifique ni rien je le précise).

Modifié par un utilisateur vendredi 15 novembre 2013 17:19:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Bapt-Man  
#2 Envoyé le : jeudi 16 janvier 2014 21:17:38(UTC)
Bapt-Man
Rang : Habitué
Inscrit le : 26/09/2010(UTC)
Messages : 690
Le background


Mon nom est Hida. Hida Seiji. Pour des raisons politiques, j'ai été élevé chez les Daidoji et entraîné dans le dojo des Kakita afin de me confronter des années plus tard à mon alter ego Yae élevée à ma place au sein de mon clan. Le vainqueur remportant les terres disputées à son école. Grand dilemme, n'es ce pas ? Devoir choisir, son clan ou son école, sachant que je suis tenu de faire honneur aux deux.

Je suis arrivé âgé de 5 ans au fief du seigneur Daidoji Akira, mon tuteur. Quel contraste entre la noblesse de l'aristocratie du clan de la grue et la force brute des rudes guerriers du crabe. Bien entendu, j'ai d'abord voulu démontrer la supériorité de mon clan lors des premiers entraînements : une fois le bôken en main et mon adversaire désigné, je fonçait en frappant le plus fort possible, en bon Hida, comme mon père, le seigneur Hida Tetsuo, me l'avait appris et comme je faisait pour jouer avec mes amis d'enfance.

Mais au bout de quelques mois, à force de mordre la poussière par des attaques nettes et précises face à mes attaques brutales et désordonnées, avec les hématomes douloureux, face aux rires sardoniques et le mépris général, j’eus un souvenir qui me revint un soir après une rude journée d'entraînement. C'était les dernières phrases de mon père avant mon départ.


A l'instar de nos guerriers qui partent affronter les créatures d'outremonde au delà du mur, tu vas devoir t'adapter pour survivre dans ce nouveau monde qui t'attend. Tu vas être élevé chez les grues, mon fils, mais n'oublies jamais tes origines. Le sang des Hida coule en toi avec intensité, je le sent, je le sait depuis le jour ou tu es né


Le souvenir me revint si nettement que les paroles s'encrèrent en moi comme on marque une bête au fer rouge. Et ce soir là, j'ai compris. J'ai compris le devoir, j'ai compris l'honneur et j'ai compris le sang. A partir du lendemain, je me suis jeté à corps perdu dans mon apprentissage en abandonnant mon entêtement inné face à l'entraînement des grues, qualifiés de termes peu glorieux par les miens. Long et difficile mon entrainement fut, car il fallait reprendre les bases au tout début. Mais par la suite, j'ose espérer avoir fait la fierté de mon Senseï, Kakita Yoda.

Je me suis également initié, a la surprise de tout le monde je pense, à la poésie. J'avais dans les 10 ans, je me promenais sur les terres Daidoji avec Daidoji Fumiko, la fille du seigneur Daidoji Akira. Nous étions élevés ensemble, et nous avions beaucoup d'affinités. Aussi, après recommandation de notre senseï, nous avions pris l'habitude de marcher ensemble une fois l'entraînement terminé pour se décrasser. Nous vîmes alors un homme assis sur les bordures de notre chemin, il était perdu dans la contemplation du paysage. Lorsque nous arrivâmes à son niveau, il nous salua d'un hochement de tête. J'imitais alors Fumiko qui s'inclinait bien bas en réponse. L'homme avait une apparence très noble, de par sa stature et ces vêtements, après avoir complimenter Fumiko il me regarda droit dans les yeux, et il y eut une chose qui me frappa : c'était le seul homme du pays Daidoji qui ne me regarda pas pour la première fois avec du mépris, il me scrutait, simplement, calmement. Mais le plus surprenant, furent ces paroles


C'est la première fois que je vous vois, mais même si vous étiez paré de soie et fardé comme un courtisan, votre sang vous trahirait. Vous restez Hida jusqu'au bout des ongles. En revanche, j'ai cru comprendre que vous vous êtes bien adapté à la vie d'un jeune Daidoji. Assoyez-vous, je vous prie.

Cet homme peaufina mes aptitudes à la calligraphie et m'initia aux arts des conteurs, je fus un élève assidu, et très vite il s'avéra que j'étais plutôt doué pour la poésie.

Au fil du temps, au dojo des Kakita, les sourires narquois des élèves et les rires sardoniques firent place petit à petit à la crainte pour les uns, le respect pour les autres. Mais tous surent que le rustre Hida était devenu un redoutable adversaire, ou tôt ou tard le deviendrais pour eux.

Fumiko était la seule contre qui je retenais mes coups. Elle était froide tout au début quand je suis arrivé, mais assez vite, nous nous liâmes, et la poésie nous rapprocha d'avantage. Elle était ma cadette d'un an, mais je découvris que son père lui témoignait très peu d'attention. C'est Fumiko qui par les cancans entre femmes m'appris que mon père avait toujours considéré Ryoka, ma soeur cadette, la cause de la mort de ma mère, décédée en couche. En y repensant, c'est vrai que Ryoka était souvent exclue et que père ne lui témoignait jamais d'attention. De plus, lors de nos promenades, Fumiko me confiait que son père portait d'avantage d'attention a son neveu : Hiramchi Ichiro. Je me souvenais vaguement de la présentation d'Ichiro faite par le seigneur Daidoji Akira lors d'une cour d'hiver, comme étant un jeune prodigue de l'école Doji.

C'est le seigneur Daidoji Akira qui s'occupa de m'élever, je n’eus pas beaucoup de contacts avec le seigneur au cours des années, le peu de fois qu'il est venu au dojo pour voir mes progrès, c'était pour me mettre une cuisante raclée, et rappeler qui était le maître des lieux. Néanmoins il m'enseigna tout de même les rudiments de combat spécifique contre les Hida, je suppose que ces leçons fussent destinées à gagner le duel contre sa fille. C'est lui également qui m'appris que son père fut tué par Hida Tetsuo, mon père. Le seigneur Daidoji Akira était souvent impénétrable, les traits neutres. Nos duels me mettaient toujours les nerfs en vrilles. Mais quelques rares fois ci je sus lire en lui, et une fois je vis une rancœur tenace et profonde envers mon père le seigneur Hida Tetsuo. Malgré cette rancoeur, je fus élevé avec sa fille, nous reçûmes tout deux l'éducation d'un parfait Daidoji : l'étiquette à la cour, la cérémonie du thé et les rudiments du métier de courtisan. En bref j'apprenais le maniement des armes spécifiques à un autre type de champ de bataille ou de duel. Bien entendu, les débuts furent extrêmement difficiles pour moi. D'une part je ne voyais pas l'intérêt de la chose, servir le thé en inclinant à tel degré le bol en fonte ou encore la réthorique... Pourquoi, me disais-je, pourquoi parlementer avec quelqu'un qui nous déplaît alors que l'on peut le tuer en duel ? D'autre part, j'avais déjà une excellente éducation Hida pour mon âge. Comme pour le combat au dojo Kakita, je dû m'adapter, partir a zéro, et apprendre. Mais au final, je pense m'en être bien tiré, d'ailleurs mes professeurs aimait me dire que je devenais au fil du temps un " rustre cilivisé ".
Nous étions de plus en plus proches au fil des années de notre enfance avec Fumiko, et à l'adolescence nous étions très amoureux l'un de l'autre. Un amour interdit et secret. Nous étions amants en sachant pertinemment que ce sombre secret risquait de coûter ma vie et une nouvelle déclaration de guerre entre les deux clans


Tournoi des Roseau, quelques heures après le duel

Après sa défaite, Seiji écrit une lettre à Fumiko. Estimant la chose extrêmement dangereuse, elle fut écrite avec ambiguïté, de manière à ce que quelqu'un d'extérieur puisse penser que c'est Yae qui écrit.
Mais Seiji savait que Fumiko n'aurait aucun doute sur le véritable auteur, en voyant l'estampille qui signait la lettre.

Fumiko Chan,[/size]

Tu manques terriblement à ta grande soeur. Je refuse que tu reparte dans la solitude, que tu retourne vivre sous le toit d'un père qui ne t'as jamais porté de considération tout comme à moi, ainsi que tu viens de le voir. Le temps nous manque cruellement, mais je ne veux pas que nous prenions des décisions hâtives qui pourraient être dangereuses. Mais j'ai peut être trouver une solution : viens t'entraîner au dojo des Hida, comme moi. Et nous serons de nouveau réunis. Si cela t'es impossible et que nous soyons séparés à nouveau, sache ma douce Fumiko que mon coeur était aussi brisé que le tien lorsque vous êtes partis du dojo. Je ne ressentirai plus jamais la joie tant que nous seront éloignés. Je n'aurais de cesse à chercher d'obtenir nos retrouvailles, ma détermination est encore plus tranchante que le plus mortel des sabres jamais forgés, et je te le jure, je t'en fait le serment sur mon honneur que rien n'entravera ma volonté, ma seule raison de vivre que je j'ai jamais eu. Je suis prêt a mourir pour toi.


La lettre fut délivrée à la jeune Fumiko, remise en main propre par un serviteur du père de Seiji; qui malheureusement ne pu la revoir avant le départ de la délégation Daidoji.

Après cette lettre, il demanda audience à Hida Tetsuo, son père. Ils tinrent une promenade dans les jardins et après quelques banalités Seiji annonça d’une voix basse :

Seigneur mon père, si j'ai demandé une audience privée c'est pour de très graves raisons. Mais j'ai demandé à voir autant mon seigneur pour ce que j'ai à lui annoncer qu'autant à mon père pour ce que j'ai à lui demander. Avant toute choses, je voulais savoir si c'était à dessein d'avoir donné à cette ... à ma futur sœur, Yae-dono, le kimono de mère. Si c'était le cas, je vous en remercie autant que je le déplore car j'ai eu la faiblesse d'être distrait par des souvenirs d'enfance oubliés, ou presque, qui sont soudainement remontés. J'ai revu avec acuité la beauté de mère. J'ai sentit son parfum et sa peau douce et chaleureuse quand elle me prenait dans ses bras. Je l'entendais à nouveau rire. Grâce à cela, je tâcherai de composer et de vous offrir la plus belle ode jamais écrite pour une Hida

Seiji-kun, je n’ai jamais offert à ta sœur ce magnifique kimono. Effectivement la jeune femme le portait avec grâce, mais sur un champ de bataille cela n’apporte que peu. J’ai été quelque peu déçu que tu te laisse déstabiliser de la sorte, cela ne serait jamais arrivé si tu avais suivi l’enseignement du Dojo Hida …
Et par pitié oubli un peu tes poèmes, laisse cela aux femmes et aux faibles grues chez qui tu as été éduqué … il semblerait que tu ai encore besoin d’acquérir une meilleur technique au sabre …

Le visage de ton père, qui au départ semblait amical, se transforma alors graduellement, comme s’il était déçu de ce que tu viens de lui dire.

En premier, seigneur Hida Daimyo, je me dois de vous annoncer que j'ai découvert que mon sabre à été déséquilibré, volontairement bien entendu. Des choses étranges ce sont produites ici au cours des deux derniers jours. Je n'ai aucune preuve et je ne vous apprendrais rien en vous annonçant qu'un complot est monté, il y en a toujours. Néanmoins j'ai des soupçons et je ne suis pas le seul. J'ai entretenu conversation avec Bayushi Yoshitsune-dono qui a fait preuve d'un grand honneur au cours du tournoi, il était avec Yae dono et c'est mon érudit coéquipier du clan de la libellule qui ma convié à la conversation. Le simple pressentiment que j'avais au début est devenu après cette conversation un réel sentiment de malaise.

Ton père hoche la tête

Malheureusement, les complots sont choses courantes dès que l’on arrive à la cour , et je pensais que tu serais un peu plus à même à les déjouer, ou du moins à t’attendre à ce genre de chose … mais sache Seiji-kun , que tous les combats ne se font pas à armes égales , et malheureusement tu en à fait l’expérience à tes dépends.

Ensuite, je m'adresse au seigneur mon père. J'ai suivit scrupuleusement ce que vous m'avez dit il y a dix ans de cela. J'ai survécu en m'adaptant par tous les moyens possibles et surtout je n'ai pas oublié le sang des Hida qui coule intensément dans mes veines. Je ne ferais pas honneur à ce sang si je vous mentais en disant qu'en bon Hida je ne souhaitais pas remporter cette bataille, ce duel. Vous n'imaginez pas la joie que j'ai ressenti quand j'ai su que vous m'acceptiez à nouveau dans votre famille malgré mon échec et alors que mon mentor me tournait le dos. A présent que mon devoir pour lequel j'ai été préparé presque toute ma vie à été accompli, j'ai perdu mon senseï, mon mentor et mon unique volonté de vivre. Car malgré la joie de reprendre ma place dans ma famille, plus grand encore est mon désespoir. Car votre fils, père, à un terrible secret et je remets ma vie et mon honneur entre vos mains en vous le révélant. Écoutez moi jusqu'au bout et si je vous ai déshonoré de quelque manière, laissez moi m'ôter la vie par sepuku ou envoyez moi terminer brièvement mon existence au mur, car sans l'entraînement des Hida, je mourrais indubitablement, mais en brave et jamais personne d'autre ne saura. Quel que soit votre choix, seigneur mon père, grande est ma honte de vous mettre au pied du mur comme je le fait, mais vous au moins, vous avez été bon avec Yae-dono et c'est donc autant l'espoir qui me pousse à vous raconter que le désespoir causé par mes tourments : Mère est morte et nous étions, je le sais, tous les deux très attachés à elle. A cinq ans, l'on ma arracher au reste de ma famille pour le devoir. Ce devoir était la seule chose qui comptait, et en dehors de cela, mon corps n'était plus qu'une coquille vide. Mon âme était dans les ténèbres, j'étais seul, abandonné dans ce clan hostile. Et puis j'ai rencontré une autre âme aussi solitaire que moi, et cette âme est devenue ma lumière, ma seule raison de vivre, d'aimer vivre. Car après quelques temps j'ai su que c'était mon âme sœur, un amour sincère que l'on ne peut rencontrer qu'une seule fois dans sa vie. Mais nous étions obligés de rester cachés, celle que j'aime n'est autre que la fille du seigneur Daidoji Akira, Daidoji Fumiko. Vous savez ce que je ressens lorsque je vous parle d'un amour arraché, car je sais que vous aimiez profondément mère et que vous avez réussi à concilier votre vie seigneuriale et amoureuse. C'est cette même certitude qui ma permis de garder la raison jusqu'à présent face à tous ces dilemmes.

Seiji se jeta à terre comme il le ferait devant l'empereur lui même.

Je n'ai jamais rien demandé à personne, mais aujourd'hui Père, vous êtes mon seul espoir. J'implore votre aide

Il n’y a pas de place pour l’amour entre nos deux familles Seiji-kun … tu as mal choisi la personne à aimer. Un jour nous seront en guerre contre eux, et tu risques de devoir l’affronter. Je ne ferais rien qui me mettrais en porte à faux de se point de vue là. Tu dois savoir que notre histoire avec le clan de la grue a toujours été difficile. Ils nous traitent comme des rustres, et oublient que sans notre présence, tout Rokugan serait envahi par les forces de l’outremonde. Pour l’instant concentre toi sur la voie du sabre… l’avenir nous dira comment tout cela pourrait se passer …

Ton père te congédie alors … mais juste avant il te dit juste ces quelques mots :

"Je ne pensais pas récupérer deux femmes du clan de la grue aujourd’hui … "

Tous ses discours pour ça ... La passion disparut, laissant progressivement place à l'amertume et puis ... Au vide.

Seiji était un adulte à présent.

Le visage impassible, la voix neutre (toujours aussi basse depuis la promenade dans les jardins) et les yeux droits dans les yeux :

Qu'importe le sexe, seul le devoir compte et je n'y ai jamais faillit

Rien dans son attitude ne laissait deviner son discours précédent. Froid, poli, distant. Tel un étranger, car étranger il était.

Peut être qu'un jour ses talents de faible et/ou de femme vous seront utiles. Toutes ses choses apprises chez les grues ont été nécessaires à ma survie. Au sein du clan Hida on apprend l'art de la guerre pour survivre, et croyez le ou non, mais j'aurais aimé vivre parmi les miens et y apprendre.

Il tourna les talons. La délégation de son père retourna sur les ses terres tandis que Seiji et les autres Yoriki furent envoyés à Kyuden Hida …

Des mois plus tard, peu de temps après la chute des Usagi

Tu as des nouvelles de Fumiko … elle semble avoir gravit quelques échelons dans la hiérarchie. Tu apprends que son père s’occupe plutôt pas mal de son héritier, et que pour le moment elle lui sert de Yojimbo . Et qu’elle compte bien rempli son rôle correctement.

Elle prie les fortunes pour te revoir bientôt et avoir de tes nouvelles.

C’est avec un plaisir intense que Seiji reçut des nouvelles de Fumiko

Fumiko,

C'est avec fierté et avec joie que j'ai entendu pour l'amélioration de tes conditions. Pour ma part j'accompli mes devoirs avec l'honneur requis. Mais je prie chaque jour les Kamis pour te voir, pour te parler, pour te sentir.

Soleil de ma vie, à toi pour toujours, j'attends de tes nouvelles avec impatiences. Sois prudente.


Après rédaction de la lettre, Seiji répondit à l’invitation de Doji Isako-Sama à prendre le thé afin de discuter de sa demande d'aller dans l'outremonde.

Il fut surpris par la question du magistrat


« Qu'es ce qui est le plus important : suivre son destin et avancer vers son avenir ou bien courir après son passé …? »
Seiji réfléchit quelques instants, il bu une gorgée de thé, la savoura longuement, et déclara posément :

Doji Isako-Sama, je présume que vous le savez, une décennie durant j'ai été élevé au sein d'un autre clan. Ce duel que j'ai perdu fut aussi la perte de presque tout ce que j'étais.

Nouvelle pause, nouvelle gorgée.

Ce poste de Yoriki ... C'est une nouvelle vie, et pour la première fois j'ai la possibilité de prendre mon destin en main. Merci, Doji Isako-Sama.

Seiji reposa la tasse et mis ses mains à plats sur les genoux

Je suis comme un étranger au sein de mon clan, au sein de ma famille, eux même demeurant des inconnus. Mais croyez-le, Doji Isako-Sama, je ne jure que par l'honneur, et je me dois d'honorer également ma famille. Pour cela je dois prouver que je suis Hida autant par mes actes que par le sang.

Il reprit une tasse de thé avant de finir :

Toute cette justification de ma demande pour répondre à votre question : j'ai la fervente conviction que me laisser parcourir les terres de l'Outremonde, passer mon rite de passage au sein de mon clan, c'est faire une foulée en arrière pour charger vers mon avenir

Doji-sama écoute ton discours, puis, sa tasse de thé à la main acquiesce
...
« Je vais faire mon possible afin que vous puissiez prouver votre valeur aux yeux des votre ... »
Puis la conversation dérive sur la poésie et la troupe de théâtre qui s'est installée ne ville depuis quelques temps déjà ...

La lutte contre l’outre-monde s’effectue toute l’année, et des patrouilles y sont envoyé régulièrement. Doji-sama semble assez réticent à l’idée que tu souhaites partir de l’autre coté de la muraille Kaiü.
Tu sens que cela lui fait peur, et il te donne un morceau de Jade afin de te protéger contre la souillure de ces terres. Il te dis alors qu’il va se renseigner pour que tu puisses te joindre à une patrouille , afin de faire tes preuves auprès de ton clan .

Modifié par un utilisateur mercredi 22 janvier 2014 21:09:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Bapt-Man  
#3 Envoyé le : jeudi 16 janvier 2014 21:41:49(UTC)
Bapt-Man
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Messages : 690
L'outremonde, le rite des Hida, Ryokâ-chan

Tu pars en patrouille dans l’outre-monde avec à la tête de cette dernière un éclaireur du clan Hiruma. Ce dernier n’est autre que ta sœur Ryoka-dono. Elle est heureuse de te voir, mais tu sens qu’à ses yeux tu restes malgré tout un étranger ( elle était encore très jeune lors de ton départ) . Elle te fais la conversation , et elle te fait comprendre clairement qu’elle est déçu que tu n’ai jamais pris le temps de prendre de ses nouvelles, et encore plus depuis que tu es retourné auprès des tiens … si la famille Hida est bien la tienne …

Durant tous les moments passés avec sa soeur, Seiji fut affable et agréable, en un mot : bienveillant.

Quand l'occasion d'être seuls se présenta, Seiji déclara :


Ryokâ-dono, j'ai bien compris ton point de vue ... Pour ce qui est de prendre des nouvelles ... ayant du survivre dans se clan hostile, en plus de passer pour un rustre, j'aurais passé pour un faible. Plus encore bien que la tentation d'écrire fut grande, la question était la suivante : et si l'on ne me répondait pas ? Après tout, j'avais été abandonné une fois, le supporterais-je à nouveau ? Avec le temps j'ai tout de même appris à prendre des nouvelles sans qu'on le sache. J'étais jeune et toi plus encore lorsque l'on ma ... Lorsque je suis partit. Mais je sentais bien que quelque chose n'allait pas entre le seigneur Hida et toi. Et j'ai pris de tes nouvelles ces années durant. Pas beaucoup d'informations, toujours la même rengaine, mais j'en prenais tout de même : le seigneur Hida t'en voulait pour la mort de mère il t'en tenait pour responsable.

Seiji arrêta son monologue récité d'une traite. Il ouvrit la bouche et la referma. Son hésitation était palpable, il prit une longue inspiration et se jeta à l'eau. Son rythme d'élocution d'abord lent, s'accéléra au fil des phrases.

Ryokâ-chan, quand j’entendais de tes nouvelles, j'en étais révolté ... vois tu petite sœur j'avais écris un poème pour toi

Gardant un souvenir cuisant en mémoire, Seiji leva la main pour arrêter toute objection

Je me doute de ce que tu t'apprête à me dire, néanmoins, laisse moi finir jusqu'au bout s'il te plaît : je voulais te remettre ce poème en mains propre le jour de ma victoire, ou mieux le lire devant tous pour te montrer l'hommage que je te rendais. Mais j'ai perdu et le seigneur Hida ma fait comprendre un certain nombre de chose. Le fait demeure, aussi stupide que cela puisse te paraître, que je ne t'ai jamais oubliée. Si tu ne me crois pas et/ou que tu souhaite connaître le contenu du poème, je te l'offre sur le champ. Libre à toi d'en faire selon ton bon vouloir

Légère pause.

Si tu n'es toujours pas convaincu de la véracité de mes dires petite sœur, et je je ne peux t'en vouloir, je vais te donner la raison de ma présence : si je suis ici c'est précisément pour renouer des liens avec ma famille. Je souhaite devenir aux yeux des Hida un membre du clan à part entière en accomplissant mon rite de passage. Pourquoi ? Mais il suffit de prendre notre exemple Ryokâ-chan : nous sommes des étrangers l'un pour l'autre. Frères et soeurs et pourtant inconnus ! Et cela m'est insupportable.

Le rythme d'élocution atteignit son apothéose dans la vitesse et la prononciation distincte de chaque mot.

Si je te disais que je souhaite ardemment rattraper le retard, la maintenant, dans le peu de temps me mes fonctions de Yoriki me le permettent ? Si je te disais que je souhaite que l'on redeviennent familier l'un et l'autre, comme au temps ou je te prenais dans les bras et te hisser parce que tu était trop petite pour monter aux arbres, ou encore les coups de lattes fraternels à " C'est toi l'oni ! " Tu es plus que déçue, Ryokâ-chan, et cela me chagrine autant que cela me rassure : car je souhaite te connaître et garder un lien fort avec toi. Ton ressenti prouve que tu n'es pas, ou n'as pas été indifférente à l'égard d'un grand frère méconnu ...

Avec un petit sourire une phrase lourde de sens :

... Pour l'instant tout du moins ...

Il but une gorgée d'eau à son outre et acheva son monologue :

J'ai amèrement regretté la dernière fois ou j'ai parler à cœur ouvert devant un Hida. Mais cette fois, quoi que tu dises, quelle que soit ta décision, Ryokâ-Chan, je ne le regretterais pas, car je suis en paix avec moi même, je t'ai annoncé mes aspirations, je me suis dévoilé à une petite sœur méconnue ... Pour l'instant je l'espère ...

Ryôka accepta d'entendre le poème que Seiji sorti délicatement d'une pochette protectrice.

La Hida

De mon nez, la fragrance
Douceâtre du cerisier
Des jardins de mon enfance
Portée par ma mère aimée

Ces mains douces sur sa joue,
Avait le don de calmer
Les douleurs des mauvais coups,
Elle lui manque sa femme aimée

Nous revoyons son visage,
Pâle et tellement sage,
Ainsi que ses rires heureux
Et tellement chaleureux

Mais elle perdit un combat
Qu'un homme ne peux mener
Morte comme une vrai Hida
Un présent nous as laisser

Présent qu'il nous faire chérir,
Et ne pas laisser périr.
Car faute elle n'a pas commis,
A présent, je la chéri.



Après la récitation du poème Seiji demanda à Ryokâ si elle n'était pas offensée, à l'instar du seigneur Hida Tetsuo, que son grand frère soit sensible à la poésie. Il lui tend avant même d'avoir sa réponse

si ce n'est pas le cas, Ryokâ-chan, je te l'offre de grand coeur .

Concernant le poème que tu as fais pour ta sœur, tu lui as récité (seul à seul) ... Il semblerait que cela l'ai beaucoup touché ...

Seiji proposa de le garder dans sa pochette afin de le protéger des intempéries du voyage, et de lui redonner au retour d'Outremonde.

Ryoka te répond qu'elle aimerait garder ton poème, seule marque d'affection d'un grand frère qu'elle n'a que trop peu connu, et te fais la promesse de toujours le garder auprès d'elle, comme on garde un porte bonheur ou un objet précieux.

Bien que choqué d’abîmer ce poème qu’il avait passé tant de temps à rédiger et commencer sur les terres daidoji, des mois auparavant, Seiji lui retendit le précieux papier

Ton expédition dans l'outre-monde, t'a effectivement rapproché de ta sœur. Vous êtes un demi douzaine de samouraï a effectuer la patrouille sur les terres hostiles. Il t'a été difficile de passer du temps seul à seul avec Ryoka-chan , mais un soir au coin du feu, alors que vous étiez entrain de monter la garde, tu a effectivement pu lui dire l'ensemble des choses qui te tenait à coeur .... En tout cas, tu sens qu'elle est réellement touchée parce que tu dis ... Les jours suivant tu sens que cette dernière se rapproche de toi ... Il lui est difficile de nouer des liens aussi fort que ceux qui unissent un frère et une sœur, mais en tout cas elle fait des efforts ...

L'outre-monde est un endroit désertique, même le grand manteaux blanc de neige qui le recouvre n'apporte aucune sensation de sérénité sur les lieux ... jusqu'à ce que tu arrive aux alentour d'un ancien poste avancé du clan HIruma . Des bakemonos trainent dans les environs, avec leurs montures grotesques. Alors que vous abattez les créatures, et que tu récupère la tête des créatures que tu as éliminées, tu trouve, dans la neige, un bout de kimono arraché (il te semble qu'il est aux couleurs du clan du lièvre).

Lorsque Seiji trouva le kimono il tâcha d'en savoir plus. Combien de temps ? Il y a t'il des traces ? Quitte a demander l'avis de Ryoka. Il raconta une grande partie de l’histoire

... Le clan du lièvre a donc été exterminé, accusé de pratique de la maho. Mais ... Je crois que Usagi Myamoto-dono est innocent ... Jusqu'à preuves formelles du contraire. Car toutes les preuves jusqu'à présent montre l'existence d'un vaste complot concernant des roturiers jusqu'à des gens haut placés... Je ne peux y aller tout seul, ce serait signer mon arrêt de mort. Je ne peux non plus forcer à enquêter car je ne suis pas mandaté par un magistrat . Mais cela colle avec mon enquête et je pourrais gagner un temps précieux.

Les yeux dans les yeux

Ryoka-chan, est il dans nos "cordes" d'enquêter quelque peu ? C'est toi l'experte et je ne voudrais pas empiéter sur ton domaine. Penses tu néanmoins que c'est une demande raisonnable en terme de taux de survie ?

En entendant ton histoire, Ryoka semble surprise ... Elle n'est que très peu courant des choses qui se passe sur les terres voisines . Sa mission étant les expédition dans l'outremonde .. elle ne comprend pas trop ton attachement pour un clan mineur, et ne peut se permettre de désobéir aux ordres qui lui ont été données ...
Mais elle te renseigne tout de même sur le fait que les trâces dates de quelques temps déjà, et qu'il n'est pas possible de jeter un oeil aux ruines . Les ordres sont ce qu'il sont ...
Par contre, elle est prête à t'aider si tu souhaites par la suite revenir sur les lieux ...
En tant que Yoriki, sans aucun document officiel tu n'a aucun droit sur les gens qui t'entoure, même si grâce à ton statut tu es écouté, et guère remis en question .
Pour mener l'enquête il te faudrait des papiers officiels de la part de Doji-sama ( du moins si tu voulais contraindre quelqu'un à venir ). Après dans l'outre-monde, les règles ne sont plus tout à fait les même, ici on essaie de survivre..

Ce n'est pas un attachement, Ryokâ-Chan. Laisse-moi-t’expliquer : avant mon duel, j'avais très rarement entendu parler de Maho quelques rumeurs, des bruits de couloir ... Mais depuis que j'enquête, sacrifices humains enfant comme adultes, sont pour ainsi dire mon quotidien.

Ce que je veux te dire petite sœur, c'est que je suis chargé d'enquêter pour le bien être de l'empereur et de Rokugan, la maho est un danger qui transforme le plus honorable en une bête atteinte de folie. J'avais l'intime conviction après notre enquête que le clan du lièvre était innocent. Sentiment partagés par mes compagnons, j'en suis certain. Usagi Miyamoto-dono a renoncé à son statut de magistrat, il a choisi d'honorer son clan et de laver la souillure entachée. Pour cela il a gardé son nom et est devenu un Rônin. J'admirais Usagi Miyamoto-dono même avant ces faits : il fut l'un des trois qui défendirent le château lors de l'attaque des Bayushi. Par comparaison, tout comme un Hida est considéré par le nombre d'oni qu'il a occis, on considère un samouraï par le nombre d'adversaires occis en duel Iaijutsu. Et Miyamoto-Dono sans compétences aucune en la matière a tué sa redoutable adversaire. Chance ? Qu'importe, il a défendu son clan avec honneur et a gagné.

La servitude de l'empereur, la justice et l'honneur me guident et non pas l'attachement à ce clan mineur. Comprends-tu la différence petite soeur ?


Seiji regarda le bout de kimono dans ses mains avant de dire avec un sourire chaleureux :

Je ne te demande en aucun cas de désobéir aux ordres et je te remercie pour tes réponses. J'aimerais néanmoins t'éviter le danger autant que faire se peux, après tout nous venons tout juste de nous retrouver.

Le sourire disparut et d'un ton songeur, le Yoriki ajouta :

Mais j'ai peur que la piste ne refroidisse trop ... Je tâcherais d'étudier ton offre des notre retour, merci beaucoup petite soeur. Je te demanderai également de ne pas parler de cette affaire, s'il te plaît.

« Seiji-kun, j’admets que tu sois charger de protéger l’empereur, en enquêtant sur les crimes maho, cela est un fait, mais n'oubli qu'ici, NOUS protégeons l'empire d'un mal encore plus important ... Personne ne veil mieux sur l'empire que le clan Hida et ses vassaux. Ici nos ami et frères d'arme meurt tous les jours, pour se relever et se battre contre toi le lendemain. Ton histoire est touchante, tu admires un rônin et c'est ton droit. Tu admires les traditionnels duels Iaijutsu de la court impérial, et c'est aussi ton droit ... mais de la à comparer une parade au devoir que les membres de ton exécute tous les jours, la comparaison s'arrête là ...

Je ne te laisserai pas quitter l’équipe. Ici rien ne viendra troubler ton enquête, et ton bout de kimono appartient soit à un samouraï mort, soit à un samouraï mourant...dans les deux cas, nous ne pouvons plus rien pour lui . »

Soucieux, Seiji dit d'une voix basse.

Non Ryokâ-Chan, personne ne défend mieux l'empire que le clan Hida, cela je ne l'ai jamais oublié, soit rassurée. Je ne souhaitais pas t'offusquer par la comparaison ... C'est juste que ... Nous venons de deux monde différent et que j'essaye de m'adapter au mieux, de trouver un langage facilitant le contact entre nous deux. A chacun son rôle.

Un sourire sans joie se dessina aux commissures des lèvres.

Rassure toi, je ne comptais pas partir seul ... Quel chance aurais-je ? Et surtout me relever une fois mort pour affronter les miens ??! Pas question.

Le sourire devint chaleureux et sincère, les yeux pétillèrent presque de malice et le ton en devint presque badin.

Et puis j'ai ma petite soeur, rien qu'à moi, pour une durée indéterminée, je ne souhaite pas gâcher l'instant, alors profitons en !

Seiji tâta le terrain, essaya de trouver un sujet de conversation intéressant sa soeur. De se connaître mutuellement.

Suite à votre assaut , l'expédition se remet en route, et se redirige en direction du mur ....

Peu de temps après la fonte des neiges de kyuden asahina : correspondances

Envoi d'une lettre à Ryokâ

Ryokâ-Chan,

J'espère que tes patrouilles se déroulent sans trop d'encombres.

J'avais une question que je n’osais pas te poser en face : es ce que tes études à l'école Hiruma ont été un choix personnel ... Ou imposées ?

Dernièrement j'ai du représenter Doji Isako-Sama avec mes compagnons pour la fonte des neiges des jardins Asahina. La visite en était troublante : j'avais la sensation dans les représentations des terres Daidoji et Hida d'être familier, tout en étant étranger ... Quand à la représentation de l'outremonde, pas de doute, c'était bien se malaise persistant !

Plus grand encore fut mon trouble par la suite, car nous avons enquêté sur un matricide ... Comment est-il possible de tuer sa propre mère volontairement ?

Je t'avais mentionné, sans rentrer dans trous les détails, des complots ... Mais aujourd'hui, je peux presque sentir des ficelles tirés sans pour autant voir les pantins ni les manipulateurs. Je pressens que des évènements important vont avoir lieu et beaucoup d'éléments du passé y seront liés ... Le tournoi ... La déchéance du clan Usagi ... Il y a des liens partout. Peut être pensera tu que ton frère débloque, mais soit sur que c'est mon instinct qui parle, a l'instar du tien quand tu effectue une mission de reconnaissance.

J'espère que l'on se revoit très prochainement autour d'un thé, dans d'agréable circonstance.

Ton grand frère, Seiji.


Envoi d'une lettre à Noburo.

Noboro-dono, Noburo-kun, vas savoir après toute ces années de silence comment se positionner avec toi.

Tu connais mon parcours, ma défaite, tu y as assisté.

J'ai entendu ton parcours, tes exploits. J'aurais aimé te voir à Kyoden Hida, mais tu était en expédition. J'aurais souhaité entendre ton parcours de ta voix, éventuellement m'entraîner au Dojo avec toi.

Je suis juste soucieux de savoir quel était ton positionnement à mon égard, ton ressenti à l'égard d'un frère étranger, un frère ayant passé la majorité de sa vie chez nos ennemis. Peut être me méprise-tu, peut être regrette-tu que n'ai-je grandi avec vous. Es tu plus déçu que j'ai perdu ou heureux d'avoir gagné des terres ?

Tant d'incertitudes alors qu'il est simple d'en avoir le coeur net. C'est pour cette raison que j'écris, mon devoir en tant que Yoriki me prenant autant de temps que tes patrouilles, difficile de se voir. Mais de mon temps libre, je suis soucieux de renouer des liens avec ma famille, avec toi.

Ton petit frère, Seiji.



Réponse de Ryoka à ta lettre :

Onī-san

Mes patrouille se déroulent sans plus d'encombre qu'a l'accoutumé . J'ai pris l'initiative de retourné sur les lieux ou tu avais retrouvé ce morceau de kimono qui semblait tant te tenir à coeur .

Il semblerait que de nombreux bakemonos aient élu domicile dans ses ruines . Leur accès semble des plus compliqué , mais je pense que je pourrais trouver un moyen pour t'y mener si l'envie t'en prenait ...

Père à pris la décision de m'envoyer au Dojo Hiruma . Je pense qu'il souhaite que chacun de ses enfants ait un connaissance différente des terres de notre clan afin de le servir au mieux . Ainsi Yae-chan et Noboru-kun ont étudié au dojo Hida , tandis que moi j'appris l'art de survivre sur les terres hostiles de l'outre-monde ...

J'espère moi aussi te revoir au plus vite afin de pouvoir profiter de mon frère disapru ...

Bien à toi

Hida Ryoka-chan

Seiji-kun

Tu es mon jeune frère . Le destin a décidé que tu serais élevé par l'ennemi
de notre famille , ainsi soit il ...

Oui , tu as perdu face à Daidoji Yae , mais certainement que le dojo Hida
forme de meilleurs soldats. Sache tout de même que même si tu n'a pu la
défaire à cause de l'enseignement que tu as reçu, le sang des Hida coule
dans tes veines , et je sais que tu rattrapera rapidement les compétences de
Yae-dono.

J'espère moi aussi te voir, mais ses derniers temps, je n'ai de cesse de
faire des patrouilles aux alentours de Higashiyama Mura. Je ne sais pas ce
qu'il se trame ces derniers temps, mais l'activité des bakemonos semble être
en pleine effervescence.

Je ne pourrais certainement pas revenir de si tôt au château de père, mais
espère pourtant te revoir rapidement.

Hida Noburo

Quelques semaines après les retrouvailles du grand ours avec sa fille

Seiji s’occupait avec dévouement à ses tâches de magistrat de Kyuden Hida en l’absence de son homologue Bayushi-dono. Juste avant son départ, il pu s'entretenir avec sa sœur qui autour d'un thé lui annonça avec fierté être devenu la yoriki de Bayushi-Sama. Seiji se félicita intérieurement d'avoir vanter au préalable les talents de sa sœur. Seiji lui confia que la raison pour laquelle il ne l'avait pas mander comme yoriki c'était qu'il ne voulait pas lui donner d'ordre.

Suite à ta demande, Hida Kissada, accorde audience lors du mois à venir

Hida Kissada-Sama, j'espère que votre joie surpasse votre douleur. Pour ma part c'est cette douleur qui me pousse à vous demander faveur ... La voici : je ne souhaite qu'un seul mariage, qui pour l'instant, semble impossible. Peut être pourrez vous un jour user de votre influence pour l'arranger ... Au delà de cet aspect d'entrepreneur (je ne sais plus quel est le terme des gars qui arrangent les mariages), Hida Kissada-Sama, vous pouvez également y voir un enjeux stratégique : en effet, ce mariage pourrait être très favorable entre les relations exécrables du clan de la grue et du notre au niveau des terres du seigneur Hida Tetsuo et du seigneur Daidoji Akira. En quelques mots vous parviendrez sans aucun doute à obtenir l'information ou de très forte suspicions, autant vous faire gagner du temps et peut être faire perdre ma vie : Daidoji Fumiko ... La fille du seigneur Daidoji Akira ...

Si vous ne voulez pas m'aider, je comprendrais, après tout ma demande est désespérée.

Après, si vous ne pouvez pas, peut être pourriez vous empêcher les autres mariages jusqu'à ce que je trouve une solution. Et vous savez mieux que quiconque que je n'aurais de cesse d'en chercher.

Seigneur Hida Kissada-Sama, merci d'avoir entendu ma demande. Et si de par quelque manière que ce soit je vous ai offensé, laissez-moi faire sepuku et laver cet affront. Sachez juste qu'à l'instar de vous j'ai toujours essayé d'accomplir mon devoir avec honneur, mais ... oublier l'amour de ma vie c'est au dessus de mes forces.


« Hida Seiji-san … j’ai une dette envers vous, je vous l’accorde, et je n’ai qu’une parole. J’ai noté que vous souhaitiez prendre pour épouse la fille de l’ennemi de votre père … »

Tu ressens un quelconque embarras dans sa réponse, comme s’il avait d’autre projet te concernant.

« JE ne sais pas si vous êtes au courant Hida Seiji-san , mais la jeune nièce de l’empereur, Otomo Yoroshiku-hime doit se marier et trouver un marie à la fin de cette année.

Comme vous pouvez aussi le savoir, l’empereur se moque éperdument de notre situation, ici à nous le clan du crabe.

Nous manquons cruellement d’homme afin de défendre les terres de l’empereur, nous sommes même dans l’obligation d’enrôler un grand nombre de rônin afin de pouvoir défendre convenablement la muraille . L’empereur Hantei XXXVIII est un faible, mais il nous faut son oreille afin d’obtenir son aide .

Suite à une discussion que j’ai pu avoir avec Yasuki-dono , j’ai envoyé une lettre à votre père, afin que vous courtisiez la jeune femme et que vous soyez son nouveau mari. »

A ses mots, malgré tous les efforts que tu as pu faire, tu palis, comprenant que Hida-sama semblait réellement près à accepter ta requête, mais toi, serais tu capable de désobéir aux lois du Bushido, et ainsi refuser la demande que te faisais ton seigneur …

Le visage pâle, les yeux ternes et la voix éteinte, c'est presque par un murmure que Seiji répondit à son suzerain.

Hida Kissada-Sama, comme vous le savez, j'ai choisi le dojo Hida. Pour honorer mon clan. L'honneur ... est tout pour moi ... vous avez entendu ma requête et qui suis-je pour opposer mes désirs avec les besoins et l'honneur du clan à sa mission : défendre les terre de l'empereur de l'outre monde ?

Seiji dut faire appel à tout son entraînement pour redevenir impassible et donner un ton clair dans sa voix. Ressaisit temporairement, le jeune magistrat mit la tête au sol, très doucement, car si à l'extérieur le calme apparent était réussit, à l'intérieur son cœur brisé saignait et la nausée lui donnait envie de vomir ... Ses derniers espoirs s'étaient envolés.

Hida Kissada-Sama, il est des devoirs que l'honneur vous impose.

Le samouraï était content d'avoir le front sur le sol, car le masque d'impassibilité s'était relâché à la fin de ses paroles. Tous les traits de son visage était crispés de tristesse et de colère, il ne put réprimer le léger tremblement qui parcourut tout son corps un instant durant.

Hida ...

Jamais sa gorge ne fut si nouée, il suffoquait presque et dut inspirer et expirer pour reprendre d'un ton solennel :

Hida Kissada-Sama, je courtiserais la nièce de l'empereur, je tâcherais d'obtenir la main d'Otomo Yoroshiku-hime, je tâcherais d'obtenir l'oreille de l'empereur, je tâcherais d'obtenir des hommes pour défendre la muraille. Pour mon clan, pour mon Daymio.

Seiji repris son souffle, le front toujours au sol, en attendant la réponse du Grand Ours.

« je suis heureux d'entendre de telles paroles de votre bouche Hida Seiji-san"

L'homme s'approcha alors de toi, et te fit un signe afin de t'autoriser à te relever.

"Je sais ce que cela implique de devoir faire passer son devoir en priorité ... Et pour cela je vous en remercie Seiji-san"

Seiji se releva. Avec un sourire sans joie et une voix neutre:

Je me doute que vous le savez, Hida Kissada-Sama ... qui plus est vous n'avez même pas eu l'occasion de lui dire adieu ..."

Légère pause. Malgré tout ses efforts, ses yeux et sa voix trahirent la supplique :

Je ... j'aimerais en avoir l'occasion ... lui annoncer. Hida Kissada-Sama, pourriez vous ... faire parvenir ce qui est vraisemblablement ma dernière lettre à Fumiko-Chan et éventuellement recevoir sa réponse, même si je doute de l'obtention de cette réponse ? Et ce de façon la plus discrète, car je pense qu'il est une personne soupçonnant la nature de nos relations : Ichiro Hichamari.

Hida Kissada-sama accepte de faire porter la lettre à la jeune femme, cela ne le dérange en rien. Il sait qu'il y a des tensions entre vos deux familles, de plus les escarmouches entre les deux clans sont nombreuses.

Sur ces derniers mots , Hida-sama fait ouvrir les portes de la salle du conseil ....

Juste avant de sortir

Quand dois-je commencer ?

Il semble claire pour Hida Kissada-sama que tu es l'homme de la situation ; tu est un jeune crabe talentueux , de plus les manière que tu as apprise auprès du dojo Kakita n pourront que t'être bénéfique.

Sinon la jeune femme sera au festival de Setsuban, au mémorial de la Ki-rin sur les terres du clan du Phoenix.

Cela aura lieu à l'automne, donc tu as le temps de te préparer d'ici là, même si certains hommes on déjà commencer à la courtiser. On parle d'ailleurs de Daidoji Hiramachi comme courtisan assidue.

Il parait que la jeune femme sera pour l'occasion à la cours d'hiver qui se tiendra après le festival . Hida Kissada s'attend donc à ce que tu y sois aussi.

Tu sais que tu as donc un peu de temps pour te préparer ( encore 4/ 5 mois avant la court d'hiver)

Après l’entretien, Seiji sortit sa lettre pour Fumiko qu’il rédigeait depuis des semaines, attendant le bon moment pour qu’Ichiro ne puisse l’intercepter. Il rajouta quelques lignes, la remis, puis partit faire une chose qui, toujours, il eu méprisé : s'enivrer. A l'apogée de son ivresse, dans une des nombreuses boutiques sur la route vers l’outremonde, il se fit faire tatouer sur le cœur :


Devoir, Honneur
BUSHIDO


Lettre à fumiko

Fumiko-Chan,

Je n'ai pas eu le temps de te dire à quel point j'ai été heureux de te revoir au château Asahina. Heureux, mais révolté que tu sois la Yojimbo d'Ichiro. Ces quelques minutes marchés et passées avec toi ont été un baume pour le coeur. Je regrette tellement de ne pas avoir pu m'entraîner avec toi au château Asahina ...

Depuis la fonte des neiges et la résolution de l'enquête j'ai effectué des missions mineures en tant que Yoriki, ainsi que des patrouilles dans l'Outremonde. J'ai pu renouer des liens avec ma sœur Ryôka-Chan et mon frère Noburo-kun. De plus, j'ai repris mes entraînements, mais avec un nouveau senseï, au dojo Hida, je tâche d'améliorer mon Iaijutsu chaque fois que le peux, et je pense avoir bien peaufiné mes techniques dernièrement.


Banalités sans trop d'importance avec les détails de la vie quotidienne, plus pour faire du volume et avoir un corps de lettre.

Récemment, c'est avec surprise que j'ai reçu ma nomination de Magistrat d'émeraude. Je partage désormais la tâche avec Bayushi Yoshitsune-Dono, à Kyôden Hida.

Banalités sur les détails de prise en main de Kyôden Hida etc toujours pareil, pour faire du volume et donner pleins de nouvelles.

Puis vient un nouveau paragraphe dont l'encre fraîche trahis le récent ajout au précédent contenu. L'écriture d'habitude fluide et agréable de Seiji est à présent tremblante, des tâches d'encre suspectes trahissent l'état d'esprit du jeune homme au moment de l'écriture.

Aujourd'hui est le jour le plus difficile de mon existence. La mort de ma mère, le jour du tournoi des roseaux, notre séparation, tout cela réuni n'atteint pas ce paroxysme de la douleur qui est mien.

J'ai arrêté de dénombrer ce que j'ai fait pour que l'on ait une chance de se marier. Tous ces plans et ses actions échaudées ne serviront peut être jamais à rien, car le devoir m'incombe : je dois courtiser la nièce de l'empereur ... et me marier.

Jamais le bushido ne m'aura parût aussi dur.

Fumikô-Chan, quoiqu'il advienne, tu resteras l'amour de ma vie.

Seiji-kun, tiens pour toujours.


De retour a Kyuden Hida

[color=green]Lorsque le jeune magistrat revint, il était métamorphosé. Ses vêtements soyeux et stylisés n’étaient à présent plus que de simples tissus, seyant à un statut de magistrat certes, mais ne remplissant plus qu’une fonction de simple vêtement. Sa manière de rendre la justice, de mener l'enquête était différente. Les cernes sous ses yeux, sa coiffure sévère et son ton sec n’était qu’un indice parmi d’autre. A son retour, les habitués à sa présence remarquèrent l’absence de cette habituelle expression rêveuse/inspirée de Hida Seiji regardant un paysage ou en buvant du thé et les rares ayant connaissance de l’intimité de ses appartements furent surpris de contempler cette austérité totale. Plus un poème ou une icône affichée sur les murs. Seul un bureau, simple, recélait dans un tiroir fermé les écrits poétiques du magistrat.

Les sourires, les tons empreints de chaleur, tout cela semblait avoir disparu, et à présent c'était un jeune magistrat de glace qui s’était emparé de Kyuden Hida.

Modifié par un utilisateur mercredi 22 janvier 2014 22:03:35(UTC)  | Raison: CF justification HRP post plus bas

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Offline Bapt-Man  
#4 Envoyé le : mardi 21 janvier 2014 00:21:57(UTC)
Bapt-Man
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La remise du dayshio au Grand Ours, deuxième partie ==> topic de wis http://www.pathfinder-fr...re-Monde.aspx#post280568


http://www.pathfinder-fr...re-Monde.aspx#post280568


Magistrat
...

Seiji méditait sur ce mot en sirotant son thé. Il se souvenait de la dernière fois qu'il en avait bu dans cette pièce : c'était avec Doji Isako-Sama, en tant que Yoriki.

Sauf d'aujourd'hui, Seiji, en plus d'être magistrat était assis à la place de Doji Isako-Dono.

Son thé finit, il nota les dépenses pour l'année en cours :

- ASAKURA Chun : 20 kokus
- KUNI Kasuma : 20 koks
- ASAHINA Mariko : 100 kokus

Reste 60 kokus

Un serviteur frappa à la porte :

"Entrez
- Hida Sama, Bayushi Sama est de retour avec ses yoriki - annonça le petit serviteur
- Faites les préparatifs nécessaires en attendant que Bayushi Yoshitsune-Dono et ses yoriki se délassent du voyage
- Très bien, Hida Sama
- Sortez"


Peut être n'aurait-il pas du parler aussi sèchement au serviteur se dit intérieurement le jeune magistrat. C'était une habitude dernièrement.

...
La cérémonie des cadeaux
...

"Voici Hida-Sama un encrier pour que votre plume transperce autant que votre pensée"

Seiji n'écoutait qu'à demi-mot les conversations, aussi il n'entendit pas vraiment ce que lui disait ... Bayushi ... Myamoto.

° Depuis combien de temps n'ais-je pas toucher un pinceau ? ... Six semaines ?°

Il refusa poliment à trois fois le présent, mais le pris tout de même avec un certain contentement

° Peut être que l'envie et l'inspiration me reviendrons °

A l’offrande du jeu de go, Seiji leva un sourcil interrogateur, il refusa poliment à trois reprises avant d’accepter. Mais lorsqu’il saisit le présent dans les mains, la texture du boîtier et l’odeur l’emmenèrent plus d’un an auparavant sur les terres du seigneur Daidoji Akira.

La scène se déroulait dans une cellule privée du dojo kakita. Ce matin là Seiji devait recevoir une leçon particulière de son senseï. Mais en rentrant dans la pièce, le jeune Hida eut la surprise de voir son tuteur affronter son senseï … au go !

Sans un mot, le seigneur Akira se leva, se dirigea vers le râtelier et saisit un sabre en bois à la main ...
L’affrontement, ou plutôt la raclée qu’il reçut, Seiji l’interpréta par la suite comme
« Ici, c’est moi le maître des lieux, ne l’oublie pas Hida». Malgré tout, alors qu’il se relevait péniblement, Seiji crû percevoir une certaine satisfaction dans les capacités de son pupille sur le faciès impassible du seigneur Daidoji, qui se rasseyait en silence pour continuer sa partie de go.

Après la cérémonie des cadeaux, Seiji rangea ses présents dans son austère chambre. Nostalgique aux poèmes qui jonchaient autrefois les murs de sa chambre, il songea au sens de sa vie. Quand vint le moment de ranger l’encrier … il réfléchit … hésita … puis posa le présent sur son bureau.

« Peut être que l’inspiration me viendras tantôt »

Si l’inspiration lui eut venu, en tout cas le jeune magistrat n’eut pas le temps de se consacrer à son art : entre mettre au parfum son homologue, Bayushi-dono, des affaires de Kyôden-Hida ; rendre la justice; s’occuper de toutes les démarches administratives due à son rang … lorsqu’il se coucha, il faisait nuit noire depuis belle lurette.


Un nouveau Yoriki ?

Seiji faisait les préparatifs nécessaires pour son départ dans l’Outremonde. Protéger le prix du tounoi … il repensait avec frustration à la lettre du daymio. D’abord Ichiro qui lui offrait Fumiko comme yojimbo, puis cette « requête » à longue distance … Ce salopard avait plutôt intérêt de bien se tenir …

C’est dans le but d’avoir un nouvel agent administratif compétent qu’il envoya sa lette à Tonbo Genzo, un membre du clan de la libellule qui avait passé le tournoi des roseaux dans la même équipe que Seiji.


Tonbo Genzo était un membre du clan de la libellule, soit un courtisan. Il n’est pas devenu magistrat impérial, mais il semblerait qu’il œuvre sur les terres de son clan, en tant que conseiller du Daimyo du clan de la libellule. Autant dire que c’est à son daimyo qu’il faudrait que tu demande la permission de le prendre à ton service.
En tout cas, il est heureux que tu es pensé à lui, et te demande si tu compte accepter la demande qui t’a été faites d’être le protecteur du prix du tournois de Setsuban ?

Lettre à genzo

Tonbo Genzo-San,

Si j'ai hésité jusqu'à présent à prendre un autre Yoriki, dans tous les cas mon choix s'était porté sur vous.

Protéger le prix du tournoi conforte mon choix : étant en déplacement de façon régulière Kyuden Hida à besoin d'un homme de votre trempe.

Je demanderais à votre Daymio.

Au plaisir de vous revoir, et deviser sur les origines de clans.

Seiji Hida.

Lettre au daymio -machin -sama

Tonbo-sama,

Lors du tournoi des roseaux, Tonbo Genzo-San était de mon équipe.

Et j'ai été impressionner par son érudition. Ses manières et ses connaissances en font l'homme idéal pour m'aider à diriger Kyoden Hida pendant mes absences, comme lorsque je protégerais le prix du tournoi de setsuban.

Tonbo-sama, je vous fait la demande officielle d'obtenir les services de tonbo genzo san comme Yoriki.


Hida Seiji


Préparatifs avant l'outremonde

Seiji s'inspirait de son prédécesseur : Doji Isako dono en prenant le thé et discutant avec ses Yoriki, apprenant ainsi à les connaître un tant soit peu.

Il leur demanda si l'un ou l'autre a des compétences ou des désirs particuliers et leur fit confiance et les forma pour les postes souhaités. Seiji fit également des tentatives pour mettre ses yoriki en commun avec le retour de Bayushi-dono afin avoir une efficience optimale selon leurs compétences pour gérer au mieux leur absence pendant leur quête en outremonde et ainsi éviter le célébre apanage " quand fu leng n'est pas la, les kamis dansent "

Quand à Kuni Kazumi, Seiji lui confia la mission secrète d'enquêter sur Kyoden Hida ... Pour détecter des cellules maho ! Il lui donna 5 kokus pour " les extras" ... Le mettant à mi temps entre magistrature mi-temps à yoriki section spéciale anti maho.


...
Vers l’Outremonde
...

S’en vint le départ pour l’Outremonde. Durant tout le voyage, le jeune magistrat priait les kamis que ses décisions soient les bonnes, sa sœur Ryokâ, ses compagnons … tous pouvaient mourir d’un moment à l’autre au moindre faux pas.
De ce voyage, il en perdit le sommeil pour quelques temps. Même lorsque, exténué pourtant, Tiko proposa de monter la garde, Seiji décida de veiller sur le reste de son groupe. Il ne pouvait se permettre le moindre relâchement, jamais.


...
Vers la muraille Kaiu
...

Sous la fraîcheur nocturne, le groupe marchait en direction de la muraille. Seiji, fit mine de réajuster l’armure de son aïeule afin de se placer au niveau de son homologue qui peinait avec ses blessures dans le sable.

« Bayushi Yoshitsune-Dono … »

Seiji s’arrêta un instant et fixa son interlocuteur droit dans les yeux.


« Je suis vraiment désolé pour votre sabre … »


Le masque de sévérité du jeune magistrat s’effondra un court instant pour laisser lace à la sincérité même et le regret.

« J’ai fait passer des intérêts autres (il désigna du menton l’armure) jusqu’à en oublier l’honneur d’un compagnon de route, si ce n’est un ami … En cela je me sent réellement coupable, être magistrat et prendre la meilleure décision le plus rapidement possible n’est pas chose aisé … mais de la à en oublier totalement votre sabre … Bayushi Yoshitsune-dono, sur mon honneur, si vous voulez le récupérer, j’en suis. »

Seiji changea de position une sangle qui lui lacérait la peau. L’armure de la Hida pesait lourd. Il avait soif. Faim. Il se surprit à penser, en plus d’un tonneau d’eau, à un bon saké chaud et des noden.


Et il pensa à Fumiko bien sur … Alors, il s’assombri totalement et afficha sur son visage une sévérité glaciale.

La remise du dayshio au Grand Ours, première partie

Aussitôt rentré, Seiji demanda audience au Grand Ours, en conviant ses compagnons d’armes, afin de rendre l’armure et le daishyo Hida. Si Seiji est interrogé là-dessus, il répondra « pourquoi serais-je le seul à bénéficier d’un fait qui, sans vous, n’aurait pu être ? ».


Conversation avec Myamoto

Prenant Myamoto à part avant de partir pour l'audience :

"Je ne sais pas quels sont vos plans pour la suite, Myamoto ... Bayushi. A présent que vous avez retrouver la lame ancestrale, voulez vous garder profil bas ? Car j'aurais un présent à vous remettre. De votre réponse je vous le transmettrais peut être en publique si à présent vous vous sentez libre d'agir au grand jour. Je vous transmettrais ce présent en privé si vous voulez encore garder profil bas"

Modifié par un utilisateur mercredi 22 janvier 2014 21:35:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Vlad  
#5 Envoyé le : mardi 21 janvier 2014 11:18:17(UTC)
Vlad
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Bayushi Yoshitsune était entré juste après Hida Seiji dans la salle d'audience.
A la grande surprise du serviteur qui s'occupait d'entretenir les sabres lors des audiences avec Hida Kisada, le jeune magistrat n'avait simplement remis qu'un saya vide, gardant près de lui un magnifique wakizashi portant le mon du clan Bayushi.

Suivant Hida Seiji de deux pas, il se prosterna devant le Grand Ours, le gratifiant d'un kow-tow parfait.

Grâce à son masque, nul ne put voir la grimace de douleur qu'il ne put retenir en effectuant ce geste.
Ses côtes, cassées lors de l'affrontement de l'avant-poste Hiruma, auraient besoin d'encore de temps avant de guérir totalement. En attendant, elles le faisait souffrir à chaque respiration.

La douleur fortifie l'âme... songea-t-il alors que Hida Seiji était en train de prendre la parole.
En bon membre du clan du Scorpion, Yoshitsune ne dit rien, se contentant de rester prostré, sans laisser filtrer la moindre émotion. Au fond de lui, il ne put s'empêcher de songer à la façon dont différents daimyos auraient pu accueillir ce geste.

Heureusement qu'à Kyuden Hida, le protocole était nettement moins strict qu'ailleurs.

Le comportement de Hida Seiji, qui n'hésitait pas à prendre la parole sans que son seigneur lui octroie le droit de parler et qui le regardait droit dans les yeux, passerait ici pour de la confiance en soi et non comme de l'arrogance ou une violente insulte comme cela aurait pu être le cas ailleurs...
thanks 1 utilisateur a remercié Vlad pour l'utilité de ce message.
Offline armellica  
#6 Envoyé le : mardi 21 janvier 2014 14:24:48(UTC)
armellica
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Entrainé un peu à part dans une petite salle tranquille du château par Hida Seiji sama, Miyamoto fut surpris d'entendre les paroles du magistrat.

Gardant le silence quelques instants afin de bien méditer sa réponse Miyamoto annonça:

Hida sama, je vous remercie de l'attention que vous porter à ma "mission". Je ne pouvais attendre plus de bon sens de votre part à mon égard.

Un large sourire se dessinait derrière le masque qu'il portait et qui lui assurait une certaine liberté d'expression. Son nouveau statut au sein de la famille Bayushi lui apportait quiétude de ce point de vue là.

L'heure n'est pas encore venu de réapparaitre au grand jour, il est nécessaire de coordonner nos actes et je dois d'abord en informer qui de droit. Pour l'heure, je ferais honneur à Bayushi Yoshitsune sama et à sa famille.

Il est temps que je vous accompagne auprès du Grand Ours afin de lui restituer le trésor familiale.

Sur ces mots, d'un geste du bras, Miyamoto invita Hida Seiji sama à rejoindre le couloir où attendaient leurs compagnons.

Après avoir été annoncé auprès du Grand Ours, Bayushi Miyamoto se plaça derrière Bayushi Yoshistune sama et interpella son père discrêtement :
Bayushi sama, acceptez mon katana afin de ne subir aucun courroux. Gardons nos aïeux respectables et laissons les plus jeunes endosser la disgrâce. Ainsi l'honneur sera préservé.

Bayushi Miyamoto présenta son saya au serviteur qui, encore surpris de l'absence du katana du précédant invité, ne put s'empêcher une grimace de malaise en relevant la tête vers le bushi . Au-dessus du masque qui lui recouvrait seulement la moitié du visage, le regard glacial tétanisa le serviteur qui s'empressa de passer à l'invité suivant en prêtant une attention particulière à ne pas se soucier d'autres choses que de son propre travail.

Les administrateurs du Grand Ours présents à la scène ce jour-là perçurent une coordination parfaite des deux membres de la famille Bayushi et un profond respect du protocole émanant de leur part.

Modifié par un utilisateur mardi 21 janvier 2014 15:21:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Vlad  
#7 Envoyé le : mardi 21 janvier 2014 14:48:49(UTC)
Vlad
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« Je vous remercie, Miyamoto-dono. Mais mon honneur est à même de supporter la perte d'un morceau de métal. Surtout si cette perte s'est produite lors d'un affrontement avec les laquais du neuvième kami... »

« Vous avez déjà dû supporter le déshonneur par la faute d'un autre, Miyamoto-sama. Je ne me mettrai jamais au niveau de personnes aussi méprisables... » lui répondit Bayushi Yoshitsune.

Avec un sourire, le magistrat s'approcha du serviteur et lui tendit son saya vide.
Offline Wismerhills  
#8 Envoyé le : mardi 21 janvier 2014 18:04:13(UTC)
Wismerhills
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J'ai lancé un nouveau sujet pour faire la cérémonie ;)
Offline Bapt-Man  
#9 Envoyé le : mercredi 22 janvier 2014 21:39:34(UTC)
Bapt-Man
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Après quelques incompréhensions mutuelles, voici sur ce post les actions réalisés AVANT l’audience avec le grand ours. En effet j’ai demandé à Mehdi si il était possible de demander audience et j’ai cru comprendre qu’audience était obtenue avant le retour de ses deux jours à Kyuden Hida.

Qui plus est Seiji à reçu une éducation de Daidoji, aussi les fautes de manquements à l’étiquette non volontaires sont dues à ma mal-connaissance des coutumes de L5A. Mehdi à pallié dans son RP à certaines d’entre de ces erreurs tel que la prise de parole immédiate. Mais pas toutes.

En conséquence, j’envoi un RP similaire à Mehdi modifiant quelques détails pour le Daisho kakita (maintenant je sais qu’il n’est pas concevable d’être armé face à son seigneur), et ajoutant la vérité de Seiji (la vous pourrez qualifier d’insolence ou d’être couillu) avant la remise des objets.

Au passage, après avoir lu des postes sur le wiki de fleurs de cerisier, je pensais qu’il était possible d’être armé devant un seigneur, mais de manière à poser sa lame de manière à ce que soit extrêmement difficile de dégainer ?

Je remplace mon post précédent (entretien avec le grand ours 2) de manière à pouvoir placer TOUS les échanges mails avec Mehdi depuis le mois de mai 2013. Pourquoi n’ai-je pas posté plus tôt ? Parce que je ne voulais pas qu’une saloperie de vicelard de scorpion puisse voir les actions de Seiji. Mais en consultant il y a quelques semaines ce forum, j’ai pu y lire avec surprise toutes les actions de Yoshitsune et Myamoto.

Au final je trouve le principe super sympa et convivial. Alors aujourd’hui je mets la dose, j’ai travestit quelques un de nos échanges par email avec le MJ. Mehdi, libre à toi de modifier tes réponses, remettant en forme RP si tu as la foi, personnellement je n’ai pas modifié (sauf quelques fautes d’orthographes)

Désolé pour les fautes d’orthographe, elles sont nombreuses, mais j’ai fait des efforts ! Bonne lecture, si vous avez des commentaires => messages privés.

Armel, je le laisse me contacter pour faire un RP (si tu veux bien sur) concernant l’annonce de Myamoto à Seiji pour son adoption chez les Bayushi comme on en avait parlé à la dernière séance.

Après la mort de l'oni des ténèbres, de retour à Kyuden Hida

A son retour de l’Outremonde, le jeune magistrat tint bon la charge de travail pesante.

Mais le soir du premier jour venu, Seiji déambulait sans but dans les couloirs déserts de Kyoden Hida. Les rares serviteurs s’inclinaient bien bas ou fuyaient la mine sévère du magistrat rehaussée par ses cernes lugubres.

Il aurait bien fait de l’administration pour s’occuper l’esprit, mais il s’y était déjà acharné la journée durant. Seiji redoutait le sommeil entre le non sens à sa vie et la pression subie il avait des cauchemars incessants depuis l’Outremonde. Depuis son entretien même avec le Grand Ours quelques semaines auparavant. Car en acceptant la demande de son suzerain, en faisant honneur au bushido, Seiji avait rompu un serment plus ancien encore : celui de retrouver et s’unir avec Fumiko coûte que coûte. Tels étaient les démons qui hantaient le jeune homme.

Puis il bifurqua sans trop savoir comment vers les modestes jardins des lieux et une fois arrivé, il s’assit et médita longuement. Quand le soleil pointa à l’aube, le jeune homme ouvrit les yeux et murmura


si je n’ai pas toujours le choix de ce que je vis, au moins ais-je toujours le choix de comment je le vis.

Il s’étira, se leva et fit quelques mouvements de Kata puis s’arrêta quelques minutes plus tard en se rendant réellement compte du lever du soleil. Alors le jeune Hida se rassit et contempla le paysage qui s’offrait à lui. Et dans cette paix intérieure de courte durée, l’inspiration il retrouva. Le soir venu, après une journée pleine de travail, il rentra dans ses appartements et ouvrit son bureau.

Le lendemain matin, les serviteurs distribuaient des invitations à prendre le thé aux membres de l’expédition « l’Outremonde , by Starkbayushi et Moorhida » juste avant le départ pour voir le Grand Ours.

Sur les murs de la pièce était affiché des œuvres littéraires signés « Hida Seiji » tant par le nom écrit que par le style visible. Le jeune magistrat convia ses compagnons, amis, ou sœur à récupérer le poème leur correspondant ou à le laisser sur le mur pour pouvoir le lire chaque fois qu’ils viendront boire le thé dans cette pièce. Il précisa que ses poèmes (leur poème à présent), était le reflet de sa vision de chacun d’entre eux.


Le roseau

Pliant tel un dard de scorpion,
Le roseau peut cacher,
Qui sait s’y dissimuler.

Attendant son heure,
Pour sauver l’honneur
Il surgira en bondissant,
En brandissant la lame ancestrale.

Ennemi du lièvre, prend garde.


Hida-Chan


Guidant sans peur et sans faille,
Ses compagnons à travers l’outremonde,
Elle reçut pour tout obole,
Un coup qui me fit mal.

Présent que je chéris,
Je remercie les Kamis,
Que tu sois encore en vie.



Le Bô

La jeune femme au bô,
Guéri les blessés,
Invoque les Kamis,

Passé peu élogieux,
Mais un présent fameux,
Peut être un futur prestigieux.



L’inconnu

Préjugés acérés à son égard,
Méthodes peu conventionnelles,
Mais résultats indiscutables.

Tous et toutes ne sont pas aveugles,
Et sous ses travers,
Y voient l’honneur même.


La rivale

Etait une grue élevée
Puis adoptée chez les crabes.

Son adversaire depuis toujours désigné,
Avec bravoure l’a un jour affrontée,
Et avec facilité, en a triomphé.

Pourquoi alors être encore son ennemie ?


Juste avant de partir pour l’audience avec le grand ours, Seiji remit à un serviteur une lettre

[color=red] Noburo-kun,

Je n’ai pas eu de réponse à ma dernière lettre, peut être es tu aussi occupé que je ne suis actuellement. Mon invitation à venir me voir à Kyoden Hida tient toujours, mais je ne devrais pas trop tarder à partir pour setsuban afin de protéger le prix du tournoi de Setsuban.

Sans doute es tu au courant, mais Ryoka-Chan travaille à présent comme yoriki pour mon homologue, Bayushi Yoshitsune-dono. Peut être serais-ce l’occasion de vraiment se retrouver ensemble pour la première fois en 11 ans ? Je ne sais pas quelles sont vos relations, je n’ai pas demandé à Ryoka Chan, mais je me disais qu’un thé, une visite, quelques passe d’armes, à défaut d’une partie de « c’est toi l’oni » ferait bien l’affaire.

Prochainement peut être que le danger ne viendras pas que de l’outremonde … Comme je te disais dans ma dernière lettre, des activistes maho parcourent tout l’empire et un complot de grande envergure est en place … tu n’as pas besoin de moi pour te le dire, mais méfie toi.

Seiji-kun

Modifié par un utilisateur mercredi 22 janvier 2014 21:47:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Vlad  
#10 Envoyé le : jeudi 23 janvier 2014 09:34:48(UTC)
Vlad
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Sache que la saloperie de vicelard de scorpion a bien lu ton post.

Il y a une mauvaise lecture de mon article sur l'étiquette. Je te mets ici les points concernant le port des armes :

- A l'intérieur d'une maison privée ou du domaine d'un noble, un samurai doit laisser son katana à l'entrée (il garde son wakizashi comme marque de son statut)

- Lorsque l'on s'assoit ou s'agenouille à l'intérieur, en particulier en tant qu'invité, on doit retirer son wakizashi de la ceinture et le poser par terre à droite, le tranchant vers soi. Cela rend la lame plus difficile à dégainer et est une marque de respect.

- La clé de l'étiquette des armes est de se placer dans une position où il est difficile de dégainer, d'attaquer ou de se défendre alors qu'il serait facile pour l'autre personne de porter une attaque.

Ce qui faut retenir, c'est que tu ne seras jamais avec ton katana à la cour. A la place tu auras ton wakizashi qui sera la marque de ton statut de samurai.

D'autres points ne figurent par contre pas dans mon article :

- On ne prends pas la parole tant qu'un supérieur ne nous l'a pas donnée.

- On ne regarde jamais quelqu'un dans les yeux.

- On ne touche jamais un autre samurai (du moins en public, en privé tu fais ce que tu veux !)
thanks 1 utilisateur a remercié Vlad pour l'utilité de ce message.
Offline Wismerhills  
#11 Envoyé le : vendredi 7 février 2014 22:44:16(UTC)
Wismerhills
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Alors que tu vaquais à tes occupations quotidienne, Kuni-dono vint te présenter quelques ronins , venu à Kyuden Hida dans l'espoir de trouver un travail ...
Il semblerait qu'un couple de ronin, Kyoshiro et sa soeur Yuya, ayant entendu tes exploits aient demander à te servir de Yojimbo , à titre gracieux, le temps d'une saison , afin de prouver leur valeur, et que peut être, tu les prennes à ton service au printemps ...
Sachant que pendant ce temps, tu commence à organiser ton voyage jusqu'a la cité de la grenouille riche pour rencontre Shinjo-sama ...
Offline Bapt-Man  
#12 Envoyé le : mercredi 12 février 2014 06:46:42(UTC)
Bapt-Man
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Peu de temps avant le départ pour la cité de la grenouille riche

La chaleur était propice à cette pause thé bien méritée. Seiji était seul avec Asakura Chun. Cela faisait quelques temps qu’il l’étudiait avec attention, mais le magistrat n’arrivait toujours pas à déterminer si cette habitude de prendre le breuvage ensemble plaisait ou déplaisait à son yoriki…

En revanche Seiji décelait chez son yoriki un « supplice » interrogatoire (qu’es ce qu’il me veut ? pourquoi ma t’il convoqué) depuis son arrivé, quelques minutes auparavant. Avant de prendre la parole Seiji but une gorgée …


Vous vous consacrez à votre tâche comme je l’entends : de manière dévouée …

… puis une autre … décidemment ce nouveau thé épicé était délicieux …

… Et dans l’ensemble je suis très satisfait de vos services, Asakura Chun – dono.

Il cru apercevoir de la surprise dans les yeux de son Yoriki. Seiji continua sur le même ton que l’on pouvait qualifier d’affable, même si dans sa voix sonnait en permanence la fermeté.


Si je vous ai mandé pour cette pause, en plus de votre agréable compagnie, c’est notamment pour essayer de vous faire changer d’avis sur un point.

Seiji reposa sa tasse avec délicatesse. Sa voix redevint sévère comme à son habitude.

Nous sommes en guerre. Une guerre silencieuse certes mais si vous vous en souvenez nous avons eu un aperçu lors du tournoi de Setsume : la maho.

Il laissa ses mots infuser dans son yoriki, étudia sa réaction, puis continua sur le même ton.

Au service de Doji Isako-sama à l’époque, nous avons effectué des missions qui nous ont amené à enquêter sur la maho. Ce serait un peu long à vous expliquer mais un complot se trame, ils restent discret mais tôt ou tard ils frapperont et fort dans tout l’empire. J’en ai la certitude.

Le magistrat reprit une gorgée.


Avez-vous une idée de ce que le clan Hida doit faire au jour le jour pour survivre et maintenir ainsi la sécurité de l’empire ?


Il n’y avait aucune agressivité dans ses paroles, c’était le timbre de voix qu’un professeur enseignait à son élève.

Des compétences vont être nécessaires pour lutter contre les cellules de la maho, vous en convenez ? Elles devront être utilisés afin de les traquer et de les détruire.

Il étudiait toujours les réactions de son interlocuteur.

Je vous raconte cela car la présence de Ryokâ-dono et de Kuni Kazumi-dono ne sont pas anodines … d’aucun qualifierais certaines de leur compétences déshonorantes ...

Seiji dévisageait son interlocuteur d’un air entendu.

Vous êtes une personne intelligente et je suis certain que vous aller aviser sur ce sujet. J’ai confiance en vous pour cela, tout comme j’ai confiance en vous pour vous avoir raconté tout ceci.


Il laissa un blanc.

Lorsque je serais au tournoi de Setsuban vous serez l’un des piliers de Kyôden Hida …

Seiji sortit des papiers de sa manche et les tendis à son Yoriki.

Asakura Chun – dono, vous voici désormais mon Yoriki en chef.

On eu presque dit un sourire aux lèvres du magistrat quand il annonça la nouvelle. Et s’il eu été, fugace il fut. Sa voix implacable annonça :

Vous pouvez disposer.



Lorsque Kuni Kazuma pénétra dans la pièce, le magistrat lisait un parchemin. Il fit silencieusement signe de la tête à son Yoriki pour s’assoir. Quand il acheva sa lecture il effectua pour la seconde fois de la journée une cérémonie du thé. Lorsque les tasses furent servies, Seiji déclara d’un ton neutre :

Jusqu’à présent je n’ai pas relevé votre consommation d’opium ... Je ne pense pas que beaucoup de magistrat tolérerait la chose …

Il laissa quelques instants de battements avant d’ajouter :

Mais je n’y reviendrais plus dessus tant qu’il n’y a pas de problèmes … quels qu’ils soient …

La mise en garde et la marque de confiance annoncée, Seiji pris quelques instant pour savourer son thé. Il observait son Yoriki tentant de déchiffrer ses réactions suite aux insinuations.

Kuni Kazuma–dono, j’espère que les recherches sur les cellules maho en ville sont bientôt terminées … comme vous le savez je vais partir pour le festival de setsuban et vos services s’étant révélés efficaces je vous emmène avec moi. J’ai nommé Asakura – Chun comme Yoriki en chef en notre absence.

Il continua très rapidement pour ne pas désappointer son yoriki

Mais ne vous inquiétez pas pour cela car j’ai des projets pour vous, Kuni Kazuma–San : je sais que vous excellez à enquêter en solitaire et à notre retour, si tout se passe bien, vous conserverez votre indépendance actuelle et n’aurez de compte à rendre qu’à moi ou Bayushi-dono si nécessaire.

Seiji reprit une gorgée.

Nos ennemis seront présents à setsuban et comme vous le savez la plus grande méfiance sera de rigueur. Ils nous attendent.
Vous serez comme mon ombre quand nécessaire et le reste du temps vous serez mon enquêteur particulier. Aux yeux des autres vous n’aurez pas la reconnaissance officielle d’un Yoriki en chef ou d’un statut plus prestigieux, car cela nuira à votre difficile mission.
Si nos manœuvres se voient couronnées de succès soyez certain que je ne vous oublierais pas Kuni Kazuma–dono et le rôle que vous aurez joué … Votre tâche est ardue, certes, mais servez-moi bien et vous vous élèverez.


Le magistrat étudiait les réactions de son Yoriki avant demander :

Cela vous conviens t’il, Kuni Kazuma-dono ?

Modifié par un utilisateur mercredi 12 février 2014 06:47:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Wismerhills  
#13 Envoyé le : mercredi 12 février 2014 17:24:36(UTC)
Wismerhills
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Localisation : Saint Michel sur Orge
Tu offres donc le poste de Yoriki en chez à Asakura-dono , il aura donc un statut supérieur à chacun de tes autres Yoriki?

Asakura-dono t'écouta alors Hida-sama , buvant les parole du magistrat. Son visage était dur, et agenouillé devant son seigneur, le samouraï ne releva la tête qu'au moment ou la parole lui fût donnée

Hida-sama, c'est un honneur que vous me faites de me nommer à la tête des Yoriki, moi humble samouraï de la famille Asakura. Je mettrai toute l'ardeur nécessaire à l'accomplissement de la tâche que vous me donnez .
Sachez que si vous pensez que Kuni-dono est un mal necessaire, alors je l'accepterai ... mais j'espère juste, Hida-sama que vous saurez vous défaire de ce dernier une fois que vous n'en aurez plus l'utilité .


Il fit alors une courte pause avant de reprendre

Je n'aurai jamais l'arrogance de dire que je sais ce que c'est que de maintenir la paix dans l'empire en tenant la muraille comme le fond votre les membres de votre famille, et comme l'ont fait vos ancêtres avant vous .

Puis, après signe de son seigneur , Asakura Chun-dono quitta les lieux .

Quelques temps plus tard, se fut le tour de Kuni Kazuma-dono de venir aux côtés de son magistrat. Hida-sama était entrain de signer les autorisations de voyage de samouraïs en partance pour les terres de la famille Asahina lorsque Kuni-dono entrant.
Le priant de s'installer, Kuni-dono prit place aux côté du jeune magistrat. Une fois sa tâche achever , il entama alors un long dialogue avec le Bushi de la famille Kuni.
Alors qu'il aborda la question de consommation d'opium, le teint du samouraî devint blafard ... et même s'il tenta de s'expliquer , les quelques bafouilles qu'émit le samourai ne laissait percevoir clairement que c'était la vérité ...
Puis une fois le dialogue terminé, Kuni-dono regarda son seigneur et lui dit.


Hida-sama est un homme bon . Je vous jure d'arrêter de chasser le dragon ...des gouttes de sueurs perlèrent alors de son front.
Ce serait un honneur pour moi de vous suivre , et de vous servir d'yeux et d'oreille lors du festival de Setsuban Hida-sama. J'espère juste que vos crainte ne seront pas fondé, et que vous pourrez courtiser à votre guise la jeune nièce de l'empereur ...


A ses mots, , comme un voile se dressa devant tes yeux, et inconsciemment, tu jetas un regard noire à ton interlocuteur . Kuni-dono se reprit alors

Je serai votre ombre, Hida-sama dit il en s'inclinant bien bas avant de prendre congé
Offline Bapt-Man  
#14 Envoyé le : mercredi 12 février 2014 17:58:19(UTC)
Bapt-Man
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Asakura Chun - dono est bien le Yoriki en chef de Kyoden Hida désormais (pour la partie Hida tout du moins). Si Genzo-dono viens à se mettre en tant que yoriki en l'absence de Seiji, il sera à même de donner les ordres.
De plus pour les visiteurs de Kyoden Hida en l'absence de ses deux magistrats, ils auront affaire à un interlocuteur un peu plus prestigieux qu'un simple Yoriki. Ne tient qu'à Asakura Chun - dono de se distinguer pour garder ce titre au retour des deux magistrats.


Juste avant que Kuni Kazuma ne sorte de la pièce, Seiji annonça d'un ton grave :

Je ne demandais pas de promesses, mais ainsi soit-il ...

Il ajouta rapidement

Une dernière chose : avez vous déceler de la maho chez le couple de rônin ?

Après l'entretien et la fin de ses tâches administratives, Seiji appela un serviteur pour convier la rônin au dojo.
Quand Kuni Kazuma-dono avait amener les deux individus, le magistrat les avaient jaugés longuement en silence. L'une maniant le sabre, l'autre priant les kami. Alors qu'il demandait par écrit à Mariko-dono de juger des capacités de Shugenja de l'un, il demanda directement à l'autre de s'affronter en combat singulier, et sans "cadeaux" dû à son statut.
Une fois le serviteur partit, Seiji se leva et se dirigea tranquillement vers le dojo
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Offline Wismerhills  
#15 Envoyé le : mercredi 12 février 2014 18:27:12(UTC)
Wismerhills
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Ce que je veux dire, c'est que Mariko aura un statut inférieur à asakura-chun si tu lui donne le statut de Yoriki en chef, c'est cela que je veux dire ... il aura un statut supérieur à chacun des Yoriki de "base", y compris ceux de Bayushi-dono

Après un instant de silence, Kuni-dono répondit

Hida-sama, il semblerait que les deux ronins soit issue d'un village se situant entre les terres du clan du crabe, et celui du scorpion . Il seraient accompagné d'un troisième comparse , un moine semble t'il . Après avoir mené une enquête rapide, il semble n'être que de "simples" ronins , Hida-sama.

Sur ces mots, le Yoriki sorti, allant chercher le couple . Il revint alors accompagné d'un jeune homme, portant une naginata, et un daisho à la ceinture. A côté de lui , une frêle jeune femme, certainement sa soeur, au vu des traits familiers que les deux êtres avaient en commun.
L'homme portait un kimono usé, sans aucun mon . D'une musculature imposante, il arborait un visage de jeune homme, sans aucune cicatrice visible.
Sa jeune soeur quand à elle , avait le teint pâle. Elle toussotait régulièrement, et s'appuyait sur un baton pour avancé. Il semblait clair que sa faible constitution semblait être un véritable handicape pour la jeune Shugenja-ko.
Kuni-dono prit alors le sabre du jeune homme, alors que ce dernier s'avança accompagné de sa soeur, face à toi


Magistrat-samadit alors le jeune homme, en s'inclinant, le front touchant le sol. Sa soeur, à côté fit de même.
Magistrat-sama reprit elle
Mon nom est Kyoshiro, et je vous présente ma jeune soeur Yuya

Je vous remercie de bien avoir voulu nous recevoir.

Kuni-dono, sans plus attendre, un boken à la main, s'approcha alors du jeune homme



Je ne pense pas pouvoir rivaliser avec un homme de votre stature Magistrat-sama. Vous qui avez étudier l'art du sabre auprès du clan de la grue, et qui avez par la suite était admis au prestigieux dojo de la famille Hida, je ne saurai me montrer à votre niveau. Mais si c'est ce que vous souhaitez.

Il prit alors le boken, et vint s'installer sur le tatami face à toi. Sa façon de tenir le sabre était pour toi une hérésie. Son poignet n'était pas assez ferme pour tenir la lame. Effectivement,à peine t'attaqua t'il que tu le désarma , envoyant son sabre voler quelques mètres plus loin ...

Magistrat-samadit il en s'inclinant bien basje saurai vous défendre d'une bien meilleur façon si je pouvais utiliser l'arme de mon choix ...Aurais je le droit de manier ma lance face à vous ?
De plus, il est bien des manière de défendre son seigneur que de se jeter au combat tête baissée ...
Offline Bapt-Man  
#16 Envoyé le : mercredi 12 février 2014 19:17:59(UTC)
Bapt-Man
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Oui, mais le but n'est pas que Asakura-Chun ne soit supérieur à Mariko. Juste pendant l'absence, que Asakura ait un certain statut pour pouvoir gérer la situation.
Pour palier au problème, je voulais savoir, es ce qu'il est possible de créer deux division de Yoriki ? Pour quand nous sommes en voyage c'est Mariko qui est la Yoriki en chef du groupe (enfin de mes Yoriki), et Asakura est le yoriki en chef de Kyoden Hida.

Le magistrat montra son approbation

Montrez moi vos talents, Kyoshiro-san
" - Come to the dark side, we have candy
- Yes, but do you have cofee ?
- Sure we have coffee, hmm, how do you take it ?
- Black, like my soul
- Wooooh ! "

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Offline Wismerhills  
#17 Envoyé le : mercredi 12 février 2014 20:09:57(UTC)
Wismerhills
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Ben dans l'absolu, tu as un Yoriki en chef, il y a pas 15 sous chef ... et quoi qu'il arrive, si tu n'es pas là ,et qu'il est le seul Yoriki te représentant, il est forcément le chef -_-'

Le jeune samourai demandant alors sa naginata , la lame protégé par un tissu en soie d'une impeccable propreté

Hida-sama, je vous met ici, devant témoin, au défis de toucher ma jeune soeur ...

La manière, quelque peu cavalière de ce ronin toucha ton orgueil , et regardant l'homme dans les yeux , tu dégainas ton boken , et alors que tu étais persuader de toucher la jeune femme , non armée , Kyoshiro-san dévia son arme de sa course. Il venait d'empêcher ton attaque de s'abattre de plein fouet sur la jeune Yuya-san. Alors, prenant un peu plus ton adversaire au sérieux , tu commença alors à tenter de nombreuses attaques , et malgré l'ardeur que tu mis dans ton assaut, le jeune ronin bloquer chacune de tes attaques... Pendants de longues minutes le combat perdura ... Tels une muraille, il empêchait les attaques d'atteindre sa soeur ... C'est alors qu'en plein combat , il te dis

Je suis prêt Hida-sama à vous défendre de la sorte, afin que vous, vous puissiez punir celui qui en aurait envie de s'en prendre à votre vie ...

C'est alors que ton coup de boken, trouva la faille, et au lieu de toucher la jeune femme, c'est Kyoshiro lui même qui prit le coup. Sans t'en rendre compte, tu avais mis tant de violence dans ce dernier que le ronin tomba à genou... peut être venais tu de lui fêler un cote ... Il releva la tête dans ta direction .

Que pensez-vous de ma capacité à vous protéger , magistrat-sama
Offline Bapt-Man  
#18 Envoyé le : mercredi 12 février 2014 20:47:25(UTC)
Bapt-Man
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Oui, Asakura Chun est yoriki en chef. Il y aura une cérémonie du thé un peu plus tard avec Mariko.

Réellement impressionné, Seiji hocha de la tête d'un air approbateur. Posant son bôken au sol, il observa le jeune rônin quelques instant avant de déclarer :

Pour sur, vous possédez de réels talents pour défendre autrui, Kyoshiro-san.

Se tournant vers Yuya


Quand à vous, Yuya-san, qu'êtes vous en capacité de réaliser ?
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Offline Wismerhills  
#19 Envoyé le : mercredi 12 février 2014 22:07:04(UTC)
Wismerhills
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La jeune femme se mit alors à rougir devant la question.
Toujours agenouillée,Yuya-san te répond


Magistrat-sama, je ne suis qu'une humble jeune femme priant les kamis de bien vouloir leur accorder leurs grâce. J'essaie donc un maximum d'aider Kyoshiro-dono dans son travail.

Mariko-dono, de son côté, semble ressentir quelques capacité chez la jeune femmes, même si elle manque de pratique ... Elle semble avoir une affinité avec la terre, et contrairement à Asahina-dono , un déficience avec l'air
Offline Bapt-Man  
#20 Envoyé le : jeudi 13 février 2014 18:18:06(UTC)
Bapt-Man
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Soit … vous priez les kamis …

Seiji sonda intensément la frêle jeune femme pendant un long moment. Puis il regarda Asahina Mariko-dono d’un air entendu, sourcil interrogateur levé. Aux dires de sa Yoriki, le magistrat réfléchit quelques instants avant d’interpeller un serviteur :

Apportez le nécessaire pour faire le thé, et appelez le tailleur.

Quand le serviteur fut partit, Seiji autorisa au couple de se redresser. Il ne pipa mot durant les quelques minutes précédant l’arrivée du plateau contenant l’eau, les feuilles de thés aromatisées et les cinq bols. Pour la troisième et dernière fois de la journée, il fit la cérémonie du thé.

Ce n’est qu’en servant le breuvage aux quatre individus présents qu’il prit la parole à l’intention des deux nouveaux venus d’une voix autoritaire :


Vous voulez offrir vos services à titre gratuits ? Soit. Mais vous porterez ma livrée car je ne tolérais pas que ce soient de vulgaires inconnus qui soient chargés de ma protection … Je subviendrais à vos besoins et ceux qui vous voudrons vous nuire engendrerons mon courroux. En cela je m’y engage solennellement, au même titre que chacun de ceux ou celles qui me servent.

Il but une gorgée avant de poursuivre sur le même ton, ne cessant jamais de sonder ses interlocuteurs :

S’il est une chose que j’attends en particulier de ceux et celles qui me servent, c’est la loyauté. Servez-moi avec honneur, loyauté et surtout n’oubliez jamais votre place en publique … Accomplissez votre devoir et à la prochaine saison vous serez mes Yojimbo jusqu’à ce que la mort nous séparent ou que je vous relève de vos fonctions.

L’ombre d’un sourire froid, ne se reflétant pas dans ses yeux, apparu un court instant sur les lèvres du magistrat. Il reprit une gorgée du breuvage, reposa sa tassa et continua son discours :

Il y a peu de temps encore, vous n’auriez jamais franchi le seuil de cette porte, mais il se trouve que j’ai appris à apprécier la valeur de certains rônins, me donnant ainsi matière à réfléchir. Vous m’avez prouvez votre valeur pour protéger, mais si vous devez protéger ma vie il faut que je puisse avoir confiance en vous dans une certaine mesure … Nous sommes en privé, aussi racontez moi votre histoire et vos motivations.

Autorisant les deux individus à parler, il regarda un très bref instant ses deux yoriki, côtes à côtes, d’un air … amusé ?! … avant de reporter son attention aussi bien sur le jeune homme que sur la jeune femme.
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