Le plan de Saul était simple... mais potentiellement dangereux, d'autant plus que Doua n'était pas très sûr que de s'attaquer de face à toute la pègre de Port-Enigme était dans leur intérêt... après tout, ils n'en avaient que contre Zincher... en même temps, si cela pouvait résoudre l'affaire!
Dwimbar ne voulait (pouvait?) pas attendre et semblait être d'avis qu'il fallait s'occuper du capp de Zincher, ce fameux Lars qui posait des problèmes à Braise!
Doua trouvait déjà que d'offrir l'hospitalité et la protection était bien suffisant mais l'argumentaire de diminuer les forces de Zincher firent mouche! Par ailleurs, ils allaient pouvoir voir un peu de quoi était capable leur nouvelle associée... et autrement qu'en jouant de ses charmes?

Doua alla se coucher.
Le lendemain, Doua était prêt, il n'attendait plus que ses compagnons le soient pour y aller! Il profita alors de se moment pour convoquer Finesight...
« Bonjour Finesight! »
« .... mmmpf! » lui répondit l'eidolon visiblement fâché...
« ... quoi, tu me fais la gueule pour l'épisode d'hier ?pour rappel, Doua l'avait fait disparaître car il devenait ingérable...... mais c'est pas vrai! Qu'est-ce que j'ai fait pour que mon "entité rêvée" comme me l'a expliqué Samaritha, se matérialise en ça! Tu es pire qu'un enfant gâté! et totalement immoral! » cria Doua.
« .... je te hais! et pour ta gouverne, saches que l'enfant gâté immoral n'est qu'une émanation de ton être! Soignes-toi d'abord! Mais si c'est comme ça! Ok.... je boude!  » répondit Finesight en colère et vexé.
« Mais c'est pas vrai! c'est pas vrai... » fit Doua sortant de la chambre pour se calmer et se sustenter avec l'expédition...
Après plusieurs minutes, Doua, calmé, retourna dans la chambre et et voyait toujours Finesight immobile, les bras croisés avec un regard haineux...
« Bon Ok, ok la prochaine fois je te préviendrai, mais cesse ses enfantillages immoraux, Flint, Dwimbar et Grarok risquent franchement de se poser des questions sur ta... enfin notre santé mentale! D'autant plus que nous avons une nouvelle camarade... tu devrais venir, elle ne laissa pas indifférent!
Ah... et puis tu vas être content, à priori on part en expédition.... tu vas pouvoir taper »
« Taper? Oui, ouhou oui oui taper! et nouvelle amie où ça, je vais me présenter, oh oui me présenter! Content Finesight! » fit -il en dodinant ses grosses fesses alors qu'il se rendait dans la salle commune
Doua regarda la scène en soupirant Capricieux, vexatil, et lunatique... mais au fond pas méchant: un grand enfant...

Modifié par un utilisateur lundi 17 mars 2014 18:15:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque Braise estima le collier, je pris un air penaud, puis je ris à gorge déployée.


«  Hi! Hi! Hi! Quel abruti je fais!!! C'était quand même louche, j'aurais pu me douter que ça valait pas autant...mais bon, c'est quand même une petite somme.

Je suis d'accord pour que tu essayes d'en tirer le meilleur prix mais il vaudrait mieux régler son compte à Lars avant que tu aille te balader en ville, c'est dangereux, et on est pas pressé pour le fric. D'ailleurs, à ce sujet, il serait judicieux que tu nous donne le maximum d'informations sur lui pour qu'on puisse élaborer un plan d'attaque... »

Tout le monde semblait d'accord pour passer à l'offensive contre nos ennemis du moment, et je m'en réjouissais. Dans un premier temps, j'avais déploré que le sang coule pour des motifs qui me semblaient totalement superficiels et au raz des pâquerettes; mais, face à la brutalité, la méchanceté et la cruauté de Zincher et sa bande, je ne me posais plus de questions. Ce serait une guerre d'extermination. Ces types ne valait pas mieux que des gobelins à mes yeux maintenant que j'avais vu de quoi ils étaient capables.

Je jubilais également puisque Saul s'était enfin décidé à investir dans la forge. Il n'allait pas le regretter! J'avais des fourmis dans les doigts à l'idée de pouvoir enfin marteler le métal et prier notre dieu comme il se devait.

Je proposais à Grarok de ne pas perdre une minute et d'aller acheter le matériel au plus vite. Il fallait profiter de la journée pour faire nos achats. Si nous voulions attaquer, il valait mieux planifier un plan pour la nuit et profiter de l'obscurité qui était pour nous les nains un net avantage.
Je suggérais à mon cousin de recycler les armes et armures pris sur les dépouilles des hommes de Zincher directement en barre de métal pour renforcer les défenses de l'auberge comme nous le souhaitions dès que nous aurions la forge.
Je profitais de notre escapade en ville pour m'acheter une nouvelle arme en y dépensant tout le reste de l'argent que j'avais gagné depuis que nous étions au gobelin doré.


@Emerald: si tu es d'accord et si c'est possible, j'achète un marteau de guerre à deux mains; dans le manuel des races le prix est de 70 po; normalement il m'en reste 72,5 sur les 85 qu'on a gagné en bossant (on a laché 12,5 po pour les chiens) et si mes calculs sont bons

Modifié par un utilisateur lundi 17 mars 2014 22:03:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le plan de Braise me semblait correct, et je n'avais rien de mieux à proposer.


«  Ton idée me convient très bien, il faudra qu'on soit bien au point pour le signal, d'autant que nous ne connaissons pas Lars; et il ne faut pas se louper pour ta sécurité.....  »

La journée avait été longue, et ça avait pris beaucoup de temps pour la rendre fructueuse.
Braise s'était mise en route avec l'intention de se montrer un peu partout en ville, et elle n'avait pas négliger sur les efforts pour attirer l'attention.
Vêtue de ses plus beaux atours, avec un décolleté totalement indécent, elle avait arpenté la plupart des quartiers de la ville, faisant de longs détours entre les différentes boutiques et étals de marchands, se promenant suffisamment lentement pour se faire remarquer et pour laisser éventuellement l'information sur sa présence dans tel secteur faire le tour de la ville si on la recherchait. Ses trois compagnons quant à eux s'étaient à chaque fois placées à des endroits stratégiques et au préalablement définis tout le long du trajet, tous prêts à intervenir au moindre signal de l'ensorceleuse, ou au moindre danger qu'elle n'aurait pas remarquer.

Et tout ça n'avait servi à rien.
Personne n'était venu à sa rencontre à part les innombrables dragueurs d'occasions et quelques riches gros poissons que Braise avait déjà fréquenté en quelques occasions.
Elle en aurait brûlé de frustration !

Cependant deux évènements avaient permis de sauver cette journée presque perdue.

Le premier concernait le collier que les nains lui avaient confié dans l'espoir de la revendre à un bon prix.
Alors qu'elle arpentait une rue commerçante de la cité, un sourire carnassier était apparu sur le visage de Braise alors qu'elle approchait d'une parfumerie célèbre locale tenue par un couple de gnomes alchimistes. Alarmés par son expression, mais sans intervenir pour autant, les employés du Gobelin doré avaient vu l'ifrit pénétrer dans le magasin, au grand ravissement de la patronne enthousiaste à l'idée de faire des affaires avec une riche cliente, tandis que le visage du mari se décomposait littéralement à vue d'oeil.
A travers la vitrine, on pouvait voir les deux femmes avoir une conversation très animée, ponctuée d'éclats de rire et de gloussements typiquement féminins sous le regard nerveux du patron.
Pendant que la gnome semblait vouloir faire découvrir l'ensemble de ses articles à sa cliente, Braise avait sorti le collier et l'avait passé autour du cou de son interlocutrice après une brève discussion, vantant sa beauté et sa mise en valeur grâce au bijou resplendissant, tandis qu'elle jetait des regards très insistant au pauvre homme derrière son comptoir.
Couvert de sueur, il alla chercher un sac bien rempli et le tendit à Braise en marmonnant quelque chose tandis que sa femme poussait un cri hystérique et lui sautait dans les bras, totalement aux anges.
Sans interrompre les effusions de joie, Braise attrapa le sac et un flacon de parfum tendue par la femme, puis sortit rapidement en remerciant les deux gnomes, promettant de vanter les mérites de la boutique. Elle laissa discrètement tomber la bourse dans les mains de Dwinbar qui s'était posté alors près de la porte, et continua son chemin l'air de rien. (remise de l'intégralité de la somme à Dwinbar)

Le second évènement fut moins théâtrale que le premier mais bien plus important.
Lorsque la journée allait s'achever sans que la moindre attaque n'ait eu lieu, Braise décida d'aller faire un tour dans la célèbre et bruyante Maison du tavernierpour tenter d'apprendre où Lars pouvait bien se terrer. Si cette info pouvait se trouver quelque part, c'était bien là.
Cependant sa patience avait atteint ses limites et elle ne chercha pas à faire dans le détail. Alors qu'un garçon de salle était entrain de sortir un fût à l'arrière du débit de boisson, elle lui jeta un sort de charme-personne avant qu'il n'eut le temps de réagir et l'envoya chercher l'information auprès de la clientèle et des employés. Dans les bars, on boit, on bavarde trop et on ne fait surtout pas attention au danger qu'un serveur vous apportant une chope gratuite par erreur peut représenter. Il ne lui fallut pas plus de dix minutes pour obtenir l'adresse de la planque de Lars et la rapporter à l'ensorceleuse. Puis il repartit au travail, l'air visiblement ravi d'avoir aider sa nouvelle amie.

Braise fit signe à ses compagnons de la rejoindre.
« Lars est à l'hospice de Saint-Caspiéran.
C'est pas très joyeux comme endroit, mais du coup on ne devrait pas trop attirer l'attention si on fait du grabuge.
Je propose que nous y allons sur le champs, avant que notre ami apprenne qu'on le cherche et qu'on l'a trouvé. »

Modifié par un utilisateur samedi 22 mars 2014 16:21:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le groupe décida s'en plus attendre de se rendre à l'hospice alors que la nuit tombait. Dans ce quartier miteux l'établissement reste une lueur d'espoir pour les mendiants et les ivrognes qui gisent dans les rigoles. Toute la soirée, des chandelle brûlent aux fenêtres sales de l'hospice tandis que des gens de toutes sortes passent entre les portes fatiguées. L'immeuble délabré est coincé entre la boutique miteuse d'un charron et une boulangerie, à mi-chemin de cette allée boueuse. Une clocher aux airs penché s'élève à l'arrière du bâtiment. Une petite enseigne pend au-dessus de la porte de chêne fatiguée : "Hospice de Saint-Caspiéran, bienvenue à tous".

Des marches de granit (1 sur la BM) mènent à une antichambre ouverte qui donne sur une porte à double battant. Elle est dotée de deux petites portes de chaque côté, toutes deux couvertes de graffiti. La porte sud soutient une enseigne qui dit "Asile de nuit : montez à l'étage et tournez à gauche" et l'autre porte une enseigne faîte maison qui dit "toutes les chambres sont occupées".

La journée avait été éprouvante nerveusement.

Toujours sur le qui-vive, prêt à bondir l'arme à la main sur quiconque tenterait de s'en prendre à Braise, j'avais passé mon temps à scruter fiévreusement tous les passants suspects, et vu les sales tronches qui déambulaient dans le secteur, le nombre de criminels potentiels était important à surveiller.

Pourtant , rien ne s'était passé, et la frustration n'en était que plus grande. Toutefois, Braise avait fait montre de ses talents de négociatrice hors pair, et lorsqu'elle me lança la bourse pleine d'or après la vente du collier, je soupesais celui ci d'un air songeur.....

«  Bien joué jeune fille !!! Voilà un joli petit magot à partager. Je propose qu'on se répartisse cette somme avec tout ceux qui ont participé au combat au Gobelin Doré, et avec toi bien sûr. Si mes comptes sont bons, on à tous 50po en plus dans la poche !! »

Finalement, après avoir longuement hésité, et bien que j'en avait extrêmement envie, je me rétractais au dernier moment pour l'achat de mon marteau de guerre à deux mains. Après l'avoir longuement étudié, soupesé, et manié, je me rendais compte que cette arme, bien que terriblement efficace, ne correspondait pas à mon type de combat. L'allonge de celle ci était importante, et je craignais de ne pas pouvoir en faire une utilisation optimale en combat. Vu qu'en ce moment je semblais avoir la poisse niveau castagne , il n'était pas utile de me mettre un boulet à la cheville.

@Emerald: en pratique, je suis absolument désolé mais mon enthousiasme m'a aveuglé, et je n'avais pas fait gaffe que le marteau a 2m était une arme à allonge, pauvre de moi!! Du coup, si tu es ok, je laisse tomber car je n'y tiens pas du tout et je garde mes 70po, mais si tu n'es pas d'accord pour revenir sur la vente, ben tant pis, j'aurais une super déco comme tête de lit

Lorsque Braise réussit à soutirer des infos concernant la possible localisation de Lars à l'hospice de Saint-Caspérian, et nous suggéra d'y filer, je ne me fis pas prier. Il fallait faire vite et ne pas laisser filer notre proie.

Une fois sur place, tandis que l'Eidolon partait en reconnaissance faire le tour du lieu, je répondais à Doua:

«  Attendons le retour de Finesight et faisons le tour des chambres. Je ne sais pas ce que tu en penses Braise, et peut être que je me trompe, mais j'ai tendance à penser que Lars n'est pas du style à dormir dans l'asile, mais plutôt dans une chambre. On peut essayer de fouiller celle ci une par une jusqu'à ce qu'on le trouve? Peut être que quelqu'un pourra aussi nous le dire?  »

J'examine attentivement l'endroit et écoute les bruits de voix qui pourraient s'élever derrière les portes nous donnant une indication sur l'ambiance régnant derrière celles ci.

Modifié par un utilisateur mercredi 26 mars 2014 01:55:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Finesight fit le tour de l'hospice avec une certaine lourdeur dans ses pas. Il découvrit une cour en friche entourée d'un petit mur de pierre. Un chemin passe par une grille rouillé et mène à une porte à double battant, barré de planche. Un chêne solitaire se dresse dans l'angle(2).

Il y avait également une terrasse au premier étage sur lequel un homme fumait sa pipe. Il regarda hagard la créature faisant le tour de l'établissement. Il s'empressa une fois la surprise estompée de rentrer. Finesight pu voir également une petite structure qui ressemble à une cabane fermée par des lattes de bois et taché de fiente blanche. L'eidolon entendit des pigeons roucouler à l'intérieur.



Je vous mets une deuxième BM du premier étage dans la soirée, la terrasse se situe en gros de E9/E11 à G9/G11.

« Bon Ok allons-y... Finesight mets toi devant! Et après avoir jeté un coup d'oeil sur la porte ouvres-là!... discrétement... si possible. » finit de dire Doua sur une grimace l'air peu convaincu par les capacités de son émanation...
« Oh voui oh voui, Okeydokey!! »
L'eidolon trépignant d'excitation scruta alors la porte minutieusement... à tel point que les autres commença à s'impatienter.
s'il n'y a pas de pièges...
Puis il l'ouvrit aussi discrètement qu'il pouvait pour y glisser sa tête...

Le groupe décida de s'élancer armes aux poings dans l'asile. Ils pénétrèrent dans un hall où la puanteur de la boue et de la sueur se mêlait à une odeur de soupe aux choux. Des tables et des bancs égratigné permettaient aux vagabonds, qui regardaient l'air incrédule le commando, de s'assoir pour se reposer, discuter ou manger. Une vieux bénitier cabossé trônait dans un angle de la salle. Sur la droite une autre pièce était occupé par deux tables de réfectoire tachées, entourées d'une série de chaises dépareillées et rafistolées. De larges marmites d'acier étaient posées sur les tables et une femme au physique ingrat semblait s'en occuper.

Un gamin en haillon commença à brailler lorsqu'il comprit que la chose qui venait de franchir le seuil n'était pas du tout humaine!


BM mise à jour

Braise tourna sur elle même au cas où son sort l'avertirait d'une quelconque présence magique autre que celle provenant du prêtre de Torag. Elle en profite aussi pour inspecter les visages de toutes les personnes présentes au cas où elle reconnaîtrait un membre de la bande de Lars, et si c'est le cas elle lui jettera un sort immédiatement.