Ksena sourit intérieurement en voyant la réaction du nain.
Les grandes gueules…il suffit de crier plus fort !
L'infirmerie lui sembla convenablement tenue en dépit du désordre…le "doc" devait être compétent.

« Bonjour, la cavalerie est arrivée…la paix d'Erastil soit sur vous ! »

Le mobilier de la pièce n'avait pas changé depuis sa dernière dernière visite. A l'exception peut-être du quatrième tabouret de bois brut présent autour de la table. Dans son souvenir, il n'y en avait que trois.

Ephraël, n'aimait pas la bière, ses origines citadine l'avait plutôt vite habitué au profondeur d'un vin plutôt qu'à l'amertume d'une bière, mais se faisant violence, il accepta la mousse du nain... qu'il laissa parler avec son assistante le temps de tremper ses lèvres dans la chope offerte et de choisir un siège.

« Bon, Corax, maintenant que les présentations ont été faites et des paroles échangées, peut-on revenir à notre présence ici et à l'ajout de vos hommes à notre "armée".
Si vous n'êtes pas au courant, Radovan a été assassiné par les sbires du Seigneur Cerf, et bientôt, si nous n'arrivons pas à le déloger de sa forteresse de verdure, c'est vous, qu'il viendra voir...
Nous avons besoin de vos hommes pour mener notre bataille contre ces bandits. Erastil lui-même nous a bénit et nous soutient dans notre quête, premièrement par la présence d'une de ses représentante parmi les Compagnons, mais aussi par la découverte de ce temple perdu. Vos hommes, si je puis me permettre, sauront qu'en rejoignant les Compagnons, c'est la volonté d'Erastil qu'ils réaliseront. Vous êtes leur porte parole, leur mentor, leur chef. Nous avons besoin de votre voix pour les convaincre définitivement.
Il y a plusieurs mois de cela, vous avez refusé, aujourd'hui, Radovan est mort, Chiara fait ses affaires, mais moi je n'ai pas oublié vos dernières paroles : "Tant qu'Erastil n'aura pas prouvé qu'il vous a à la bonne, j'ferais rien pour mettre en danger mes hommes". Erastil nous a rendu notre prêtresse et nous a indiqué où se trouve son temple, il est donc temps de reconsidérer votre précédente position. »

Fenris quand à lui était resté en bordure du village où les compagnons avaient laissé leurs montures se reposé après leur voyage jusqu'au camp des forestiers. Le jeune humains surveillait leurs montures, il fallait bien quelqu'un pour le faire songea t il, puis cela lui permettais aussi de voir comment la vie du camps se passait.
Il balaya le paysage d'un regard neutre se demandant comment cela se faisait que le Seigneur-Cerf n'avait pas utilisé les bûcherons pour venir au comptoir.

Puis Fenris repensa à son entrevu avec Dame Corne et surtout au temps qu'il c'était écoulé entre les deux mondes. Si il avait été présent aurait il put évité la mort de Radovan ? Le barbare lui avait sauvé la vie à plusieurs reprises et Fenris s'en voulait de n'avoir jamais pus rembourser sa dette envers lui.

• Jet de Perception (+2 en fôret) : 1d20+8 donne [9] + 8 = 17

Ephraël fut surprit par la réaction épidermique de la jeune femme. Il ne l'avait jamais vu ainsi.
Mais bon, il ne comprenais de toute façon jamais rien à l'humeur féminine, tantôt souriante, tantôt exécrable mais toujours sans raison. Tout comme il ne comprenait pas vraiment les raisons qui poussaient les hommes à faire des remarques déplacées sur les formes et les atouts physiques des femmes. La seule logique ne lui permettait pas d'en comprendre les besoins...

D'une voix encore sous l'émotion de sa pupille énervée, Ephraël dit « Bon, tu vois Covax, je sais choisir.

Quant à asservir, c'est là un bien grand mot pour un petit détail. La Charte te laisse la liberté, une liberté certes contrainte par des Lois et des Devoirs, mais juste. Notre but n'est pas d'asservir, mais de protéger. De favoriser le commerce futur et de développer ces terres abandonnées à la loi du plus fort. »

e sourire charmeur du nain s’était évanouit, remplacer par la stupeur face a la réaction furieuse de la jeune femme. Un silence pesant s'installa dans la cabane alors que le temps sembla se figer. Enfin, Corax sembla se ressaisir et il s'adressa à la semi-orc d'un ton étonnamment neutre clôturant ainsi l'entretien « Montre leur un endroit ou bivouaquer. » Le semi-elfe remarqua alors le nain serrait sa chope à s'en blanchir les phalanges.

Et pendant ce temps là....

L'énergie positive inonda la plate-forme avec son odeur caractéristique. La plupart des blessés maintenant guérit s'inclinèrent devant elle. Leurs visages exprimant clairement la reconnaissance et la déréférence mais aussi une certaine gêne. Le chirurgien, un instant surpris, se renfrogna dans un silence hostile tandis que la jeune femme, avec l'aide du taciturne forgeron commençait examen des trois derniers bucherons apparemment plus sévèrement touché. Le premier semblait avoir eu le crane fracassé tandis que les deux autres présentaient de multiple plaies pénétrantes. « Un arbre leur est tombé dessus ! » se contenta de commenter le médecin.

Un peu plus loin...

Fenris observa le ballet des bucherons qui allaient et venaient accompagner par de lourds chevaux de trait qui charriaient derrière eux des troncs coupés. Au fur et a mesure, entre les regards a la dérobé et les chuchotements, un curieux sentiment de danger titilla l'instinct du rôdeur. Enfin, il aperçu Ephraël et son assistante Scatcha qui revenait vers lui, accompagner par une femme d'allure massive.

Sur le chemin, Ephraël dit à Scatcha

« Bien que ce ne soit pas mon fort, la diplomatie est aussi une arme que tu devrais savoir user. La façon dont tu l'as rembarré, devant une de ses subordonnées, n'était peut-être pas assez... subtile. Notre but ici est de trouver des alliés, pas de nouveau ennemis. C'est aussi pour cela que tu es à mes côtés, pour enrober mes mots d'une certaine rondeur et expliquer de façon plus simple à ces ignorants qu'ils doivent m'écouter. »

Comme d'habitude, le ton du mage était d'une neutralité absolue, il n'y avait pas de reproche, juste une analyse de ce qu'il s'était passé.

Arrivé au niveau de Fenris il répondit

« Bien. Soigner quelques blessés. Ils devraient nous rejoindre bientôt. »

Modifié par un utilisateur lundi 28 avril 2014 10:30:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

La tension presque palpable dans la hutte de Scorax commençait à rendre la jeune femme mal à l'aise et c'est avec soulagement qu'elle quitta la pièce avec son compagnon. Une fois à l'extérieur elle prit une profonde inspiration. Elle craignait à cause de son impulsivité d'avoir réduit à néant les efforts d'Ephraël mais comme bien souvent l'air pur et frais de la forêt lui apporta réconfort.

Écoutant les propos du magicien sur le chemin, elle ne put s'empêcher de se mordre la lèvre. Quiconque hormis Ephraël l'aurait probablement trouvé désirable à ce moment même. Scatcha semblait avoir des difficultés à ordonner ses pensées.

« - Je suis désolée, je comprends pas... »

Elle hésita quelques instants avant de continuer.

« - C'est comme si Scorax avait balayé mes défenses, je ne l'aurai jamais laissé me toucher en temps normal. Et puis c'est un nain. »

Scatcha semblait réellement bouleversée.

sena réalisa soudain qu'en employant son aura d’énergie positive de façon prématuré, elle avait par la même occasion fait disparaitre des d'éléments qui aurait permit de déterminer leur origine et l'explication du chirurgien, a défaut d'être parfaite, demeurait vraisemblable jusqu’à preuve du contraire.

Finalement, ils rejoignirent les autres compagnons sur la zone de bivouac, une clairière destinée au stockage du bois de coupe a proximité du corral dédié aux chevaux et de deux vastes remises de matériel. Après un rapide échange de leurs soupçons, une ambiance pesante s'installa.

Alors voilà je me lance, mon tout premier post de la partie, c'est partit!

Je ne me sentait plus le même depuis la mort de Radovan, j'étais changé, il m'avait ouvert une voie que je n'avait empruntée depuis longtemps, m'avait fait miroité la fraternité, l'espoir d'une rédemption prochaine. J'était son bras droit, son fidèle ami, mais maintenant je n'aspirait plus qu'à être le bras armé de sa vengeance...

Frère ours, je te r'joindrai par delà la mort et nous boirons ensemble une fois de plus, mais par la grâce du borgne, implore le pour moi, ce n'sera pas pour bientôt...

Perdu dans mes pensées je n'avait que très peu participé aux événements de ces dernières semaines, préférant porter mon chagrin seul, préférant ne pas montrer ma faiblesse à la face du monde. Encore là, je me tenais quelques minutes plus tôt dans la hutte du "Doc" et j'assistait à une joute verbale véhémente entre les partisans de deux méthodes. Ksena n'avait pas la langue dans sa poche heureusement, car j'étais tellement las que je n'avait même pas tenté de rembarrer le Doc.

Lorsque celle-ci usa de sa connexion avec le Dieu cerf, l'odeur de mousse et d'humus emplit mes poumons et calma quelque peu mon esprit tourmenté. En y regardant bien, il y avait effectivement quelque chose de louche sous le nombre effarant de blessés. Un arbre qui tombe, même gigantesque, ne risque pas de faucher autant de monde, enfin s'ils ne dorment pas et que c'est pas des bûcherons cul-de-jatte...

La réponse me sembla incohérente, quoi que je ne pouvait en être certain, l'ambiance générale me faisait plus l'impression qu'on nous cachait quelque choses, pas qu'on s'apprêtait à nous tendre un piège. Mes sourcils froncés m'avaient trahis, Ksena semblait visiblement partager mes préoccupations, me glissant à l'oreille de rester vigilant.

Sur le chemin du retour, m'assurant de parler à voix basses j'entreprit de partager mes doutes avec la prêtresse.

Chuchotant : « Ksena, je ne sais pas pour toi, mais j'ai l'impression qu'on nous cache des choses ici. Un arbre, ça m'parais pas très... pas très vrai, enfin si, dans l'absolut, mais vu l'nombre de blessés, ça m'parrais un peu louche. J'crois pas qu'ils nous ferons des ennuis, j'crois plus que c'est eux qui en ont et qui sont trop fiers pour demander qu'on les aide. Le recul de Corax se comprend, il veux pas envoyer ses hommes crever pour rien, mais ça m'parraitrait doublement compréhensible s'ils avaient déjà d'autres chats à fouetter. Et si c'était les hommes du roi bandit, il serait pas aussi réticent à prendre parti dans cette guerre. Ça se tiens non? »

Ma voix était enrouée, forcément, cantonné dans mon mutisme depuis plusieurs heures... Tout au long du trajet on nous jettait des regards en coin, comme si nous n'étions pas les bienvenus. Particulièrement un grand type qui retroussait ses narines de dégoût à notre passage, reniflant et crachant par terre. Visiblement quelque choses ne tournait pas rond ici. On serait bientôt fixés. Notre "campement" était en vue, les autres porteurs de la charte étaient déjà là.

Erastil, puisse-tu me guider, puisse-tu nous guider tous, on as besoin de ta présence dans nos cœurs plus que jamais...



Voilà donc mon premier jet, hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ma narration dans le fil HRP, toute remarque est bonne à prendre. Bon jeu tout le monde!

Modifié par un utilisateur mercredi 30 avril 2014 20:57:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je me contentai de retrousser le nez et de hausser les épaules dans un premier temps, l'idée m'avait effleuré l'esprit. Le camp agissais peut-être sous la contrainte, sous la lourde menace des bandits. L'idée me mettait hors de moi, j'osais espérer, je me laissait aller à la naïveté plutôt que d'affronter une possibilité bien plus choquante, bien plus sombre.

Chuchotant : « Tu as sans doute raison... Mais j'prie l'borgne que tu aie tort pour une fois. »

À ces dernier mots je lui fais un sourire complice puis laisse la prêtresse se concentrer. Si il y avait moyen d'en savoir plus, elle le trouverait, j'en était certain.