Mercantdi 12 Pharast de l'an 4709 AR - matin

Django avait réussit à se trouver un point d'observation entre deux entrepôts inoccupés au sud de la pêcherie d'où il observa ce qui se passait et ceux qui passaient aux alentours de celle ci et il lui fut rapidement visible que ceux qui approchaient par le nord continuaient vers le sud et que ceux venant du sud se dirigeaient vers le nord, mais que personne ne semblait trainer autour de la vieille pêcherie.

Il vit à un moment arriver Shöndu par une ruelle proche de la pêcherie. Celui ci, à la recherche d'un groupe d'enfants, se rendit rapidement compte que les seuls présents étaient occupés, l'un à pousser un chariot lourdement chargé, l'autre à courir un sac à la main - probablement porteur d'un paquet d'importance à destination de l'un des bâtiments du Quai - et encore là une paire guidant un chapelet de mouton probablement vers l'une des usines à viande un peu plus loin. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu'à cette heure de la journée, ceux qui se trouvaient sur le Quai étaient là pour y travailler et qu'y paresser ne devait pas y être une activité bienvenue.

Quoique. Alors qu'il cherchait un patient potentiel à approcher, il vit arriver en titubant un individu crasseux et titubant, sans doute sous l'effet d'une bouteille d'un mauvais alcool avalé dès le matin pour chasser les effets des verres ingurgités la veille et qui s'approcha d'une charrette chargée de tonneaux stationnée près du quai au nord de la pêcherie et qui s'y appuya, sans doute dans l'intention bien involontaire de rendre à la terre les bienfaits des fruits qui en étaient sortis.

Érelos, de son point d'observation, ne manqua pas de remarquer que la porte sur le quai de chargement est entrebâillée et que des bruits d'activités en proviennent, accompagnés d'une odeur, mélange de saumure et de poissons manquant de fraicheur. Après quelques moments, la porte s’entrouvre quelque peu, laissant passer un gamin qui lui balance avec précision dans la figure une poignée de morceaux de poissons tout en lui donnant l'ordre de filer en vitesse. Il tient un solide gourdin dans sa main droite et siffle entre deux doigts de la gauche, ce qui provoque des aboiements à l'intérieur du bâtiment. Derrière lui Érelos semble apercevoir d'autres gamin qui s'affairent, mais la pièce est mal éclairé et il est difficile d'y distinguer quoi que ce soit d'autres que des ombres qui s'agitent.

De l'entrée de sa ruelle, Shöndu ne peut manquer de remarquer que le jet d'une substance incertaine à destination du visage de l'ivrogne semble avoir déclencher quelques rires moqueurs de la part des passants qui ont été témoins de la scène.

• A : 1d20 donne [8] = 8
• B : 1d20 donne [16] = 16

Modifié par un utilisateur mercredi 30 avril 2014 21:56:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Toujours caché dans le point d'observation qu'il avait trouvé, Django regarda attentivement l'altercation entre Erelos et le gamin. Il grimaça lorsqu'il entendit les aboiements, la présence de chiens n'allait pas leur faciliter la tâche. Le jeune varisien sourit en voyant son compagnon de la veille repartir en titubant et s'affaler dans un coin. Ils en savaient davantage sur les occupants de la veille pêcherie mais pour l'instant, ils n'avaient encore vu aucun malfrat de Lamn... enfin aucun malfrat susceptible de représenter une menace pour leur groupe. La journée s'annonçait longue et Django lutta contre l'envie de fumer sa pipe dont la fumée pourrait révéler sa présence.

Akilina, le visage toujours dissimulé sous son capuchon, vint se porter à la hauteur de Garrus et prit la direction indiquée.

« - Merci ! Peut être pourrions nous nous appeler par nos prénoms puisque nous serons amenés à nous côtoyer régulièrement, qu'en pensez vous ?  »

La jeune égorianne s'exprimait d'une voix suave mais naturelle et n'utilisait aucun artifice de séduction.

« - Êtes vous originaire de Korvosa ? »

D'abord un chien puis maintenant un demi-orque plutôt massif, une chose devenait certaine, il serait peut-être facile de rentrer dans la vieille pêcherie mais en sortir serait une autre paire de manches. Alors que Django regardait le demi-orque remettre un tonneau dans la charrette branlante du vieillard, il se demanda si celui-ci contenait seulement du poisson comme on pouvait le supposer vu l'odeur qui régnait près de la vieille pêcherie ou si celui-ci servait à dissimuler quelques articles de contrebande de Lamm. Puis, le jeune varisien changea légèrement de position pour éviter d'attraper des fourmis dans les jambes et attendit patiemment tout en observant le repaire de Lamm, alors que le soleil montait dans le ciel de Korvosa.

Maintenant encombrée de sa chemise de maille la jeune femme se sentait moins à l'aise dans ces mouvements, elle tourna cependant poliment la tête vers l'homme qui l'accompagnait, il était possible de discerner les traits harmonieux de son visage avec la clarté du soleil levant.

« - Je ne cherche pas à vous mettre mal à l'aise Garrus, avec le temps cela deviendra plus naturel. Je suis ici depuis quelques mois seulement, Korvosa est pour moi et pour l'instant une ville agréable dans ces beaux quartiers, sinon je suis originaire d'Egorian. »

Modifié par un utilisateur samedi 3 mai 2014 18:30:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Ne vous inquiétez pas, vous ne me mettez absolument pas mal à l'aise.
Malheureusement, les beaux quartiers ne sont qu'une face de cette ville. Des milliers de pauvres gens s''entasse dans les vieux quartiers délabrés et le s Tuiles. J'espère que le conseil décidera bientôt de grand travaux d'urbanisme pour fournir des emplois et des logements décents pour tout le monde. »

Garrus jeta un oeil vers le soleil.
« Il se fait tard, si vous avez tous ce que vous cherchiez , nous ferions bien de nous hater, nous sommes affreusement en retard. »

Pendant ce temps, près du Grand Pont, la matinée s'avançait doucement et Izrador faisait les cents pas, de plus en plus exaspéré. Plus le temps passait, plus il marchait vite et plus il bouillait.

« Mais qu'est-ce qu'ils fissent, à la fin ! » s'écriait-il par moments, devant des passants interloqués par ce halfelin manifestement très agité.

Modifié par un utilisateur dimanche 4 mai 2014 13:11:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Django commençait à trouver le temps long et songeait à quitter son poste d'observation pour retourner au Grand pont lorsqu'il vit Shöndu s'approcher de la pêcherie. Durant quelques instants, il se demanda si l'adepte de Sarenrae n'avait pas décidé d'attaquer les hommes de Lamm tout seul après tout, on ne pouvait jamais savoir avec les hommes de foi. Cependant, il changea vite d'idée lorsqu'il vit son nouveau compagnon commencer à discuter avec une des personnes à l'intérieur du vieux bâtiment. Tout en regardant la scène, le jeune varisien se demanda s'il n'avait pas entendu parler de ces vieux pêcheurs et de leurs marchandises et surtout que pouvaient-ils bien faire de ce qui ne semblait être que des poissons quelque peu douteux vu l'odeur qui régnait dans les environs ?

Shöndu n'insista pas, même s'il était persuadé qu'on ne s'en prendrait pas à un prêtre, du moins en plein jour. Il se dirigea vers la porte de devant qu'on lui avait indiqué. Toutes les options devaient être étudiées. Il se présenta pour acheter un poisson à griller pour sa pause de midi, vu qu'il était présent dans ces rues pour porter les soins de sa déesse.