Lorsque Lorak se réveilla pour prendre son tour de garde, il était reposé autant physiquement que mentalement. En effet, il n'avait eu qu'un seul songe de son ancienne vie et il avait ainsi bien dormi malgré le lieu où ils se trouvaient. Dés qu'il fut levé, il en remercia silencieusement Torag. Puis, il resta dans le noir de longues minutes qui se transformèrent en heures jusqu'à ce que ses compagnons se réveillent.

Leur journée de marche fut aussi fatigante que monotone. Ils suivaient toujours la même piste alors que leurs rations diminuaient dangereusement. Il devenait urgent soit de trouver un endroit pour se ravitailler, soit de stopper leur progression afin de chercher de quoi se nourrir. En fin de journée, ils arrivèrent à un nouvel embranchement. Lorak regarda les traces puis déclara, « Sur la borne, il y avait écrit que Fasturvalt était à 5 jours et demi. Puis nous avons pris la route de traverse qui a ramené le temps du trajet à trois jours et demi. Par contre, cette ville était indiquée au nord-est et non au nord-ouest où semblent aller les traces... Que faisons-nous donc ? »

Tarkan avait passer la journée marchant silencieusement plongé dans ses pensées. Arrivé au soir devant la croisée des chemins, il réfléchissait encore en écoutant Lorak et Herk, il regarda le druide l'air choqué.

« Tu devrais te soucier de la vie des gnomes Herk, ne serait ce que pour t'apercevoir que ce seront bientôt eux qui tiendront la tienne entre leurs mains. A ce moment espère qu'il ne réagisse pas comme toi et qu'ils acceptent de nous aider et de nous nourrir. Les gnomes des profondeurs feront sans doute parti des rares alliés que nous pourrons trouver par ici.

je pense que nous devons aller vers le nord est pour trouver la ville des gnomes, elle ne devrait plus se trouver très loin. Une fois là bas nous pourrons en apprendre plus sur la région et avec leur aide établir un camp de base pour nos explorations futures. »

Tandis que personne n'arrivait à se décider sur la méthode et la direction à employer, Nargen ouvrit la bouche pour la première fois de la journée. Il avait l'air et était fatigué, il n'avait pas envie de perdre du temps. Il donna donc son avis :

« Sauver les gnomes pourrait être utile mais nous n'en savons rien. S'ils sont déjà mort, nous aurons perdu un temps précieux. Le mieux c'est d'aller ville, les informer, leur apporter notre aide afin de nous assurer leur soutien pour l'équipement et la nourriture et de repartir une fois que nous serons frais et reposés. »

Modifié par un modérateur dimanche 25 janvier 2015 08:42:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque Lorak donna son avis, Nargen lui répondit :

« Le problème c'est que oui, nous sommes pressé. Nous avons rationner notre nourriture et nous ne sommes pas sûr de pouvoir en trouver. En plus, on ne sait pas pour combien de temps on aura à secourir les gnomes. Je ne vois pas l'intérêt de le faire si c'est pour mourir de faim. L'expédition est plus importante que les gnomes. »

Tarkan écouta ses compagnons en réfléchissant pesant le pour et le contre avant de prendre la parole.

« Il y a des choses que je ne comprends pas, cela fait plus d'une journée que nous suivons ces traces et nous n'avons rien trouvés. Cela semble bien loin pour chasser peut être qu'il y a quelque chose d'autre à l’œuvre dont nous ne savons rien. Les rattrapons nous Herk, combien d'avance ont ils actuellement sur nous d'après toi?

Le problème de continuer notre chasse est notre survie, nous ne savons pas de combien de temps nous aurons besoin ni si nous trouverons de la nourriture dont nous manquons cruellement. De plus nous ne savons pas combien d'adversaires nous aurons à affronter ni si nous serons de taille.

Si la majorité veux les poursuivre je viendrais mais je ne suis pas sur que cela soit la meilleure décision »

conclu Tarkan l'air résigné

Lorak écouta les uns et les autre parler avant de répondre, « Si le problème de la nourriture peut se régler sans nous mettre en danger, il serait d'autant plus regrettable que nous ne poussions pas plus avant nos recherches de ces gnomes. »

Dolgrin qui était le seul à ne pas avoir donné son avis ne penchait pas plus pour l'une ou pour l'autre des deux idées qui avaient été énoncées par ses camarades. Il était évident pour lui que l'une ou l'autre des actions pouvaient avoir des bons comme des mauvais côté. Ils ne savaient pas comment ils seraient accueillis dans la ville de gnomes réputés pour être retors et s'ils arriveraient à les convaincre de commercer avec eux. Comme avec les drows, ils seraient peut-être attaqués à vue et s'ils étaient pris en chasse par une communauté toute entière ils auraient du mal à leur échapper sur leur territoire. D'un autre côté, investir l'antre des arachnides sans savoir combien ils pouvaient bien être, était tout aussi dangereux et il faudrait y aller avec prudence voir renoncer si la recherche des caravaniers pouvait les conduire à prendre de trop grands risques. Quoiqu'il en fut tout le monde se rangea à l'avis de Lorak, Herk et Uraïm, aller à Fasturvalt avec de quoi amorcer les négociations s'ils parvenaient à libérer des svirfs d'une mort certaine était un atout et il avait été décider d'explorer cette piste malgré les réticences de Nargen et Tarkan.

Une fois qu'Uraïm eut trouvé une cachette dans un renfoncement qui permettait de ne pas être vu par quelqu'un qui arrivait par le tunnel le groupe partagea les quatre dernières rations. Le nain revînt vite auprès des autres tenaillé par la faim. Si quelqu'un les espionnait en ce moment, il lui fallait être d'une grande discrétion pour aller se cacher sans être vu dans un couloir comme celui ci. Il ne pouvait se rendre invisible, il fallait donc autre chose pour détourner l'attention de celui qui avait les yeux rivés sur le groupe et sur lui depuis les ténèbres. Quant à la bouffe, ils ne mangeraient pas à leur fin ce soir et devraient faire avec les découvertes de Herk dans ces cavernes pour se sustenter ce qui promettait de ne pas être ragoûtant et encore moins gouteux...

Les tours de garde commencèrent et se succédèrent sans aucun soucis mais avec toujours l'impression qu'on les observait. Comme la nuit précédente les tentatives pour entrer en contact avec leur suiveur s'avérèrent vaines. Après un repos bien mérité. Il était temps de se mettre en route, de trouver une astuce pour échapper à la vigilance de l'espion pour Uraïm et de se mettre en planque là où il avait repéré un coin hier ou même ailleurs. Pendant ce temps les autres firent les quelques mètres qui les séparaient du croisement vu hier. Les traces étaient toujours visibles car personne n'était passé sur ce chemin oublié. Après quelques mètres dans le passage où se trouvaient les traces le groupe remarqua qu'ici tout avait été piétiné. Elles continuaient normalement un peu plus loin...

Alors que Herk exposait son plan pour permettre à Uraïm de se camoufler, Lorak hocha la tête pour montrer son soutien à cette stratégie. En effet, il pourrait peut-être ainsi attraper vivant celui ou celle qui les suivait et avoir une petite conversation pour essayer d'en savoir plus.

Malgré la faim, Lorak était satisfait de leur décision de suivre les traces. Lorsqu'ils arrivèrent dans la zone où ils remarquèrent des traces de piétinement, Lorak examina le sol et les murs alentours pour essayer d'y détecter un passage.

• Survie (pour aider) : 1d20+2 donne [19] + 2 = 21
• Perception (dans les murs) : 1d20+4 donne [18] + 4 = 22

Modifié par un modérateur samedi 31 janvier 2015 19:20:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ne pouvant aider les autres dans leur tentatives de tendre un piège à leur poursuivant, Nargen resta immobile les bras croisés le temps que les autres aient terminé.

Herk examinait les nouvelles traces et ne mit pas longtemps pour comprendre avec l'aide de Lorak qu'on avait essayé de dissimuler l'attaque du convoi qui avait du avoir lieu à cet endroit. Les deux nains trouvèrent des traces de sang mais en petite quantité sur des cailloux qu'on avait pris soins de remuer ou de retourner pour ne pas que cela apparaisse de manière flagrante. Le convoi était donc arrivé jusqu'ici, c'était fait attaqué, on avait maquillé les traces de cette attaque et fait croire qu'ils avaient emprunté un autre chemin en trainant le convoi pendant plus d'une journée pour finir aller le cacher là où les nains l'avaient trouvé. Le nain des cavernes avait raison, même si les arachnides qu'il connaissait pouvaient être des prédatrices très malignes, jamais elles n'élaboraient se genre de stratagème ! Il n'était plus question de se nourrir uniquement mais d'attirer l'attention ailleurs de ceux qui voudraient retrouver les gnomes des profondeurs et leur caravane. Ses araignées, si c'en était vraiment était beaucoup plus intelligentes et savaient raisonner. De quoi inquiéter le groupe qui s'aventurait par là.

Alors qu'ils en étaient à ces constations Uraïm qui avait trouvé de quoi se cacher plus loin était prêt à mettre son plan en action. Quant à son idée de piéger de piéger leur campement il avait du renoncer par faute de moyen et de temps. En effet, s'il pouvait élaborer un piège naturel à base d'éboulement et de chute de pierre. Il lui fallait tout de même du matériel, en cordage, poutre et tout le tintouin. Cela ne passerait pas inaperçu forcément et donc leur adversaire éviterait cela facilement. Quand à faire un collet ou un truc du genre il pouvait tenter le coup mais là encore la discrétion était de mise et Herk avait plus de chances de réussir cela que lui mais encore eut il fallu que l'adversaire soit aussi petit qu'un lièvre et ce n'était pas le cas de la silhouette que le groupe avait aperçu... Restait les chausses-trappes que le roublard possédait...