- C'est maintenant que tout se joue...

Le voleur était tendu.
Il allait mettre les pieds au milieu de personnes dont il passait la majorité de son temps à éviter.
Il ne cessait de jeter des petits coups d'oeil discrets afin de repérer toutes les possibilités de fuite en cas de problèmes. Mais si tout se passait bien, ils seraient tous riches au-delà de leurs espérances.

Le coeur d'Érelos manqua un battement quand Garrus ouvrit la bouche pour réclamer une entrevue en personne avec la reine.
- QUOI ???!
Direct ?! comme ça ?!
Mais il est dingue !

Il ne pouvait néanmoins qu'admirer l'assurance du paladin.
Il respirait la confiance en lui et la demande semblait couler de source, si naturelle. Comme si cela allait de soi...
Quel dommage qu'il soit si vertueux, il aurait fait un bon escroc !

Modifié par un utilisateur samedi 27 décembre 2014 08:11:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Garrus salua respectueusement l'officier.
« Mes salutations officier. Nous sommes conscients que notre demande en ces temps troublés peut paraître insensée mais il s'avére que nous sommes porteur d'une grande nouvelle que seul Sa Majesté pourra aprécier á sa juste valeur  »

Modifié par un utilisateur mardi 30 décembre 2014 18:59:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Izrador avait préféré laisser parler en premier Garrus qui s'y entendait, semble-t-il, à commander des hommes. Mais le halfelin sentit le moment ou l'intransigeance du paladin allait leur fermer la porte qu'ils s'évertuaient à essayer d'ouvrir. Il fallait qu'il fasse quelque chose.

« Hum... Mon ser Garrus ! » dit-il en se précipitant entre l'officier et le paladin, « peut-être pouvons-nous révéler à cet officier l'obzet de notre visite. Voyez-vous, » dit-il à ce dernier, « c'est un peu embarrassant... Nous venons restituer un obzet qui a été déclaré volé et que nous avons retrouvé. Un obzet qui appartient à la reine elle-même... La raison de notre empressement », poursuivit-il plus bas, « est que nous voudrions en être débarrassés le plus tôt possible, afin que notre bonne foi ne soit pas mise en doute si zamais on venait à nous demander ce que nous faisons avec un tel obzet. Nous sommes d'honnêtes citoyens, il y a même des hommes de foi parmi nous, et nous voulons seulement que les choses soient remises à leur zuste place. »

Modifié par un utilisateur mardi 30 décembre 2014 23:06:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Érelos se crispa lorsqu'un garde supplémentaire s'approcha.
Il craignait que la situation tourne mal, et sentait presque ses jambes partir d'elle même.
Mais il réussit tout de même à faire taire des années de réflexes et sortir la broche du sac pour la présenter aux hommes de loi.

Devant la facilité déconcertante avec laquelle ils allaient voir la reine, Django faillit sourire mais il se reprit aux derniers instants, craignant que les gardes ne voient ça comme un sourire ironique de sa part. Il ne se fit pas prier longtemps et laissa toutes ses armes comme on lui avait demandé tout en se demandant qui pouvait être cette Sabina Merrin.

Shöndu n'avait pas dit grand chose depuis qu'ils avaient pénétré en ces lieux. Il n'était guère à sa place ici, il désirait en finir au plus vite. Laissant Garrus puis les autres argumenter, le prêtre avait laissé son esprit vagabonder, pensant à Hugo et aux autres enfants de l'orphelinat. Il revint à la situation quand tout le monde s'agita autour et il laissa ses armes aux gardes qui s'en saisirent.

Juredi 13 Pharast de l'an 4709 AR - après midi


L'officier laissa le groupe se débarrasser de ses armes avant de vérifier que rien ne se trouvait cacher dans leurs manches ou dans leurs bottes. Quand il eut finit, un groupe de soldat armés d’arbalètes lourdes et d'épées était là pour les escorter en haut des marches menant au château vers la Reine et sa garde du corps Sabina Merin.

Django, et même Érelos, se souvenait que Sabina était une humaine, ancien membre de la Garde, ancienne élève d'un grand maitre d'arme, connue pour sa férocité au combat et sa beauté gothique, ce qui lui valut d’attirer le regard de la Reine Iléosa qui la prit à son service comme garde du corps et dame de compagnie.



Encadrés par des gardes nerveux le groupe est escorté en haut des escaliers jusqu'au Château et lorsqu'ils atteignent le haut de la pyramide et le large escalier qui mène au troisième étage et au Trône Écarlate ils sont accueillit par une séduisante jeune femme vêtu d'une magnifique armure de plate. Alors que les gardes s’apprêtent à les suivre, Sabina s'interpose « Vous pouvez retournez à vos postes, ces héros ne menacent en rien la Reine. »

Puis, tout en indiquant de la suivre, elle interroge abruptement « Qui doit je présenter à la Reine? »


Garrus : Dex -3
Django : Dex -4
Érelos : Dex -1
Guérison : 1 Dex / jour

Modifié par un utilisateur samedi 3 janvier 2015 22:41:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Shöndu s'attendait à ce que Garrus gère l'étiquette mais Erelos l'avait devancé, et le filou s'en était plutôt bien tiré. Le prêtre décida de ne rien rajouter, vu ce qu'il connaissait de la réputation de Sabina, nul doute qu'elle ne goutait guère les salamalecs. Il se contenta de saluer humblement, à la manière des membres de son culte.

Garrus salua respectueusement à la mention de son nom

Juredi 13 Pharast de l'an 4709 AR - après midi


« Bien, un groupe de héros plein de talents et qui les mettent au service de la ville et de leur Souveraine, » continua Sabina en avançant dans le palais, « Les gardes m'ont dit que vous aviez quelque chose qui appartenait à la Reine, c'est bien ça? »


Garrus : Dex -3
Django : Dex -4
Érelos : Dex -1
Guérison : 1 Dex / jour