Une lueur amusée naquit dans les yeux de l'érudit lorsqu'il entendit Kayne s'exprimer. Il ne l'avait jamais imaginé capable de s'abaisser ainsi, même pour la bonne cause. Enfin bon... Sa tentative, comme la sienne, avaient lamentablement échoué. Et le petit homme de bois n'obtint pas de meilleurs résultats.

Tarod se pinça l'arrête du nez et fit la moue. Relâchant ses épaules, il soupira de fatigue. Les combats successifs de la veille et celui contre Meyanda l'avait vidé de son énergie. Il était passablement épuisé et, discuter avec une entité complètement folle et arrogante, n'arrangeait pas les choses. Le groupe avait beau essayer plusieurs méthodes d'approche pour le faire parler, Hellion ne semblait pas décidé à leur révéler quoique ce soit. Mais ce n'était pas un réel problème. En effet, la plupart de ses questions trouveront leurs réponses avec Meyanda et le relai transmetteur.

Néanmoins, les paroles de l'autoproclamé Dieu de Fer lui permirent d'établir et de confirmer certaines de ses hypothèses. Il exposera ces dernières à ses collègues lorsqu'ils seront remontés. Maintenant, il fallait se débarrasser du robot... N'ayant pas très envie de se battre, Tarod joua le jeu. Effectuant une courbette digne d'un courtisant, il prit la parole :

« Excusez mes propos déplacés, la fatigue... Encore un défaut de la chair... Me fait dire des sottises. - Se redressant légèrement, il enchaîna - Comme vous le constatez, il y a eu méprise sur nos intentions. Votre prêtresse ne nous a jamais fait part ni de votre grandeur ni de votre magnificence. Elle n'a cherché que la destruction. Elle a même tenté de détruire le réacteur. - S'exclama t-il - Heureusement, nous l'avons empêché de commettre cette bêtise et sommes en train d'effectuer les réparations nécessaire à la remise en marche du réacteur.

Quelles tâches nos faibles corps peuvent ils effectuer pour vous, Ô grand Dieu de Métal. Bien sûr, nous vous renverrons l'énergie du réacteur mais... Que voulez vous que nous fassions, ensuite ? Quel est l'ennemi qui ose se dresser devant vous ? »

• Diplomatie : 1d20+12 donne [17] + 12 = 29

Modifié par un utilisateur vendredi 5 juin 2015 18:54:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que la monstruosité de fer parlait, Jalkune se souvint des doutes qu'elle avait eu en écoutant Meyanda. Ces doutes n'existaient plus, à présent. Hellion n'était pas un dieu providentiel pour les androïdes, mais un monstre dément, qui menaçait tout le monde. Mais le pire, dans cette histoire, était qu'elle n'était pas certaine de la réaction de ses compagnons. Ils semblaient acquiescer aux dires de l'avatar du dieu. Elle savait que les humains ne disaient que rarement la vérité, mais elle ne parvenait pas à lire ce que ses compagnons ressentaient. Quoi qu'il en soit, elle ne pouvait pas rester sans rien faire.

Lorsqu'Hellion se mit en mouvement, elle s'interposa, poings levés. Au lieu de l'expression sereine qui flottait d'habitude sur son visage, un rictus de colère déformait ses traits.
« Stop! Fais encore un pas, dieu, et j'expédie le tas de métal que tu habites à la ferraille. Quelques soient ses défauts, Meyanda peut changer! Toi...il faudrait qu'il y ait une raison derrière cette folie qui t'habite. Nous ne serons les esclaves de personne, ni homme, ni machine! »

Modifié par un utilisateur vendredi 5 juin 2015 20:15:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le robot se retourna, menaçant.
Vous m'agacez, mortels. Mais soit, je serais magnanime. Amenez la moi en signe de loyauté. Et plus que tout, remettez le réacteur en marche! Sinon, vous affronterez la fureur d'Hellion.

Il s'éloigna en grinçant, se dirigeant vers la porte.
Cette carcasse pourrait m'être utile.
Les pas grinçants du robot s'éloignèrent, les laissant seuls avec le réacteur. Ils avaient évité une crise de justesse, grâce à la présence d'esprit de Tarod...

Jalkune braqua un regard incandescent dans le dos du robot qui s'éloignait. Elle marmonna entre ses dents.
« Cette...chose ne s'en tirera pas comme ça! Vous n'avez pas vraiment l'intention de rejoindre ses rangs, si? »

Tout en pestant, elle examina Meyanda. L'androïde était inconsciente, mais pas mourante.
« Il nous faudrait quelque chose pour l'empêcher de s'échapper...il ne manquerait plus qu'elle tente de nous attaquer à nouveau en reprenant conscience. Et...mmm...Texal, est ce que tu pourrais jeter un oeil à mes blessures? Je ne voudrais pas causer des dégâts supplémentaires sans faire attention. »

Kayne se fit violence pour ne pas éclater de rire avant le départ du robot tout rouillé.
« Chacun à notre façon, nous cherchions à glaner des informations et à temporiser.
Bien joué Tarod, comme quoi être dieu ou autre entité super puissante n'empêche pas d'être aveuglé par son arrogance.
Bon, nettoyons tout le coin, ramassons tout ce que nous pouvons et remontons.
Par contre, je ne pense pas que ce que nous avons ravivé la flamme de Torche.
Tarod, P, une idée sur ce sujet? »

Modifié par un utilisateur samedi 6 juin 2015 18:18:25(UTC)  | Raison: Corrections

Le réacteur grondait toujours, mais P avait la réponse à la question de Kayne. Normalement, réactiver la procédure de sécurité devrait provoquer une sorte de valve, ou quelque chose comme ça, et une évacuation du plasma excédentaire. Il était plus que probable que le réacteur soit donc la source d'énergie de la Flamme. D'ailleurs, à en juger par ce qu'il pouvait lire sur les écrans, le réparer n'était qu'une question de minutes.

Pendant ce temps, la fouille du reste du module fut facile. Ils découvrirent (D7) une sorte de station mécanique, portant d'innombrables bras de métal désormais tordu et à demi-fondus par le crash, et des morceaux de robots eux aussi complètement hors d'usage. L'endroit était vide, mais en l'étudiant en détail, il apparaissait que la station mécanique avait du servir à la fabrication de pièces détachées. Malheureusement, il était absolument impossible de la réparer.

L'autre pièce (D6) résonnait de bruit de machinerie. Des panneaux sur les murs alternaient entre lumières clignotantes, parasites grisâtres, et image de machinerie, trop rapidement pour que l’œil puisse suivre. Le plafond était à demi-effondré, et des roches avaient dégringolé dans la salle. Deux petits robots, similaires aux réparateurs déjà croisés plus tôt, s'efforçaient, en vain, de restaurer les lieux, mais l'endroit avait été complètement dévasté.

Ne restait que l'étage du dessous, et à décider quoi faire de Meyanda...

Kayne se fit violence pour ne pas éclater de rire avant le départ du robot tout rouillé.
« Vu le bruit ambiant, oui.
Par contre, nous n'allons pas ressortir par le lac.
Meyanda est pour le moment inconsciente, il est exclu que nous repassions par là.
Elle se noiera, autant lui tirer immédiatement une balle dans la tête. »

Peter continuait d'ausculter le réacteur, presque comme une maman s'occupe de son bébé. Il était plongé dans les procédures de sécurité et de fonctionnement. Peter ne comprenait toujours pas ce qu'il s'était passé avec Hélion, mais il se dit qu'il aurait le temps de s'en préoccuper plus tard, surtout qu'il avait de nombreuses découvertes à faire ici.

« Si ça ne vous fait rien, j'aimerai rester ici plus longuement pour réparer pleinement le réacteur. On dirait que je vais pouvoir réenclencher la flamme de Torche d'ici quelques minutes. Je suppose que les habitants de Torche vous remercieront pour cela. J'irais ensuite voir le reste du complexe pour voir ce que je peux réparer ou comprendre. De plus, je n'ai qu'un intérêt plus que limité pour interroger les vivants. »

Pour les zones dévastées, P demande à S de se faufiler sous les débris pour voir s'il trouve quelque chose d'intéressant.

L'étage en dessous ? il faut le fouiller aussi ? Ou on a explorer tout le complexe ?

Les travaux de P finirent par porter leurs fruits. Une derniere manoeuvre, et il enclencha
le systeme de securite. Les deux colonnes de part et d'autres du reacteur furent parcouruespar une vague d'etincelles violines, et le reacteur cessa de gronder une seconde. Un incroyable rugissement retentit, alors qu'une colonne de flammes violettes s'en elevait, grondant en traversant le plafond. La flamme de Torche brulait de nouveau.

Pendant ce temps, les autres finirent par trouver ce qu'ils cherchaient. Derriere l'ascenceur, deux coursives courbes s'ouvraient. L'une etait obstruee par les gravats, mais l' autre avait ete forcee au chalumeau, et menait a un tunnel creuse dans Black Hill. Ils pouvaient sentir un appel d'air. Sans aucun doute, ces tunnels menaient vers l'exterieur.

« Réguler?
Je ne suis pas certain de comprendre ce que tu veux faire P? »