Sly monta à l'étage au moment ou Kendra fit de même.
Il n'allait pas repasser la nuit comme la dernière fois à dormir dans le couloir pour surveiller la chambre de Kendra, mais il ordonna à Flow de dormir devant sa porte et de protéger l'entrée:
« Flow, protège cette porte! Réveille moi si danger. Brave bête... »
Sly lui fait une caresse et prit soin ensuite d'éteindre toutes les lumières s'il y en avait encore d'allumé:
Flow n'a pas besoin de ça...
Tapis dans l'ombre, Flow resta devant la porte de Kendra, ne dormant que sur un oeil.
Sly lui, alla se coucher, il ferma la porte, car de toute façon il n'entendait plus rien donc ça ne ferait aucune différence.
Par habitude des conditions de vie dans la nature, Sly s'endort toujours avec sa lance dans sa main prêt à agir au cas où Flow viendrait lui mordre le bras ou lui lécher la tête pour le réveiller.

Il n'y a rien de particulier dans la chambre du prof, juste une grande quantité de livres sans liens avec Ravengro. Tu ne découvres rien de plus que ce que tu sais déjà.

Après un moment, Kalhan quitta Orland pour aller se coucher. Une fois la jeune femme partie, il fit de même. Le feu brûlait dans la cheminée, Orland s'endormit comme tous les autres. La nuit était bien installée. Tout était parfaitement silencieux.

Ophélia dormait, il n'y avait aucun bruit. Puis commencèrent à se faire entendre des bruits sourds comme si quelqu'un frappait à la porte à un rythme parfaitement régulier d'un coup par seconde, ce qui tira la prêtresse de son sommeil. le bruit continua un moment puis cessa. A ce moment, le parquet dans la pièce craquait comme si on marchait. Un vase posait sur la commode glissait lentement puis se fracassa sur le sol.

Kalhan venait de s'endormir, son sommeil par conséquent était encore léger. Elle fut cependant réveillée lorsque l'unique fenêtre de la pièce s'ouvrit. S'en suivit un crissement, comme si quelqu'un griffait le mur avec ses ongles. Le bruit était continu et ne semblait pas vouloir s'arrêter.

Sly était endormi. Alors qu'il était paisible, son sommeil fut troublé par un liquide froid qui lui coulait sur le visage au goute à goute. Alors que la substance continuait de tomber son visage, il eu l'impression que quelqu'un s'allongeait à côté de lui.

Orland était assoupi dans le salon et le feu dans l'âtre crépitait toujours. Soudainement, le feu s'éteignit et un froid glacial s'abattit sur la pièce. Réveillé par le froid soudain, il entendit que l'on déplaçait une chaise en la faisant grincer sur le sol. La chaise fut posée à côté du canapé où il dormait et il sentit un souffle froid et régulier sur son visage comme si l'on était assit à côté de lui.

Kalhan se réveilla en sursaut, après les bruits vraiment étranges qu'elle venait d'entendre. Elle frissona de froid en voyant la fenêtre qui s'était ouverte. Elle s'était ouverte violemment. Elle ferma la fenêtre immédiatement, et alluma une bougie pour s'éclairer. Elle scruta les alentours pour savoir si quelqu'un l'épiait où etait près d'elle.

Modifié par un utilisateur lundi 6 avril 2015 12:06:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Encore un peu dans les vappes, au début Sly pensait qu'il s'agissait d'une sorte de rêve ou les esprits lui jouaient des tours:
« Huuummm, rrhaaaa... mais foutez moi la paix... »
La goute d'eau qu'il ressentait sur son visage avait vite fait de l'énerver...
« rhaaaa c'est quoi ces gouttes d'eau, on dirait une torture... » La goutte d'eau fit son effet et finit par réveiller Sly, qui était de très mauvais poil, et c'est là qu'il sentit une présence.
« Hmm... qui est là? C'est toi la fantôme du cimetière?!  »

De mauvais poil, et enervé, Sly sortit ses crocs et commença à balayer en long et en large la pièce avec sa lance.
« VOUS ALLEZ ME FOUT' LA PAIX MAINT'NANT !!!! HOUUUAAARRRRHHHH »

Flow, qui entendit le vacarme dans la chambre d'à côté, pense que son était maitre en danger et essaye de défoncer la porte comme il peut pour le rejoindre.
Il est impossible que Flow puisse ouvrir normalement la porte pour le moment.

Ophelia resta figée de surprise et de peur après avoir entendu les voix et les pleurs. Elle se tint au lit pour ne pas vaciller et déclara d'un ton qu'elle voulait charitable: « Vous aider? Comment? Qui êtes vous? Vous devez lâcher prise, laissez Pharasma vous emmener et trouvez le repos que vous méritez. »

On peut faire de la diplomatie avec ça? J'en doute mais sait-on jamais:

• Diplomatie : 1d20+6 donne [15] + 6 = 21

Toujours l'épée brandie, Orland cherchait la provenance des voix. «  Je n'aide que ceux qui en sont dignes. Quoi que vous soyez, montrez vous ! ». Son sentiment de malaise devenait de plus en plus profond à chaque instant.

Kalhan continua d'interroger la voix, tandis qu'elle continuait d'observer les alentours. Elle dit d'une voix douce et posée :

« Très bien, on progresse. Mais de quel colline parlait vous donc ? Parlez vous d'un cimetière ? »

Sly évita le chandelier in extrémise:
Pfiou ce n'est pas passé loin, quelqu'un veut me tuer?
Sly n'entendit pas le bruit du verrou de la porte et ignorait qu'il venait d'être enfermé, par contre Flow lui entendit le son du verrou et même s'il ignorait ce dont il s'agissait, ça ne le stressa que d'avantage lorsqu'il entendit le bruit généré par le chandelier.
Flow tenta d'enfoncer la porte en se jetant de tout son corps pour tenter de venir au secours de son maître:


Sly était toujours aussi énervé, mais il se sentait en danger également. Il incanta silencieusement sort de protection contre le mal et lança à la fin de son incantation:
« Flow Au pied !! Qui va là? Si tu viens en paix prend un objet et agite le en l'air...  »

La voix semblait se calmer légèrement chez Kalhan.
« Pas un cimetière, juste une colline sur le route vers la prison. »

Lorsque Ophélia évoqua un assassinat, la voix se fit plus tremblante:
« Oui il nous a tué... », la voix éclata en sanglots, « Oh par les dieux il nous a tous tué...mes pauvres enfants...si jeune, ils auraient du vivre... »

Le tigre déboula dans la pièce tandis que Sly tentait une médiation. Le chandelier qu'on lui avait lancé s'éleva dans les airs et s'agita.
« Je ne vous veux pas de mal mais si vous vous en prenez à nous je n'hésiterai pas. »

Les voix autrefois triste et les pleurs laissèrent place à un silence. Rien ne bougeait autour d'Orland puis la voix s'éleva, la tristesse ayant laissé place à la colère et se répétant en écho. Ce n'était plus l'enfant qui s'adressait à lui mais une femme.
« C'est là que vous faîtes erreur, tout le monde meurt, même les forts ou ceux qui prétendent l'être ! ».
La chaise qui avait été déplacée à côté du canapé où dormait l'humain s'éleva et s'abattit sur lui avec violence.

• Toucher (arme improvisée, chaise) : 1d20-4 donne [9] - 4 = 5
• Dégâts : 1d6 donne [6] = 6

Que je sois damné si je lui donne raison !
Orland bondit de fureur pour échapper à la chaise qu'il se mit à découper comme un bûcheron faisant voler des éclats de bois à travers la pièce. Certains d'avoir réveiller tout le monde avec son boucan, Orland ajusta la luminosité de la pièce et lança unedétection de la magie. Il ne voulait pas croire aux fantômes. Pas encore...