Inari siffla Kurei qui revint immédiatement vers elle. Elle fit un pas en arrière pour se désengager du feu follet et incanta un sort en touchant Kurei.

En gros, elle fait un pas de placement et lance le sort Soins modérés pour que Kurei aie le livrer à Sinuk au prochain tour. J'espère que vous avez pensé à rajouter les 16 PV précédents à Sinuk...

Modifié par un utilisateur lundi 1 décembre 2014 15:43:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les derniers feux follets paraissaient soudains bien pitoyables, comme des lanternes dans une tempête. Profitant d'un moment de flottement, Ameiko se glissa sur le flanc d'une des deux lueurs, tranchant net la flamme de la lame de sa rapière. La fée s'éteignit comme une chandelle qu'on souffle. Sandru, imitant son amie, fit de même, sans toutefois parvenir à les débarrasser de la lueur fantômatique. Une flèche tirée par Shalelu acheva de faire place net.

Ameiko, encore essoufflée, se tourna vers Ulf.
« Ulf...c'était quoi ça? »

Modifié par un utilisateur lundi 1 décembre 2014 20:56:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sitôt le combat terminé, Kitano rengaina ses lames d'un geste fluide et se dirigea vers Ameiko, sans tenir compte de ses blessures.
« Ameiko! Tu vas bien? »

La vague d'énergie de Gabrihen lui fit se rappeler qu'il avait lui aussi été blessé. il se rendit compte que le combat avait en fait été très rude pour tout le monde.

Après s'être assuré qu'elle allait bien, Kitano s'inclina devant gabrihen et Koya pour l'avoir soignée. Il avait manqué de prudence, et elle avait failli en payer le prix. Il n'allait pas laisser cette erreur se reproduire.

« Merci Gabrihen.
Je préfère ton feu sacré au sien...
Et quoi qu'elle eut été, elle avait une rare puissance.
Sans toi Inari, j'ai bien cru que ma dernière heure était arrivée.
Après le gel du démon, le feu du fantôme... » finit Sinuk en se laissant tomber assis, épuisé, près de la porte.

Inari releva une chaise qui était tombée et s'assit dessus l'air grave et songeur. Kurei vint la rejoindre et monta sur ses genoux.

Elle n'avait rien eu d'utile pour aider ses amis dans cette galère à part des sorts de soins. Au moins, elle avait pu les garder en vie. Mais Ameiko s'était servie du sort de guérison pour blesser le fantôme... Elle allait se rappeler de cette possibilité si jamais ils devaient de nouveau rencontrer un revenant.

Ses éclairs n'avaient pas du tout blesser les feux-follets... Elle avait encore tant de chose à apprendre.

Au moins tout le monde était sain et sauf et la cabane n'avait pas brûlée...

« Je n'ai fait que suivre mon instinct. » dit Sinuk en rougissant sous l'avalanche de compliments.

Modifié par un utilisateur mardi 16 décembre 2014 09:03:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ameiko parcouru rapidement le récit écrit par Inari, avant de tourner un regard mi-intrigué mi-admiratif vers la sorcière.
« Tu m'avais caché que tu avais une telle plume, Inari! Voudrais tu que je t'apprenne quelques bases pour la construction d'une histoire? Je pense que tu as du talent, mon amie! Et ce serait dommage qu'il se perde. Après tout, une fois à Minkai, peut être que nous aurons le temps de nous arrêter un peu, et je te verrais assez bien en poétesse.  »
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La soirée se poursuivit plus tranquillement qu'elle n'avait commencé. En fait, ça en devenait presque étrange. N'importe qui aurait passé la nuit en tremblant pour se remettre du traumatisme d'une rencontre avec un fantôme possédant de tels pouvoir magiques. Et eux reprenaient leurs conversations comme si rien de dramatique ne s'était passé. Il semblerait qu'on puisse s'habituer aux risques induits par une vie de voyageur dans l'une des régions les plus dangereuses du globe.

Finalement, ils trouvèrent des lits de camps et des fourrure dans les placards, et profitèrent du confort du refuge pour reprendre des forces et dormir à l'abri du froid omniprésent. L'un dans l'autre, ils reprirent la route de bonne humeur, revigorés et pleins d'entrain. Enthousiasme rapidement douché par la météo qui s'était dégradé. Pendant la nuit, la température avait chuté, et le simple fait de respirer sans protection était douloureux. Ils durent nouer des foulards autour de leur visage pour éviter les dégâts dus au gel. La caravane fut également obligée de s'arrêter régulièrement pour frictionner les chevaux pour leur éviter les engelures. Ulf soupira et leur expliqua que ce genre d'épisode glacial arrivait de temps à autre, mais ne durait jamais longtemps.

Et il se révéla qu'il avait raison. Le lendemain, la température était revenue à la normale. C'est à dire inconfortablement froide, mais pas au point d'être douloureuse. Leur lente progression le long de la piste des lacs reprit. Les animaux étaient plus rares, du moins les plus gros d'entre eux, mais ils croisèrent une horde de rongeur à la fourrure noire et brune, qui se précipitèrent en travers de leur route, sans ralentir. En fait, un certain nombre d'entre eux se noyèrent dans les lacs en poursuivant leur charge effrénée vers l'Ouest. Ulf leur dit qu'il s'agissait de Lemming, une race de rongeur qui se reproduisaient très vite, et migraient chaque hiver, avec un seul objectif en tête, et malgré les morts qui jonchaient leur route. Ils étaient connus pour leur caractère suicidaire à cette période de l'année.

Les lacs allaient en s'élargissant, au point que les plus grand d'entre eux, quatre jours après leur macabre rencontre avec le spectre, s'étendaient à perte de vue. Ils croisaient des pêcheurs à présent, des erutaki qui les saluaient de la main à leur passage depuis les canoës qui voguaient sur les lacs. Le soir même, ils arrivaient en vue du petit village de Hasanaliat, un campement de hutte faite de torchis, de neige et de glace, à l'entrée bloquée par un lourd rideau de peau et de fourrure. Il ne devait y avoir qu'une vingtaine de hutte circulaire, mais le village était le dernier havre de présence humaine avant qu'ils ne doivent traverser le fleuve Qopuk, à quelques kilomètres de là. Les villageois se montrèrent surpris par leur arrivée, mais leur offrirent néanmoins d'établir leur bivouac autour de la fosse à feu au centre du village, comme ils le faisaient pour les caravanes passant durant l'été.

Ulf leur expliqua qu'il voulait parler avec les chasseurs de la tribu pour avoir une meilleure idée de ce qui les attendait plus loin sur la route. Il s'éclipsa rapidement après que le campement fut monté, avec Ukshakka. Leur arrivée provoqua un autre phénomène inattendu. Les enfants de la tribu se montrèrent très curieux à l'apparition soudaine dans leur vie de ces voyageurs étranges. Saya, en particulier, eut fort à faire. Les enfants n'avaient jamais vu de tengu, et passaient leur temps à s'accrocher à ses plumes.

Modifié par un utilisateur lundi 8 décembre 2014 21:45:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voyant les enfants s'approcher et jouer avec les plumes de Saya, le jeune archer murmura en gloussant à l'oreille de la tengu: « Je crois que tu as un groupe d'admirateurs... »

La nuit passée à Hasanaliat fut la plus paisible de leur voyage depuis qu'ils avaient quitté les frontières d'Avistan. Pour la première fois, ils n'avaient pas à s'inquiéter des prédateurs ou du froid. Malheureusement, aucun d'entre eux ne parlait l'erutaki, mais Ukshakka et Ulf profitèrent de cette étape pour se renseigner sur l'état de la piste, et, avec la permission de Sandru, refaire le plein de provisions. Lorsqu'ils revinrent pour partager le souper de la caravane, ils semblaient préoccupés.
Ulf leur expliqua que les tempêtes d'hiver, appelées Morozko, avaient débuté plus tôt que prévu. Cela ne devrait pas complètement bloquer le passage vers Tian Xia, mais il faudrait peut être modifier leur trajectoire et éviter la route des caravanes. Quoi qu'il en soit, le guide ulfen conseilla à tous de prendre du repos, car ils auraient à traverser la Tarasque, une rivière qui bloquait la voie vers le Nord. Et bien entendu, aucun pont à l'horizon...

Les villageois étaient affables, essayant de leur mieux de communiquer et d'aider les voyageurs, malgré la barrière de la langue. Néanmoins, au coucher du soleil, ils se retirèrent dans leurs huttes, laissant les caravaniers seuls autour du feu de camp. Le froid était tombé en même temps que la nuit, et rapidement ils se mirent à l'abri de sa morsure à l'intérieur des chariots, ne laissant que les étoiles flotter au dessus du village endormi.

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La Tarasque n'était pas vraiment une rivière...à en juger par les rapides, elle était plus proche du torrent. Tout en étant bien plus large, presque trente mètre d'une rive à l'autre. Les flots n'étaient pas gelés, courant à travers la toundre, uniquement grâce à leur vitesse. L'eau formaient des remous aussi blancs que la neige, et traverser cela avec une caravane n'allait pas se révéler une partie de plaisir.
Ulf fit signe aux autres conducteurs de stopper à quelques dizaines de mètre de la rivière.
« Il nous faut un gué avant d'aller plus loin. Si quelques uns d'entre vous s'y connaissent, dispersons nous, nous couvrirons plus de terrain comme ça. Les autres, gardez un oeil sur les chariots. »

Pour trouver un gué, j'ai besoin d'un jet de connaissance Nature, ou d'un test de Survie.

« Je pars de l'autre. » fit Sinuk en courant.
Comme d'habitude, le jeune moine suivait son instinct, tout en écoutant le bruit de l'eau sur les pierres à la recherche des signes d'un guet peu profond pour permettre aux chariots de passer sans encombre.

• Survie : 1d20+17 donne [17] + 17 = 34

Modifié par un utilisateur lundi 15 décembre 2014 08:53:25(UTC)  | Raison: Correction