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Offline Jägers  
#41 Envoyé le : samedi 6 décembre 2014 17:05:03(UTC)
Jägers
Rang : Habitué
Inscrit le : 23/10/2014(UTC)
Messages : 522
Localisation : Nantes

Dovahkroc
Bille: 10/10
CA 16

14 / 14

Cette première partie du trajet s'était plutôt bien déroulée. Malgré quelques sueurs froides et moments d'adrénaline, le wagon n'avait reçu aucun dommage et ne s'était heureusement pas scratché. Néanmoins un des monstres, qu'ils avaient croisé, avait endommagé les rails... Ce qui ne présageait rien de bon pour le retour. Mais c'était le seul accident notable, ils avaient tous fait du bon travail jusqu'ici.

Dovahkroc cessa de pousser lorsqu'ils arrivèrent enfin à hauteur de l’aiguillage, il inspirait et expirait profondément. S'essayant le front, il saisit sa vouge et fouilla les lieux du regard. Il ne fallait pas relâcher son attention ! Lorsqu'il entendit que le levier du mécanisme était cassé, le jeune nain grogna de mécontentement. Encore un foutu levier ! Remonter le chariot avait été plutôt long et fatiguant, s'ils devaient le porter pour changer de voie...

Pendant que Robco s'affairait pour résoudre le problème, le combattant des tunnels continuait à faire le guet. Il réfléchissait en même temps à un moyen pour réparer le système de l'aiguillage. C'était en jetant un coup d’œil sur Othair, qu'il se rappela l'enseignement de son père. Il s'écria :

« Torag est la solution ! Mon père m'disait que le père de la création pouvait accorder l'pouvoir d'réparer les objets à ceux qui avaient ses faveurs. Tu s'rais capable de faire ça Othair ? »
Offline rone  
#42 Envoyé le : samedi 6 décembre 2014 20:03:11(UTC)
rone
Rang : Habitué
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Othair
Canalisations 3/3
CA : 18

10 / 10


La présence de rouille sur le véhicule nain surpris Othair. Les constructions naines étaient faites pour résister à la morsure du temps. Le matériel devait ne pas avoir été utilisé pendant des centaines voire des milliers de cycles pour être dans un tel état.
« Si l'un d'entre vous à de l'huile cela devrait suffire. Sinon je pourrai rapidement raboter le levier. »
La lanterne de Thrôrir fit aussi bien l'affaire. Et quoique qu'originale, son utilisation comme lubrifiant serait plus utile qu'à des fins d'éclairage.

Enfin tout semblait prêt au départ. Il s'installa derrière le wagon à gauche de Dovahkroc. Le gaillard était solide et il s'agissait de ne pas faire pâle figure en comparaison. Au signal ils mirent le véhicule en branle. Le vieillissement qui avait pu toucher le système de freinage avait laissé indemne les essieux qui tournaient comme au premier.
« Belle mécanique ! » lâcha Othair.

Rapidement, l'inertie et l'inclinaison de la route permirent aux deux pousseurs de venir se rassoir sur leur banc. Othair débuta donc la deuxième partie de la mission qu'il s'était assignée : prier pour la bénédiction des dieux sur l'équipage.

« Nous sommes les nains du Kangreddin
Nous traversons les profondes mines
Que Neandertalok, dieu des cavernes nous guide !
Nous nous rendons jusqu'au Kraal
Dans ce vaisseau roulant de métal
Que Torag, le dieu du métal forgé nous guide !
Pour chasser les orques à coup de marteau
Et remplir de bière nos tonneaux
Qu'Aineken, dieu de la bière nous guide !
Nous sommes les nains du Kangreddin... »


Sa liturgie était régulièrement interrompue par les passages du wagonnet dans des zones hostiles. Le bruit des roulements et des chocs métalliques, moins assourdissant que ceux d'une forge, le dérangeait peu. En revanche, ils épargnaient aux compagnons d'Othair le discordance de son chant. Fervent, certes, mais ne suivant aucun schéma mélodique ou harmonique, une écoute prolongée provoquait systématiquement une envie de meurtre chez les auditeurs. Comme l'avait déjà expérimenté Othair cantonné au poste de sonneur de cloches dans la chorale du temple.

Arrivé au croisement, Othai s'approcha du levier : « Permettez ? »

Il étudia le mécanisme et prononça des rapides paroles en cognant son marteau sur le haut du mécanisme. Puis il activa le levier. Buvant en grande rasade d'eau. Il proposa en souriant son outre à son voisin de gauche.
« Ne tardons pas des que tout le monde est désaltérés nous reprenons la route. Jusqu'ici tout va bien mais seul Torag sait ce que la suite nous réserve. »

Je lance Réparation sur le mécanisme et si c'est possible pendant que je suis assis derrière je lance régulièrement Assistance divine sur les membres du groupe.
Offline Kristall  
#43 Envoyé le : lundi 8 décembre 2014 09:26:17(UTC)
Kristall
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Skaldor
-
CA : 16

12 / 12


Pendant la réparation, Skaldor était allé faire une petite pose technique. La bière au petit déjeuner, c'est bien, mais il faut aussi penser à ses conséquences. Il resta néanmoins prudent, car même s'il avait été absorbé par sa conduite, il avait très bien repéré les différentes créatures qui ont parsemé cette première étape. Mais heureusement, pas d'araignées.
Il cracha dans ses mains pour les rendre plus propres et en profita pour s'essuyer le front avec son bandeau. Un freinage d'urgence, et un peu d'exercice physique ensuite, ça donne toujours des sueurs, de toutes les températures possibles.

Il s'approche alors d'Othair et le regarde s'affairer.

« Ah! Ca me rappelle ma jeunesse, quand j'avais emprunté sans prévenir mes parents le chariot de la mine avec mon petit frère. Une petite mine, de rien du tout, mais qu'est-ce qu'on avait ri. Des sensations plein la tête! Beaucoup moins le soir à vrai dire quand mon père a appris la nouvelle, surtout qu'on avait fait un peu de dégâts forcément. Mon noble postérieur en garde encore un souvenir endolori. Mais ça valait le coup! »

Joignant le geste à la parole, le nain se frotte les fesses.

Modifié par un utilisateur lundi 8 décembre 2014 09:26:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

La foi transporte les montagnes. Si elle pouvait transporter la bière aussi, ça nous arrangerait. PROVERBE NAIN
Offline babou  
#44 Envoyé le : lundi 8 décembre 2014 20:09:24(UTC)
babou
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Robco
-
CA : 15

9 / 9

Robco n'utilisait que rarement les moyens de transports nains, il était bien plus à l'aide à pieds, et n'en avait l'utilité que très occasionnellement. Cela devait donc bien faire plusieurs mois qu'il n'était pas monté dans un wagon.
Et quel wagon !
Un frisson d’excitation mêlé à une bonne dose d’appréhension lui avait parcouru l'échine dès lors que leur embarcation prit de la vitesse. C'était la première fois que Robco se déplaçait aussi rapidement et il n'aurait su dire si il l'appréciait.
Cette sensation dans la cage thoracique lors des grandes descentes, ou virages inclinés..
L'air lui fouettant le visage..
Robco n'y avait d'ailleurs pas pensé, mais ses fidèles lunettes venait de lui prouver qu'elles pouvaient encore le surprendre de part leur utilité, protégeant ses yeux du vent souterrain.
Il avait l'impression que le chariot allait décoller à de nombreux virages mais Othair et Dovahcroc firent d’excellents contrepoids et accomplirent parfaitement leur tâche de pousseurs.
Bien que comprenant sa dose d'adrénaline et quelques rencontres impromptues avec des créatures des profondeurs, la chose qui dérangeait le plus le jeune nain était la destruction des rails, signifiant l'impossibilité de revenir (à temps ?) à Heaume par le même chemin de fer, le groupe de nain devrait peut-être renoncer à revenir en wagon..
Au moment ou il avait réalisé cela, Robco s'était mordu la lèvre inférieur, signe qu'il était sérieusement contrarié par la situation.

Il eut l'occasion de le faire une deuxième fois lorsque lui et ses compagnons atteignirent l'aiguillage au levier endommagé.
Ayant commencé à examiner le problème, il laissa néanmoins Othair s'en occuper, chose qu'il fit rapidement et efficacement en sa qualité d'artisan nain.
décidément, la magie est bien utile... songea-t-il à ce moment là.
A l'instar de Skaldor, Robco en profitant lui aussi pour procéder à une pose nature, s'éloignant de quelques mètre du groupe, tout en restant sur ses gardes, scrutant les ténèbres.
Une fois son affaire terminée, il remonta dans le wagon.

Modifié par un utilisateur lundi 8 décembre 2014 20:12:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Jägers  
#45 Envoyé le : mardi 9 décembre 2014 20:10:56(UTC)
Jägers
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Dovahkroc
Bille: 10/10
CA 16

14 / 14

La magie du prêtre de Torag résolut le problème de l'aiguillage, ce qui leur permit d'économiser du temps et leur force. Dovahkroc était bien content de voyager avec un membre du clergé du père créateur. Le levier étant de nouveau en état de marche, le wagon était prêt repartir. Néanmoins, le combattant des tunnels s'autorisa d'abord une petite pause pour se désaltérer et manger quelques biscuits secs. Il n'en faisait pas moins attention à son environnement !

Ayant fait le plein d'énergie, le jeune nain se remit en position derrière le chariot. Othair et lui allaient encore devoir pousser pour donner de l'élan au chariot. Avant de partir, il demanda au prêtre :

« Tu penses pouvoir r'donner un peu de rondeur aux roues du wagon ? Elles se sont aplaties par endroit à cause du freinage d'urgence de t'à l'heure.  »
Offline mdadd  
#46 Envoyé le : mardi 9 décembre 2014 23:35:10(UTC)
mdadd
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Après une remontée harassante, le groupe de jeunes barbus s’était arrêté à l’aiguillage. Tandis que certains satisfaisaient à quelques besoins naturels et reprenaient quelques forces, tout en restant bien-sûr extrêmement vigilants, Othair et Robco se penchèrent sur le problème de l’aiguillage. Le premier se rappela que dans sa mansuétude, le Père Créateur et Maître incontesté de l’artisanat, lui avait octroyé le don de réparer les choses grâce à sa ferveur inébranlable. Le second avait rapidement analysé le mécanisme et se disait que la vouge de Dovahkrok pourrait faire un levier efficace si jamais ils ne parvenaient pas à réparer le mécanisme. Finalement, le miracle de Torag se produisit à travers un cantique du prêtre. Ce dernier psalmodia quelques mots et le levier d’aiguillage se ressouda sous l’impulsion de la force divine. Ceci était plutôt de bon augure finalement. Il ne restait plus qu’à se remettre ne place et laisser les pousseurs faire leur office pour relancer la course folle à travers les galeries et cavernes de l’Ombre-Terre. Toutefois, la question du plat aux roues fut soulevée par le guerrier des tunnels qui sans doute craignait un inconfort non négligeable et des vibrations successives qui risqueraient de provoquer des incidents. Les essieux, moyeux et autres pièces mécaniques n’aimaient guère les chocs répétés, sauf sous les coups des marteaux des maîtres artisans pour les forger ou les modeler. Le silence tomba tandis que chacun se regardait sans mot dire, attendant que quelqu’un prenne une décision ou que chacun exprime son avis sur le sujet. Après tout, ils avaient perdu presque une demi-heure sur le parcours déjà bien chargé de la journée et pouvaient-ils encore se permettre une perte de temps supplémentaire pour pallier aux plats aux roues ?

La réponse ne tarda pas à devenir évidente. Les courants d’airs qui ventilaient les galeries charrièrent une forte odeur animale, puis se furent des bruits étouffés de plusieurs choses qui se déplaçaient vers eux en silence, si ce n’étaient quelques pièces métalliques qui de temps à autre tintaient en se choquant ou en raclant contre la roche. Quelque chose venait vers eux, leur position statique avait finalement attiré quelque chose sur eux et Dovahkrok savait mieux que quiconque que ce qui vivait dans les profondeurs n’était jamais très amical, au mieux hostile, au pire mortel. Le guerrier chercha à savoir de quel côté cela venait, ça venait vite et il invita d’un geste tout le monde à se préparer au combat, peut-être qu’après tout ils étaient armés et suffisamment aguerris pour affronter leur tout premier combat. Une fois le tunnel repéré, celui là même vers lequel ils faisaient fausse route avant de changer l’aiguillage et qu’ils avaient dû remonter à la force des bras en poussant le wagonnet, il s’avança de quelques pas, accompagné de Skaldor qui avait pris son arc en main pour l’occasion. Le guerrier et le rôdeur scrutèrent les ténèbres, écoutant les moindres bruits, chuchotements, grognements ou plutôt râles et pas étouffés que Skaldor compara à ceux des loups, oui, comme si des loups venaient vers eux, mais… des loups dans l’Ombre-Terre ?

Des yeux rouges apparurent lorsque les bêtes arrivèrent, il y avait plusieurs paires d’yeux, plusieurs au point de se dire qu’ils étaient nombreux. Telle une meute, les créatures avançaient avec une grande souplesse assez vite il fallait dire. Elles étaient un peu plus grandes que les nains, paraissaient plus robustes et devaient être une sorte d’hybride entre un humanoïde et un animal. Le torse, la tête et les bras étaient ceux de nains aux muscles épais et noueux, leur pilosité était beaucoup plus prononcée et se mêlait à la fourrure de leur corps de loup massif. Ils avaient de grandes oreilles pointues rappelant celles des loups, des mains qui se terminaient en pattes poilues et griffues et leurs yeux aux pupilles jaunes dorées passaient au rouge dans les ténèbres. Ils portaient un équipement sommaire mais impressionnant, un ceinturon d’arme avec des boucles ouvragées, des bracelets de force en cuir ou en bronze à chaque patte, une hache d’arme, un marteau de guerre ou d’autres armes de mêlée, lorsque ce n’étaient pas des arcs avec des flèches. Skaldor avait déjà entendu parler des centaures dans les forêts, mais jamais de créatures mi-nain mi-loup et encore moins dans les profondeurs. Lorsque leurs regards se croisèrent, le rôdeur eut instantanément la sensation d’être désormais la proie. La meute était en chasse et le gibier c’était eux ! Finalement, l’aiguillage n’avait-il pas été saboté dans le but de foncer tête baissée dans un traquenard ?

Sans perdre un instant, Skaldor attrapa le bras du guerrier et l’entraîna vers le wagonnet. Inutile de combattre et de résister face à un adversaire supérieur en nombre et sur leur terrain. Ils n’étaient pas préparés à ce genre de confrontation et surtout, ils n’étaient pas là pour ça, ils avaient une mission autrement plus importante à réussir. Les nains se précipitèrent dans le wagonnet, chacun reprenant sa place. Othair et Dovahkrok poussaient le plus fort et vite possible pour lui faire prendre de l’élan, tandis que la meute se lançait à l’assaut sous le hurlement de l’un d’eux aux poils tout gris. Aboiements monstrueux et hurlements accompagnèrent les efforts des deux pousseurs tandis que ces derniers sentaient sur leurs talons claquer des flèches et des bruits de mâchoire. Ils sautèrent dans le véhicule au dernier moment, lorsque celui-ci prit plus de vitesse qu’ils ne pouvaient en fournir de leur propre poussée, puis la course folle s’engagea. Pendant quelques minutes, le wagonnet dévala une descente faible mais suffisante pour accroitre leur vitesse tandis que derrière la meute donnait la chasse. A mesure du temps, la distance qui les séparait devint de plus en plus importante, un virage serré, les rails prenaient une inclinaison et le wagonnet passa sans encombre, puis une grande descente de nouveau avant de passer sur une corniche longeant la paroi rocheuse d’une immense caverne aux cathédrales de pierre, les nains-loups disparurent de leur champ de vision et un hurlement marqua la fin de la poursuite. Cette fois le wagonnet avait reprit sa route et s’était beaucoup trop éloigné des créatures pour que ces derniers espèrent les rattraper, encore fallait-il ne pas faiblir et se concentrer de nouveau sur le trajet. Thrôrir redoubla de vigilance concernant les runes…

Cette fois le trajet se déroula dans un environnement changeant, alternant les vastes cavernes ou le chemin de fer frôlait avec le vide sur des corniches étroites et affleurantes ou sur des ponts ou des passerelles dont on avait l’impression qu’elles étaient suspendues en l’air lorsqu’elles traversaient des gouffres gigantesques, puis ils entraient soudain dans des tunnels étroits creusés sans doute par les nains parce qu’ils n’avaient pas pu contourner l’obstacle de quelques manières que ce soit, ressortant près de cascades monumentales ressemblant à des cataractes ou des zones u peu plus redoutables comme des rivières de lave en contrebas, indiquant qu’une fausse manœuvre seraient de mauvais aloi. Le wagonnet et son équipage traversaient les Monts es Cinq Rois à vive allure, alternant les descentes vertigineuses et les montées lentes, alternant les poussées pour finir l’ascension ou les mouvements latéraux pour compenser la force centrifuge dans les virages, Thrôrir commençait à s’habituer aux fines traces laissées par la magie et il repéra les bons signes, tandis que Robco restait vigilent et Skaldor attentif à ce qu’il y avait devant. La deuxième heure passa presque sans encombre et l’attention commença à diminuer par la force de l’habitude lorsque Thrôrir anonça l’embranchement suivant au dernier moment. Il cherchait en vain les signes de la magie des runes et ce n’est qu’une fois le wagonnet à niveau de l’aiguillage qu’il le repéra. Skaldor avait déjà ralenti, ne voulant pas provoquer de nouveau un freinage d’urgence. Le précédent avait généré des plats qui se rappelaient maintenant à eux par des vibrations insupportables, sans compter les cahots que cela provoquait. Le rôdeur avait compris que ce défaut rendait la conduite plus difficile, surtout dans les virages. A chaque plat, la roue sursautait et menaçait de dérailler, aussi il fallait réduire davantage l’allure pour ne pas déchausser. Tandis que Thrôrir annonça la direction, Othair et Dovahkrok de concert sautèrent du wagonnet pour l’arrêter par la force des bras. L’aiguillage n’était pas dans la bonne direction et Skaldor avait suffisamment ralenti pour que cette manœuvre puisse se faire. Même si l’aiguillage avait l’air fonctionnel et que le groupe s’était arrêter sans heurt, une petite pause était la bienvenue. Il était difficile de rester concentré et tendu aussi longtemps. Quelque minutes pour marcher et souffler, puis de nouveau le départ pour une ultime étape.
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline rone  
#47 Envoyé le : mercredi 10 décembre 2014 17:42:48(UTC)
rone
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Othair
Canalisations 3/3
CA : 18

10 / 10


Othair n'avait rien remarquer de l'érosion des roues. Quand Dovahkroc lui demanda de les réparer il se pencha vers les essieux. Les freins de manufacture naine avait parfaitement fait leur travailler et le glissement sur le rail métallique avait érodé net un arc d'un demi pouce.
« Je devrais pouvoir régler ça mais je vais devoir accéder aux roues. Venez le filer un coup de main pour soulever le chariot. »
Le silence et la tension grandissante furent la seule réponse. Un coup d'œil par dessus le chariot lui fit voir que le guerrier avait sorti sa lame. Les détails du danger échappaient à Othair mais bientôt la fureur d'Angradd risquait d'envahir le souterrain.

Anticipant une retraite stratégique, Othair réunis les affaires à l'arrière du chariot et se saisit d'une lourde roche prêt à bondir des ténèbres pour fracasser la tête de la première aberration qu'il verrait.
Il n'en eut pas l'occasion. Le signal de la retraite fut donné. D'un mouvement commun le reste du groupe se précipita vers le véhicule témoignant de la supériorité de leurs adversaires. Sans demander son reste Othair laissa tomber le pierre et poussa le chariot avec toute son âme et ses tripes.
Il ne se retourna jamais, uniquement concentré sur l'effort surnain qu'il fournissait. Son souffle chargé de poussière de métal et de pierre lui brûlait les poumons comme le feu de mille forges, ses jambes faiblissaient comme la roche sous le flot violent d'un torrent et ses yeux étaient prêts à bondir hors de leurs orbites. Ecarquillés au maximum ils cherchaient la moindre aspérité. Une glissade aurait conduit le groupe à sa perte.

Enfin après une poursuite plus longue que la vie d'un elfe, il pût rejoindre le banc. Leur destin était maintenant dans les mains des ingénieurs de la voie ferrée. A cause des plats sur les roues, la vitesse de croisière du véhicule était légèrement réduite et Othair se mordait les doigts de ne pas avoir détecter cette dégradation. Mais ils étaient maintenant sains et saufs et Othair remercia les dieux avec une prière.
Le voyage jusqu'au prochain embranchement se déroula sans encombre et Othair eut même l'occasion d'admirer la grandeur de la construction naine. Elle avait apprivoiser les éléments et les mènerait à bon port.

Dès que le véhicule fut à l'arrêt Othair se précipita prêt des roues pour les réparer. Il demanda au reste du groupe de soulever le chariot sur le côté. Le cisaillement de la roue était saillants et le métal poli reflétait une partie du visage d'Othair. Cette vison lui rappela la bénédiction de Furibard mais il ne s'attarda pas dessus. Il voulant éviter à ses compagnons tout effort inutile et éviter à tout prédateur l'occasion de les prendre en chasse de nouveau.
Il fit tourner rapidement la première roue avec sa main. Avec la vitesse, on ne pouvait plus distinguer l'endroit où la roue était abîmée. Othair effleura le métal de sa main. C'était un métal ancien. Le goût de la gloire des héros et du sang des disparus imprégnait son histoire. Avec un petit effort Othair parvint à lui redonner une forme parfaitement ronde. Puis il répéta rapidement l'opération sur les autre roues.
« Voilà qui est réglé. »
Offline Jägers  
#48 Envoyé le : jeudi 11 décembre 2014 00:54:05(UTC)
Jägers
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Dovahkroc
Bille: 10/10
CA 16

14 / 14

Dovahkroc n'entendit pas la réponse du prêtre, quelque chose se tramait dans un des tunnels adjacents. Des ennuis. Le jeune nain se pinça immédiatement le nez puis inspira profondément... L'odeur qui parvint jusqu'à ses narines lui fit froncer les sourcils. Leur arrêt prolongé semblait avoir alerté les occupants des lieux. Sa main se referma sur sa vouge, il fit signe à ses compagnons de suivre son exemple.

Tous ses sens en alerte, le combattant des tunnels s'approcha prudemment de la pente qu'ils avaient dû remonter un peu plus tôt... Son ventre se nouait à chacun de ses pas, l’adrénaline commençait à affluer. Scrutant les ténèbres de ses yeux cuivres plissés, Dovahkroc ne tarda pas à trouver l'origine de son malaise.

« Par Torag... C'est quoi c'te bordel ? »

Les monstres qui montaient à leur rencontre n'avaient rien d'amical, comme on pouvait s'attendre des habitants de l'Ombre-Terre, pourtant... Pourtant le haut de leur corps ressemblait à s'en méprendre à celui d'un nain. Le guerrier en était tellement abasourdi qu'il en oublia presque la menace. Heureusement, l'intervention de Skaldor lui fit reprendre ses esprits. Secouant la tête, le jeune nain se précipita dans le wagonnet et se dépêcha d’entamer la poussée.

Dovahkroc grognait sous l'effort, ses muscles commençaient à le tirailler mais il ne lâcha rien et continua comme si la mort était à ses trousses... Ce qui était précisément le cas. Après ce qui lui parut une éternité, le combattant des tunnels put enfin remonter dans le chariot. L'air lui brûlait les poumons, le seul fait de respirer était difficile et douloureux. Il ne souvenait pas avoir couru aussi vite de toute sa vie.

Heureusement le reste du trajet se fit sans accrocs. Les paysages, qu'ils traversaient à vive allure, pouvaient être d'une beauté à couper le souffle. Néanmoins, il fallait avoir le cœur bien accroché lors de certains passages. Une fausse manœuvre et ils plongeaient dans le vide... Ou dans pire encore.

Dovahkroc profita du second arrêt pour étendre ses muscles endoloris par la courses. Une fois satisfait, il prit une longue gorgée d'eau avant d'aller aider à la réparation des roues. Le robuste guerrier fit signe à Skaldor de surveiller les alentours en entendant. Il ne voulait pas retomber dans le même scénario d'il y a quelques heures.

« Une fois c'te problème réglé, on s'r'met en route. Vaut mieux pas traîner dans c'te genre d'endroit. »
Offline babou  
#49 Envoyé le : jeudi 11 décembre 2014 03:09:26(UTC)
babou
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Robco
-
CA : 15

9 / 9

Une fois de plus le groupe de nains avait frôlé la mort, néanmoins, Robco avit l'impression d'être de moins en moins affecté par ces fâcheux événements, de la même manière qu'il s'était habitué à la monture mécanique qui les transportaient
Bah, il fallait s'y attendre en ombre-terre...
Bien entendu, il avait été surpris par l'apparition de ces créatures, il était évident qu'une telle menace l'avait effrayé, ce n'était malgré tout, pas une peur incontrôlable, surtout en considérant qu'il était déjà dans le wagon lors de la rencontre.
Durant leur seconde pause, Robco ne sortit pas du wagon, il s'adossa au rebord arrière du moyen de transport pour s'allonger tout en s'étirant de tout son long (enfin, long pour un nain) sur le banc.

d'ailleurs qu'est-ce que c'était... des loups nains comme un centaure..
« centaunai.. lounain ?.. Baarh, qu'est-ce que je m'en fout après tout.. » pensa-t-il à voix basse

Il se redressa ensuite pour boire une bonne rasade d'eau, et après avoir remit sa gourde dans son sac, ayant laissé sa tension retomber un instant pour reposer un peu son esprit, il se remit à scruter les alentours, prêt à armer son arbalète si nécessaire, attendant à nouveau le départ.
Offline Kristall  
#50 Envoyé le : jeudi 11 décembre 2014 08:26:15(UTC)
Kristall
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Skaldor
-
CA : 16

12 / 12


Dès que le chariot fut arrêté, Skaldor sauta à terre et dégaina immédiatement son arbalète. Alors que certains s'occupaient de la réparation, on voyait qu'il ne tenait pas en place. Il allait et venait, devant et derrière le chariot, s'arrêtant parfois, scrutant les rails et l'obscurité qui s'étendaient à l'infini, tentant de capter des sons qui lui seraient familiers. Parfois il se jetait même à terre pour écouter le sol, savoir si la pierre lui parlait, ou sentir les vibrations sur les rails. Le nain jovial avait disparu et ses sourcils froncés montraient qu'il ne prenait pas la situation à la légère.

« Toi, » dit-il en s'approchant de Robco, « Robco, tu es spécialiste en pièges si j'ai bien compris. Il te faut combien de temps pour en faire un qui, je ne sais pas moi, provoquerait un éboulis derrière nous? »

  • Perception : 1D20+5 donne [15] + 5 = 20
La foi transporte les montagnes. Si elle pouvait transporter la bière aussi, ça nous arrangerait. PROVERBE NAIN
Offline babou  
#51 Envoyé le : samedi 13 décembre 2014 02:25:45(UTC)
babou
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Robco
-
CA : 15

9 / 9
Lorsque Skaldor s'adressa à lui, Robco haussa un sourcil par dessus ses lunettes, attentif.
Face à la question de son interlocuteur nain, il ne put s'empêcher de s'esclaffer :
« Hah, il me faudrait plusieurs semaine et je doute, que l'on ait tout ce temps la devant nous »
Ne voulant pas trop décevoir Skaldor il ajouta:
« Dans le pire des cas, j'ais quelques chausses-trappes sur moi, et bien que je n'aurais pas l'occasion de confectionner un de mes petits plats, j'entends bien dénicher tout les pièges qui croiseront notre chemin." »
Offline aerlens  
#52 Envoyé le : lundi 15 décembre 2014 22:49:36(UTC)
aerlens
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Thrôrir
Réserve magique 6/6
CA : 14

12 / 12

De son côté, Thrôrir était resté bien silencieux. Excepter pour indiquer les changements de cap, il n'avait rien exprimé de ses inquiétudes à ses compagnons de voyages.
Il était plutôt tendu et cela se voyait. Je n'ai jamais eu autant de responsabilité d'un seul coup. Si je me plante, nous finissons je ne sais ou dans l'ombre-terre..
Il participa sans dire un mot aux différentes poussées du chariot, mais il restait tout simplement concentré sur la rune.
La seule chose qui lui fit ouvrir la bouche fut l'apparition des nains à corps de loup. Dès que le chariot repris la bonne direction il reprit son rôle d’encyclopédie ambulante:
« Alors ça, je n'aurais pas pensé en voir si tôt dans notre voyage! »
Devant les regards interrogateurs des autres nains, Thrôrir poursuivit son explication:
« Des Dwolves, ce sont de féroce prédateur redouté de l’Ombre-Terre. Ils sont considérés comme les gardiens des frontières des Royaumes Interdits, ils en protègent l’accès, mais aussi empêchent quiconque d’y pénétrer. »

Une courbe un peu plus violente et un changement de direction lui fit prendre un pause dans son explication:
«  du peu que j'en sais, on les dit fous et habités par toute la haine et la violence que nous nourrissons à l’encontre des orques et autres créatures comme les duergars et les drows. »

Plus Thrôrir parlait des Dwolves aux autres, plus il se détendait et retrouvait son visage sympathique de leur rencontre.
«  Les dwolves étaient, à l'origine, des mutations étranges sans doute d'origines magiques comme les centaures à la surface, ils étaient les chasseurs qui guidaient notre peuple vers les orques (durant la Quête vers le Ciel), mais ils sont vite devenus incontrôlables et dangereux et nous avons ont été obligés de les combattre et de les chasser. Les dwolves ont disparu de la plus part des écrits, car ils ne devaient guère en rester que quelques spécimens voués à l’extinction. »
Il prit une pause qui en disait long sur cette erreur d’interprétation des écrits...
« A priori, ce n'est pas le cas... Skaldor!!! Tu peux freiner, on va devoir changer de direction.... »

Thrôrir venait d'apercevoir le Rune dans un tunnel sur la gauche de leur parcours.
Une fois le chariot stoppé, il se place à l'opposé exacte de Skaldor le marteau à la main en position défensive.
« A nous deux, cela fait une plus grande visibilité sur les alentours... »

Modifié par un utilisateur mardi 16 décembre 2014 20:12:04(UTC)  | Raison: Corrections des fautes

Offline mdadd  
#53 Envoyé le : mardi 16 décembre 2014 18:53:34(UTC)
mdadd
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Le groupe de nains sauta du wagonnet. Tandis que Robco et Skaldor scrutaient les sombres cavernes à la recherche d’un signe ou d’une présence ennemie, Othair s’attela à la réparation des roues, aidé par le guerrier des tunnels qui souleva le véhicule afin de faciliter la tâche au disciple du Dieu des maîtres artisans. La réparation en elle-même prit peu de temps, grâce au pouvoir divin que Torag accordait à ses fidèles. Le prêtre vérifia chaque roue minutieusement afin de s’assurer que les plats avaient complètement disparus et qu’elles avaient retrouvée toute leur régularité, réduisant ainsi l’inconfort des cahots et le danger du déraillement en cas de trop grande vitesse. Le wagonnet était maintenant pleinement remis en état et prêt à parcourir des miles et des miles dans l’Ombre-Terre. Ce petit interlude permit à chacun de s’étirer, se dégourdir, de boire un peu d’eau et à Thrôrir de faire partager son érudition. Visiblement la meute qu’ils avaient à peine entrevue à la halte précédente était quelque chose de mortellement dangereux. Skaldor avait eu le bon réflexe que d’entrainer Dovahkrok dans le wagonnet et de fuir ce danger. Il fallait être beaucoup plus aguerri et peut-être aussi nombreux pour affronter de tels adversaires, si on en croyait les explications de Thrôrir. La tension demeurait, Skaldor était sur les nerfs et c’était avec un grand soulagement qu’il reprit les commandes du wagonnet lorsque celui-ci fut remis sur les rails et prêt au départ. Le guerrier et le prêtre donnèrent l’impulsion dans une course toute en force puis une fois à bord, c’était à Thrôrir d’indiquer les changements de direction, à Robco de rester vigilent quant aux éventuels obstacles et dangers, à Skaldor de jouer du frein pour éviter le déraillement dans les virages et aux pousseurs de se pencher au bon moment pour contrer la force centrifuge.

La troisième phase fut un véritable cauchemar. Les pousseurs commençaient à sentir la fatigue à force d’enchainer les poussées en force, les positions crispées et bloquées, tantôt vers l’avant pour donner plus d’élan dans les descentes, tantôt sur les cotés dans les virages, l’un comme l’autre commençaient à sentir leurs muscles se tétaniser à chaque effort violent et instantanée et à cuir et à durcir durant les efforts prolongés comme les poussées en montée. Pour Skaldor, ce n’était pas la panacée. Le temps de réaction des pousseurs devenait de plus en plus long, Thrôrir se perdait dans ses recherches magiques et Robco ne disait plus rien, sans doute dépassé par la vitesse dans certains passages. Plusieurs obstacles furent pulvérisés sur leur passage, des petits gravats et détritus qui provoquèrent quelques cahots et frayeurs lorsque dans un virage négocié trop vite, le wagonnet se souleva sur deux roues avant de retomber bruyamment, provoquant un mouvement de lacet très inconfortable. Skaldor avait la main crispée sur le frein et devait en jouer de plus en plus souvent surtout quand il était surpris au sortir d’un virage par le chemin qu’il devait emprunter. Ici le chemin de fer était plus dégradé, il s’enfonçait au plus profond des entrailles des Monts des Cinq Rois et devait sans doute être visité pus fréquemment par les créatures qui vivaient dans les profondeurs. Robco tourna encore plusieurs fois le sablier, comptant le temps de trajet afin d’annoncer la fin du voyage. Le wagonnet devenait de plus en plus difficile à manœuvrer et plusieurs fois Thrôrir fit arrêter celui-ci pour avoir le temps de trouver la rune lorsqu’un aiguillage arrivait. Un arrêt signifiait perte d’élan et donc une poussée de plus. Le voyage commençait à devenir un calvaire. Les nains étaient cahotés en tout sens, les pousseurs fatiguaient et ne réagissaient plus parfois tellement les changements de direction étaient fréquents, virage, montée, descente, s’enchaînaient beaucoup plus rapidement et Skaldor avait du mal à maintenir le wagonnet sur les rails.

Tandis que Robco se demandait combien de fois il avait tourné le sablier, s’il avait atteint le nombre, s’il en manquait encore ou s’il l’avait dépassé, son attention portée sur ses calculs, il quitta un infime instant la voie du regard pour observer le sablier. Skaldor hurla quelque chose que Robco ne transmit pas derrière aux pousseurs, le virage qu’ils prirent était serré et ils allaient beaucoup trop vite. Skaldor tenta de freiner en urgence et le wagonnet dérailla de l’arrière, se mettant en travers et glissant dans une gerbe d’étincelles avant de venir à grande vitesse percuter un bloc rocheux proéminent qui affleurait la voie ferrée. S’ils avaient gardé leur route, ils seraient passés au raz de la roche, mais le travers ne leur donna aucune chance et le choc propulsa le wagonnet dans une virevolte qui fit dérailler l’avant aussi, avant de se retourner plusieurs fois, d’être ballotté d’une paroi à une autre dans des secousses violentes, bruit, fracas, le bois du wagonnet qui craque, les renforts d’acier qui se tordent, les essieux qui lâchent, les roues qui se cassent, ce fut à grande vitesse que le véhicule et son chargement vint se fracasser violemment après une course folle de plus de 30 pas. Les nains projetés ci et là virent leur corps être maltraité par les chocs et changements de directions, avant d’être à leur tour projetés sur la roche, n’ayant aucun matelas pour ne pas subir de dégâts. Ils venaient de se cracher et de détruire leur moyen de transport. Fort heureusement, ils se trouvaient dans un tunnel à ce moment là, certes lancés à pleine vitesse, mais dans un tunnel. Eux ainsi que leur équipement fut éparpillé depuis le premier choc jusqu’au dernier débris le plus éloigné, c'est-à-dire que tout s’étendait sur une trentaine de pas…

Il y eut un moment de silence après les bruits qui s’étaient répercutés en échos dans les cavernes. S’ils n’étaient pas morts, ils ne devaient pas être très beau à voir…

JdS Réflexe DD 12 pour dégâts divisés par 2.
- Réussite : Robco, Skaldor et Othair → perte de 3pv
- Échec : Dovahkrok et Thrôrir → perte de 7pv

JdS Vigueur DD12 pour dégâts létaux / non létaux :
- Réussite : Dovahkrok , Robco et Othair → dégâts non létaux
- Échec : Skaldor et Thrôrir → dégâts létaux

Modifié par un utilisateur mardi 16 décembre 2014 19:03:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Jägers  
#54 Envoyé le : mardi 16 décembre 2014 20:09:39(UTC)
Jägers
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Dovahkroc
Bille: 10/10
CA 16

14 / 14

Dovahkroc s'était frotté les mains, satisfait de voir les roues du wagonnet en parfait état. Il avait cru, qu'avec ça, la dernière partie du voyage serait plus agréable que la seconde. Mais le jeune nain avait surestimé son endurance... Les poussées lui demandaient de plus en plus d'efforts et la fatigue commençait à se faire ressentir sur ses temps de réaction. Ses compagnons ne se trouvaient pas dans un meilleur état que le sien. Son ventre se nouait, signe que quelque chose allait mal tourner.

Les craintes du guerrier ne tardèrent pas à se confirmer, cette troisième phase se révéla chaotique et la plus difficile... Lorsque le combattant des tunnels sentit le chariot dérailler, il se cramponna de toutes ses forces et adressa une prière à Torag. Sa mâchoire était crispée comme jamais, ses yeux rivés sur la voie. Son visage se saisit d'effroi quand il aperçut l'affleurement rocheux. Il ferma les yeux et attendit l'inévitable.

Le choc lui coupa la respiration et il se cogna violemment la tête contre un des bords du chariot. Mais le robuste guerrier ne perdit pas connaissance, il raffermit involontairement sa prise. Dovahkroc, les yeux fermés, se sentait balloté dans tous les sens. Il en perdit son sens de l'orientation. Soudain, le wagon céda sous la pression. Le jeune nain fut propulsé contre une paroi rocheuse et tomba lourdement au sol.

Grommelant, il reprit lentement ses esprits. Son corps le faisait affreusement souffrir, une sensation pas complètement nouvelle pour lui. Il se revoyait quelques années en arrière quand il était tombé dans une embuscade drows... Ravalant péniblement sa salive, le jeune nain dut si prendre à plusieurs fois avant de réussir à s’asseoir. Adossé contre la paroi, il se tâta le corps à la recherche de fractures. Heureusement, il n'avait rien de cassé. Même pas de plaies ouvertes, seulement des contusions. Soudain pris de panique, Dovahkroc jeta des regards affolés autour de lui à la recherche de ses coéquipiers. S'en étaient ils tous tirés ?

Le combattant des tunnels fut rassuré en voyant du mouvement parmi les décombres. Après plusieurs minutes, il se releva enfin et partit en quête de sa vouge et de son sac à dos. Il rechercha aussi les armes qu'avaient pu perdre ses partenaires. Bien qu'ils devaient être tous blessés, ils leur restaient de la marche à faire et une mission à accomplir !

« Vous allez bien les gars ? B'soin d'aide ? »

Dovahkroc garda tous ses sens en alerte, les bruits engendrés par l'accident n'étaient sûrement pas passés inaperçu.
  • Perception (fouille) : 1d20+4 donne [20] + 4 = 24
  • Perception (vue, ouïe) : 1d20+4 donne [6] + 4 = 10

Modifié par un utilisateur mercredi 17 décembre 2014 13:57:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline babou  
#55 Envoyé le : mercredi 17 décembre 2014 00:23:37(UTC)
babou
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Robco
-
CA : 15

9 / 9

Cette dernière partie de voyage s'annonçait bien partie, nain reposés, roues réparées, départ non-précipité...
Grave erreur de jugement.
Au bout d'un moment, Robco réalisa que tout l'équipage du wagon commençait à accuser le coup de la fatigue, lui le premier:
Ses yeux n'arrivaient plus à suivre le flot énorme d'informations que le voyage à grande vitesse leur faisait parvenir, et son cerveau n'en appréhendait qu'une partie encore plus réduite.
Derrière lui, les pousseurs avaient de plus en plus de mal à suivre le rythme, et depuis un petit bout de temps maintenant...
D'ailleurs, combien de temps ?
L'esprit de Robco devenait confus à cause de l'effort prolongé, alors que qu'il allait vérifier le sablier, Skaldor lui cria quelque-chose lui sembla-t-il, il eu à peine le temps de porter son regard vers l'avant pour lui demander de répéter qu'il réalisa la rencontre imminentes du wagon avec la roche.
Il eu à peine le temps de se cramponner avant l'impact en pensant et merd..
le premier choc lui coupa le souffle, mais il tenu bon, accroché tel une bernique.
Il entrevit ses compagnons, plus ou moins suspendus en l'air avant que le chariot ne percute le sol.
Le second choc lui fit perdre sa prise mais pas ses réflexe: Robco se recroquevilla sur lui-même, à une telle vitesse, un bras ballant serait vite fracturé.
Le vacarme du wagon se démantelant sous le coup accompagna son roulé-boulé de plusieurs mètres, une dizaine, une vingtaine ? Robco n’aurait sut le dire, il n'arrivait déjà plus à compter des sabliers.
Au final, après s'être relevé péniblement, le jeune nain s'en sortait sans blessure sérieuse.
Il réalisa que son sac, son arbalète et sa hache d'armes l'avaient quitté, c'est à ce moment là qu'il entendit Dovahkroc.

« Rien de cassé chez moi !  »

Il scruta ensuite son entourage, à la recherche de ses affaires, son arme de mêlée avant tout, seul Torag savait si les ennuis continueraient de s'abattre sur eux, et d'autres Dwolves comme disait Thrôrir pourraient très bien se rameuter une fois de plus pour leur faire la peau.

  • ma hache, ma hache... : 1d20+6 donne [16] + 6 = 22
Offline Kristall  
#56 Envoyé le : mercredi 17 décembre 2014 08:41:04(UTC)
Kristall
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Skaldor
-
CA : 16

9 / 12


Skaldor voyait l'inéluctable arriver. Il avait à peine eu le temps de prévenir les autres que le choc physique se produisit, propulsant les nains et leur équipement sur les roches. Le rôdeur avait bien essayé d'anticiper le choc, mais la violence de l'impact sur les murs suffisait à meurtrir les chairs.

A terre, Skaldor commença à se relever et s'inspecta minutieusement pour faire l'inventaire de ses blessures. Puis il remarqua l'état du wagon.

« Par l'Enfer, voila qui est fâcheux. »

Il entendit ensuite la voix de Dovahkroc quelques mètres plus loin.

« Ca peut aller, je survivrai. Aïe! Oh, j'ai passé l'âge de ces conneries...

Eh ben, ça va nous prendre un petit moment de rassembler nos affaires. »


Skaldor tenait pour priorité son arbalète et ses carreaux. Une fois son arme retrouvée, il pourra ensuite se concentrer sur le reste et également vérifier que tout est calme dans les tunnels. ll savait que les Dwolves ne lâchaient rien, mais il n'y avait pas qu'eux. Le voyage leur avait montré que ces tunnels étaient très peuplés.

  • Perception (fouille) : 1D20+5 donne [15] + 5 = 20
  • Perception (vue, ouïe) : 1D20+5 donne [4] + 5 = 9
La foi transporte les montagnes. Si elle pouvait transporter la bière aussi, ça nous arrangerait. PROVERBE NAIN
Offline babou  
#57 Envoyé le : mercredi 17 décembre 2014 15:09:17(UTC)
babou
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Robco
-
CA : 15

9 / 9

Skaldor c'était relevé à son tour, face à sa réaction Robco ne put s'empêcher de lâcher un rire lourdement teinté d'ironie:

« Fâcheux ? Haha ha hahh.. Je pense qu'on est arrivé à un niveau supérieur au simple "fâcheux accident" »

Il restait néanmoins sur ses gardes.

  • Perception (pour d'éventuels dangers) : 1d20+6 donne [10] + 6 = 16
Offline rone  
#58 Envoyé le : mercredi 17 décembre 2014 22:52:15(UTC)
rone
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Othair
Canalisations 3/3
CA : 18

10 / 10


Même les métaux les plus robustes peuvent se briser sur l'adversité du destin.
Dès le début du chahut métallique du chariot, l'adage des maîtres forgerons revint à l'esprit d'Othair. Jusqu'au choc brutal du wagonnet contre la pierre, il n'en avait jamais saisi le sens profond.

Othair fût captivé par la chute du véhicule. Il ne pouvait détaché ces yeux des rebonds bruyants et captivants du métal sur la pierre. Durant son propre vol plané, il dut effectuer, plus ou moins consciemment, plusieurs mouvement de contorsionniste pour pouvoir suivre la trajectoire complète des chocs.
Par chance, il toucha le sol dans une position assez compacte sur le dos. Sa tête ne toucha pas le sol et sa glissade fut vite arrêtée par les aspérités du sol. A part une contusion sur le côté droit du dos, il n'y avait rien de cassé chez Othair.
Il s'assura que les dégâts n'étaient pas trop importants chez ses compagnons : « Vous tenez le coup ? »

Puis il se dirigea vers le wagon allongé déchu sur le côté de la voie et l'examina. Avant même que ses mains entre en contact avec la structure cabossée, Othair sentit la chaleur des ions excités par les nombreux chocs.
« Ceci est un petit éclat sur le métal que nous forgeons. Ne le laissons gâcher notre ouvrage à peine mis sur le feu. Ce wagon est notre foyer. Le vent de l'accident l'a momentanément soufflé. Mais nous en sommes les braises encore vives et si Torag le veut, nous repartirons de plus bel. Il n'y a pas un instant à perdre. »

Puis il se mit à chercher son matériel : « Sans mon marteau et mes outils, je ne peux rien faire. L'un de vous les a-t-il vu ? »

  • Perception : 1d20+2 donne [5] + 2 = 7

Modifié par un utilisateur lundi 22 décembre 2014 15:13:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline aerlens  
#59 Envoyé le : dimanche 21 décembre 2014 11:31:26(UTC)
aerlens
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Localisation : Villemomble (93)

Thrôrir
Réserve magique 6/6
CA : 14

5 / 12


La chute fut plus difficile pour Thrôrir, il fut légèrement sonné et avait plusieurs plaies et bosses son corps lui rappelait par la douleur la présence de chaque partie de son squelette. Mais il ne laissa rien paraître à ses camarade.

Bon ce n'est pas tout ça, mais où est mon marteau et le reste de mon équipement?

Instinctivement il passa la main sur la poche où il avait rangé la Rune. et fut pris d'un vent de panique.

Commençant à fouiller la zone: « LA PIERRE, ELLE N'EST PLUS DANS MA POCHE!!!! »
Les autres nains pouvaient voir de l'inquiétude dans ses yeux...
« Si nous ne la retrouvons pas, nous sommes perdus! »

  • Jet de Perception (Ou es la Pierre) : 1d20+1 donne [6] + 1 = 7



Offline mdadd  
#60 Envoyé le : lundi 22 décembre 2014 10:01:06(UTC)
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Localisation : Charente Aquatique (17)
Après un moment de silence et d’immobilisme comme si le temps venait de s’arrêter, comme si la vie était en suspend, comme si chacun attendait de voir si les derniers échos et fracas avaient cessé de se répercuter dans le tunnel, comme si après ce remue ménage, on attendait tout simplement que la poussière de pierre finisse par retomber, en espérant que cela ne prenne pas des siècles comme lors de l’ère des Ténèbres après la chute de la pierre d’étoile, les jeunes nains recommencèrent à bouger. Malgré les contusions et blessures plus ou moins graves, ils n’avaient pas le temps ni le droit de s’arrêter. Il leur fallait récupérer leur matériel, voir si le wagonnet était récupérable et possible à réparer et surtout se demander s’ils devaient continuer de l’avant ou repartir en arrière. La dernière descente avait été longue et difficile, chacun était resté concentré sur sa tâche malgré la fatigue et la tension et Robco avait délaissé le sablier quelques instants pour se concentrer sur les obstacles. Lorsqu’il avait reposé les yeux dessus, il était incapable de savoir depuis combien de temps le sable avait fini de s’écouler et donc combien il restait de sabliers à tourner. Peut-être un, peut-être deux ou peut-être aucun. Il allait donc falloir prendre une décision une fois le groupe prêt à repartir.

Mais avant d’en arriver là, chacun arpenta le tunnel depuis la proéminence rocheuse sur lequel ils s’étaient fracassés, jusqu’au dernier débris du wagonnet qui s’était complètement disloqué en de nombreux débris de planches cassées et arrachées des barres de fer sur lesquelles elles étaient vissés. Il ne restait plus de la caisse, que le châssis et quelques montants de fer tordus. Les roues et les essieux ne ressemblaient qu’à des morceaux de métal tordus et brisés, témoignant de la violence de l’impact. Le mécanisme de freinage était broyé, quant à l’axe longitudinal pour faire pencher la caisse lors des virages, il n’existait plus à proprement parler. Le wagonnet avait fait un tonneau sur lui-même sans toucher le sol lorsqu’il avait percuté la roche, puis il avait rebondit sur les parois tantôt à droite tantôt à gauche avant de finir sa course en tonneaux dont les nains, éjectés lors des chocs, avaient perdu le compte. La vitesse et l’énergie cinétique accumulée étaient une force puissante qui avait eu raison de l’artisanat nain. Il fallait dire que ce n’était pas prévu non plus pour un tel crash. Othair ne désespérait pas de reconstruire l’engin, mas il allait avoir besoin de beaucoup de temps pour reconstituer le puzzle et retrouver tous les morceaux et surtout il lui faudrait un matériel plus adéquat comme une forge pour retravailler les pièces métalliques et lourdes, mais aussi des planches neuves pour reconstruire la caisse.

Les nains finirent par retrouver ici une arme, là un bouclier, ici un sac. Au bout d’une quinzaine de minutes ils avaient récupéré et vérifié tout leur équipement, ne déplorant aucune perte malgré l’alerte donnée par Thrôrir. La pierre runique confiée par le Gardien avait elle aussi volé quelque part et les nains se mirent aussitôt à sa recherche. Ce fut elle qui leur prit le plus de temps. Finalement, ce fut Dovahkrok qui mit la main dessus, au plus grand soulagement de tous mais surtout de l’Érudit qui se voyait déjà devoir expliquer aux grands pontes la perte de ce précieux objet, ce qui aurait pu signifier un blâme sévère voire un bannissement pour lui et peut-être même ses compagnons de mésaventure, les considérant tous comme responsables. Quant au wagonnet, Othair estima qu’il en avait pour une bonne heure pour tout réparer les petites pièces et faire le maximum avec le matériel dont il disposait et le pouvoir de réparation que lui accordait le Père des Artisans, ce qui dans l’ensemble n’était pas insurmontable dans une vie de nains, mais qui pouvait être trop long dans les tunnels de l’Ombre-Terre, pour une journée et la mission qui leur incombait ou tout simplement, comme le laissait entendre Skaldor, pour leurs éventuels poursuivants. Par ailleurs, le prêtre ne pouvait pas complètement remettre en état le wagonnet. Il ne pouvait que se concentrer sur le bas de caisse pour former une sorte de plateforme avec les restes de planches et tenter d'y fixer des roues qu'il aura redressées au mieux. L'ensemble pouvant donner un plateau roulant et branlant sans essieu ni système de freinage qui au moins pouvait leur permettre de porter le matériel et le reste des débris si jamais ils trouvaient un endroit pour effectuer de sérieuses réparations.

Les nains devaient prendre une décision. Continuer à pieds, ne sachant quelle distance exactement il leur restait à parcourir ou à remonter ou prendre le temps de réparer partiellement leur moyen de transport et ensuite décider dans quel sens repartir.

Modifié par un utilisateur mercredi 31 décembre 2014 09:31:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

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