Serrant les dents, Orphilas avait vu passer de près la lame de son adversaire. Et dans un silence glacial, il abattit sa lame sur le bourreau ...

Tenaille sur Orik

• Epée longue : 1d20+6+2 donne [15] + 6 + 2 = 23
• Dégâts : 1d8+2 donne [4] + 2 = 6

Modifié par un utilisateur jeudi 30 juin 2016 22:43:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Finraïl assistait aux échanges peu amènes entre l'arcaniste et son "protecteur". Ces deux-là ne semblaient pas habitués à combattre l'un avec l'autre, et leur solidarité n'était pas évidente. La femme semblait encline à geindre et protester vainement, et il eut l'idée d'essayer de la déstabiliser encore plus. « Et oui, femme, incanter en combat demande de l'entraînement ! Laisse-moi te montrer... »

L'elfe débuta son enchaînement par une fente de Soleil de l'Ouest mais la lame noire ne trouva pas sa cible, protégée qu'elle était par la magie et retranchée derrière la grosse armoire. Il incanta alors avant de poursuivre mais, à son tour, il ne trouva ni les mots ni les gestes qui convenait à l'art délicat de l'incantation martiale. Etonné de sa propre incompétence, il ne trouva rien d'autre à faire que jurer de dépit. « Morbleu ! »

[complexe] combat magique avec frappe magique sur signature magique

• attaque cimeterre sur Lyrie (abri partiel toucher -2) : 1d20+6-2 donne [12] + 6 - 2 = 16
• dommages éventuels : 1d6+5 donne [3] + 5 = 8
• incantation sur la défensive DD15 : 1d20+9 donne [1] + 9 = 10

Modifié par un utilisateur samedi 2 juillet 2016 17:03:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Malgré le coup impressionnant encaissé par Crowe, Avélin rebondit sur les propos de Marcus pour tenter de déstabilisé les deux acolytes. Peut-être sera-t'il possible d'obtenir bientôt leur reddition.
« Oui ! Des mercenaires... Des mercenaires qui ne seront pas payés car la rançon que Tsuto a extorqué à son père on l'a capté ! Mais ne vous en faites pas on vous chauffe gratis !  »
Sur ce il continua à roussir Orik.


Action simple :

• Jet d'une flamme (2ème/4) sur CA de contact d'Orik : 1d20+4 donne [20] + 4 = 24
• dégât potentiel : 1d6+4 donne [2] + 4 = 6
• Confirmation critique : 1d20+4 donne [16] + 4 = 20
• Dégâts supplémentaires ? : 1d6+4 donne [1] + 4 = 5
• Métal brûlant Orik : 2d4 donne [7] = 7

Modifié par un modérateur lundi 4 juillet 2016 16:00:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les choses s'enchaînaient à une vitesse effrayante. Lyrie prenait peur, mais il s'avéra rapidement que les paroles de Finraïl n'étaient que fanfaronneries. Elle sembla reprendre confiance en elle, et lui rit à la figure. « Tu te crois malin, avec tes images miroirs, oreilles en pointe ? » Se pouvait-il qu'elle-même connaisse le sortilège que l'elfe avait utilisé...? Quoi qu'il en soit, ce soudain regain de confiance lui permit d'éviter sans mal les attaques de Marcus. « Ne me mettez pas dans le même sac que cet imbécile ! Je suis ici pour la recherche et la connaissance, l'argent ne m'intéresse pas ! »

"L'imbécile" n'en menait pas large. Un nouveau jet de flammes l'atteignit au bas-ventre, lui arrachant un nouveau cri. Avélin avait bien visé, et l'attaque s'avéra dévastatrice, au vu des hurlements que poussaient Orik. Le gaillard tenait toujours debout, mais semblait prêt à vaciller à tout instant. Il para in extremis l'assaut d'Orphilas...et ne contre-attaqua pas. La douleur que lui occasionnaient son épée et son armure chauffées à blanc était sans doute trop grande; car Orik jeta l'arme par terre et leva ses mains en l'air - les gants de cuir avaient été carbonisés : « Assez ! Assez ! Je...je me rends ! » hurla-t-il avant de tomber à genoux. Crowe le regarda un instant à travers son masque...et décida que la magicienne était peut-être un danger plus pressant. Hélas, son brise-terre se heurta lui aussi au champ de force.

« Non ! » hurla la femme à la peau sombre, sans prêter attention à Crowe. Elle laissait libre cours à sa rage. « Comment oses-tu ?! C'est toi qui aurais dû crever à la place de Tsuto ! Crevez ! Crevez tous en enfer ! Disparaissez dans les flammes ! » A ces mots, Lyrie Akenja tendit ses bras devant elle. « Blazziata ! »

Et cette fois encore... aucun effet notable ne se produisit. Aucun brasier, aucune flammèche, rien.

Modifié par un utilisateur mercredi 6 juillet 2016 01:59:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Marcus ne put s'empêcher de sourire lorsque le guerrier rendit les armes.
Une fois de plus ses compagnons s'étaient montrés à la hauteur de sa confiance et avaient réussi à maîtriser le terrible bretteur.
Restez le problème de la magicienne, qui devenait de plus en plus hystérique. Elle les menaça une nouvelle fois de représailles, qui n'arrivèrent jamais.

Le guerrier leva les yeux au ciel, de plus en plus excédé.
Bien qu'elle soit désormais seule contre cinq, Marcus craignait que la folie qui s'était emparée d'elle ne l'empêche de raisonner clairement. Surtout qu'elle était bien à l'abri derrière de puissantes protections magiques.

« - Ok j'ai compris...
Viens par ici toi ! »

Il lâcha son épée, et d'une secousse se débarrassa de son bouclier avant de tenter d'empoigner la femme.

Action libre : lâche son épée.
Action de mouvement : détache son bouclier.
Action simple : Entame une lutte avec Lyrie (qui a droit à une AO...)

• BMO : 1d20+8 donne [7] + 8 = 15

Modifié par un utilisateur mardi 5 juillet 2016 23:01:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le guerrier semblait vaincu. Mais le sort ne durerai pas éternellement, il faillait s'assurer que même sous la surveillance d'Orphilas Orik ne pourrai plus se saisir de son arme.
Avélin entreprit donc de pousser l'épée brûlante hors de la salle à l'aide de son pied ou de son petit bouclier si cela s’avérait trop périlleux. Il n'avait pas l'intention de lâcher sa baguette et perdre ses autres flammes

Il concéda tout de même à sa victime : « retire ton armure, elle va continué à te brûler.  »

Marcus maintint sa prise d'une poigne de fer, rendant la femme inoffensive. Du moins physiquement...
La magicienne ne cessait de vociférer à propos du sort de Tsuto. Maintenant qu'ils avaient réussi à les maîtriser, le guerrier comptait lui révéler la vérité concernant le traître du village mais elle cracha sur l'elfe en l'insultant.
La gifle partit toute seule.

« - Silence femme !
Si tu tiens tranquille, tu auras peut-être l'opportunité de partager la cellule de Tsuto.
Il est vivant, contrairement à nos amis que vous avez tués il y'a quelques jours.
Alors soit tu te calmes, soit tu en prends une autre ! »

• BMO pour maintenir : 1d20+13 donne [15] + 13 = 28
• Gifle (dégâts non-létaux) : 1D3+4 donne [3] + 4 = 7

Modifié par un utilisateur vendredi 8 juillet 2016 19:53:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le jeune prêtre s'était retenu de glisser sa lame dans la gorge du mercenaire, alors que ce dernier perdait connaissance ... il aurait été facile d'assouvir sa vengeance ainsi. Mais il n'était pas cet homme, aussi rengaina t il sa lame, avant de s'affairer à entraver l'homme, utilisant pour cela des bouts de tissus qu'il déchira directement sur les vêtements de ce dernier.

La gifle décochée par Marcus la laissa pantoise. Elle fronça les sourcils à l'annonce de la survie de Tsuto, ne sachant visiblement que penser. Quand Finraïl, manifestement troublé, proposa de l'assommer, une seconde gifle succéda à la première, plus forte encore... et la magicienne sombra dans l'inconscience avant d'avoir pu répondre au nain.

Crowe resta appuyé contre le mur, souffrant en silence, la main posée sur son épaule, il n'était pas des plus vaillants. De sa main gauche, il attrapa la fiole de soins qu'il avait gardée sur lui. Tandis que ses alliés entreprenaient de soulever leurs adversaires, l'homme masqué s'éloigna dans la pièce précédente pour boire la potion en toute discrétion.



Lyrie ne pesait pas bien lourd, et Finraïl et Orphilas parvinrent sans difficulté à supporter le poids de la jeune femme à la peau tiède, qui n'était d'ailleurs que courtement vêtue. En revanche, éviter le chat blanc qui passait entre leurs jambes en crachant était moins aisé.

Orik fut une autre paire de manches. Transporter "la brute", comme l'appelait Avélin, nécessita toute la force de Crowe et Marcus, et exigea plusieurs minutes d'efforts physiques intenses. Avélin, trop courtaud pour être vraiment utile dans cette entreprise, resta en observateur et ouvrit la marche, guidant ses compagnons à la voix. C'est ainsi qu'ils se dirigèrent vers les cellules précédemment explorées, qu'ils ouvrirent grâce au trousseau repéré dans le bureau voisin (R25). Après avoir installé les deux comparses dans des cellules séparées, ils entreprirent de les fouiller.

Sur lui, Orik possédait une autre potion, emplie d'un liquide semblable à celui que Crowe venait d'ingérer. Son épée bâtarde paraissait de bonne facture - il fallait bien ça pour parvenir à abattre Méliandre et blesser Crowe - mais ne semblait pas magique. Son écu et le grand arc non plus. Une aura entourait en revanche son armure, qu'une simple détection de la magie parvint à mettre en évidence. Finalement, son plus grand atout aurait causé sa perte, une fois chauffé à blanc par la magie druidique....

...Quand ils eurent fini de retirer l'armure du guerrier, il apparut clair à Crowe et Marcus qu'Orik n'en avait plus pour longtemps, en l'absence de soins immédiats. Des cloques s'étaient formées sur toute la surface de son torse musculeux, et sur la moitié de son visage. En outre, la blessure qu'Orphilas lui avait infligée au flanc droit était profonde et saignait encore abondamment.



Quant à Lyrie Akenja, elle transportait à sa ceinture tout un tas de choses, que d'aucuns auraient pu qualifier de bric et de broc. Sa dague, d'abord, était semblable à n'importe quelle autre. Dans une petite bourse à sa ceinture, ils découvrirent une poignée d'objets insolites, principalement des cheveux, des rognures d'ongles, des mouchoirs usés, une petite boucle d'oreille en perle et un peigne en argent.

Un large étui, à sa ceinture également, recelait quatre parchemins magiques qu'il faudrait prendre le temps de décrypter. La magicienne avait en outre trois baguettes magiques. La première, qu'elle avait laissé tomber, était incontestablement la baguette de bouclier de Qualindra. Les deux autres garderaient leurs secrets, pour l'instant du moins.

Dans une petite sacoche, ils trouvèrent trois potions, dans des fioles de tailles similaires. Deux d'entre elles étaient sûrement les potions de soins légers qui avaient mystérieusement disparu du sac de Qualindra. Mais deux objets attiraient particulièrement l'attention, entre tous. Le premier était évidemment le grimoire de la jeune femme, qui recelait sans doute de puissants sortilèges - quoique l'on pût en douter, au vu de ce qu'elle avait montré pendant l'affrontement.

Le second était le manteau à capuche, ou plutôt la cape, qu'elle portait sur les épaules, et qui émettait une faible aura magique associée à l'école de l'abjuration. Néanmoins, retirer la cape de la jeune femme aurait presque revenu à la dénuder, il fallait bien l'admettre.

Enfin, les deux acolytes possédaient également quelques pièces sonnantes et trébuchantes, qu'Avélin entreprit de compter, tandis que le chat blanc se glissait dans la cellule de sa maîtresse, de la démarche princière propre à la gent féline.

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Modifié par un utilisateur mercredi 13 juillet 2016 02:31:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avélin, improvisé comptable, s'appliquait à faire cinq petits tas égaux avec les pièces quand Marcus fit part de son idée de soigner Orik afin de pouvoir à minima l'interroger. Il accueillit l'idée avec froideur, peu désireux de voir conscient celui qui avait décimé son ancien groupe et tué son chien. Surtout si ça devait leur coûter une précieuse potion de soin.
«  La fille me parait plus futée, elle a probablement des choses plus intéressant à dire. Je ne crois pas qu'elle soit si fanatisée, elle ne porte rien sur elle signifiant un engagement ou une dévotion particulière. Elle est juste furieuse et inquiète pour son ami Tsuto qu'elle s'apprétait à accueillir très chaleureusement si on en croit sa tenue.
Mais de toute façon la situation s'éclaircie, le me suis trompé en les imaginant en train d'investir Pointesable. Ils sont bien là, acculés manifestement, peu sûr de leurs forces . Ce piège quelque peu désespéré indique la direction à suivre : l'étage du dessous. Prenez chacun une potion et ce qui peut vous être utile.

Et fou la paix à ce chat, séparé de sa maîtresse par cette lourde porte il est inoffensif. Mettre un animal comme ça en cage, c'est maudit et ça porte malheur ! Inconscient ! »

• Bluff sur Marcus pour qu'il laisse le chat en liberté : 1d20+1 donne [13] + 1 = 14

Modifié par un utilisateur vendredi 15 juillet 2016 11:54:37(UTC)  | Raison: Non indiquée