Quaïs pense que le parchemin émane une aura d'invocation probablement de la sous-école de la téléportation, mais il n'est pas formel sur ce dernier point.

Lloreth n'a pas de doute, les paladins ont vu qu'il s'est dérobé (Lloreth n'a pas hide in plain sight). Cependant, maintenant qu'il est hors de vue il va falloir qu'ils cherchent s'ils veulent le retrouver. (Vu comment tu as décrit l'action de Lloreth je pense que tu connaissais la règle mais j'ai préfèré la répéter au cas où.)

les paladins gris escortent le prêtre qui les a appelé vers la battisse des embaumeurs. Le prêtre porte une épaisse robe grise maintenue par une broche en argent représentant une femme assise sur une trône ; probablement pharasma. Il a la trentaine à tous casser et il a manifestement quelques goutes de sang varisiens dans les veines mais ils s'adresse à vous comme le ferait un aristocrate à un de ses paire. Sa main gauche est caché dans sa manche mais sa main droite est bien visible. Elle tient d'ailleurs une missive décachetée qui porte le sceau de la garde Korvosienne.


« Nous n'avons pas eu le plaisir d'être présenté que déjà je sais à qui j'ai affaire. Remerciez votre amie la maréchale de campagne Kroft, sans elle je serait moins en joie de vous voir ainsi maltraiter les membres de notre Eglises.[dit] - Il jette un coup d’œil convenu au symbole sacré tomber à terre. - [dit]De toute évidence il s'agit d'un malentendu. Lady Croft vous décrit comme des bienveillants aux méthodes contestables. Si j'ai bien saisi la source de tous ce grabuge vous désirez fouiller l'atelier d'embaumement malgré l'interdit religieux. Christopher vous l'a certainement dit, vous n'avez pas le droit de voire un corps dont la préparation n'est pas terminé. Si nous couvrions le corps avant que vous ne poursuiviez vos recherches est-ce que cela constituerais un compromis acceptable ? »

« Besoin de moi ? Mettons nous d'accord, je consacre le plus clair de mon temps à la lecture et à l'analyse des "os tombent en spirale" et je n'ai aucune prétention d'être un fin enquêteur. Toutefois je suis au moins autant que vous désireux de connaitre le fin mot de cette sombre affaire. Je m'efforcerais de trouver du temps pour vous recevoir si vous veniez à l'avenir me voir pour me poser des questions. Vous pouvez m’appeler mon père ou prêtre Balagor selon ce que vous préférez.


A propos de l'acolyte qui aident Christopher je sais simplement qu'elle nous a été recommandé par un embaumeur de Kaer Maga. Je pourrais prévenir le temple de Kaer Maga de votre visite si vous le désirez. Je crois qu'elle habite Sirathu, c'est bien ce que tu m'as dis Christopher ? » - L'acolyte fait oui de la tête et Balagor poursuit. - « Une gnomesse très correcte qui est resté discrète sur son passé mais qui ne nous a jamais causé de soucis. Les circonstances jouent en sa défaveur je vous l'accorde mais je crois surtout qu'elle a pris peur en vous voyant furieux Sir Seoth Grédos. Ne le prenez pas mal mais n'importe qui ayant vu la mâchoire cassée de l'ex-sergent Verik Vankaskerkin aurait fais de même. »

Lloreth sait que "les os tombent en spirale" est le nom énigmatique d'une série de livres sacrés pour les Pharasmites.

Modifié par un utilisateur jeudi 26 mars 2015 02:50:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sirathu se trouve en contrebas de Kaer Maga, juste au pied de la falaise en longeant le fleuve Yondabakari. Autrement il faut se diriger plein nord en partant de Korvosa pour y arriver. Les cavaranes mettent généralement 8 jours à rejoindre Sirathu depuis Korvosa. Avec de bons chevaux un groupe restreint de cavaliers qui renoncent au confort des auberges peut y arriver en 6 jours. Au galop, avec des chevaux infatigables, et en étant très optimiste, un cavalier expérimenté pourrait raccourcir le temps de voyage jusqu'à deux jours, mais ça parait difficile à faire sans un enchantement approprié.

Modifié par un utilisateur vendredi 27 mars 2015 00:36:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Où est lloreth ? il aurait sûrement eu son mot à dire ... Sortant de sa torpeur Quaïs s'adresse à nouveau au religieux ... « Sauriez vous Alea habite ?  »

Modifié par un utilisateur dimanche 29 mars 2015 20:48:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

« A dire vrai je pensais plutôt: ici ... mais peut être logez-vous les acolytes dans vos temples ? » Puis, Quaïs se retourne vers Séoth et par courtoisie l'interroge d'un haussement de sourcils ...« Bien, merci pour tout, nous ne manquerons pas de revenir vous voir si le besoin s'en fait sentir ... »

Une fois à l’extérieur Quaïs jette un œil alentours pour tenter de repérer le roublard puis ... « Il y a deux pistes récurrentes il me semble: Kaer Maga à quelques jours de voyages, ce Devargo qui semble bien inquiet de l'avenir des morts et c'est sans compter Grau Soldado que nous retrouvons encore par ici, j'en arrive à me demander si l'entourage de Theandra joue franc jeu avec nous ... Pour finir cette journée nous pouvons toutefois aller voir le demi-elfe de ma connaissance et même demander à Zellara ce qu'elle en pense ...  »

Modifié par un utilisateur lundi 30 mars 2015 09:22:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lloreth attendit que ses compagnons s'éloignent un peu pour le rejoindre. Il n'avait pu entendre la fin de la discussion, aussi prit-il les informatins nécessaires avant de répondre...

« Kaer Maga... Il semble qu'une partie de notre destin soit là bas....Allons voir ce demi-elfe, je suis d'accord. »

Puis après, nous pourrons tirer une carte...

J'aurais aimé la confirmation de Seoth mais tant pis, 2 joueurs sur 3 ça me suffit pour considérer que c'est une décision de groupe.

Le groupe quitte le clergé Pharasmite, morose, pour se rendre dans la demeure présumée festive de Perishial Kalissreavil. Votre destination se trouve à la pointe nord, le long de l'avenue des bras, juste avant la vielle Korvosa. Autrement dit à l'opposé de la ville. Vos membres blessés dans la crypte commencent à s'engourdirent lourdement après cette journée fatigante. Le soleil lui aussi c'est donné le mot et il s'éteint de concert avec votre entrain. Bientôt les derniers rayons dessinent des halos oranges autours des passant.

Parmi eux : une patrouille de garde sans officier qui vous salue à la lumière de leur lanterne en fin de vie. Ils n'ont pas l'air d'avoir passé une meilleurs journée que vous, ont les plaindrait presque. L'un d'eux a un chiffon tâché de rouge à la ceinture. Chacun de ses pas boiteux fait peler une goute de sang le long de sa lance, puis dans le creux formé entre le manche et ses doigts crispés. Un autre cache un hématome violacé sur sa joue derrière la lanière de cuir de son casque. Ils ont la mine basse de ceux qui viennent de prendre acte de la désertion de l'un des leurs ; le morale est au plus bas.

Finalement vous arrivez à l'avenue des bras connue pour ces 127 sculptures de bras qui jonchent le sol. Tous les bras sont pliés au coude et brandissent des répliques émoussées d'armes de guerre. Le panorama de ces bras désarticulés soulignés par le soleil mourant a une dimension scénique presque apocalyptique qui sape ce qui pouvait vous rester d’enthousiasme. Au bout de l'avenue, un petit bonhomme dépité jette des caillou dans la rivière tout en marchant. Vous arrivez à sa hauteur.

C'est Weslay, le valet lubrique de Zenobia Zanderholm. Il est tellement aviné qu'il est impossible d'avoir une discussion construite avec lui. Vous comprenez qu'il se plaint de s'être fait refouler à la garçonnière de Perishial et il vous quitte. Pour lui aussi ça ne va pas fort. Il est triste comme un vieux chien d'appartement qu'on aurait couché dehors pendant une nuit de tempête. Vous poursuivez votre route, guidé par les heures d'une foules de cabotins dont la joie de vivre tranche avec ce que vous avez vu jusque là.

Arrivé au pieds de la demeure vous êtes tenté de vous frotter les yeux pour éclaircir votre vision. Vous saviez que Perishial avait une réputation volage mais voire ici et maintenant un tel bastion de la bonne humeur relève du miracle. Des jeunes elfes, femmes et hommes rient à l'éclat des verres de vin à la mains. Plusieurs jeunes filles de hautes naissance encapuchonnées jusqu'en haut du né vous jettent des regards inquiets avant de pénétrer dans le manoir de Perishial. Vous n'avez pas à attendre longtemps avant que Perishial lui même ne vous accueille en ouvrant sa fenêtre.

Il a un sourire radieux et les yeux mi-clos ; le vin ne doit pas y être pour rien. Sa chemise déboutonnée flotte au gré du vent marin. Il prend une profonde respiration avant de déclamer rapidement une formule en elfique tout en regardant dans votre direction générale.




Puis il poursuit en taldorien.

« Entre donc, ça me plairait beaucoup de rencontrer les amis de Quaïs. »

Lloreth, Quaïs, et Seoth gagnent l'état fatigué.

S'inclinant légèrement Quaïs répond:
termine-t-il avec un sourire ...

Puis il se retourne alors vers le groupe:
« Allons-y mes amis nous sommes invités à entrer ...  »

Et Quaïs d'ouvrir la marche vers le perron ...

Perishial est manifestement très en joie que vous ayez accepté son invitation. Il souris béatement pendant deux bonne secondes avant de claquer la fenêtre en toute hâte. Aussitôt a-t-il disparu que vous l'entendez hurler :



« Mes charmantes demoiselles qui aimez le mystère et la noblesse de coeur : précipitez vous sur l'elfe qui va entrer d'une seconde à l'autre, il n'y en aura pas pour tout le monde ! »




Et effectivement, quand vous passez la porte de la garçonnière de luxe vous vous retrouvé né à né avec votre hôte en étroite compagnie avec des femmes de tout age entichées de tous ce qu'elle ont pu se mettre sur le dos avant de tromper la vigilances de leurs chaperons voire de leurs époux. Derrière eux les autres invités, femmes et hommes, se courtisent sans jamais dépasser le stade du baiser volé entre deux couloirs. La plupart des femmes ont l'air de faire partie de l'aristocratie de la ville et la plupart des hommes ont des origines elfiques mais il y a des contre-exemple comme cette gnome tatouée. Tout les amours ont l'air d'être toléré ici y compris les relations entre personnes de même sexe même s'il ne concerne que quelques personnes minoritaires. Pour résumé, vous en présence d'un groupe de fêtard insouciant venu s'extirper de la morosité de leur quotidien en donnant dans l'exotisme elfique pour les unes et humain pour les autres. En les voyant aussi heureux on est en droit de se demander si après tous c'est peut être ça aussi la recette du bonheur.

Perishial tend à qui veut bien une coupe de cristal qu'il s'empresse de remplir d'un vin vermeil parfumé qui ne demande qu'à abreuver le palet.

« Vous avez tous l'aire bien moroses vu d'aussi prêt. Prenez un peu de vin pour vous redonner des couleurs et racontez moi comment avez-vous convaincu Quaïs de visiter son bon ami Perishial. J'ai entendu parler de tes exploits Quaïs et je suis très impressionné.

Je sais ce qu'on dis de nous mais j'imagine que tu parles en bien à la reine de la communauté elfique de la ville. Évoquer l'escalade des agression envers les elfes depuis la mort d'Eodred me coute beaucoup mais c'est un sujet que je me doit d'évoquer malgré les circonstances. Je ne suis pas parvenu à attirer l'attention de la reine à ce sujet et j'espère que tu parviendra à la sensibiliser. » - Si Quaïs le laisse faire il te prend par l'épaule. - « Non ! Je sais que tu y est déjà parvenu !

Alors dis moi-tout. Je parle je parle et je ne t'ai pas encore laisser le temps à toi ou à tes amis de vous exprimer. »

Modifié par un utilisateur vendredi 17 avril 2015 00:36:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il n'y a rien qui pourrait évoquer ni Amycus Viamio ni la guerre des cousins dans la demeure de votre hôte. Les membres de la noblesse Korvosienne en présence portent généralement sur eux le moins de signe distinctifs possible. En cherchant bien, il y aurait peut être une jeune première aux couleurs de la famille Zenderholm ici. Elle joue aux cartes, plus exactement à "la tour", avec un groupe d'elfe. Elle et son partenaire elfe sont en train de gagner la partie.

« Mesdames, ce soir votre visiteur est un modeste. » - Perishial prend une invitée au hasard et lui susurre à haute et intelligible voix les exploits du groupe. « Mademoiselle ! Ne dites pas que c'est moi qui vous l'ai dit mais ce sont ces charmant jeunes hommes à l'entrée qui ont retrouvé la broche de la reine. Ce sont eux qui ont mis au fer Verik le déserteur ainsi que sa sœur soupçonnée de l’assassinat d'Eodred. Ce n'est pas rien ! »

Il revient vers Quaïs avec le même sourire aviné aux lèvres. Cette fois il parle en elfe.



Il reprend en commun.

« Une affaire grave pour une grave assemblée. J'écoute, dites-moi tous et parlez sans retenue vous êtes ici avec des amis. »

J'espère que je n'ai pas écorché le nom de la soeur de Quaïs.

Modifié par un utilisateur dimanche 19 avril 2015 01:37:11(UTC)  | Raison: Non indiquée