« Elle est toujours en vie et son état est stationnaire. Que fait-on pour elle ? Elle doit pouvoir nous expliquer bien des choses. »

Le paladin prit quelques secondes pour voir quelle était la profondeur du mal qui pouvait ronger cette créature.

• Vigueur : 1d20+4+2 donne [5] + 4 + 2 = 11
• Dégâts non létaux : 1d4 donne [3] = 3

Fatigué et taille P.

BM privée.

Modifié par un utilisateur jeudi 6 juin 2013 15:11:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vu qu'elle semblait être la seule à comprendre ce qui arrivait au paladin, Abigail entrepris de répondre à ces interrogations : «  Je connais bien ces bestioles, ce sont des atomies, de vraies plaies, elles aussi touchées par l'hiver. Pour toi l'orc, pas de problème, tu retrouveras ta taille initiale d'ici quelques minutes. En revanche, il va falloir t'armer de patience pour l'épée, qui va pouvoir te servir de cure-dents pendant quasiment une semaine...  »

Elle se retourna ensuite vers le prêtre d'Abadar : «  Personnellement, je trouve que c'est beaucoup de précautions pour sauver une saloperie pareille, qui n'aurait pas hésité à nous faire empaler par son élan si elle en avait eu l'occasion. Je doute en outre qu'elle nous dise quoi que ce soit. Je propose plutôt de la confier à Azraël, il saura en faire bon usage. » À l'évocation de son nom, le corbeau ne put réprimer un cri de joie : «  Azraël manger ! manger fée ! manger fée !  »

ergnaeroka n'eut pas à s'attarder sur la bête pour se rendre compte de son état. Elle avait perdu beaucoup trop de sang pour qu'elle ne soit pas morte. Une rapide vérification corrobora ses suppositions.

Bien qu'aucun de ses compagnons ne semblait abonder dans son sens, Abigail insista sur la nécessité de se débarrasser de l'Atomie: «  Euh, dîtes moi les protecteurs de la vie des fées là, c'est bien mignon votre idée de ligoter cette sale bestiole et de la convaincre qu'il faut nous raconter tout ce qu'elle sait, que notre combat est juste, etc. Mais vous comptez faire quoi lorsqu'elle va se réveiller et tous nous transformer en gnomes en plein combat ? Parce qu'à ma connaissance, elle n'a besoin ni de ses mains ni même de parler pour utiliser cette capacité, et elle peut le faire autant de fois qu'elle le souhaite... Je le répète, envoyons-la retrouver ses ancêtres au royaume des morts et n'en parlons plus. Au pire, si tuer un ennemi vous dérange tant que ça, attachons-la à un arbre et partons d'ici... Vu votre état, il vaut mieux que nous atteignons rapidement les sentinelles.  »

e bien de tous l'emporta finalement sur le respect de la vie d'une créature maléfique, outil des sombres et glaciales machinations des Sorcières de l'Hiver. Ortog avait pris sur lui lorsqu'il s'était agi d'occire la vinterørd, mettant un point d'honneur à faire entendre son point de vue sur la chose. Sa voix sonnait encore avec l'écho de celle d'un colosse de près de deux mètres, mais il ne retrouva sa taille que quelques secondes plus tard, alors qu'il se demandait clairement comment le serviteur d'Abadar pouvait se déplacer à une telle vitesse avec de si petites jambes.

Le groupe reprit sa lente et monotone marche, fendant les flocons qui continuaient à tomber sur le Bois Frontière, et sondant les tréfonds de la forêt, à la recherche d'un nouvel envahisseur belliqueux. Le sentier continuait à serpenter vers l'Ouest tandis que la température poursuivait sa course en-dessous de 0°C. Les aventuriers avaient les jambes lourdes et certains parmi eux arboraient des ecchymoses ainsi que des entailles présageant d'un état de fatigue et de blessure avancé. Nul ne se plaignait pour autant, car cela aurait puisé dans leur énergie, et ils en auraient besoin.

Plus ils avançaient et plus ils devaient envisager que leur course contre le froid ne s’interromprait qu'une fois arrivés au Chalet des Sentinelles. La fée qu'ils venaient d'éliminer leur avait-elle dit la vérité lorsqu'elle leur avait parlé des Sentinelles ? Ou s'était-elle joué d'eux ? Les fées étaient malicieuses, mais les vinterørds étaient de plus cruelles et maléfiques, aussi fallait-il prendre ses mots avec le recul nécessaire.

Les héros d'Heldren marchaient depuis une heure. Les locaux ayant déjà arpenté le Bois Frontière commençaient à se demander à quel moment ils allaient devoir traverser le Bréchet lorsqu'ils découvrirent une scène particulièrement singulière. Le Bréchet était bien là, à une vingtaine de mètres devant eux, mais le cours d'eau était gelé. Ce n'était cependant pas la chose la plus surprenante. Un bonhomme de neige, de taille humaine, se tenait au milieu du sentier, juste devant le Bréchet. Une pancarte en bois, liée à son cou, avait été grossièrement taillée et un message y avait été sculpté : "Voyageurs, faites demi-tour."

Aussitôt, Ortog acquiesça silencieusement d'un rapide geste de la tête et suivit l'elfe à deux mètres. Il balaya aussi le périmètre en se concentrant à nouveau sur les auras de mal, puisque ce dernier était de plus en plus à l’œuvre ici bas.

« Ce bonhomme contient peut être un véritable humain, à l'image de l'homme gelé de ce matin. »



Fatigué.

BM privée.

Modifié par un utilisateur mardi 11 juin 2013 14:33:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Delwin détourna le regard quand le demi-orque posa sa hachette sur la gorge de la vinterørd, il ne peut s'empêcher de grimacer en entendant la lame pénétrer les chairs. Ce qui est fait est fait... Après cette sinistre exécution, le groupe d'Heldren continua sa route malgré la fatigue et les blessures.

Au bout d'une demi-heure de marche, le vieux prêtre halfelin soupira et décida de faire de nouveau appel à son dieu pour apporter un peu de réconfort à ses jeunes compagnons. Le hobbit espérait vraiment qu'ils ne rencontreraient plus problèmes durant leur voyage... Car il avait déjà utilisé toutes ses ressources.

Malheureusement, ils durent à nouveau s'arrêter quand ils arrivèrent en vue d'un bonhomme de neige portant une étrange pancarte. Des ennuis en perspectives. Se demandant ce que la forêt leur réservait encore comme surprise, le serviteur d'Abadar fit appel à ses pouvoirs divins pour détecter une éventuelle source magique.

« Faites attention, il y a deux auras magiques centrées sur notre ami : l'homme des neiges... Encore un de ses maudits pièges ? Je ne serai pas étonné de voir ce tas de neige s'animer pour nous attaquer ou encore que la glace se brise sous nos pieds quand on décidera de traverser le Bréchet. »

Le doyen du groupe sourit :

« On peut peut-être lui envoyer une boule de neige et voir comment il réagit, qu'en pensez vous ? »

• Perception : 1d20+5 donne [15] + 5 = 20
• Canalisation (Aller Abadar, un petit 6...) : 1d6 donne [2] = 2

Abigail sentit les bienfaits de la canalisation effectuée par le petit prêtre. Elle était visiblement la seule, une fois de plus, à avoir décelé les deux auras qui entouraient le bonhomme de neige. «  Je confirme, et l'autre aura est une aura d'illusion, mais les deux sont relativement faibles. Méfiez vous, ça sent le traquenard à plein nez ce truc. Il commencerait à nous parler ou à s'animer que ça ne m'étonnerait pas...  »

« Lancer une boule de neige me parait une bonne idée.

Sinon, si la glace est assez épaisse, il est peut être possible de traverser un peu plus en amont ou en aval sans nous approcher... »

Aergnaeroka commença à façonner une boule de neige avant de la lancer à la tête du bonhomme.



Petite erreur de copier/coller, c'est une attaque à la boule de neige, pas du pistage...
fatigue -1; Arme improvisé -4

Modifié par un utilisateur jeudi 13 juin 2013 14:04:11(UTC)  | Raison: Non indiquée