es projectiles fusaient autour de la créature qui s'en prenait à Ortog, mais celle-ci ne s'en préoccupait pas, prête à achever sa victime. Voyant cela, Abigail s'approcha encore quelque peu de la scène et, comme à son habitude, énonça quelques mots méprisants à l'intention de son adversaire. Celui-ci adressa un regard malveillant en direction de la sorcière, puis tenta d'abattre son poing glacial sur le demi-orque. Celui-ci évita sans peine l'attaque alors que seuls sa tête et ses bras étaient atteignables depuis la surface. Qu'à cela ne tienne, l'étrange créature serpentine plissa ce qui ressemblaient à des yeux puis passa à travers la glace comme si elle n'était qu'un simple fluide. Elle était désormais dessous, et Ortog sentait sa présence inquiétante, sous l'eau, à quelques centimètres de lui. Les choses allaient bientôt se compliquer si le serviteur d'Iomedae restait immergé.

Elzékiel aurait voulu aider le demi-orque, mais il était aux prises avec une créature similaire, et redoutait que celle-ci ne le poussât à son tour sur une surface friable du Bréchet. Il lui fallait en finir avec son adversaire au plus vite, et celui-ci semblait déjà blessé. Le jeune homme crut voir la faille mais le serpent des glaces était rapide et un habile mouvement de côté lui permit d'éviter la lame. Il décida donc de saisir sa chance et s'élança à nouveau vers Elzékiel afin de le pousser. Ce dernier s'attendait à cet assaut. Il pivota son sur pied gauche et abattit lourdement l'épée de maître Oerstag sur le cou de la bête. Celle-ci mordit la glace, et cessa de se mouvoir, vraisemblablement morte.



glace

• jet de Volonté Iceman 2 (DD 15) : 1d20+0 donne [3] + 0 = 3
• attaque Iceman 2 sur Ortog (CA 23) : 1d20+4+1-2 donne [4] + 4 + 1 - 2 = 7
• attaque Elzékiel sur Iceman 1 : 1d20+2 donne [13] + 2 = 15
• AO d'Elzékiel sur Iceman 1 : 1d20+2 donne [18] + 2 = 20
• dégâts AO : 1d8+3 donne [4] + 3 = 7

Modifié par un utilisateur vendredi 21 juin 2013 14:13:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

rtog comprit vite la situation : il ne faisait pas bon rester au fond de l'eau face à une créature qui semblait y être agile comme un poisson. Le mouvement pouvait s'avérer périlleux car il offrait momentanément le flanc du demi-orque à la créature, mais là était le seule option offrant une possibilité de survie. Iomedae veillait sur son serviteur, car celui-ci sentit des mouvements d'eau non loin de ses jambes, ainsi qu'un froid indicible qui l'effleurait. Il était désormais à nouveau sur la glace, mais l'endroit restait dangereux.



glace

• AO Iceman 2 sur Ortog (CA 14) : 1d20+4-2 donne [4] + 4 - 2 = 6

Modifié par un utilisateur vendredi 21 juin 2013 18:56:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Delwin entendit l’avertissement du paladin un peu trop en retard, celui-ci était remonté avant qu'il ne puisse l'aider à s'en sortir avec la corde. Il haussa les épaules. C'est aussi bien ainsi. Puis, le serviteur d'Abadar mis en marche le mécanisme de son arbalète et plaça un carreau. Le vieux hobbit raffermit sa prise sur son arme et attendit patiemment que le monstre de glace sorte de sa cachette. Il libérera le trait à la première occasion.

• Attaque à l’arbalète (action préparée) : 1d20+3-1 donne [7] + 3 - 1 = 9
• Dégâts du carreau : 1d6 donne [3] = 3

Recharge l'arbalète (mouvement), tir retardé (simple).

a dernière créature vivante surgit à nouveau de la glace, poursuivant le paladin trempé. Ce fut le moment choisi par Aergnaeroka et Delwin pour tirer les traits qu'ils avaient encochés. La flèche et la carreau tombèrent entre les jambes d'Ortog, qui n'était pas passé loin de se faire planter dans le dos par ses alliés. Il sentit d'ailleurs une légère tension sur la corde attachée à sa ceinture. Il put se retourner pour découvrir qu'Abigail faisait tout ce qu'elle pouvait pour le tirer vers la berge Est.

Ne semblant pas se rendre compte des projectiles glissant sur la glace, la créature repartit à l'assaut. Se hissant sur sa queue serpentine, elle tenta de déchirer la carotide du demi-orque, lequel eut, par réflexe, un mouvement de recul qui lui sauva la vie. Elzékiel saisit cet instant et abattit lourdement sa lame sur le cou de la créature. Sa tête se sépara de son corps et glissa sur la glace, finissant sa course dans le trou. Elle flottait désormais sur l'eau et regardait étrangement les deux protagonistes.

Le calme était retombé sur la forêt, mais Ortog ne survivrait pas longtemps par ce froid avec des vêtements humides.

• Attaque Iceman 2 sur Ortog (CA 14) : 1d20+4-2 donne [5] + 4 - 2 = 7
• attaque d'Elzékiel sur Iceman 2 : 1d20+2 donne [18] + 2 = 20
• dégâts : 1d8+3 donne [8] + 3 = 11

Modifié par un utilisateur mardi 25 juin 2013 10:40:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

ergnaeroka trouva assez vite un peu de bois sec à quelques mètres de la berge, lequel avait été protégé par l'épais feuillage de quelques arbres de la forêt. Cependant, un autre détail attira son attention alors qu'elle sondait les profondeurs du Bois Frontière.

Le paladin était à bout de force. Le guerrier mage avait mis un terme à l'attaque surprise des êtres de glace, mais le froid continuait à s'insinuer à travers ses habits trempés. Il ne sentait plus les extrémités de ses doigts ni celles de ses orteils.

Lorsque l'elfe proposa de se ficeler au bout de la corde comme il le fit plus tôt, il lui indiqua : « Je crois que nous devrions tous traverser et laisser cette rivière derrière nous. Puis, nous pourrons faire un feu contre lequel je me collerais. »

Il lui tardait de retirer son armure et ses habits afin de se sécher complètement, mais où ? Il leurs fallait aussi un abri.

épuisé.




BM privée.

Modifié par un utilisateur mardi 25 juin 2013 16:35:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

e groupe traversa le Bréchet comme plusieurs parmi eux le préconisaient, un par un, et à quelques mètres de la voie classique. Ils passèrent sans encombre. La glace était solide et ce fut en attardant leur regard sur le trou créé par Ortog qu'ils purent s'apercevoir que la glace avait été creusée, depuis sa face inférieure, à cet endroit précis.

Le corps dont parlait Aergnaeroka était mal dissimulé. Simplement posé derrière des fourrés, des bottes dépassaient de ces derniers. Le pauvre bougre était sans vie, et gelé. Son expression, figée par le froid, rappelait la déformation qu'un cri de détresse pouvait entraîner sur les traits d'un visage. Le musculature ainsi que la stature de l'homme indiquait sans nul doute un guerrier, tout comme son équipement, mais son âge avancé semblait indiquer que tout cela était du passé. Le fait que le pouls de son cœur ait cessé transformait cette déduction en conclusion. Les créatures des glaces, vraisemblablement peu soucieuses des biens matériels, n'en avaient pas dépouillé son possesseur, et de fait plusieurs objets étaient visibles sur le cadavre, à sa ceinture ou proche de lui : une épée à deux mains de belle facture, un carquois avec quelques flèches, un bel arc, une bourse pleine, deux fioles, une dague et des fourrures le protégeant du froid.




Vous me ferez le jet de Vigueur de 19h svp (DD 20) ; lancez vos propres dégâts si besoin

Modifié par un utilisateur jeudi 27 juin 2013 03:25:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

En s'approchant du cadavre que la rôdeuse avait découvert, Elzekiel se borna d'abord à détailler ses oripeaux. Puis lorsqu'il fut suffisamment près, il s'attarda sur le visage. A sa grande stupéfaction, il se rendit compte qu'il s'agissait d'un habitant des environs d'Heldren. « Il s'agit du vieux Dansby. Comme vous pouvez le constater par ses habits et ses armes, c'était un ancien soldat des armées taldoriennes. Une fois en retraite, il s'était installé à Heldren pour cultiver. Il possédait un champ de maïs qu'il défendait bec et ongles, les fesses des gamins d'Heldren peuvent en attester... Je m'étonne qu'il se soit aventuré équipé comme à sa belle époque aussi loin de chez lui... Qui - ou quoi - avait-il choisi de poursuivre ? »

Et comme il s'accroupissait, il attrapa la lourde épée qui gisait à côté du cadavre et la tendit à Ortog. « Ceci ne lui sera plus utile... Et je pense qu'il serait content qu'un valeureux soldat tel que vous s'en serve... » Puis il se mit à trier les affaires sans toutefois dépouiller complètement le cadavre. le jeune homme n'était pas un vulgaire voleur et il n'était pas vénal. Ramasser un objet sur un cadavre ne pouvait se justifier que par l'utilisation que lui même ou le groupe pouvait en faire. C'est ainsi qu'il proposa aussi au paladin d'échanger son manteau trempé par les fourrures, un peu moins humides, du cadavre. Ensuite, il s'intéressa aux fioles qui contenaient manifestement des éléments magiques.

Modifié par un utilisateur jeudi 27 juin 2013 17:15:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le demi orque était horrifié à l'idée de revêtir les habits de ce pauvre individu. Il mit un long moment à prendre ces derniers des mains d'Elzekiel ainsi que la longue lame. Héritière ! Quelle époque vivons nous pour voir un de tes humbles serviteurs ainsi dépouiller un homme juste ? Puisse ce geste qui me peine considérablement trouver dans l'avenir une raison d'être. Puisse ton serviteur, ainsi que tous ceux qui suivrons le même chemin, libérer cette région du mal qui la détruit et qui cause autant de ravages !

Il s'approcha de la dépouille et l'inspecta, essayant de déterminer les causes de sa mort et le temps passé depuis.

Il se changea puis mis un genou à terre près du malheureux. « Dansby, j'ai l'honneur de te prendre ton arme et tes vêtements qui ne te seront plus d'aucune utilité. Les raisons qui t'ont poussé à t'enfoncer seul dans cette forêt sont à coup sur liées à notre quête. Je souhaite au plus profond de mon cœur qu'en agissant ainsi, je puisse continuer voire achever ta propre quête. Repose en paix ! »

Ortog s'efforça de recouvrir le corps d'une épaisse couche de neige afin de le protéger au mieux des charognards.



épuisé.
Premiers secours (prend 20) : 25.




BM privée.

Modifié par un utilisateur jeudi 27 juin 2013 20:17:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

e corps du vieux Dansby était peut-être une tragédie, mais il était facile de constater qu'il constituait une aubaine pour les aventuriers, eux-mêmes bien avancés sur le chemin reliant la vie à la mort. Tous sauf la Jadwiga ressentaient désormais les effets du froid. Le groupe s'attelait à former un camp, mais la réalité imposait un débat au plus profond de chacun d'eux. La première option était de se reposer et de se réchauffer avant d'aller à nouveau affronter les périls du Bois Frontière, mais il fallait pour cela trouver un abri. La chose semblait peu vraisemblable, et par ce temps-là on pouvait imaginer que l'éventuel abri serait déjà occupé. Restait la possibilité de camper dehors. La température continuait à chuter dangereusement. Il faudrait entretenir, toute la nuit durant, un feu assez grand pour accueillir et réchauffer les cinq aventuriers. Si le bois sec trouvé semblait suffisant, il n'était pas garanti que la chose n'attire pas un nouveau prédateur... La seconde option offrait des possibilités tout aussi dangereuses. Le Chalet des Sentinelles constituait un abri, mais il était désormais permis de douter de la nature de ses occupants. De plus, il restait trois petites heures de marche avant d'y être, la moitié si le groupe se dépêchait, et rien ne garantissait non plus que la route ne soit pas à nouveau parsemée de dangers...




épée à deux mains de maître, arc long composite de force [+1], bourse : 14 po, 25 pa, 18 pc
Note 1 : La fourrure donne un +2 aux tests de Vigueur pour résister au froid (cumulatif avec la tenue polaire)
Note 2 : Si Ortog se change il n'aura plus qu'à guérir 1 point de dégât NL pour ne plus être épuisé
Note 3 : je vous invite à jeter un oeil sur le footing et la marche forcée, au cas où -> ici
Note 4 : il manque le jet de Vig d'Ortog, à faire avec le +5 de tenue polaire car elle n'était pas mouillée pendant les 95% du temps

Modifié par un utilisateur samedi 29 juin 2013 02:00:13(UTC)  | Raison: Non indiquée