Madelina replia l'éventail qu'elle avait ouvert, affectant de ne pas noter que l'objet était fait d'acier acéré. Décidément, cela risquait de mal finir ne serait ce qu'à cause de la surprise ou d'une incompréhension...Et elle même commençait à s'agacer. Son impatience revenait alors que les effets du thé qu'elle avait bu dans la nuit s'estompait.
« Pas que je souhaite absolument presser les choses, maître nain, mais pendant que nous sommes ici, Otto et ses sbires sont libres de faire d'autres victimes. Je sais que celui que vous considérez comme votre leader n'est pas là, mais peut être pourriez vous nous donner un peu plus de détails? Que nous puissions comprendre qui vous êtes et comment nous faisons partie de vos plans? Parce que très franchement, je crains que notre au visage de rapace ne vous fais pas confiance, et je ne suis pas vraiment convaincue non plus. »

Madelina étrécit les yeux, essayant de sonder le nain comme si elle redoutait un piège, mais finit par se plier aux instructions, la curiosité (et l'espoir) l'emportant sur la méfiance. Elle se concentra et ferma les yeux.

Modifié par un utilisateur mardi 13 septembre 2016 10:13:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

A la mention du mot, Sanhexia y pensa directement en se demandant bien la signification de celui-ci.

A peine eut-t-elle entrepris d'y réfléchir qu'elle arrêta totalement de comprendre ce qui lui arrivais; elle ferma alors les yeux et se laissa "porter" par l'effet, surement magique.

Quand elle les rouvrit elle se trouvais dans une superbe pièce, le plus étonnant était la présence de LA personne la plus influente du pays à leur étrange réunion....

Sanhexia attendit un peu pour voir ce qui allais se passer, et quand l'un des nouveaux arrivés prit la parole et leur demanda si ils avaient des questions elle n'y alla par par quatre chemins; toujours frustrée des réponses fournies par les dirigeants du temple, elle attendit à peine que Madelina eut terminé pour enchaîner :

« Bien le bonjour à son Excellence; Sanhexia, acolyte d'Iomédae en mission non officielle. Si on pouvais m'expliquer les raisons de la présence de la personne la plus importante du pays; j'en serais plus que ravie.

J'avais crut comprendre de par les leaders du culte que les officiels étaient pieds et poings liés et ne pouvaient rien faire directement contre ce foutu groupe d'esclavagistes ! Raison pour laquelle ils n'ont même pas daigné envoyer un groupe de paladins ...  »

Sanhexia s'énervais; elle n'y comprenais rien au jeu du pouvoir et avoir reconnu une personne si importante n'avait fait que la mettre hors d'elle; le sentiment de n'être qu'un pion des élites.
Dès sa plus tendre enfance elle avais toujours été quelques peu utilisée, bon gré mal gré, par les officiels. Et cela ne la dérangeais pas outre mesure pour peu qu'on lui explique ce qu'on attendais d'elle; mais ici s'en était trop.

L'enlèvement, les menaces de viol, devoir tuer ou être tué, une explosion, de la magie étrange et maintenant l'élu suprême; elle n'en pouvais plus et avait craqué psychologiquement.

Daril quand à lui essayais de la calmer mais elle avait fermé sa conscience et son amour ne pouvais plus rien pour elle si ce n'est prier qu'elle aie assez de jugeote pour ne pas trop provoquer leurs potentiels alliés.

« Bah et puis je suis plus à sa près. J'ai déjà promis la tête d'un prêtre du prince des ténèbres au grand prêtre alors pour vous je veux bien vous rapporter le chef des esclavagistes; en plusieurs morceaux; si vous nous assurez un moyen de l'attraper et de lui faire payer ses crimes !  »

Il n'était pas compliqué de comprendre que la gentille Sanhexia avait opéré un virage à 180° sur sa personnalité, ne se concentrant plus que sur ses buts sans penser aux moyens. L'étiquette était passée à la trappe, le ton se faisait ouvertement agressif, bien que l'on pouvais aussi ressentir qu'elle n'était pas à 100% constante sur le ton employé, comme si une partie d'elle tentait de retenir ses mots mais n'y arrivais pas vraiment.

Pour le meilleur et pour le pire elle n'avais pas mâché ses mots; il ne restait qu'à espérer que cela impressionne plus que n'opportune les personnes présentes.

Modifié par un utilisateur mardi 13 septembre 2016 22:00:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'elfe se laissa glissa vers ce nouvel état, ou devrait-il dire maintenant ce nouveau monde. Il reconnu Sam et le salua d'un hochement de tête. Il ne reconnut aucune autre personne présente autour de lui mais à la réaction de ses amis il ne faisait aucun doute de l'importance de l'un d'entre eux. Ce que confirma le journaliste.

Finalement, les différents peuples sont peu différents. Le pouvoir attire, et certains sont prêts à tout pour l'atteindre. « Ce que vous dites m'attriste au plus au point. J'ai quitté mon peuple et ai découvert le votre. il me paraissait exempt de toute malversations. Je vois que je me suis trompé. »

« Tout ce que nous désirons c'est sauver une barde qui fut enlevée, il y a peu. Nos actions, pour l'instant n'ont servi qu'à les rendre nerveux. Et au vue de ce que vous nous dites, il parait difficile de lutter contre eux. Si leurs accointances montent aussi haut, que pouvons nous faire réellement ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 14 septembre 2016 16:59:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sentant l'intrusion dans son esprit, le premier réflexe de Richard fut d'essayer de chasser l’intrus. Il commença à bander sa volonté jusqu'à ce que le nain lui demande de penser au mot Albion.

Ça veut dire quoi ça, Albion ?

Ni d'une ni de deux, voilà l’enquêteur propulsé dans un torrent d’impression bien désagréable jusqu’à atteindre cette salle. Les présents ne rappelez aucun souvenir au demi elfe. Hormis l'un d'entre eux, le plus noble qui évoquait une image qu'il ne sut identifier. Jusqu'à ce qu'il se rappelle la dernière parade dans la capital. Et la présence de son Excellence. Sans plus hésiter, respectueusement, il s'inclina selon les usages de la cour et laissa ses camarades poser les premières interrogations. Après l'engagement de Madelina, il s'approcha et sans plus de cérémonie, prit à son tour la parole.

« Son Excellence peut aussi compter sur mon soutien bien que faible. J'aurais cependant moi aussi quelques questions. La première, bien évidente serait de savoir pourquoi nous choisir. La deuxième, serait de savoir qui sont nos alliés très exactement. Ne pouvons nous faire confiance qu'aux personnes ici présente où y a il un autre soutien ? Enfin, la troisième vous est adressé monsieur Maxell : est ce vous qui avez neutralisé le magicien qui s'en prenait à nous hier soir ? »

Beaucoup de question d'un seul coup mais Richard cherchait un maximum d'élément pour se reconstruire une image fidéle de la situation.

Sam ne répondit pas, il se contenta d’un signe de la tête lors de la question de Richard, confirmant qu’il était bien responsable de la mort du magicien.

Son excellence s’inclina devant Madeline et Richard, souriant à leur engagement d’un air assez affectueux. Il n’était en rien comme Richard l’avait vu au défilé. Celui qu’il avait aperçu semblait austère, désagréable. Lui laissait transparaître de la bonté. Il prit enfin la parole «  Merci pour ces engagements. Oui nous sommes peu à l’heure actuelle. Pourquoi vous ? Parce que personne n’ose jamais, tous pensent que la république tourne bien et donc que la milice gère tous problèmes.

Ici vous avez risqué votre vie pour des convictions, et non uniquement sur ordre ou demande d’un temple. Les personnes présentes ici sont Sam Maxwell, ancien rédacteur au Ventdi, puissant magicien et sans domicile fixe, accompagné de Francis, son pseudo Dragon qui a joue à la statue sur le piédestal dans le coin de la pièce. Ensuite nous avons Tempérance, ma protectrice, et j’espère que vous n’aurez jamais à voir ses armes. La dame assise ici est ma protection magique. Ensuite Azeir qui se trouve immobile derrière vous est dirons nous un contre assassin.
Enfin le chat présent ici est Luna, notre oracle, qui est la protection de mon usurpateur également. Elle occupe un poste important dans son administration. Voilà comment est constitué notre groupe.  »

Lorsque le chef du groupuscule présentait les différents membres du groupuscule, ceux-ci faisaient divers signes, allant d’un hochement de tête dédaigneux à un sourire franc, en passant par un miaulement ou un sifflement pour l’homme invisible.

«  Ah oui et j’oubliais, nous avons également Raja, une barde de talent, actuellement en mission d’infiltration. Elle est prisonnière du groupe d’Otto. Elle possède un objet créé par Sam, une boucle d’oreille, qui permet de communiquer avec nous. Il est indétectable magiquement tant qu’il n’est pas utilisé.  »

Il but une gorgée d’eau avant de continuer. «  Et vous serez, si vous l’acceptez, ceux qui auront l’autre boucle d’oreille. Vous aurez comme mission de savoir où se trouve le point de rendez-vous entre les prisonniers et leurs futurs tortionnaires. Nous recruterons alors dans les convois en libérant les autres. Des questions ?  »

L'elfe souri lors de l'intervention rapide de la jeune femme
« Avons nous vraiment le choix ? D'un coté, si nous ne faisons rien, nos amis ou notre famille pourrait subir le sort de ces victimes. Et de l'autre........Vous nous avez révélé tant de choses que je doute que nous puissions refuser »

Araniel se plaça près de Madelina
« Vous pouvez compter sur moi également »

Madelina se pencha sur les anneaux. Elle savait déjà ce qui l'intéressait, mais elle ne voulait pas brûler la politesse à ses compagnons.
Elle tendit la main vers l'anneau liée au Charisme, faisant tourner le bijou entre ses doigts. Après tout, elle avait toujours été plus à l'aise avec un masque, dissimulant ses peurs et ses failles. Ironiquement, les mêmes mensonges et illusions que les Jorogumo utilisaient pour contrôler leurs esclaves étaient à présent une part de ses habitudes. Mais puisqu'elle semblait avoir un tel talent...autant s'en servir pour aider ceux qui en avaient besoin.
« Je...pense que je suis peut être la mieux placée pour mener ce qui devrait finalement être un réseau d'espion. Je crois que j'ai même une idée de comment le dissimuler...mais avant tout, Raja portait le même genre d'anneau, pas vrai? Dans ce cas, cela me paraît être un signe des dieux. A moins bien sûr que l'un d'entre vous n'ait une objection à ce que je passe cet anneau? »

A l'instar de la jeune femme, Richard s'approcha des bijoux et commença à les scruter de son regard d'acier. Il en suivit chacun des angles et en mesura chacun des cotés. Il procéda à son inspection avant de prudemment porter sa main vers celui de l’intelligence. Il l'approcha de son visage et l'examina doucement et silencieusement. On eu dit une montagne tenant en ses mains lentes de roche un bébé, chose inconnu du bloc de minéraux sachant pourtant oh combien cela était fragile. Il le fit jouer à la lumière, cherchant ses mots. Finalement, il releva la tête et se tournant vers le groupe, donna son avis.

« Je ne vois aucune objections à vous accorder ce joyau, ma chère. Nul doute qu'il vous ira à merveille, tant à votre teint qu'à vos capacités. Quand à moi, je me demande si je ne devrai opter pour celui de l’intelligence -sans vouloir passer pour arrogant-. J'ai en effet toujours eu les mains dans la recherche et le renseignement. La connaissance est un de mes atouts, de mes forces. Je suis en l’occurrence assez touche à tout sur ce point. J'ai par ailleurs une voie pour accéder aux archives qualifiable de royal, les clefs du journal local et donc de ses archives et des informations fraîches des journaliste étant presque dans ma poche. Après plusieurs longues années à exercer le rude métier de détective privé, je peux sans orgueil me vanter de savoir dénicher un renseignement. Néanmoins, si l'un de vous souhaite aussi ce même anneau, je serais évidement tout ouvert à lui concéder. En échange d'une solide argumentation, comme ce bijou le réclame symboliquement bien sûr. »

Les cours de philosophie et de langue avait semblait il fait bon effet sur le demi elfe : d'enfant sans grand succé et au language sans saveur, la pratique et la théorie l'avait rendu bien plus maitre de ses mots et avaient muté sa linguistique bancal en un flot de mots au toucher de fleur.

Je retiens de cet entretien que la corruption des institutions républicaines ne se limite pas au plan moral. L'appétit et l'égoïsme de certains menace tout le monde et je ne vais pas rester sans rien faire. En enfilant l'anneau d habilité, je dis
« je suis un homme de l'ombre habitué à évoluer seul et avec mes méthodes. Je ne vous cache pas que je suis plus intéressé par le bien-être des citoyens et leur liberté individuelle que par vos querelles politiciennes. Pour le moment l'intérêt du gouverneur passe par la lutte contre la crapule, nos intérêts vont dans la même direction, nous pouvons collaborer. Vous fournirez des moyens matériels et des renseignements et je saurai être un exécutant discret.
Bien sûr, j'attends une transparence complète de votre part et si je ne sens plus en phase avec vos objectifs nos chemins ce sépareront aussi rapidement qu'ils se sont joints. »