Svent n'eut aucun mal à relever l'armoire. C'était plutôt une robuste commode en bois. L'objet en lui-même pesait un certain poids mais il ne semblait pas contenir beaucoup de choses. Une fois l'armoire dégagée du bureau et remise sur pied (Sven l'appuya sur la paroi pour éviter qu'elle ne bascule à nouveau), le marin put l'ouvrir. À l'intérieur se trouvait un large sac de toile dont le contenu s'était apparemment partiellement déversé : il y avait un symbole sacré de Néthys et une dague de maître. Le sac, quant à lui, contenait encore une armure de cuir, une petite sacoche à composantes et un boîte en bois renfermant deux fioles emballées dans du tissu.

Sébysse cherchait des clefs… et, apparemment, Sarenrae avait décidé de répondre à ses prières : comme tous les petits objets avaient sans doute été balayés hors de la cabine par l'orifice, elle se dirigea vers le meuble aux trois tiroirs. Elle se rendit immédiatement compte que le troisième tiroir était verrouillé et s'intéressa d'abord aux deux premiers.

Le premier tiroir, justement, renfermait plusieurs clefs de toutes tailles. Il y en avait au bas mot une vingtaine.

Le second tiroir, quant à lui, renfermait diverses cartes maritimes ainsi qu'un livret noir, qui devait sans doute être le livre de bord du capitaine.

Andrez regarda au-dessus de l'épaule de Sven. Voyant les fioles et le petit sac à composant, il demanda:
« Laissez moi observer les fioles et la sacoche: je suis un expert pour identifier les objets magiques! Même que c'était mon seul talent de divination... »

Le varisien rigola de l'ironie de cette phrase, ironie que personne ne pouvait comprendre. Voyant qu'il était le seul à rire, il se mit à rougir fortement.
Test d'art de la magie pour identifier le contenu des fioles (Ne pas oublié que j'utilise automatiquement détection de la magie sur les potions)

• Art de la magie : 1d20+7 donne [19] + 7 = 26

Sven jeta un oeil rapide aux cartes et au livret. S'il n'avait pas reçu l'éducation des officiers de marine, il saurait au moins reconnaître quelques informations des cartes et peut-être lui donner une idée de l'endroit où ils étaient naufragés. De plus, le livret, s'il s'agissait du journal de bord du Capitaine Kovack comme il l'espérait, pourrait leur donner de précieuses informations sur les dernières heures du Jenivère. Mais il faudrait les étudier plus en profondeur plus tard. Pour le moment il fallait parer au plus pressé et terminer l'exploration de l'épave. N'ayant aucune faculté pour forcer une serrure, excepté peut-être celle de détruire complètement le bureau, Sven demanda à Ephrem d'essayer d'exercer ses talents sur le dernier tiroir du bureau.

Quant au barbare, après avoir enfoui les divers papiers sous entre son armure et son torse, il se dirigea vers le bastingage pour regarder ce qu'il y avait à l'extérieur, et notamment au bout de la corde qui y était accrochée.



Sven jette seulement un coup d'oeil au livret pour s'assurer qu'il s'agit bien du journal de bord. Il l'étudiera quand il aura plus de temps une fois revenu au campement. De même pour les cartes, à moins que quelque chose lui saute aux yeux.

Ephrem avait pris la suite mais avec un temps de décalage, il se sentait encore bien affaibli, mais il savait que s’il se laissait aller il se passerait la même chose que bon nombre de prisonniers qui mourraient dans leur geôle. La douleur, la sensation d’être engourdis, et la fatigue qu’il ressentait ne faisait pas bon ménage, mais il essaya de prendre sur lui en se déplaçant à un rythme plus lent.

Il était arrivé après tout le monde et juste au bon moment pour que l’ancien marin lui demande d’exercer ses talents d’agilités. « Pas de soucis monsieur, cela devrait être dans mes cordes ! »

Il se mit à genoux devant le tiroir, pour l’observer correctement, savoir s’il n’y avait pas un petit mécanisme de sécurité qui aurait pu protéger la serrure, puis se leva histoire de ne pas rester en face lors de son intervention et sortit ses petits outils qui par chance n’avait pas été emporté par le naufrage. D’un geste habile et sans trembler il commença sa manœuvre de crochetage.

Modifié par un utilisateur lundi 3 janvier 2011 12:55:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Contrairement aux différentes fois ou il avait eu à faire ce genre de chose, le temps là ne lui était pas compté. Il se remit face à la serrure et il allait prendre son temps, il savait que des choses qui pourraient leur être grandement utile pouvait se trouver dans ce tiroir.
Je fais 20!

Modifié par un utilisateur lundi 3 janvier 2011 13:30:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

La pluie frappait lourdement sur la paroi du bateau, les restes du Jenivere gémissaient sous l'assaut des vagues. L'obscurité était oppressante dans cette carcasse de navire, seul les éclairs lançaient des ombres sinistres.

Cela ne facilité pas le travail d'Ephrem, et les mains qui tremblait suite au poison qui circulait dans son sang, n'aidait pas non plus. Il n'arrivait à rien contre cette maudite serrure.

« Alors tu y arrives le fantôme? » C'était la guerrière qui les avait suivit qui avait faite cette remarque, elle transpirait et ses mains tremblaient, pourtant la température était tombée d'un coup lorsque l'orage avait éclaté.

Sven s'approcha du bastingage sur le pont, là où un bout de corde était nouée. Il reconnut immédiatement le nœud comme un solide nœud marin ; c'était le genre de nœud qu'on utilisait pour amarrer des objets. Vu la position du bateau, il ne put pas voir à quoi la corde menait depuis le pont. Il redescendit sur les rochers acérés et se glissa entre la falaise et la coque.

Après quelques pas, il retrouva l'autre extrémité de la corde. Celle-ci était nouée à un large morceau de bois dont les contours laissaient penser qu'il avait fait partie d'un plus gros objet de bois détruit lors d'un choc. La corde avait été nouée dans une attache métallique fixée au morceau de bois en question ; Sven la reconnut immédiatement : c'était une des attaques qu'on trouvait sur la barque de sauvetage ! En regardant autour de lui dans l'étroit passage entre la falaise et le bateau, Sven se rendit rapidement compte que la totalité de la barque de sauvetage se trouvait là… en morceaux. L'embarcation avait été brisée sous l'effet d'un choc… peut-être avait elle été prise entre la falaise et le bateau ?

La demi-elfe, qui l'avait apparemment suivie, passa à côté de lui et se dirigea un peu plus loin. Le passage exigu était sombre et les yeux de la demi-elfe lui permettait sans doute de mieux y voir que Sven. Elle ramassa un objet sur le sol ; Sven se rendit compte qu'il s'agissait d'une pochette de cuir qui contenait une petite liasse de papiers. Le marin aperçut une forme étrangement lisse à ses pieds ; c'était un objet de bois aux contours bien trop réguliers pour avoir été un morceau de la barque. Il se pencha pour ramasser l'objet ; il s'agissait d'une portion de ce qui avait du être un grand écu de bois. L'objet était évidemment inutilisable…

Pendant qu'Ephrem tentait vainement de s'escrimer sur la serrure, Sebrys de son côté avait tenté de trouver d'autres éléments utiles dans la cabine, en la passant au crible aussi soigneusement que possible. Elle vit du coin de l'oeil Sven sortir accompagné de la demi-elfe hautaine.

fouille de la cabine du capitaine


Laissée seule avec Ephrem, pour atténuer la peine du jeune homme, elle dit doucement à ce dernier « Si tu n'y parviens pas, ce n'est pas grave. Dans ton état, c'est déjà bien que tu parviennes à tenir aussi bien. C'est cette femme qui n'a pas l'air dans son état normal. Ne t'inquiètes pas. Tu te débrouilles très bien.
Par contre, il va peut-être falloir envisager une autre méthode pour parvenir à l'ouvrir. Regarde parmi les clefs si une d'entre elle pourrait aller dans cette serrure. En attendant, je vais aller chercher parmi les outils que nous avons trouvés de quoi le forcer. »

Elle sortit de la cabine pour le faire tout en jetant un oeil au niveau de l'eau, soucieuse d'envisager de revenir vers le camp.
Sebrys prend un outil qui lui paraît adapté pour forcer le tiroir et revient dans la cabine.

Sven fut surpris de la réponse de la demi-elfe. Il se serait attendu à tout sauf à cela. Celle-là n'est pas claire... Il va falloir s'en méfier comme du roi d'Halsgard...

« Toute ta vie ? Comment ceci a-t-il pu arriver là ? Nous ne sommes que tous les deux ici, les autres ne peuvent nous entendre. Parle, je serai muet comme la tombe. Mais si jamais tu me fais le coup de l'entourloupe, tu devras en subir les conséquences. Je n'hésiterai pas une seconde à utiliser ma fidèle amie si je me rends compte que tu me mène en bateau... » En disant ces derniers mots, il avait caressé la lame de sa hache comme s'il voulait appuyer ses mots et montrer qu'il était effectivement prêt à s'en servir si elle lui mentait.