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« Non pas Mérisiel, je voulais dire Séoni. » Rectifia le magicien elfe dont l'attirance physique pour sa congénère si elle n'était pas visible se révélait peut-être avec son lapsus alors que les deux nouveaux venus les rejoignaient. Le halfelin qui avait entendu ce qu'avait dit Mélèarn s'empressa de rectifier. « Oui cette disparition du jour au lendemain est étrange mais rien ne nous dit qu'il a subit le même sort que Belven, Polbo et les quelques autres qui ont été égorgés. Cela ressemble plus à un départ précipité mais tout cela reste en effet bien mystérieux... Bigre une étrange araignée que voilà ! C'est une sacrée épingle qu'il me faudrait ! Pas sur que ça plaise à l'un de mes collectionneurs. Ho, oh... »
« Tu as peut-être raison Pierril, nous verrons bien ce qu'en dit le Primo enquêteur dépêché par Magnimar selon les rumeurs il ne serait pas du genre à se contenter des versions officielles... Quoiqu'il en soit ne restons pas là ! Il fait froid et nous avons plusieurs affaires à régler. Pour Ilsius mon ordre se trouve très restreint à l'heure actuelle, nous ne sommes plus que deux et personne d'assez qualifié pour prendre des décisions aussi importantes. Allez amenons le à l'intérieur sinon la seule question qu'il faudra se poser c'est où est ce que nous l'enterrerons... » Le mage se baissa pour saisir le brancard de fortune et attendit qu'Ursion face la même chose de l'autre côté. | |
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Jean salua Erec lorsque le jeune gaillard rentra dans la seule pièce de la fermette - « Papa !.. Tu vois ce grand garçon là !.. C'est Erec ! Tu sais c'est un bon gars et c'est un nouvel ami de Jean... »Mais Mérisel disait vouloir partir pour la maison des Costis. Délaissant aussitôt sa besogne, une idée en chassant une autre - « Oh !.. Dame Mérisel !.. Attendez... Jean il voudrait aussi aller chez monsieur Costis... Habil c'était mon ami quand j'étais petit... Enfin quand j'étais enfant, parce que Jean il a jamais été vraiment petit  Je connais monsieur Costis et je voudrais être là... Pour lui dire... Ça va être rude pour lui... Écoutez ! il y a déjà de quoi manger !.. On va faire un bon repas parce qu'on en a besoin après tout ça... Je mettrais le ragout à mijoter pour ce soir... C'est bien meilleur quand c'est mijoté longtemps... Comme ça on pourra aller chez monsieur Costis dès qu'on a fini de manger, cet après-midi... Mais je... HOOOOO !.. »Ursion rentrait à présent avec du monde et le brancard supportant Illisius. La seule préoccupation pour le fermier-combattant était à ce moment là le danger que pouvait représenter cette horrible chose pour son père - « Euh... On va le mettre dans l'étable là... Juste à côté... S'il le faut on va se relayer pour le surveiller... Ou alors vous en finissez avec lui maintenant... De toute façon il n'y a pas assez de place pour tous tenir ici, alors il va falloir faire en plusieurs services !.. Tiens... Erec... Alishar... Venez tous les deux et mettez vous à table... Jean il va vous servir de quoi bien vous remplir la panse ! » - Et de commencer à débarrasser un coin de table pour poser deux écuelles et les remplir copieusement comme si c'était pour lui, autrement dit des rations d'un ogre ! Modifié par un modérateur jeudi 3 mars 2011 10:54:25(UTC)
| Raison: Non indiquée | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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Ursion et Méléarn amenèrent le mage-bestiole là où Jean l'avait indiqué. Il faisait suffisamment bon pour manger dehors tout en gardant un œil sur la dangereuse créature. Avant de commencer le repas, Ursion alla chercher de l'eau au puits et servit tous ceux qui étaient présents. Il proposa ensuite un toast en levant son verre. « Avant de casser la croûte, je propose de lever nos verre en souvenir de nos amis qui ont péri récemment… il y en a eu plusieurs ces derniers jours, des êtres humains, des amis chers ou de simples connaissances, parfois de fidèles compagnons animaux. Le dernier en date est Tharin. Où qu'ils soient, qu'ils puissent festoyer ensemble à la table de Cayden Cailéan et que Sarenrae les accueille dans sa bienveillante lumière ! » prononça-t-il. Il tenta ensuite de se rapprocher du sieur Plendpoils et de lier la conversation avec lui. « Au fait, j'ai cru comprendre que votre famille était fort représentée à Pointesable. Malheureusement, je n'ai jamais eu une grande mémoire des prénoms. Vous pourriez me rappeler combien il y a de Plendpoils en ville et qui ils sont ? » Il chercha à en savoir un peu plus sur la famille Piedpoils et leur histoire : d'où ils venaient, comment ils étaient arrivés aux postes qu'ils occupaient. Il tenta d'aiguiller la conversation vers la demeure où ils avaient passé une nuit lors de leur voyage, mais sans parler immédiatement des tombeaux vides et de la morte-vivante qu'ils y avaient croisée. En fait, à ce moment-là, vu les choses étranges qui s'accumulaient dans la région, Ursion ressentait de la méfiance envers un peu tout le monde… Modifié par un modérateur lundi 14 février 2011 05:29:38(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Deivon avait acquiescé à ce qu'avait dit Ursion. Lui même n'était pas originaire de cette ville et ne savait pas trop à qui s'adresser pour remettre Ilisius. Il attendit donc qu'une décision soit prise et leva bien haut son verre aux disparus. Modifié par un modérateur mercredi 16 février 2011 07:25:04(UTC)
| Raison: Non indiquée
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« Ce n'est pas non plus la peine d'essayer de trouver Valéros à Pointesable Mérisiel, il n'y est plus... Je ne sais pas ce qui lui a pris, il a rejoint la bande d'Agnard il y a quelques jours et peu de temps après il ont plié bagages certains disent qu'ils ne sont pas partis très loin... » Finit par dire Séonie, sans doute pour se convaincre que le guerrier allait bientôt revenir. Du coup Mérisiel revint pour trinquer avec eux à sa mine on voyait également que son but était aussi peut-être de prendre le large et de laisser le groupe pour aller se divertir comme elle l'entendait et ainsi retrouver sa liberté de pouvoir se déplacer sans contrainte et sans avoir à craindre de tomber sur un loup de la meute. « Ah un mercenaire reste toujours un mercenaire soit par appât du gain, soit pour la ferveur des combats. » Ajouta Pierril sans comprendre que ses mots allaient encore plus affecter l'ensorceleuse. Il ne savait peut-être pas queles deux étaient assez proche il y a encore une semaine. Séoni fronça les sourcils contrariées. C'était-elle trompée, Valéros était-il comme tous ses autres mercenaires ? Si ce n'était pas le cas, ça y ressemblait beaucoup ! En tout cas elle changea de sujet rapidement pour ne pas montrer sa déception. « Bon il nous faut voir quel va être le futur emplacement de notre guilde, comme vous le savez maintenant, le prévôt Cyrius Déverrin éprouve quelques inquiétudes à voir la magie être enseignée en ville d'où notre idée de délocalisation. » Séonie déroula une carte des environs de Pointesable qu'elle fit tenir au mieux sur le buffet à la verticale. « Si quelqu'un a une idée qu'elle soit géographique ou politique, qu'il n'hésite pas à faire partage de ses idées. »« Ah et bien regardez c'est là qu'habitent nos parents, l'endroit est bien situé sur une butte boisée, je pense que l'endroit est idéal ! Suffisamment calme. Sans doute un peu trop éloigné de la ville ce qui peut poser problème pour le ravitaillement. » Dit le halfelin en faisant la moue et en montrant un endroit qui ne devait pas être très éloigné de la colline d'Atorm que les aventuriers avaient quitté avec effroi il y a moins de trois jours... « Ils vivent seul là-bas en marge des villes et autres habitations, ma mère est une élémentaliste et mon père à longtemps œuvrer comme éclaireur rattaché à l'église d'Erastil de Doux-Carillon se sont d'anciens aventuriers qui ont fait de mes frères et de moi ce que nous sommes maintenant. Vu leur âge avancé un peu de compagnie ne sera pas de trop ! Et si vous voulez savoir, toute la famille se retrouve maintenant à habiter en ville. C'est le hasard qui a fait cela car nous avons été élevé par des oncles et tantes différents : l'aîné Selgéril à Magnimar à longtemps été comptable et avait été engagé par Kendra Déverin pour gérer les finances de la ville lorsque cette dernière a vu son importance croître. Il est maire adjoint et par la force des choses maire tout court avec la maladie de Kendra. Ensuite vient Jémépil, il s'occupe des grillades au Cerf Blanc et n'a pas son pareil pour agrémenter d'herbes les plantes. Ensuite c'est moi que voilà, j'ai repris il y a quelques semaines une boutique dans la rue du corbeau, j'ai quelques connaissances en magie mais j'œuvre surtout comme empailleur d'animaux et d'insectes y compris les exotiques. Ma clientèle vient surtout des nobles et bourgeois de Magnimar. Les dernier c'est Virgil le plus jeune mais aussi le plus fougueux et le plus impulsif. Il a en charge la sécurité extérieure des environs c'est de surcroit un cavalier émérite mais je m'égare revenons à nos moutons... Il y a sans doute un endroit plus proche... »Modifié par un utilisateur jeudi 26 avril 2012 09:14:11(UTC)
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Ainsi donc, Valéros était reparti avec la bande qu'il avait bien l'intention de fuir encore quelques jours plus tôt. De ce qu'Ursion se souvenait du guerrier, il n'était pas vraiment du genre à retourner sa chemise et à changer d'avis aussi abruptement. Décidément… il y avait quelque chose de pourri à Sandpoint.
Ursion jeta un coup d'œil au jeune homme nouvellement arrivé et vérifia qu'il avait bien reçu à manger lui aussi. Mais son attention fut attiré par la conversation qui parlait maintenant de l'emplacement d'une guilde de magie. Il demanda à Pierril « Vous dites que vos parents habitent toujours là-bas ? » puis il s'assura, par diverses questions plus ou moins anodines que l'endroit correspondait bien à la maisonnée déserte où ils avaient passé la nuit quelques jours plus tôt.
Si c'est bien le cas…
Ursion indiqua la colline d'Atorm sur la carte et dit à Séoni et aux autres qui étaient rassemblés autour de la carte. « Nous revenons de cet endroit. » Il hésita un moment et jeta un coup d'œil dans la direction d'Érec. « C'est là-bas que nous avons trouvé le mage-bestiole. C'est un lieu… maudit et maléfique. Je pense que c'est également lié aux dévastations qui ont touché la région récemment. » Il parlait de l'hullathoin, naturellement. Il se tourna vers Pierril et soupira légèrement. « Des dévastations qui ont déjà affectées les zones voisines, j'en ai bien peur. Nous… sommes passés par cet endroit lors du voyage aller. J'ai bien peur que la fermette de vos parents soit dans un sale état, Pierril. »
Il laissa le halfling accuser le coup de la nouvelle puis il alla chercher le médaillon en argent représentant la famille de halflings avec 4 enfants et le posa devant Pierril. Il avait également amené les médaillons avec des moustiques figés… peut-être étaient-ils également l'œuvre de cet "empailleur d'insectes" ?
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Effectivement c'était bien là que vivait les parents Pierril. Sa première réaction fut le déni, pour lui il était inconcevable qu'ils aient pu se laisser surprendre eux qui avaient toujours vécu à proximité des dangers et qui avaient même décidé de finir leur vie à l'écart de tout en bordure du périlleux Champimarais pour y étudier sa faune et sa flore : « Non ce n'est pas possible j'y suis encore passé il y a un peu plus d'un mois pour y prélever quelques spécimens d'insectes... Tout allait très bien ! »
Mais peu à peu lorsqu'Ursion lui amena le pendentif avec la représentation de sa famille. Son visage se ferma son entrain un peu fou laissa place à une réflexion de son petit sac en bandoulière un petit cri se fit entendre et la tête de ce qui ressemblait à une créature poilue aux larges oreilles et à la mâchoire proéminente en sorti peu de temps après comme si ce que ressentait le halfelin était perçu par son familier qui du coup s'était réveillé. Autour de son coup il portait un médaillon similaire aux deux que le prêtre de Sarenraé avait en main. L'empailleur devenu sérieux s'adressa à Mélèarn et Séoni : « Je... désolé... Je pense que je vais vous laisser continuer... Il faut que j'informe mes frères de la triste nouvelle. »
Le petit animal brun dont les pattes étaient semblables à ses mains grimpa sur l'épaule de son maître. Pierril s'avança vers la porte ne pouvant quitter des yeux le médaillon que venait de lui remettre Ursion. Décidément le groupe ne revenait pas avec de bonnes nouvelles alors qu'on leur en annonçait de guère plus réjouissantes. Mérisiel qui visiblement n'avait pas envie de rester annonça : « Je vais le raccompagner en ville, ses frères voudront peut-être un peu plus de précisions sur ce que nous avons vu là-bas. » | |
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« En fait… » les interrompit Ursion, « plusieurs d'entre nous devons nous rendre en ville… et rencontrer votre frère. Faisons le voyage ensemble. » Il consulta ses compagnons du regard pour voir si sa suggestion leur convenait puis il dit au halfelin « Je suis désolé d'avoir du me faire porteur de si mauvaises nouvelles. Je suis certain que c'était des gens merveilleux. » Le novice de Sarenrae avait préféré ne pas parler de l'état dans lequel la mère des halfelins se trouvait quand ils l'avaient "rencontrée" ; inutile d'en rajouter à moins que les Plendpoils ne posent des questions. Il n'avait pas dit non plus qu'à priori, ils n'avaient trouvé aucune trace du père de famille… car cela ne signifiait pas forcément qu'il était vivant ; après tout, il n'aurait pas été le premier cadavre à disparaître dans la région. L'hullathoin était peut-être derrière tout cela. C'est sans grande conviction qu'Ursion mangea la nourriture qu'on lui apporta. Il venait de délivrer le genre de nouvelles qu'on n'avait pas envie d'apporter, et ses compagnons et lui allaient devoir faire la même chose à nouveau après être arrivés à Pointesable. La journée s'annonçait bien longue… Pour se changer les idées peut-être, il s'approcha du jeune homme qui venait d'arriver tout en préparant le sac à dos qu'il comptait emporter vers Sandpoint. « Au fait, maintenant que vous avez l'estomac rempli, que comptez-vous faire ? Vous disiez vouloir vous rendre plus loin à l'est ? »Modifié par un modérateur samedi 19 février 2011 07:31:39(UTC)
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Deivon était triste que son ancien compagnon ait rejoint le groupe de mercenaire. Il espérait le retrouver ici et lui compter avec forces inventions leurs périples dans le temps "abandonné" de Mamnon et comment ils avaient capturé le mage bestiole. Malheureusement, Valéros était parti et Mérisiel était la seule qui restait de leur petit groupe. Le comportement de cette dernière l'étonnait depuis leur arrivée à Pointesable, elle ne semblait avoir qu'une envie, les quitter... Qu'est ce qui la poussait à ce comportement, il s'interrogeait. L'idée de la construction d'une guilde de magie interpela Deivon mais avant qu'il ne propose son aide, Ursion intervint et doucha rapidement les ardeurs du petit groupe de mage en annonçant la mauvaise nouvelle de l'attaque de la maison familiale des Pleindpoils... Peu à peu, la joie d'un bon repas et le soulagement d'être arrivé dans une place sécurisante s'estompait et le sourire de Deivon s'effaça. Ils allaient de déconvenue en déconvenue et de mauvaise nouvelle en mauvaise nouvelles... « Je t'accompagne Mérisiel, il nous faut nous débarrasser d'Illisius et du devoir envers le père d'Habil. Il est temps de prendre contact avec les autorités et de partir d'ici. Personnellement, je ne sais pas trop quoi faire mais je t'accompagne Ursion quoi qu'il arrive. » Il se retourna vers Mérisiel, lui chuchotant : « Qu'est ce qui t'arrive ? Depuis notre arrivée, tu sembles mal à l'aise et désireuse de nous quitter, un problème, le fait que Valéros ait rejoint la bande ? »Modifié par un modérateur vendredi 18 février 2011 06:26:07(UTC)
| Raison: Non indiquée
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D'un repas qui se voulait festif, les mauvaises nouvelles des uns et des autres avaient transformé cet instant de retrouvailles en une veillée funèbre où les grises mines succédaient aux visages épanouis par la joie. L'inconnu présenté par Méléarn, Alishar, restait muet comme une tombe dans son coin, semblant éviter du regard quiconque tentait une approche avec lui, Erec lui même semblait avoir trouvé plus de réconfort au fond de se gamelle qu'il n'en ait jamais eu avec le groupe tout entier lorsqu'ils l'avaient rencontré prostré dans un coin dans le temple maudit et finalement, Ursion achevait la bonne humeur légendaire des halfelins en leur annonçant de terribles nouvelles concernant la famille Pleindpoils.
Jean lui aussi se rappela la fermette en ruine qui semblait abandonnée depuis des années alors que d'après les dires de Pierril, il avait été les visiter il y a peu, il se rappela aussi la mère halfeline, transformée en zombi, qu'ils avaient dû combattre et tuer une seconde fois. La malédiction était tombée sur les Terres Cultivables et PointeSable, c'était certain.
Mais le gaillard ne s'en laissait jamais découragé. Son pauvre père sénile qui divaguait encore en cuisine, décidé à mettre à sac les dernières réserves de nourriture, disait toujours qu'il ne fallait jamais se laisser abattre. Même si on avait l'impression qu'on était au fond du gouffre, on avait la meilleure chose qui puisse arriver : la vie ! Et tant qu'on voyait la lumière, il y avait de l'espoir. Et puis il y a forcément bien pire ailleurs ! Poussant un profond soupir à la fois pour se redonner du courage et pour chasser les mauvaises pensées, Jean tenta d'être aussi présent que possible auprès de tout le monde, distribuant écuelles pleines de nourriture à tour de bras - « Allez !.. Il faut manger !.. Vous z'allez pas partir le ventre vide !.. Ça va vous remettre d'aplomb... Comme ça on fera une ballade digestive... Et puis chacun ira où il voudra... Moi je vais aller chez monsieur Costis... C'est normal, Habil c'était mon ami... Et puis après je reviendrai ici... Il va falloir que je range un peu et que je fasse un peu de ménage... Ceux qui veulent, ils peuvent revenir ce soir... Comme ça on pourra tous manger ensemble... Je vais aménager l'étable pour ceux qui voudront y dormir... Et puis je vais rester avec papa... Il faut que je m'occupe de lui... »
Il plaçait les écuelles pleines dans les mains de chacun sans chercher à savoir s'il en voulait ou non, au fur et à mesure qu'il énonçait ses plans pour l'après-midi. Il laissait la porte grande ouverte pour tous ceux qui voudraient revenir à la ferme et n'obligeait personne à rester contre son gré, surtout pas Mérisel. Il avait beau être un lourdaud, il voyait bien que la jeune elfe qu'il avait sauvé de l'araignée géante n'avait qu'une seule envie : s'éloigner de là. Et il devait en être l'une des causes principales : une personne aussi importante et raffinée devait en avoir marre de supporter un plouc aussi lourd que lui. Alors il se tourna vers le jeune paladin perdu et secoué - « Erec... Je serais content que tu restes un peu... Je vais certainement avoir besoin d'un coup de main... Tu es beaucoup plus fort que moi... Mais c'est pas grave pour Jean si tu veux partir... Jean il se débrouillera bien quand même...Allez - Allez vous autres... On avale ça et on se retrousse les manches... Chacun a du pain sur la planche ! » | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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« Vous m'excuserez mais la nouvelle m'a coupé l'appétit. Il m'est impossible de partager un repas dont je ne saurais vous priver et je ne serais pas de bien bonne compagnie pour ceux qui m'accompagneront. Il vaut mieux que vous me laissiez seul le temps du recueillement qu'impose cette situation. Je ne sais pas ce que je vais faire, les autres sauront... Je vous laisse mais reviendrai vers vous prochainement. Au revoir... » Le halfelin passa la porte pour s'éloigner de la fermette. Il ne tenait pas à avoir de compagnie, en tout cas celle de ceux qui lui avaient annoncé la terrible nouvelle. Mérisiel se ravisa donc et retarda également son départ vers Pointesable refermant la porte derrière Pierril. Après tout cela pouvait attendre encore une heure ou deux, personne ne l'attendait. Elle adressa un petit sourire las à Deivon et se dirigea vers la table pour se servir en produit frais car ce que préparait Jean à la va vite semblait à peine cuit pour qu'on s'en délecte après plusieurs jours d'abstinence. Ursion hésita également à sortir... Après un quelques instants elle alla répondre à son compagnon : « Non Deivon comme toi je ne connait pas Valéros depuis assez longtemps pour que son départ me chagrine plus que cela. J'ai juste envie de profiter un peu de mon temps et de ma liberté retrouvée. Il me tarde de pouvoir faire ce que je veux sans avoir de comptes à rendre. »« Bon voilà qui repousse encore l'idée d'avoir un consensus sur le futur emplacement de notre guilde de magie... Si tous ceux qui ont un peu d'expérience se retrouvent en dehors des grandes décisions, je me demande si ce projet à vraiment lieu d'être ? » Séoni prit le temps de la réflexion en mâchant un morceau de pain à la croûte épaisse... « Nous avons de l'or, du matériel mais nous manquons sérieusement de bras ! Est-ce qu'il plairait à certain d'entre vous de rejoindre notre projet qui s'annonce pour le moins aventureux ? »Modifié par un utilisateur samedi 19 février 2011 13:48:46(UTC)
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Ursion alla se placer près d'une fenêtre et observa le halfeling partir… Il n'y a aucune bonne manière d'annoncer ce genre de choses lui avait dit l'un de mentors au temple-hôpital. Il avait dit vrai. Il se tourna vers Mérisiel et dit : « Tu sais, tu n'as aucun compte à nous rendre, Mérisiel. Mais je tenais à te remercier pour toute l'aide que tu nous a apportée là-bas. Sans toi, je ne sais pas si nous serions tous revenus en vie. »Comme le nouveau-venu ne semblait pas vouloir répondre à ses questions, il s'approcha de Séoni et lui suggéra « Que projetez-vous de faire exactement dans cette guilde de magie ? Je ne sers pas Néthys, comme vous le savez, mais… je pense que l'Église de Sarenrae pourrait être intéressée par l'établissement d'une guilde enseignant la magie en même temps qu'une certaine éthique. » Après tout, comme ils devaient manger sur place, ils avaient le temps d'écouter Séoni parler du projet qui lui tenait à cœur. Modifié par un modérateur samedi 19 février 2011 13:51:45(UTC)
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Mérisiel fit un signe de tête pour remercier Ursion à son tour. « C'est nous qui sommes venus vous trouver et si je n'étais partie qu'avec Deivon, jamais nous n'aurions pu battre Rakka et ses fils et Erec aurait sans doute péri avec Habil et les autres. »Puis se fut au tour de Séoni de donner les explications qu'attendait Ursion : « Les idées varient en fonction des personnes qui désirent s'associer à se projet. Pour Ezren et pour moi il était question de faire de la guilde un rempart protecteur contre les éventuelles menaces, je ne parle pas des gobelins mais plutôt de l'héritage ancestral de cette région et des choses qui sous nos pieds se sont déjà rappelés à notre souvenir par le passé... Pour llsoari il est plus question de transmettre son savoir si les jeunes de l'académie Turandarok ne peuvent plus recevoir son enseignement profane à Pointesable. Pierril quant à lui aimerait avoir des compagnons avec lesquels partager ses recherches. Le plus âgé des disciples d'Ilsoari souhaite également partager cette expérience avec nous.
Bien sur quand je parle de bras, il ne nous faut pas que des magiciens, dans un premier temps tout ceux de bonne volonté seront acceptés parmi nous pour les constructions, la sécurité du site et tout ce qui s'en suit... Bon prenons cette autre carte, je pense que c'est à moins de dix kilomètres que nous devons trouver l'emplacement de notre guilde. » LA jeune femme aux cheveux si blonds qu'ils en étaient presque blanc sortit une nouvelle carte plus précise des alentours proche de Pointesable. Modifié par un utilisateur samedi 19 février 2011 17:05:18(UTC)
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 Jean Tanrien A mesure qu'il servait des assiettes, Jean écoutait les conversations. Il savait que c'était très impoli, aussi il se taisait afin de ne pas déranger ces grandes personnes si savantes et sensées échanger des propos si important. Au passage il insista auprès du halfelin lorsque celui-ci refusa son assiette, mais le laissa partir finalement le ventre vide, empaquetant rapidement un morceau de pain et de fromage - Pour la route... Désolé messire Peindpoils... Jean il partage votre tristesse... Il n'y a pas plus grand malheur que de perdre un proche. Puis ce fut au tour de Mérisel qui refusa sa pitance, prétextant que ce n'était pas assez cuit. Dévoué et confus, il alla aussitôt préparer une autre gamelle pour la pauvre elfe, en prenant garde cette fois à lui donner quelque chose de convenable - « Sincèrement désolé Mérisel... Si un jour vous décidez de revenir nous voir... Je ne voudrais pas que ce soit avec le souvenir qu'on y mange mal... »Et enfin il s'intéressa à la conversation de Séoni concernant la construction d'une académie de magie - « Excusez-moi de vous d'mander pardon mais... Si vous voulez des bras, Jean est là !.. Sauf que avant il faut que je m'occupe de papa... Et puis je sais pas si c'est une bonne idée de construire un truc plein de magie dans les Terres Cultivables.. Vous savez... Les gens comme nous, on est un peu superstitieux... Avec la magie, y'en a bien qui diront que les récoltes elles poussent pas ou qu' le lait a viré ou qu' les vaches elles deviennent folles... Et on mettra ça sur l' compte de l'école de la magie... Alors il faudrait faire ça au bout des Terres à l'Est... Mais c'est loin... Et là-bas y'a les marais... Et y'a la colline d'où on revient... Et c'est très dangereux... Maléfique... Maudit... Les gens auront peur d'aller dans cette école... » - Le fermier-combattant émit un profond soupir - « Pfiou c'est pas simple hein ?.. Mais vous inquiétez pas, papa dit toujours qu'à toute chose il y a une solution. Il faut simplement la chercher tout partout ! »Modifié par un modérateur samedi 19 février 2011 19:19:44(UTC)
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Au fur et à mesure qu'il remplissait son estomac, le silencieux et morne Alsishar retrouvait un peu de son courage et de sa bonne humeur. Aussi finit-il par oser s'introduire dans la conversation que menait la demoiselle à la carte, avec une certaine nervosité certes, mais également avec une assurance paradoxale et non dépourvue de gentillesse. « Vous... vous avez besoin de bras ? » Il leva les yeux vers elle, tout en reposant dans son écuelle ses couverts à la manière de quelqu'un à qui l'on a appris les bonnes manières. « J'ignore si cela peut vous être utile, mais... je me défends plutôt bien à la lame. » Un tic traversa spasmodiquement son épaule, puis il poursuivit, s'assombrissant un peu. « Même si... je n'en ai pas l'air. Vous pouvez me croire. »Rehaussant un peu la voix afin que tous l'entendent, il alla même plus loin. « En fait, cette proposition est valable pour tout le monde ici. Si vous avez besoin d'un combattant, je... » Un nouveau tremblement, plus puissant, l'interrompit soudainement ; le jeune homme était manifestement plein de blocages mentaux et de luttes intérieures. Sa tension dépassait celle d'un homme normal. « Enfin... J'ai besoin d'argent, vous savez. » Se tournant plus spécifiquement vers Ursion, il en profita pour répondre à la question que le clerc avait posée un peu plus tôt. « Pardonnez-moi, j'étais... perdu dans mes pensées. Oui, j'ai besoin d'argent car je souhaite me rendre à l'est, loin à l'est - au nord-est, pour être exact. » Il marqua une pause, se mordillant les lèvres. « Je suis attendu en Brévoy, mais j'hésite encore à me rendre à Absalom auparavant. » Un rire triste le secoua comme un espiègle sanglot. « Souhaitez-moi bonne chance pour y parvenir les mains vides ! »Modifié par un utilisateur dimanche 20 février 2011 11:14:13(UTC)
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Deivon regarda Mérisiel et lui répondit simplement. « Je comprends, je suis juste triste de savoir que nos chemins risquent de se séparer et j'aimerai retarder cela le plus longtemps possible. »Après la demande de la jeune magicienne, Deivon réfléchit. L'idée de monter une école de Magie n'était pas pour lui déplaire. Un projet à long terme, une possibilité d'exploiter ses talents arcaniques, tout cela lui plaisait ! Même si cette nouvelle aventure ne risquait pas de lui permettre de suivre les pas de son père, elle lui permettrait au moins de se reposer et de tenter à penser à l'avenir. Un symbole d'espoir après les terribles événements qu'il avait vécu en compagnie d'Ursion, Jean, Mérisiel, Erec, Antal et ceux qui avait eu la malchance de quitter ce monde. Un petit sourire vint donc naître sur le visage grave de l'ensorceleur. « Séoni, je serai heureux de pouvoir apporter mon savoir à ton entreprise. Même si je maîtrise de manière différente l'Art, j'en connais assez pour vous aider. Comptez donc sur moi ! »Modifié par un modérateur dimanche 20 février 2011 10:55:59(UTC)
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« Je sens le lien qui te relit à la magie Deivon. Il est semblable au mien et beaucoup sont ceux comme nous à qui cette terre sauvage emplie de magie a laissé un héritage encore enfouie au plus profond de leur être. La découverte de cette force brute peu marquer un être de différente manière et le faire se tourner du côtés les plus sombres de son humanité. Les repérer et les orienter vers notre école de magie pourra sans doute les aider à canaliser leur magie rien qu'en cela tu pourrais nous être utile. Tu y aurais un pied à terre en échange de quelques heures d'enseignement...
Pour la rémunération des hommes d'armes je vous paierai au tarifs en vigueur, je peux d'ores et déjà commencé même si je n'aurai pas besoin de vous dans l'immédiat. L'idée n'est pas d'être un bon combattant mais de montrer que nos ressources sont protégées. Par contre cela ne suffira pas à payer un voyage vers le Brévoy avant longtemps, il faut que tu en es conscience. » Continua Séoni en s'adressant cette fois à Jean puis Alsishar, les derniers mots de l'ensorceleuse ne tombèrent pas dans l'oreille d'un sourd ou plutôt d'une sourde car une paye avec peu de travail c'était là tout ce qui convenait à Mérisiel. Erec voyant que Jean était intéressé fit un signe de la tête et montra lui aussi un air intéressé. « Vous pouvez compter sur moi ! Nos chemins ne se séparerons peut-être pas Deivon. » Finit donc par dire l'elfe. Séoni savait maintenant à qui faire appel en cas de besoin. « Voilà une bonne chose de faite ! Bon revenons à nos moutons... »Dit l'ensorceleuse en se penchant à nouveau sur sa carte. « Jean a raison les terres cultivables sont aussi à exclure. Le marais de Souchesalée pourrait faire l'affaire et calmerait certainement les velléités du clan gobelin qui y vit mais les travaux pour assécher une partie des terres inondées prendrait beaucoup trop de temps et l'humidité ambiante qui resterait ne serait pas forcément bonne pour les livres et autres parchemins.
»Erec se leva ensuite et prit une assiette pour Antal qui devait surveiller Ilisius dans la grange qui jouxtait la maison. Modifié par un utilisateur dimanche 20 février 2011 20:04:22(UTC)
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« Pensez-vous que les fermiers ne vous accepteront pas comme voisins ? » demanda Ursion. « Si vous leur proposez de l'aide en cas de problèmes, peut-être seront-ils plus réceptifs… cela pourrait même créer une symbiose profitable à tout le monde. Je ne sais pas moi… quelques sortilèges pour réparer des outils ou des charrues brisées, de temps en temps un peu d'aide via un sort accroissant la Force pour transporter plus aisément des marchandises, des gardes pour les convois de légumes vers le marché de Sandpoint, des interventions en cas d'invasion de rongeurs dans les champs… Cela peut être un entraînement intéressant et pratique pour des novices, un coup de main entre voisins, ainsi que — je l'avoue — un leçon montrant que la magie n'est pas seulement un pouvoir qu'on détient mais aussi un pouvoir qui peut être mis au service d'autres. »
Ursion se gratta le menton. Il ajouta « C'est peut-être un peu naïf de ma part mais… ça vaut peut-être la peine de suggérer l'idée aux fermiers et voir ce qu'ils en pensent ? »
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« Le problème restera que la décision finale reviendra dans les mains du prévôt. S'il veut protéger la ville d'éventuelles dérives magiques même avec l'assentiment des fermiers, il voudra faire pareil pour les terres cultivables qui sont sous sa juridiction. Convaincre une grande majorité de paysan ne sera pas simple non plus, il faudra d'abord leur prouver que cela peut-être bénéfique pour eux et gagner leur confiance sera un travail de longue haleine qui pourra prendre des mois voire une année. Si vous pensez que c'est là la meilleure solution nous pouvons toujours essayer mais j'avais espéré qu'on puisse mettre les travaux de construction en route plus rapidement. » La jeune femme regarda à nouveau la carte perplexe et un peu découragée. Avec le départ provisoire de Pierril, l'enthousiasme du halfelin avait lui aussi quitté la fermette et le groupe d'aventuriers était visiblement fatigué pour pouvoir combler ce manque. N'hésitez pas à consulter la carte des alentours de Pointesable dans le mini wiki.Modifié par un utilisateur jeudi 24 février 2011 09:46:16(UTC)
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 Deivon La perspective d'un nouveau but, raffermit l'esprit de Deivon et le fit retrouver petit à petit son entrain. « Je ne connais pas les environs, n'étant moi même pas originaire d'ici. Mais j'essayerai de vous aider au mieux de mes capacités. De plus, Ursion et Jean sont d'ici, ils devraient donc pouvoir vous aider à prendre une décision et à trouver l'endroit le plus propice pour ériger votr.. notre ! future école de Magie.
Quant à convaincre les autorités, comptez sur moi pour vous aider à les faire entendre raison ! » même si la dernière fois que j'ai essayé de convaincre Xine, le résultat en fut empiré... Modifié par un modérateur jeudi 24 février 2011 09:43:52(UTC)
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