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Deivon avait bien profité de la générosité du père Zantus et s'était copieusement servi de l'excellent breuvage du prêtre. Son sourire autant que sa bonne humeur était revenu. « Bonne idée Jean, allons trouver ce fameux enquêteur ! »Puis plus sérieusement il se retourna vers Ursion. « Ursion, je t'accompagne jusqu'au cimetière. Bien que je ne connaissait pas cet Habil je me sens concerné par son sort après avoir risqué ma vie pour sauver la sienne et ramener son corps jusqu'ici.
Sinon, je suis d'accord pour qu'on vende ce que nous avons trouvé, mais peut-être aurons nous plus de chance de vendre ces babioles à Magnimar. Là bas je suis certains que des érudits seront près à payer beaucoup plus que les gens d'ici. Qu'en penses-tu ? »Modifié par un modérateur mercredi 16 mars 2011 14:14:12(UTC)
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Les aventuriers quittèrent la cathédrale, Ursion et Deivon ne pourrait pas se recueillir sur la tombe de Pirson Constis car le corps de ce dernier n'avait toujours pas été restitué au prêtre de Desna à défaut d'avoir été réclamé par la famille. Ce dernier devait se trouver au sous-sol de la garnison, dans la pièce où Ilsoari les avait discrètement emmenés pour demander l'avis du prêtre spécialiste en anatomie et confirmer ses hypothèses sur la mort de Belven Valdemar quand au primo enquêteur de Valdemar s'il n'était pas lui même à la garnison, il devait s'être installé à l'hôtel de ville, soit dans l'une des auberges et dans ce cas certainement au Cerf blanc qui était le lieux idéal pour accueillir une personne d'un certain rang. Quand aux magasins on trouvait de tout à Pointesable et le père Zantus avait indiqué plusieurs boutiques intéressantes dont une bijouterie tenue par Maver Kesk pour le reste, c'est à dire pour l'Aegis, Magnimar était la meilleure solution pour un objet de cette valeur à moins qu'il ne préfèrent l'offrir à la guilde de Séonie en échange de faveurs.Quand à l'armement Savah Bévanyki prendrait tout ce qui n'avait pas une grande valeur, son stock ayant disparu sous terre avec les gobelins, il fallait bien qu'elle se refasse. Les aventuriers arpentèrent les rues de Pointesable sous la direction de Jean devenu guide pour l'occasion, à plusieurs reprises des habitants vinrent les accoster pour leur poser des questions sur la chose qu'ils avaient ramené en ville. La principale était où était terré leur égorgeur, la déception et la peur revenait sur les visages dès que l'un des membres du groupe annonçait que ce n'était certainement pas Ilisius. Modifié par un utilisateur mercredi 16 mars 2011 16:45:12(UTC)
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Ursion suivit Jean en aidant à transporter certaines des marchandises. Il était content de se laisser guider à travers la ville et de pouvoir discuter avec les uns et les autres, même si les sujets n'étaient pas toujours des plus plaisants et que le troc était loin d'être son fort. Il était également satisfait de voir le colosse renouer connaissances avec telle et telle personne de son passé et penser à autre chose qu'aux cauchemars et aux créatures horribles de le crypte d'Atorm. C'était bon de repasser à quelque chose de plus… simple, même si l'atmosphère restait quand même oppressante. De plus, la bonne humeur de Jean qui était sans doute impatient d'amener son père à Magnimar était plutôt contagieuse. Dans l'immédiat, ils récoltaient un peu d'argent, afin de pouvoir partager le butin. Plus tard, sans doute à Magnimar, ils pourraient penser à chercher un équipement convenable pour le colosse ; il devait être difficile de trouver quelque chose à sa taille mais, peut-être qu'au temple-hospital de Magnimar, dans les vieilles réserves… Puis la question de l'aegis fut soulevée : que faire de cet objet certes pratique mais plutôt lourd et encombrant ? Quelqu'un suggéra de le placer dans la future guilde de Séoni en échange de futurs services. L'idée plut à Ursion. « Avec tous les vieux livres qu'ils vont accumuler là-bas, c'est vrai qu'une protection comme celle de l'Aegis leur sera utile. » Il fallait cependant voir ce que les autres en pensaient. - Estimation, pour le fun : 1d20+1 donne [12] + 1 = 13
Modifié par un modérateur samedi 19 mars 2011 07:47:11(UTC)
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Antal avait pris sa décision. Ainsi qu'il l'avait annoncé dans la cathédrale quelques minutes plus tôt, il ne suivrait pas Jean, Ursion et Deivon à Magnimar. Pour lui, cette ville n'avait été qu'une étape parmi d'autres dans sa longue quête de vérité. Et il savait qu'il n'avait plus rien à y faire. Il quitterait sûrement ses nouveaux amis avec une larme au coin de l'oeil. Les quelques jours qu'ils venaient de passer ensemble l'avait fortement rapproché d'eux et ce n'était pas sans une certaine émotion qu'il les quitterait. Les aventures qu'ils avaient vécues ensembles avaient très fortement resserré les liens qui les unissaient et il ne les oublierait certainement jamais. Peut-être même pourrait-il faire une saga des moments qu'ils avaient passés ensembles. Mais pour le moment, l'heure de la séparation n'était pas encore venue. Le barde avait accepté de bon coeur de les accompagner une dernière fois dans la tournée des échoppes. Si le groupe pouvait tirer un peu de profit des objets qu'ils avaient dénichés ici et là, et s'il pouvait aider ses amis à en tirer un maximum d'argent, il fallait qu'il fasse tout ce qui lui était possible. Puis la question de l'Aegis fut posée. Le barde osa abonder dans le sens de la proposition d'Ursion. Il lui semblait inconcevable qu'un tel objet passa en des mains étrangères que le groupe n'avait pas choisies. Et puis il était fort possible qu'un acheteur l'usât de manière éhontée, idée qui ne plaisait pas au halfelin. - Estimation : 1d20+7 donne [13] + 7 = 20
Modifié par un modérateur samedi 19 mars 2011 07:46:40(UTC)
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Les bras chargés, Jean alla de boutique en boutique, son sourire béant et figé courbant une barbe naissante du jeunot qu'il était. Il se contentait d'être poli, laissant la sérieuse affaire des négoces aux grandes personnes bien plus responsables. Il connaissait du monde à PointeSable et n'hésitait pas à aller présenter ses respect et le bonjour de la part de son père qui était bien plus connu. Il dut surtout s'excuser auprès des marchands au marché local, son père n'y avait pas mis les pieds depuis fort longtemps et désormais il n'y viendra plus. Mais toujours optimiste, Jean leur disait, avec son phrasé hésitant et difficile, que lorsque tout sera redevenu plus calme et que les beaux jours seront là, il continuera certainement à cultiver la terre et ce sera alors à lui, le dernier des Tanriens, à dresser son étal avec les autres.
Mais pour le moment, on n'en était pas là. Il profita de ses connaissances pour présenter ses compagnons de voyage, sans omettre bien sûr les messire, monseigneur, maître et autres qualificatifs pompeux dont il avait, malheureusement pour les destinataires, affublé tout le monde. Ça lui faisait du bien de se lâcher ainsi, il avait encaissé et accumulé tant de choses qu'il avait besoin de répandre cette innocence et cette bonne humeur, convaincu que le jour viendra où tout le monde sera beau et tout le monde sera gentil. Au fur et à mesure que les objets quittaient ses bras pour être échangés contre quelques pièces, il se rappelait dans quelles conditions ils avaient pu l'acquérir et à quel prix ! C'est en se remémorant tout le chemin accomplit jusqu'ici qu'il se rendit compte de tout ce dont ils avaient accomplis.
Au final, il regarda ses amis les uns après les autres, déplorant le départ d'Antal, même si au départ il ne l'aimait pas beaucoup parce qu'il ne faisait que raconter des histoires horribles qui se terminaient mal. IL se dit qu'il le serrerait bien dans ses bras pour lui témoigner son amitié, mais en même temps il aurait trop peur de le broyer lui qui était si petit coincé au milieu de ses bras si gros et si forts. Alors il se contenta de poser, lourdement, la main sur l'épaule, comme le font les soldats lorsqu'ils apprécient leur fait d'armes. Ils étaient en quelque sorte frères d'armes maintenant qu'ils avaient affronté maints exploits et combattus côte à côte - « Ecoutes... Si ta route repasse par ici... Tu es le bienvenu à la ferme Tanrien... »
Quant à l'Aegis, c'était pour lui tout simplement un objet si fantastique que le proposer à l'école que voulait créer Séonie lui parut évident. Il ne s'y opposa donc pas. Avait-il simplement son mot à dire...
Il ne restait plus qu'à trouver le primo enquêteur. | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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Deivon ne connaissant pas vraiment les marchands du coin accepta sans problème la décision de ses compagnons de vendre les différents objets ici plutôt que d'attendre d'aller à Magnimar. En revanche, il ne put qu'applaudir à l'idée d'Ursion de confier l'Aegis à la future académie montée par Séonie. D'autant plus qu'il comptait y rester afin d'apporter son savoir à cette terre qu'il allait bientôt appeler sa maison. « C'est un très bon choix. L'Académie pourra même peut-être attirer des savants qui voudront étudier cet artefact ! »Lorsqu'Antal fit part de sa décision de quitter le groupe, Deivon en fut peiné. Il avait partagé avec le barde des moments fort et il se rappellerai toujours de sa présence lors de la traîtrise de Xine. « Antal, si jamais ton chemin te ramène par ici, sache qu'il y aura toujours une place à l'Académie. J'y veillerai. Que mon Père veille sur toi et te fasse vivre d'autres aventures qui je l'espère t'amènerons la gloire ou matières à chanson ! »Il le serra fort dans ses bras et c'est non sans émotion qu'il desserra son étreinte. Modifié par un modérateur samedi 19 mars 2011 07:47:51(UTC)
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- Test d'estimation Maver Kesk : 1d20+8 donne [3] + 8 = 11
- Test d'estimation de Savah : 1d20+6 donne [18] + 6 = 24
C'est à la porte nord de la ville que les aventuriers passèrent le plus de temps car c'est à cet endroit que se trouvait la bijouterie de la ville et l'armurie de Savah où ils allaient vendre leurs trouvailles. Avec la semaine de festival Maver Kesk avait vendu pas mal de ses fabrications artisanales et il n'avait vraiment plus grand chose à présenter, les pierres semi-précieuses apportées par les aventuriers étaient donc pour lui l'occasion de se mettre au travail. Il examina le tout à la loupe, parla de découpe, de taillage, de carats et d'autres choses mais il parlait plus à lui qu'aux vendeurs et avait effectivement l'intention d'acheter. Pour les ustensiles de culte le bijoutier hésita l'intérêt pour lui était de faire fondre tout cela pour récupérer l'argent donc il ne donnerait pas plus de 153 pièces d'or. Après quelques négociations Ursion parvint à tirer un petit bénéfice en laissant en supplément les deux ambres contenant un moustique. Ce fut donc plus riche de 650 pièces d'or que les aventuriers sortirent de la boutique escortés par deux grands escogriffes qui s'assurèrent qu'aucun membre de la scarni n'attendait dans les parages pour leur faire les poches. Quant à l'argenterie composée de ciboire, calice, ostensoir, encensoir et autre goupillon abîmés la vente méritait encore réflexion. En passant près du Cerf blanc ils remarquèrent qu'un coche attendait à proximité, une personne était en train de remettre en place le harnachement de deux chevaux et une autre en profitait pour brosser les équidés qui hennissaient de plaisir de temps à autre. Il était évident que beaucoup de charrettes couvertes de toile comme celle-ci se trouvait en ville mais en passant à proximité le groupe fut conforté dans l'idée qu'il s'agissait bien là de la voiture qui avait amené l'enquêteur de Magnimar et ses acolytes en écoutant la discussion des deux cochers qui s'étonnaient qu'un enquêteur shoanti puisse avoir autant de responsabilités. L'armurie était tout aussi vide que la bijouterie, mais là les raisons étaient différentes. Les armes et armures commandées avaient été volée par les gobelins laissant la famille Bévaniky si ce n'est dans le besoin tout au moins en difficulté financière. Ce qui restait sur les râteliers n'était pas de grande qualité, seule une magnifique arbalète à répétition en ébénite et à la crosse d'ivoire sur laquelle une ardoise avait été posée indiquant une ristourne de 30%, attirait l'œil. Savah remercia une nouvelle fois Ursion et les autres pour avoir sauvé Bertram. Ce dernier n'était pas présent ni même Lydia d'ailleurs. Après quelques échanges la femme fit part de sa situation. « Bertram n'est pas là pour vous remercier, il a du prendre un travail de journalier au moulin des scarnetti. Il prend la place d'un mort mais ne pouvait refuser. Je suis désolée de ne pas pouvoir vous offrir d'avantage d'or pour votre équipement comme vous le comprenez la perte des armes fait que je dois me serrer la ceinture pour revenir dans mes frais ou encore brader mes plus belles pièces. Je ne peux donc vous offrir que 64 pièces d'or pour l'écu, l'arc, l'arbalète et la dague. »Modifié par un utilisateur samedi 19 mars 2011 09:17:42(UTC)
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Après avoir visité les divers marchands que Jean conseillait, Ursion suggéra à ses compagnons de tous se rendre au Cerf Blanc pour y partager un verre en même temps que leurs gains. Cela leur donnerait l'occasion de faire leurs adieux à ceux qui se séparaient et peut-être aussi de voir le primo enquêteur. Avec un peu de chance, ils croiseraient également Séoni et pourrait voir avec elle le futur de l'aegis. Comme certains l'avaient fait remarquer, il s'agissait d'une pièce rare et précieuse et, même si Ursion n'avait rien contre la générosité, il n'avait pas vraiment de raison a priori pour faire un cadeau de cette importance à un guilde dont il ne connaissait encore rien des préceptes, des édits et des buts.
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L'idée de se retrouver au cerf blanc était merveilleuse - « Oh oui !.. C'est là que tout a commencé... Et c'est là que tout doit finir !.. » - Dit le colosse enthousiaste. Il souriait à pleines dents, accentuant davantage son air d'ahuri, mais il s'en fichait complètement, il était tout simplement content. Les affaires avaient été plutôt bonnes, selon ses propres critères, car la moindre somme qui dépassait 10 pièces d'or représentait une véritable fortune pour le simple fermier qu'il était. Là, devant une chope de lait tiède, de cervoise ou d'hydromel, chacun pourra trinquer à cette nouvelle amitié qui les avait rassemblé et uni face à une adversité pour le moins très forte et très maléfique. Ils allaient partager les gains, comme l'avait suggéré Ursion, puis ils entrechoqueraient leurs verres pour conclure ce partage et se dire au-revoir. C'était la meilleure façon de se séparer, en bonne entente et en toute amitié. Finalement, ce passage à la cathédrale de la déesse de la bonne fortune, des voyageurs et des aventuriers leur avait apporté un peu de chance. Si ça se trouvait, le primo enquêteur sera même là et ils pourraient négocier le voyage en calèche jusqu'à Magnimar, pour enfin emmener son père au Temple-Hôpital. Jean nourrissait un immense espoir de ce côté là pour que son père redevienne l'homme pragmatique qu'il était, même si l'âge trop avancé avait fait de lui quelqu'un de... sénile. Mais ce n'était pas l'âge qui faisait ça, mais plutôt l'air actuellement malsain qui rendait les gens fous, les animaux enragés et qui attirait les bêtes féroces. Pointe Sable et ses environs n'étaient pas propice à une saine guérison, le Temple-Hôpital était le seul espoir. « La première est pour moi !.. Je vous dois tant à vous tous sans exception... Même toi tout-petit-homme-halfelin-qui-racontait-des-vilaines-histoires-avant... Tu vois que des fois... Les histoires elles se terminent bien. » Jean poussa la porte du Cerf Blanc avec son exubérance et sa bonne humeur coutumière. Modifié par un modérateur mercredi 23 mars 2011 14:44:49(UTC)
| Raison: Non indiquée | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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Les aventuriers entrèrent au Cerf-Blanc, tous les reventes n'étaient pas terminées il restait encore le grimoire et pour cela on leur avait demandé de se renseigner plutôt auprès d'un certain Vorvashali Voon qui tenait une échoppe nommée le Serpent à plume et qui disposait lui même de quelques objets magiques. Après Séoni avait dit qu'Ezren avait pas mal de fonds pour mettre son projet de guilde en oeuvre, si le marchand n'en proposait pas un bon prix et s'ils ne désiraient pas garder les objets magiques, l'ensorceleuse au cheveux argent pourrait sans doute faire quelque chose pour eux, surtout s'ils amenaient en gage l' Aegis. Les objets infectés étaient toujours dans le sac à dos d'Ursion et même s'ils n'avaient pas pensé à les nettoyer avant de descendre en ville peut-être que le tenancier shoanti du Cerf-Blanc les laisseraient poser l'armure et les quelques armes sur le grill ou un Pleindpoil faisait cuire les viandes à la broche... L'endroit était plutôt vide en ce début d'après-midi, mais il fallait dire que la clientèle extérieure à la ville ne devait pas se presser dans cette ville où avait lieu près d'un meurtre par jour depuis une semaine. Déjà il n'y avait pas de trace de Kyra, l'étrangère venue du sud les avait sans doute berné en les dépossédant du carnet de notes d'Ezren, dès qu'ils auraient du temps pour lui mettre la main dessus sans doute certain d'entre eux auraient deux ou trois choses à lui signaler. Le grill tournait à mis régime et ce n'était pas Jémépil qui se trouvait derrière mais une des serveuses dont la bonne chaire habituelle la rendait rouge pivoine près des braises. Au comptoir se trouvaient trois humains en arme, les deux premiers discutaient entre eux et le Garridan Vishkalaï le propriétaire conversait avec celui qui était sansdoute le primo enquêteur de Magnimar et que jean reconnu aussitôt comme étant l'ancien prévôt de Pointesable : Bélor Cigüe. Celui-là était aussi le frère du premier sans toutefois porter le même nom ce qui restait un mystère pour Jean le bon ! Modifié par un utilisateur jeudi 24 mars 2011 09:11:49(UTC)
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Dragan était revenu le coeur serré à Pointesable. Depuis qu'il avait quitté le village dix années auparavant, les choses et les gens avaient changés. Cela ne faisait que quelques heures qu'il était revenu et rien de ce qu'il voyait ne lui apparaissait comme lorsqu'il était parti. Il avait pourtant été prévenu des divers évènements, petits comme grands, qui étaient survenus ces dernières années, mais ce qu'il avait imaginé n'était rien en comparaison avec ce qu'il avait eu le temps de voir. Accompagné du primo-enquêteur et de sa principale assistante qu'il avait été cherchés à Magnimar à la demande express - sur ordre avait-il pensé en lui-même lorsqu'il reçut la missive - de son parent, il avait passé tout le trajet vers Pointesable à observer la campagne et les bois qu'il avait parcourus de long en large dans ses jeunes années. Ce qui l'avait finalement décidé était l'idée de revoir sa mère et sa jeune soeur. Dans ces temps troublés, elles allaient avoir besoin de tout le soutien dont il pourrait faire preuve. Certes il n'était pas très proche de son cousin décédé dans des circonstances troublantes quelques jours plus tôt, mais les mots que la jeune fille avaient ajouté à la lettre du cousin de leur mère montraient clairement son trouble. Le petit groupe s'était dirigé très vite vers le Cerf Blanc, le seul lieu de Pointesable dont Dragan se rappelait avec précision l'existence et dont il lui semblait qu'il serait le plus à même d'accueillir le primo-enquêteur et son acolyte. Ce n'est qu'une fois rendu que le jeune homme se rendit compte que Bélor connaissait le tenancier bien plus que son nom ne le laissait supposer de prime abord. Lorsque le groupe d'aventuriers avait pénétré dans l'établissement, Dragan était assis au comptoir, en train de discuter avec la jeune assistante du primo-enquêteur. Tournant la tête vers le groupe, il avait observé les visages des nouveaux venus, essayant de se rappeler si l'un d'entre eux n'était pas un ancien compagnon de jeux. Seul le colosse qui avait pénétré le premier dans l'établissement lui rappelait vaguement quelque chose, mais il était manifestement trop jeune pour que Dragan eut put le côtoyer avant son départ. Les autres ne lui disant rien, il reprit le cours de sa discussion sans faire plus attention à eux.
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Ursion nota assez rapidement la présence de l'imposant Shoanti, qui devait sans doute être le primo enquêteur dont on lui avait parlé. Il était en train de discuter avec un autre Shoanti, le patron de l'auberge. Il ne fut que légèrement surpris lorsque Jean lui dit qu'il s'agissait aussi de l'ancien prévôt de Sandpoint. L'homme avait sans doute dû se distinguer particulièrement au cours des événements du passé et ainsi mériter sa promotion. S'il était également originaire du coin, cela voulait aussi dire qu'il s'intéressait sans doute de manière profonde aux troubles du village. Il restait à voir s'il allait se montrer plus conciliant que le prévôt actuel.
Après s'être assuré que son symbole sacré de Sarenrae était bien visible, Ursion s'approcha des deux Shoantis et resta à trois mètres d'eux pour leur laisser le temps de terminer leur conversation en toute intimité. C'est seulement lorsqu'ils s'interrompirent et se tournèrent vers lui qu'il s'avança. « Kel-grish! » commença-t-il en se courbant légèrement pour saluer les deux hommes ; c'était une salutation traditionnelle chez les Shoantis. Il poursuivit cependant en commun.
« Bonjour, messieurs. Maître aubergiste, mes compagnons et moi revenons d'une exploration périlleuse qui a coûté la vie à plusieurs de nos amis. Pourriez-vous nous faire servir des bières et de ces amuse-gueules dont vous nous avez régalés lors du Festival, afin que nous puissions célébrer la vie et honorer leur mémoire ? » Tout en disant cela, une vague de tristesse envahit tout à coup Ursion, comme une chape de souvenirs qui tombait soudainement sur lui… il avait pensé honorer leur mémoire, à la manière de Cayden Cailéan et s'était immédiatement rappelé le sage, bourru et sympathique prêtre nain qui les avait accompagné.
Il se racla la gorge pour reprendre une certaine assurance et s'assurer que sa voix n'allait pas lui faire défaut puis il se tourna vers l'autre Shoanti et dit « Primo-enquêteur Bélor, le père Zantus nous a averti de votre présence. Si nous pouvons vous être utiles, nous nous tenons à votre disposition. De plus… nous voudrions vous adresser une requête pour le transport d'une personne vers Magnimar. Si cela vous sied, nous vous invitons, vous et vos assistants, à rejoindre notre table plus tard. »
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 Logana Une femme de forte stature se tenait près du primo-enquêteur. Un lourd bâton de marche dans son dos semblait sa seule arme visible. Elle avait la peau pâle que ses habits noirs soulignaient et des yeux magnifiques, verts avec des reflets bleus. Toutefois, ce qui était le plus marquant chez elle était son tatouage varisien autour de son œil droit. Elle regarda les nouveaux venu avec insistance, jugeant du danger potentiel qu'il pouvait représenter. En voyant le symbole religieux du prêtre, elle eu comme une moue ironique. Puis elle regarda Bélor, semblant attendre sa décision.
 Deivon
Saluons la mémoire de nos amis disparus que Cayden veille sur eux. »Modifié par un utilisateur vendredi 25 mars 2011 19:31:38(UTC)
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 Jean Tanrien Jean fut plutôt intimidé par la présence de la solide jeune femme aux côtés de l’ancien prévôt de Pointe Sable. Certes il avait reconnu Bélor Cigüe, un homme toujours aussi impressionnant et il s’avérait qu’il avait pris la charge de primo enquêteur à Magnimar. Jean avait toujours respecté l’homme, son père lui disait souvent qu’il était l’autorité de Pointe Sable et qu’il faisait force de Loi. Il fallait toujours être poli avec le prévôt et être obéissant quand on était un bon garçon. Et le gros Jean bon était toujours un bon garçon… « Oh… Bonjour monsieur Cigüe… » - Avait-il dit de sa voix forte mais hésitante en entrant. Puis il était resté interdit devant les deux autres personnes, ne sachant qui elles étaient et s’il les connaissait. Pourtant, l’homme lui rappelait quelque chose, mais il ne parvenait pas à remettre un nom dessus. Il l’avait déjà vu au village, il en était certain, peut-être avant de partir à la Garde de Magimar, lorsqu’il accompagnait son père au marché. Il fouillait sa mémoire pas toujours infaillible, mais à part cet aspect de déjà vu, il ne voyait pas qui c’était. Quant à la femme, il en était certain, il ne la connaissait pas. Elle avait l’air de quelqu’un d’important, portant des habits soignés et ayant une apparence peu commune. Sans son tatouage varisien ayant un aspect familier avec les runes du Temple oublié d’Aroden d’où ils revenaient laborieusement, il lui aurait donné de la noblesse. Mais le symbole la couvrait plutôt d’un voile de mysticisme dont il espérait qu’il n’était pas aussi sombre que celui qui lui ombrageait le visage. Après un instant il leur adressa avec la même voix – « Bonjour m’ssieur dame… Je suis Jean... Jean Tanrien... Le fils d'Onan... Onan Tanrien... » - Il leur tendait sa large paluche, tandis que son sourire s’affichait de nouveau sur son visage rougissant tant et si bien. Il ne savait plus où se mettre, mais fort heureusement, Ursion avait pris rapidement le relais et il invitait déjà Bélor, l’ancien prévôt, à se joindre à leur petit groupe. Ne dérogeant pas à sa proposition faite en entrant, il alla voir le tenancier du Cerf-Blanc – « Bonjour monsieur Vishkalaï… S’il vous plaît vous pouvez nous servir une tournée… A monsieur le prévôt Cigüe… Et ses amis… Et puis à monseigneur Ursion et mes amis… Et moi bien sûr  …La tournée, c’est pour le Gros Jean !.. » – finit-il enthousiaste. | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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Logana Darkmoon Étrangement la femme répondit à la main tendue du géant. Elle la serra avec une force inattendue pour une femme mais pas de sa carrure. D'une voix ferme et volontaire à la fois ténébreuse et terriblement sensuelle elle répondit à la présentation de Jean. « Je m'appelle Logana Darkmoon. C'est un plaisir de faire votre connaissance Jean. »
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Tanrien... Tanrien... Non, cela ne me dit rien... Lorsque le géant s'était présenté et avait tendu sa main, Dragan avait fouillé sa mémoire mais le nom qu'il avait entendu lui était absolument inconnu. « Enchanté - enfin si je puis dire en de pareilles circonstances... Je me nomme Dragan, Dragan Preko. Je suis originaire de la région, du Bois aux Tiques plus exactement, mais je l'ai quitté il y a tellement longtemps que mes souvenirs se sont peu à peu évanouis. » Alors qu'il s'était retourné vers Jean pour répondre à sa présentation et lui serrer la main à son tour, ceux qui regardaient Dragan purent apercevoir une large cicatrice qui courrait sur le côté gauche de son visage, le défigurant cruellement. Le jeune homme ne chercha pas à la masquer, il avait appris à vivre avec et personne jusqu'alors n'avait osé le moquer pour cela. Après avoir serré chaleureusement la main du colosse, Dragan ajouta « Je ne te connais pas, Jean, fils d'Onan. Mais toi tu connais peut-être certains membres de ma famille ? Ma mère est une parente éloignée d'Arthram Valdemar... Celui-là même qui vient de perdre son fils... Je n'avais pas beaucoup de contacts avec lui, ni avec aucun de ses proches parents d'ailleurs... Il n'est donc pas besoin de me présenter tes condoléances... Certes, je les accepterait, mais par pure politesse... En revanche, j'accepterai le verre que tu me proposes avec une grande joie. Le voyage depuis Magnimar m'a complètement desséché la gorge. »
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« Cigüe... Il n'y a plus que par ici où on m'appelle de ce nom, mais sache Jean que j'ai repris celui qui était le mien. J'ai compris qu'il ne servait à rien de se cacher pour être reconnu. Pour preuve j'ai échoué à Pointesable en tant que prévôt pour réussir à Magnimar en repartant de rien. En perdant la reconnaissance et la confiance du peuple qu'inspirait mon ancienne fonction j'ai regagné celle des miens. Certe j'ai du renoncer au prestige pour être craint mais c'est souvent le prix à payer pour faire respecter loi et justice... »L'ancien prévôt parlait non seulement à Jean mais on sentait qu'il venait d'avoir une longue discussion avec son frère et que ces dernières phrases venaient également en guise de conclusion à sa réconciliation avec son frère. Jean savait qu'à son départ ils étaient toujours en froid car Bélor reniait le fait d'être shoanti.
« Ainsi vous êtes donc aventuriers ? Vous ne devez pas être en odeur de sainteté dans cette ville. Continua l'enquêteur en s'adressant cette fois à Ursion et en lui adressant un sourire en coin qui se voulait ironique. Je connais bien Cyrius Déverin pour avoir fait mes premières armes avec lui, on dit qu'en tant que prévôt qu'il n'est pas homme à transiger ni à concilier ? C'est ce qui a fait sa réussite... jusqu'à présent. Je pense qu'il est grand temps que je le rencontre, mais je préfère me faire une idée plus précise sur ce qui se passe ici avant tout. J'accepte votre invitation si vous me faites un tableau précis de la situation de la ville en ce moment. Dragan et Logana auront sans doute besoin d'aide pour collecter les informations relatives aux meurtres, je doute que Cyrius partage ses informations de bon cœur. Il faudra reprendre l'enquête du début et sans les preuves du terrain il faudra interroger pas les habitants. » | |
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Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,212
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Ursion sourit franchement. « Je suis très heureux d'entendre cela, primo-enquêteur. Mon père est également shoanti ; il a dû fuir Korvosa avec ma mère. Aussi, chaque petit pas menant vers l'acceptation des différences me fait vraiment plaisir. » commença-t-il avant de poursuivre « Quant à vous faire un point de la situation, ce sera avec grand plaisir… mais cela prendra un certain temps. »
Ursion reprit un air plus sérieux avant de continuer. « De nombreux événements ont affecté Sandpoint récemment, des événements dont il est difficile de savoir s'ils sont simplement des coïncidences qui se produisent au même moment ou s'il s'agit des parties visibles d'une plante dont les racines sont plus profondes. Je suppose que ce sont les récents meurtres qui vous ont amenés à Sandpoint ? Sachez qu'en plus de cela, il semble y avoir une créature des plus dangereuses agissant dans les landes, un groupe de mercenaires au comportement étrange, des bisbrouilles au sein des clans de kobolds et de gobelins des marais au sud, et un mystérieux mausolée hanté dans lequel sévissait un ex-Éclaireur transformé en bestiole insectoïde. » dit-il d'une seule traite.
Il tendit la main en direction de la table où l'aubergiste avait amené les amuse-gueule et les boissons commandées et demanda sur un ton légèrement ironique. « Par quoi voulez-vous commencer ? »
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Rang : Staff
Inscrit le : 23/12/2009(UTC)
Messages : 5,665
Localisation : Charente Aquatique (17)
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« Oh... Sincèrement désolé monsieur Preko... Enfin pour votre famille... Je ne connais pas bien le Bois des Tiques... Je viens des Terres Cultivables... Un simple fermier... Oui un simple fermier... Mais c'est pas grave... Vous savez... Les meurtres ont touché aussi monsieur Costis... Le père d'Habil... Habil c'était mon ami... Le seul qui se moquait pas de moi... Devant moi... On est parti pour la collline d'Athorm... Pour aller le chercher... Mais on n'a trouvé que le Mal... Et des horribles monstres... Comme cet Illisius-araignée-monstre... Mais il faut dire que ce n'est pas la seule chose... Anormale ici... Depuis que je suis rentré de Magnimar... Oui j'étais Garde à Magnimar... Pendant 5 ans... Et puis ils m'ont dit de partir... Je ne sais pas vraiment pourquoi... Enfin il y a eu ce drôle de chien pendant la foire... Il est devenu enragé... C'est comme ce bon vieux Donk... Mon chien... Il a attaqué papa et avait les yeux tout rouge... On... Je... J'ai été obligé de le tuer... »
Le souvenir était encore douloureux. Le colosse baissa la tête et se laissa submerger par la tristesse. Puis il saisit sa chope de lait de chèvre tiède et la vida d'un trait, posant bruyamment la chope sur la table comme pour donner un point final à ce douloureux évènement - « Il y a une chose qui rend les gens fous... Et les animaux enragés... C'est cette chose qu'a invoqué... Cet Illisius-araignée-monstre... Il l'a dit... Un Hullatoïn... Jean il sait pas c' que c'est... Mais cette vilaine bête elle fera pas de mal aux fermiers... Ni aux villageois... Jean il défendra les Terres Cultivables... Et Pointe Sable !.. » | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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Rang : Staff
Inscrit le : 22/12/2009(UTC)
Messages : 4,260
Localisation : Rennes (35)
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Dragan fit un léger signe de tête à la fin de la logorrhée de Jean. « Eh bien, il s'en est passé des choses par ici ces derniers temps... Je ne me souvenais pas que Pointesable était aussi animée... » Il ne tenait par rigueur au brave fermier de lui avoir présenté un semblant de condoléances.
Rejoignant la table à l'invitation du prêtre, il s'assit et se saisit d'une chope de bière. Après en avoir bu une grande gorgée, il la reposa bruyamment sur la table de laissa échapper un soupir d'aise « AAAAAHHHHH ! Voilà qui fait du bien... » Puis se permettant de répondre à la question d'Ursion en lieu et place du primo enquêteur il ajouta « Je pense que je devrais commencer par accompagner le primo-enquêteur jusque chez les Valdemar. Au moins pour leur annoncer son arrivée. Puis j'irai peut-être saluer mes parents au Bois aux Tiques, si le temps nous en est donné... Il y a tellement longtemps que je ne les ai vu... » Puis apercevant les regards incrédules tournés vers lui, il sembla comme sortir d'un rêve et ajouta « Oh, vous vouliez parler des évènements je suppose... Et bien, comme nous sommes là pour résoudre le meurtre de Belven Valdemar, et de ce sergent... Comment s'appelait-il déjà ?... Vous pourriez nous dire ce que vous en savez. »
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