Lixy répondit en souriant.

« Pas de problème, je veux bien en être... »

Modifié par un utilisateur mardi 15 février 2011 19:00:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

« T'en fais pas pour moi ! » répondit la jeune femme.

Elle fila à toute allure récupérer ses affaires.

Modifié par un utilisateur mardi 15 février 2011 19:01:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Almariel répondit à la gnome...

« Dans l'état où il est, il ne discutera pas le mignon. Et c'est bien ce qui m'inquiète...Il y a donc personne avec un peu de jugeote ici ? »

Voyant que ses efforts pour calmer tout le monde, ne fonctionnaient pas. Hein Vlad ? elle alla chercher quelques affaires.

Lorsqu'elle revint, elle portait une armure en cuir qui ne cachaient rien de ses charmes, voire les mettait en valeur. Elle portait un fouet à son coté...

« Je te demande d'y réfléchir encore une fois, tu n'es pas censé être bête, donc nous devrions prendre un peu de renseignements avant »

Le départ du Gobelin Doré se fit sans attente.
Alastor, vraiment remonté, menait un train d'enfer et le groupe le suivait péniblement à travers les ruelles de plus en plus étroites et de plus en plus nauséabondes...

Appuyé contre les contreforts de la falaise, le quartier était plongé en permanence dans l'ombre, ses ruelles resserrées entre des maisons à encorbellement ne voyaient qu'en de très rares occasions les rayons du soleil réchauffer les murs humides et décrépis dont le torchis jeté en bouses épaisses donnait l'impression de ne jamais vouloir sécher. Çà et là pendaient des vêtements qui refusaient ostensiblement de sécher, diffusant une odeur rance dans les environs qui couvrait à peine celle des excréments qui s’écoulaient avec difficultés sur les pavés -quand il en restait- qu’on devinait sous le brouillard perpétuel et si caractéristique des Forges Empoisonnées, à deux pas d'ici.
Ici vivait la population la plus pauvre de la cité, ceux dont on ne voulait plus nulle part : les marins qui ne pouvaient plus servir ni sur un navire, ni sur les docks ; les écorchés de la vie dont on pouvait se demander ce qu'ils avaient fait pour qu'un dieu les eût maudit de la sorte au point de leur refuser une mort justifiée ; les femmes de petite vertu qu'aucun souteneur n'engageait plus ; ceux qui avait cru en un Eldorado en arrivant dans cette ville et qui avaient tout perdu dès la première maison de jeux croisée…

Au bout de la ruelle la plus large et la moins nauséabonde, pourtant nommée allée du Vérat, un étrange bâtiment sortait du lot : l'Hospice de St Casperian, du nom du prêtre de Sarenrae qui s’était perdu dans ces bas-fonds il y avait plusieurs décennies et avait fait de cette ancienne chapelle un refuge pour les malheureux du quartier et tous ceux qui recherchaient un peu de réconfort et de soins alors qu’ils n’avaient pas les moyens d’en obtenir auprès des autres cultes. Le refuge avait survécu au décès du vieil ermite, notamment grâce à des dons de prélats anonymes qui subvenaient aux besoins de la mission pour sûrement soulager leur conscience.

L'hospice en lui-même était un grand bâtiment délabré, coincé entre la boutique miteuse d'un charron et une boulangerie, à mi-chemin de cette allée boueuse. Au loin, on entendait les cris des porcs que l'on égorgeait dans l'abattoir situé au bout de la rue, abattoir qui avait donné son nom à la ruelle... Un clocher de guinguois s'élèvait à l'arrière du bâtiment et une demie-douzaine de fenêtres graisseuses, fissurées et fermées par des planches percaient des murs qui devaient être blancs autrefois. Une petite enseigne de bois vermoulu pendait au-dessus de la porte de chene fatiguée : Hospice de St Caspiéran, bienvenue à tous.

S'arrêtant pour détailler le bâtiment, Talen cru tout d'abord qu'il n'y avait rien.
Mais un mouvement à l'étage de l'hospice lui révéla la présence probable d'une sentinelle, sans doute occupée à surveiller la rue devant la mission.

Un tour rapide du bâtiment lui permis de voir qu'il y avait trois issues.

L'entrée principale de la mission se trouvait au sommet de quelques marches de granit menant dans une sorte d'antichambre. Face aux marches se trouvait une porte à double battant en bois vieilli et de part et d'autre, il y avait deux autres portes, plus petites, couvertes de graffitis...

Faisant un tour à l'arrière de l'hospice, Talen découvrit un petit jardinet emplit de mauvaises herbes. Un petit muret de pierres, haut d'un mètre et affaissé par endroit, ceinturait la petite cour. Cet espace était clos par un portail grinçant, lui même fermé par une vieille chaîne bringuebalante mais dont le cadenas piqueté de rouille semblait solide. A fleur du mur de ce qui pouvait être le chœur de l'édifice, poussait un arbre séculaire dont les branches flirtaient avec le toit de l'abside. Une grande porte à double battant s'ouvrait dans le mur de l'édifice.

Enfin, donnant dans une sombre ruelle garnie d'ordures, une autre double porte s'ouvrait dans le mur nord de la chapelle...

Modifié par un utilisateur jeudi 17 février 2011 11:05:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Almariel regarda la gnome avec des yeux ronds... Puis elle lui sourit gentiment...

« On va essayer, mais dans cette ville de pirate, il est assez rare que l'on obtienne quoi que ce soit par la gentillesse. En général, le plus fort gagne, et le plus faible... »

Elle montra Alastor

« Notre ami, ici présent, n'a pas daigné écouté mon conseil et prendre quelques mesures préventives. Du coup, nous nous retrouvons face à un repaire de brigands, où je pense ils ne vont pas tarder à nous repérer. »

Elle regarda tout autour d'elle.



« Je ne saurais vous conseiller d'être très prudent, et de fréquemment regarder derrière vous. Et bien Alastor, que proposes-tu maintenant ? »

Le mage regarda Almariel

Ben c'est simple, comme j'ai étais bein éduqué, je dirais les femmes et les enfants d'abord dit il avec un grand sourire

Plus sérieusement, on passe par derrière, discrètement si possible, et on évite de se faire repérer par les garde ... enfin je dis ça, mais connaissant Ionisa et sa capacité à faire des boulettes, je pense que la discrétion ne sera pas trop de mise ...


Le mage se gratta la tête

Sinon je vais frapper à la porte et je demande gentillement que l'on me rende les bien de Samaritha, sinon on leur défonce le fondement ...
Alors, elles sont pas belles ces idées?

Almariel haussa les épaules et ne releva pas la phrase mysogine

« Pour l'opération discrétion, c'est raté. Autant rentrer par la porte principale.. »