Comme à chaque fois, Marah ferme la marche afin d'aider les personnes devant, à savoir Océane et Ileniel, pour les aider à évoluer dans la jungle le mieux possible et leur faire bénéficier de ses connaissances à propos de cet environnement. Elle avait toujours vécu et survécu en jungle et avoir un guide comme Joro et elle tout deux natifs de ce milieu était un atout non négligeable.

Lorsqu'elle reçoit l'alerte spirituelle de Diamé, elle se fige et s'apprête à avertir les autres devant mais Joro est tout aussi rapide et efficace. Elle acquiesce lorsque le halfelin prévient du danger et se concentre sur l'extension de son esprit qui est dans les arbres et qui peut leur apporter des informations complémentaires - Combien sont-ils ? Où sont-ils ? Que sont-ils ? Des naufragés comme eux ou des locaux genre mwangis cannibales ? - En attendant les réponses mentales de Diamé, voilà qu'Ileniel est déjà partie. Alors elle serra sa prise sur la hampe de sa lance et reste cachée en attendant des réponses...

Les plans d’Ileniel tombaient tout à coup à l’eau. Elle qui pensait tomber sur des pirates… Finalement, autant prévenir les autres. La demie-elfe rebroussa chemin aussi discrètement qu’à l’aller et chuchota à ses camarades.

« Il y a quatre cannibales, enfin… Je présume que c’en est. Ils ont des cimeterres. On a l’effet de surprise. Je préconise une attaque à distance, et j’engage le combat ensuite. Qu’en dites-vous ? »

Si le combat se déclenche, je retarde mon tour pour agir après les attaques à distance, si on suit cette stratégie.

Modifié par un utilisateur mercredi 14 février 2024 08:35:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Océane, surprise de la première intention de Joro de s’attaquer directement aux inconnus, et bien moins encline à faire couler le sang que ses camarades, se penche vers Ileniel et Joro pour leur chuchoter :

« Ce ne sont que des présomptions, on ne va tout de même pas attaquer ces personnes sans même savoir si leurs intentions sont mauvaises ! Ils sont peut-être armés, mais ça ne veut pas dire que ce sont des ennemis par définition. Si ça vous fait peur, je peux tenter d’aller leur parler. »

Ileniel regarda d’un air étonné Océane. La demie-elfe s’approcha un peu plus d’elle, et pointa son cache-oeil.

« Croyez-moi, il n’est pas possible de négocier avec eux. Mais si vous y tenez, allez-y. Peut-être qu’en échange d’un de vos bras, ils vous laisseront partir. »

La pirate paraissait sérieuse et ne semblait pas du tout dans l’optique de négocier. Elle lança un regard vers Marah et Joro, pour peut-être déceler ce qu’ils pensaient de cette approche.

« Faites comme bon vous semble. Je me tiendrai prête à agir dans tous les cas. »

Sur ces paroles, elle s’éloigna du groupe en direction des quatre individus, et partit se cacher derrière un arbre, espérant ainsi surprendre les cannibales s’ils venaient à s’avancer vers ses compagnons.

Je me mets en embuscade en M6, derrière l’arbre, rapière à la main. Ileniel laisse les autres agir et passera à l’attaque lorsque les ennemis seront à portée.

La perspective d’attaquer les inconnus directement ne l’enchantait guère, mais Océane se résigna à l’avis de ses compagnons plus expérimentés.

« Je vous fais confiance… En espérant que vous ayez raison. »

Sur ces mots, elle prit en main son arbalète et attendit le signal de Joro.

Voilà que Marah s'y met ! Joro rend les armes et va s'embusquer non loin d'Illeniel, en se disant que la technique de l'appât peut aussi fonctionner.

Je me positionne en M2 si la zone est adaptée

Une fois tout le monde en place, Marah réajuste sa tenue, faisant ressortir les gri-gris autour de son cou, les nombreux bracelets autour de ses poignets, fouillant dans sa sacoche, elle écrase une poudre blanchâtre qu’elle applique sur son visage avec les doigts, dessinant le contour de ses yeux, de sa bouche et une plus grande marque sur le front, puis le menton, lui donnant l’aspect d’un crâne. Oui elle parait sauvage, une sorcière toute droit sortie des cauchemars des plus primitifs… Puis elle glisse sa sacoche dans le dos et saisit sa lance, avançant d’un pas ferme et décidé vers les 4 « sauvages » locaux…

Une fois en vue des individus et une fois s’être assurée qu’ils la voient, elle s’adresse à eux, parlant sa langue natale en un rythme rapide, la langue claquant sur son palais lui donnant un air sévère, comme si elle lançait une malédiction. Puis s’ils ne comprennent pas, elle essaie un autre langage, le polyglote en ayant toute une panoplie, elle utilise les plus courants qu’elle a connu dans la jungle des Étendue Mwangies, autrement dit 6 dialectes et enfin quelques mots en commun, ne parlant que par des mots simples, sans faire de grandes phrases évoluées, accompagnés de gestes…

Avance en [S11] ou [T11] et leur parle dans les 6 angages ls plus courants du polyglote puis finit en commun.

« Nanga def ? Nan guin nan wan. Degg nga ? Mangi dëkk, yendu ak jàmm, mangi Marah. Dama feebar ? Dema reer ? »
« ... »
« Bonjour. Pas attaquer. Vous comprendre ? Moi Marabout, parler aux esprits, moi Marah. Vous parler ? Vous perdus ?
 »

Devant une telle scène, Ileniel ne savait plus trop quoi penser. Pour l’instant elle se tenait tranquille, laissant Marah s’occuper de la négoce. Cependant, elle était prête à intervenir au premier signe d’agressivité des étrangers.

La demie-elfe lance un regard interrogateur en direction de Joro et Océane, se demandant ce que Marah et les quatre guerriers pouvaient bien se dire.

Est-ce qu'elle a vraiment réussi à créer un contact avec eux ou est-ce qu'ils l'enmenaient dans leur village pour la jeter dans leur marmite et la faire rôtir à petit feu ? Le fait qu'ils ne fassent aucun geste hostile et qu'il l'enjoignent à les suivre et même à l'escorter, l'encourage à poursuivre sur la voie de la diplomatie et de la confiance - « Way dët dët ! N'Jame Diamé ! »

Puis elle fait un signe affirmatif de la tête, souriante comme pour montrer sa confiance et emboite le pas dans la direction indiquée...

près environ une demi heure, les autochtones partis reviennent avec ce qui devrait être le repas deux gros rats, pendant ce temps, l'un des deux autochtones resté au camp a préparé un feu. Avec le retour de la chasse, la mise en chauffe se fait et après peu de temps Marah et ses nouveaux compagnons mangent leur pitance du soir.
Pendant ce temps, plus loin, Joro, Ileniel et Océane campent également, plus discrètement. ils tournent leur attention vers Diamé qui leur sert de relais avec Marah et leur permet de rester invisible pour les autochtones, leur repas est plus frugal et mais suffisant pour survivre à cette nuit.

Le repos s'organise avec des tours gardes et la nuit se passe sans heurs du côté des poursuivants, dès les premières lueurs les rescapés se réveillent et effectuent leur préparatifs matinaux avant de se mettre en route dans le sillon de l'échappée.
Le petit singe de Marah continu de les guider et de leur indiquer un éventuel état d'urgence de la sorcière Mwangi. Ils arrivent à une intersection où un camp a été monté la nuit précédente, les traces de pas les plus fraîches continuent vers le sud-ouest tandis qu'un autre chemin s'enfonce dans la jungle vers le nord. Suivant toujours de loin Marah, le groupe opte pour la poursuite des traces et ils avancent ainsi jusqu'à une autre interception, cette fois-ci le choix se fait entre l'ouest et le sud, et une nouvelle fois les traces vont en direction de l'ouest. Juché sur Vorace Joro ouvre la marche le dinosaure sniffant à gauche à droite se dirigeant renifler un arbre à quelques demi mètres de la piste d'un côté puis de l'autre tandis que le halfelin continue sa traque, mais derrière ce dernier un cri retentit, une voix féminine: Océane, elle est attiré en l'air par une liane enroulée autour de sa cheville et propulsée en l'air vers des branches taillées en pointe, après s'être empalé sur certaines, elle se retrouve suspendue à 3 mètres de hauteur par une cheville.

Océane subit 3 points de dégâts et est en l'air attachée par une jambe.