Sihrl était courageux mais pas téméraire. Aussi attendit-il que le robuste paladin soit de retour avant d'entreprendre quoi que soit qui pourrait occasionner des blessures.
En effet, celui-ci avait la faculté de les faire disparaitre comme par enchantement : C'est bien simple, lui qui se tenait les côtes il y a 5 minutes courait comme un lapin désormais et charriait des quantités d'huile. Ceci dit sans faire référence aucune à sa coiffure que le port du casque en toute circonstance n'arrangeait guère.

Las ! Le groupe se mit à bricoler des babioles.
Sihrl qui était plutôt manuel, ne voulait pas faire preuve de mauvaise volonté devant l'idée de Vaprecel: en effet à défaut d'être vraiment utile, elle n'était pas immédiatement dangereuse, ce qui était un mieux sensible.
Mais le problème qu'il n'avait pas d'allume-feu ou de briquet d'une part, et que, d'autre part, faire tomber le bouclier sans avoir auparavant déniché la 2e clef n'était pas d'une urgence impérieuse, n'était pas résolu par ces gentils travaux manuels.

Diplomate, il entreprit une action médiane : Il ne fit pas de bombe (d'autant qu'il avait une flasque d'huile sur lui), ouvrit la porte au nord de la pièce, regarda dans le couloir mais ne s'y engagea pas.

Espérons que la soeur de Roldare soit de robuste constitution... Au train où on progresse, nous la retrouverons dans 6 mois- un an...
En plus je me demande ce qu'il est advenu du 4e larron. Un mort, Roldare fou, sa soeur enlevée, Il en manque un. Si ça se trouve le dernier villageois est un traître affilié au masque où que sais-je... Quand je pense que je pourrais bricoler des poulies suspendu à 100 mètres au dessus du vide, ou dénicher des oeufs après avoir escaladé une falaise ou deux à mains nues... mais non ! Il faut que je prenne des risques.

Le paladin se mit à la suite et essaya de voir ce qui se cachait derrière la porte. Après tout le porteur de pavois ne bougeait plus il n'y avait donc pas lieu de s'en inquiéter pour le moment.

« Est-ce que quelque chose bouge ? Encore des statues ? »

Ce fut un morceau de chiffon qui lui mit la puce à l'oreille. Une des épées tenues par les différentes statues portaient un morceau de tissu enroulé tout autour d'elle. Comme si quelqu'un avait voulu éviter que la lame de la statue ne blesse celui qui passerait dessous. Par terre, d'autres morceaux de sacs se trouvaient à côté de la porte à l'autre extrémité.

Alors que son pied allait toucher la troisième dalle, il interrompit son geste et le ramena doucement en arrière.

Une alarme avait sonné dans la tête de Sihrl. Il avait déjà entendu parler de ce genre de pièges. Marcher sur une dalle risquait de provoquer un mécanisme, en déclenchant sans doute un mouvement de balancier qui amènerait le tranchant des épées à passer à hauteur du cou d'un homme. Posant sa lanterne sur le sol, il se mit à la balancer légèrement et il vit effectivement que les dalles entre les différentes statues étaient légèrement surélevées. Pas suffisamment pour qu'un individu qui viendrait à s'y aventurer ne puisse le remarquer avant qu'il ne soit trop tard.

Il poussa un léger soupir. Ce n'était pas de la magie, mais un simple mécanisme... Il pouvait sans doute se désamorcer ou s'éviter.

Modifié par un utilisateur lundi 2 avril 2012 08:11:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vaprecel s'avança voyant que les statues ne bougeait plus.

« Vous avez fait votre part de travail à moi de faire le mien. Avançons donc un peu pour trouver cette clé qui nous manque tant. »

Sihrl avait repris sa progression vers la porte située au fond du couloir. Après avoir longuement et minutieusement examiné celle-ci, il se décida à coller son oreille dessus pour percevoir un bruit quelconque. Ce qu'il entendit lui rappela qu'ils ne s'étaient pas arrêtés pour se reposer et répondre à leurs besoins depuis un long moment. Le bruit d'un filet d'eau était nettement audible.

Selon Barin, ils étaient revenus vers l'entrée qu'ils avaient aperçue sur leur droite en entrant. Vaprecel et le nain se placèrent derrière Sihrl tandis que le prêtre et la sorcière restaient en retrait.

Sihrl enclencha le mécanisme d'ouverture et une grande salle se livra à la vision de la flamme de la torche ioun du paladin qui avait repris sa rotation au dessus de sa tête.

Un bassin dans lequel s'écoulait un filet d'eau leur faisait face. derrière se tenait une statue de femme décapitée tenant dans ses bras un guerrier mort. Ils le reconnurent comme étant Kassen dont ils avaient vu d'autres représentations à l'intérieur de la salle dans laquelle ils avaient trouvé la première clé. Ieronymous reconnut également une représentation traditionnelle dans une tombe du valeureux héros accompagné vers la mort par une incarnation probable de la déesse. La scène était saisissante de réalisme et un soin particulier avait été mis pour représenter les traits vertueux du héros mort.

carte à jour

Vaprecel s'aperçut d'abord d'un reflet argenté brillant au fond du bassin. En s'approchant pour mieux y voir, il aperçut au fond, non pas une clé, mais une multitude de clés, de toutes formes, toutes brillantes à la lumière de sa torche. Le bassin semblait particulièrement profond.

Ils cherchaient une clé, ils étaient servis.

Tous se regroupèrent dans la salle. Malya trempa sa main dans le bassin. L'eau y était froide, comme l'était sans doute celle du torrent de la montagne. Surtout, il y avait là du courant.

Le long du bassin de pierre, une frise laquelle disait "Seul Nethys peut vous aider à y voir clair".

Sihrl était inquiet devant la multiplication et la dangerosité des pièges. C'était vraiment un défi impressionnant pour les jeunes adultes du village, mais le Nirmanthar, en guerre permanente, ne laissait que peu de perspectives aux faibles.

La pièce dans laquelle ils débouchèrent réservait probablement une épreuve aussi. Par chance il apparu qu'elle était du même tonneau que celle de la pièce de feu, une énigme magique, du moins à en croire l'interprétation de la frise que proposait Vaprecel.

Ne pouvant pas aider pour les choses magiques, Sihrl leva haut sa lampe pour éclairer différents détails de la pièce.

Pendant ce temps son esprit vagabondait.

. Les clefs c'est bien, mais il faut immobiliser le gardien. Soit l'immobilisation des statues du Hall commande aussi le gardien, soit il faudra ouvrir la 2e porte de la pièce du Gardien et, espérons-le trouver le moyen de le... euh... statufier.

Lorsque tout le monde fut présent dans la pièce, Vaprecel reprit son explication. Un par un, lorsqu'ils se penchèrent au dessus du bassin, ils se rendirent compte que remonter et essayer les pièces prendrait un temps certain. Il devait y avoir un moyen de repérer une clé magique.

Malya présenta ses excuses au groupe : « J suis désolée... Je connais bien un sort qui me permettrait de repérer assurément la clé qu'il faut mais il me faudra la nuit pour me concentrer sur ce sort avant de pouvoir le lancer. » Elle regarda alors Ieronymous. Le prêtre saurait peut-être lui aussi un sort équivalent.

Sihrl, sous l'habile prétexte de l'éclairer un peu mieux, s'était approché du Prêtre qui s'intéressait d'un peu trop près à une statue pour que le groupe ne soit pas en danger. Se plaçant discrètement derrière lui, il repérait déjà les portions de son dos qui abritaient les organes les plus sensibles.
La sécurité du groupe avant tout...

Mais bien vite, Iéronymous fut requis pour repérer magiquement la clef.





Maugréant contre ces fadaises magiques, Barin se plaça à l'angle sud ouest de la pièce de façon à couver les trois entrées de son œil ténébreux.

Bien campé sur ses jambes solides, il était prêt à charger sur quoi que ce soit qui aurait une mine désagréable. C'est à dire en première approximation, toute créature différente d'un humanoïde de 5 pieds maximum de haut pour à peu près autant de large de large et portant la barbe.
Il faisait une exception pour ses compagnons.

Pour l'instant.

Modifié par un modérateur dimanche 22 avril 2012 09:24:40(UTC)  | Raison: Non indiquée