Certains des aventuriers avaient examiné le temple-musée (test de Religion possible) de fonds en combles, s'arrêtant plus longuement devant le coffre marin. Celui-ci était théoriquement encore fermé (ou, du moins, sa serrure l'était), mais il était clair qu'il ne contenait plus rien d'importance : cela pouvait se voir simplement en se penchant, car une bonne partie du flanc et du fond du coffre manquaient, comme si celui-ci avait été brisé par un coup violent. Vu l'état du bois, cela ne devait pas dater de la veille. Le coffre était donc là plus comme une relique que comme un véritable conteneur.

D'autres s'étaient aventuré à de nombreuses conclusions en examinant la petite chambre à lit unique dans laquelle ils avaient mis la main sur d'anciennes rations provenant du Jenivère. L'endroit était clairement trop petit pour plus d'une personne. En observant attentivement l'endroit, les aventuriers remarquèrent également que la salle était dénuée d'effets personnels ou de tout bibelot qui aurait pu être collecté au cours du temps. On aurait plutôt dit qu'il s'agissait d'une chambre installée récemment, ou occupée depuis peu, plutôt que d'un dortoir appartenant depuis longtemps à la même personne. En un mot, cela ressemblait plutôt à une chambre d'ami utilisée par un voyageur de passage qu'à un dortoir plus permanent.



Vu les découvertes effectuées au rez-de-chaussée, c'est avec une grande prudence que les aventuriers se dirigèrent vers les escaliers. Ces derniers, plutôt étroits, les forçaient à se placer à la queue-leu-leu, Sven en tête. Le marin s'arrêta à l'endroit où les escaliers aboutissaient à une petite plateforme étroite avant de poursuivre leur ascension vers le sommet de la tour. Sur sa gauche se trouvait une porte métallique qui semblait avoir déjà bien vécu… Il la poussa avec la bout de son arme, dévoilant une vaste salle ressemblant à la chambre d'un guerrier.

Les murs de cette vaste chambre étaient décorés de divers trophées de chasse (des peaux de bêtes, de têtes empaillées, ...) plus ou moins bien curés : la légère odeur de décomposition qui flottait dans l'air laissait penser que certains de ces souvenirs n'avaient peut-être pas été complètement débarrassés des chairs. Ici et là, on pouvait apercevoir une ancienne commode en bois d'apparence très ancienne, un "lit" formé de plusieurs coussins au tissu usé et tâché, et d'autres petits meubles correspondant en taille, forme et robustesse à ceux qu'on pouvait trouver sur les navires. Contre le mur est, Sven aperçut un large coffre marin qui, celui-ci, était en meilleur état que son pair placé au musée-temple.

À l'arrière de cette chambre se trouvait une ouverture dans le mur, dissimulée par un simple rideau usé, et qui menait à une sorte de petit balcon de bois surplombant la place centrale du village.

Modifié par un utilisateur dimanche 16 décembre 2012 13:27:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Assurons nous qu'il n'y a personne dans cette pièce avant d'aller plus loin. Le balcon pourrait servir de cachette. » Sébrysse entra derrière Sven dans la pièce du premier étage en se pinçant le nez. Elle inspecta tout ce qui pourrait abriter une personne.

Certains des aventuriers s'avancèrent vers le balcon pour s'assurer qu'il ne restait aucun ennemi caché à cet endroit. La construction de bois avait l'air assez peu stable, ce qui incita les aventuriers à progresser avec prudence… mais ils se rendirent rapidement compte qu'il n'y avait pas vraiment de danger : la structure était solide. La plateforme, située à quelque 6 mètres de hauteur, dominait la cour intérieure et permettait sans doute d'observer ou de haranguer les sauvages.

Pendant ce temps-là, Sébrysse était retournée examiner le temple-musée du rez-de-chaussée. Il lui parut évident très rapidement que la plupart des bibelots rassemblés là étaient des souvenirs provenant d'un navire. Elle s'intéressa plus particulièrement aux icônes et aux symboles liés au dieu Asmodéus. Ceux-ci étaient tous anciens ; la prêtresse de Sarenrae se rendit rapidement compte que les glyphes et les représentations religieuses dataient de plusieurs dizaines d'années et ne correspondaient pas vraiment au culte récent de ce dieu. Si, comme certains le pensaient, la Varisienne était en fait une sorcière-prêtresse d'Asmodéus attirant les navires à leur perdition sur la Lame des Contrebandiers, elle n'avait visiblement pas profité de ses voyages récents pour ramener quelque objet de culte moderne que ce soit.

Alors que certains exploraient le balcon ou le temple-musée, d'autres progressaient vers le sommet de la tour en suivant l'escalier en colimaçon. La construction, en murs maçonnés et parfaitement courbés, ne semblait guère coïncider avec les talents de bâtisseurs des sauvages primitifs et dégénérés qui avaient occupé le village.

L'escalier débouchait sur le sommet de la tour, une plateforme circulaire où on pouvait encore deviner les supports d'un ancien toit. Au centre de la plateforme se trouvaient les restes d'une demi-sphère de métal recouverte de mousse. L'endroit avait vraisemblablement été conçu pour être un phare aidant les navires à se diriger et à éviter les nombreux écueils qui bordaient la Lame des Contrebandiers, mais sa construction avait visiblement été abandonnée avant la fin… et le temps (et les sauvages sans doute) ne s'étaient pas montrés tendres avec la construction…

Le tour de la tour fait, Tiriji se dirigea vers le coffre mais du fait de ses plus petites jambes il se trouva que Ephrem se trouvait déjà à l'ouvrage. Elle l'observa attentivement, pointant de temps à autre les petits détails qui attirait son attention.

Ellawa appela à elle Simurgh depuis le balcon l'oiseau vint se poser sur la balustrade et observait les lieux d'un œil curieux. Elle monta voir le sommet mais tout cela la dépassait ses compétences aussi redescendit-elle auprès des roublards pour les regarder œuvrer aussi curieuse que son compagnon animal.

C’est pas qu’il était déçu de l’ouverture aussi facile du coffre, mais comme à chaque fois il se mettait une grosse pression pour pas grand-chose !!
Il écouta les explications de Tiriji, mais ce genre de chose ne lui disait rien, « Mais pourquoi tu veux faire fondre l’or? Ces pièces sont faites pour acheter pas pour être fondu !!! Tu penses que des pointes de flèche en Argent vaudront plus que ces quelques pièces ???

En tous cas, il y a une chose qui me chagrine toujours, dites-moi si je me trompe, on a bien vu des traces de notre pacha, et certainement escorté par cette femme ? Donc s’ils ne sont pas ici, ou peuvent-ils être !!
On les a surpris avec notre attaque du camp, ils n’auraient pas eu le temps de fuir, ou de se cacher ???  »

Ephrem tournait en rond, il n’aimait pas ne pas comprendre une situation, « Si !!! Il y a encore cette fosse !!!! »

Il récupéra sa lame courte, puis prit la direction pour descendre de la tour !! « Allez, ne les laissons pas réagir !!! »

Dalvyn, à part cette fosse, on a tout visité??

Modifié par un utilisateur mardi 18 décembre 2012 21:17:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après avoir sécurisé les abords du campement et vérifié que rien ne risquait de surgir dans leur dos, il fallut se rendre à l'évidence. Il restait encore la fosse à visiter.

« Tout s'accorde à démontrer que cette tour est ancienne et que l'installation de ces sauvages date de plusieurs années et sans doute même de plusieurs générations. Il n'ont fait que délabrer ce que d'autres leur ont légué. Il est curieux que le clergé d'Asmodéus qui s'est installé n'ait pas mis bon ordre à tout çà. Ce n'est habituellement pas dans sa manière. Mais continuons. Nous disposerons ensuite de temps pour résoudre cette énigme.

Ephrem, à qui veux tu acheter quoi que ce soit sur cette île ? Au pire, si nous parvenons à mettre un peu d'ordre et à la réparer, pourras tu revendre cette tour. Tu en tireras sans doute un bien meilleur prix maintenant que cette île est pacifiée. »

Elle ressortit à son tour après avoir réfléchi à la manière dont elle démonterait les installations d'Asmodeus pour les remplacer par une chapelle dédiée à Sarenrae, histoire de montrer à sa déesse toute sa reconnaissance pour leur avoir à tous permis de survivre.

« A part quelques traits du Feu Sacré et de quoi soigner le groupe, il ne reste que mon bras. Nos ressources sont limités. Je conseillerai d'y aller avec prudence et un minimum d'ordre si nous ne voulons pas finir dans le même état que ces sauvages. La surprise et la chance ont assurément joué pour nous.

Nous pourrions aussi envisager d'enfumer les habitants de la cave avec les bâtons fumigènes. »

C’était une véritable fortune que le jeune Mwangi avait fasse à lui, mais comme lui avait fait remarquer la prêtresse, pour le moment ça ne lui servait à rien !!!
Il débarrassa les choses futiles du coffre puis tenta de le redescendre.

« Pour les corps on aura qu’à les brûler dans la fosse, comme ça on mettra pas le feu à toute la foret !!!

Et pour ce soir on a qu’à dormir au premier étage de la tour, et on verra la fosse demain, ou peu être cette nuit si quelque chose en sort !!!
 »