L'assaut de l'alchimiste ne fut pas assez puissant pour mettre à mal l'homme-serpent qui venait de sauter, mais celui de Sven, qui se tenait non loin de là, mit un terme définitif au combat. La créature desséchée à la peau écailleuse et à la tête de vipère, s'écroula sur le sol, son tronc coupé en deux. Elle s'agita encore quelques instants, tentant de s'accrocher aux pavés avec ses doigts griffus afin de se propulser en direction des intrus, mais elle cessa tout à coup de bouger lorsqu'Andrez vint écraser sa tête avec sa botte.

Le silence retomba dans la grande salle aux aspects religieux, perturbé uniquement par les allers et venues des vagues qui léchaient l'escalier de l'entrée.

C'est le bruit de l'impact au sol qui fit tourner la tête du roublard, et il pu voir le coup fatidique qui mit fin à leur combat! Il se rapprocha de ses compagnons.

« Je sais pas ce que vous voulez faire, mais j'irais bien tenter de condamner l’accès à cette passerelle, parce qui si on doit fuir et qu'on se refait surprendre ici, ça peut nous être fatal!!

Il y a l'air d'avoir deux portes de chaque coté de la passerelle, je peux aller les condamner?? Ou alors on commence par la haut?
 »

Sokiba lança un sort de lumière sur les pointes de son trident puis s'approcha des deux morts-vivants étendus à terre. C'est donc à ça que ressemblent les hommes-serpents. Depuis quand étaient-ils là à garder cet endroit ?

Elle jeta un œil à la double-porte en face d'eux qui suppurait du sang comme une créature vivante. « Ce serait sans doute plus facile par cette porte-là mais elle ne m'inspire pas beaucoup confiance. » Elle se mit à faire quelques gestes magiques et se concentra sur la double-porte puis sur le reste de la pièce.

Puis, elle se tourna vers le roublard. « Et comment veux-tu monter en haut si tu n'as pas de corde ? »

Détection de la magie sur la double-porte et sur le reste de la pièce

• Art de la magie si besoin : 1d20+5 donne [10] + 5 = 15

Modifié par un utilisateur vendredi 23 août 2013 14:34:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sébrysse et Sokiba s'approchèrent des deux dépouilles et les examinèrent un instant. L'état de décomposition des deux créatures indiquaient qu'elles étaient dans un état de mort-vivance depuis une très long moment. Il ne restait aucune odeur d'entrailles putréfiées, rien que des bouts de corps entièrement desséchés. Sébrysse remarqua deux colliers de métal figés autour des cous des morts-vivants… ces derniers ne semblaient pas magiques ni décoratifs ; la première impression des deux observatrices fut qu'ils étaient une marque de servitude ou d'esclavage peut-être…

La prêtresse Mwangi se rapprocha ensuite de la double porte qui semblait être la seule voie de sortie facilement accessible dans cette grande salle (à l'exception des portes d'entrée). La surface métallique de l'huis semblait en effet suppurer comme du sang mais, en l'observant de plus près, Sokiba se rendit compte que c'était une sorte d'effet d'optique causé par l'alliage dont la porte était construite. Sa curiosité piquée par la remarque de la prêtresse, Tiriji vint inspecter le métal en question. Elle put affirmer qu'il s'agissait d'une sorte de bronze dans lequel courait des zébrures rougeâtres qui ne lui étaient pas familières. C'était là un matériau de construction dont l'artisane n'avait jamais entendu parler, un autre indice de l'ancienneté du lieu sans doute.

Les prêtresses purent confirmer que l'alliage ne portait aucun enchantement magique.

Ellawa observa les corps avec ses compagnons curieuse de voir ce qu'était ses créatures de plus près. Deux gardiens morts depuis longtemps appartenant à une espèce d'hommes-serpents.

A la demande de Sébrysse pour les soins la druidesse se manifesta :

« J'ai été mordu par ce serpent. Je tiens debout mais il m'a bien blessé malgré tout. On devrait s'assurer des différentes entrées et sorties de cette pièce avant d'aller plus loin Ephrem pour ne pas être pris à revers et ne pas donner l'alerte. Ne monte pas sur cette plateforme pour l'instant ce n'est pas prudent tu pourrais te faire repérer. »

Modifié par un utilisateur vendredi 23 août 2013 20:40:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Andrez avait trouvé ce combat ennuyeux. Les monstres étaient restés bien à l'abris à canarder le groupe et la seule attaque de l'alchimiste fut un échec. Peut-être que le varisien devait utiliser plus souvent ses explosifs ou se trouver une arme à distance?

À la fin de l'escarmouche, Andrez s'était assis à la base d'un des piliers, restant assez près de ses compagnons pour écouter les discussions tout en étant assez loin pour travailler tranquillement sur son mutagène. Le varisien sentait que dans les prochaines heures, son alter-ego animal serait utile.

Si on reste bien une petite heure, je préparais bien un p'tit mutagène de Force (avec Vision dans le noir sur 18 mètres).

N'ayant pas de goût pour la mécanique, Sébrysse avisa ses compagnons de sa découverte. Elle supposa que ce levier pouvait commander les portes d'entrée de la salle mais sans doute Ephrem ou Tiriji pourraient-ils le confirmer.

Le regard de Sébrysse fut un mélange d'incompréhension, d'incrédulité et de frayeur soudaines.
Les gnomes ! Surtout ne rien leur demander. Tiriji est encore plus casse-cou qu'Ephrem.
Elle ne réussit qu'à balbutier quelques mots.
Après-tout, c'est elle qui l'avait appelée à la rescousse et Tiriji ne cherchait qu'à lui rendre service, à sa manière de gnome.

« Euh ! Oui... Plutôt non ! Attendons d'avoir l'avis d'Ephrem, si tu veux bien. »

Elle lança à celui-ci un regard valant avertissement, en se plaçant entre la gnominette et le levier et en faisant signe de la tête en essayant de faire bonne figure.

L'ancien contrebandier s'était résigné à ne pas emprunter les colonnes pour aller visiter la passerelle. Il avait donc suivi le mouvement et longeait les murs et tapotant de temps en temps, en scrutant pour voir si des traces de frottement apparaissaient au sol et si de léger courant d'air s'échappait de certaines fissures, bref il cherchait un passage dérobé quand la prêtresse l'interpella.

Il accourut, « Hum l'essayer ça pourrait être une bonne idée, mais autant essayer de savoir ce qu'il déclenche, une porte, une trappe, une sirène, la marée haute ou même une volée de flèches??

On va essayer de suivre le mécanisme et écoutant si la pierre est creuse, ça nous amènera peut être à l’extrémité du mécanisme »



« Tu as raison Tiriji, le mieux c'est peut être d'essayer, vous devriez tous vous planquer!!!! »

Modifié par un utilisateur mercredi 28 août 2013 12:42:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Andrez écoutait toujours d'une oreille distraite lorsqu'il entendit Ephrem crier au groupe de se planquer. L'alchimiste ne savait pas vraiment ce qu'ils voulaient faire avec ce levier et grommela simplement:
« Bon, quel plan débile ils ont trouvé? Négocier avec la porte? Essayer de passer discrètement devant elle? Bah! »

Puis, il se déplaça autour de son pilier afin de se protéger des conséquences des actes du reste du groupe, puis se remit à travailler.