Karya observa l'obscurité puis se tourna vers ses compagnons :

« Dois-je comprendre que personne n'a eu la bonne idée d'acheter des torches alors qu'on allait explorer des ruines? »

Puis elle s'adressa spécifiquement au magicien.

« Jens soit tu passes devant avec ta gemme soit tu me prêtes ton bâton. Décides-toi on va pas rester ici toute la journée... »

Le prêtre observait la nouvelle pièce avec circonspection, la poudre jaune qui se trouvait autour des coffres l'intriguait mais plus encore il observait avec attention les murs, le sol et le plafond gravant les détails dans sa mémoire et cherchant d'éventuelles irrégularités. La conception de ce pillier creux excitait aussi son imagination, la pierre ayant été renforcée par magie, il devait être possible que ce pilier abrite de nombreuses salles et couloirs...

Préférant ne pas bouger, il attendit de finir son inspection visuelle avant d'inviter le halfelin à entrer dans la pièce.



Puis, se grattant la barbe avec la tête de son marteau de guerre, le nain déclara
« 
Je crois peu prudent de trop nous séparer. Solimon pourra progresser à l'avant en marge de la lumière apportée par le bâton de Jens qui nous précédera. Si nous apercevons de la lumière devant nous il nous faudra alors éteindre la notre et envoyer Solimon en reconnaissance discrète... »

Le nain, semblant peu sûr de lui pour imposer sa stratégie, regarda ses compagnons, semblant chercher leur assentiment.

Modifié par un utilisateur mardi 4 février 2014 12:17:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le nain constata l'évidence :

« Cette salle a déjà été fouillée, il n'y a plus rien... prenons les mesures superficielles nécessaires et continuons notre progression, nous devons trouver les pillards qui nous précèdent. »

Avançant résolument vers l'escalier qui montait de l'autre côté de la salle, Garrath invita du geste Solimon et Jens à prendre la tête

« Solimon si vous le voulez, prenez quelques mètres d'avance, vous devriez pouvoir bénéficier d'un peu de lumière tout en restant discret.
Jens restez près de moi, je vous protégerai en cas d'agression.
Restons sur nos gardes. »

Puis, comme surpris d'avoir ainsi tenté de se comporter en leader, et s'apercevant que ses compagnons l'écoutaient poliment mais n'obtempéraient pas, le temps pour eux de se faire leur propré idée, Garrath attendit patiemment.

Modifié par un utilisateur mercredi 5 février 2014 10:00:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Solimon examina l'étrange poudre jaune et parvint, après une rapide analyse, à déterminer qu'il s'agissait de poussière d'ungol, un poison qui pouvait provoquer l'irruption de pustules inoffensives mais particulièrement hideuses sur le visage de ceux qui le respiraient. Le halfelin en déduisit que les serrures avaient du être piégés avec le poison et que quelqu'un - sans doute les inconnus qui avaient pénétré dans le pilier - avait réussit à désamorcer le piège et à s'emparer du contenu des coffres.

L'alchimiste continua ensuite sa progression, prenant soin de rester dans la limite de la zone de lumière à quelques mètres de ses compagnons. L'escalier conduisait à une grande salle garnie, sur toute sa longueur, de nombreux piliers. Détail notable, une source de lumière était visible au fond de la salle. Il s'agissait de bougies et de cierges, à divers états de combustion, disposées en ligne sur une haute estrade en pierre. Les murs de la pièce étaient décorés de peintures colorées en parfait état représentant l'Irarche, alors intacte. Sur le pont massif déambulait une foule de pèlerins, humains et géants mêlés.

La seule issue de la salle semblait être une ouverture dans le mur ouest où l'on apercevait quelques marches montant dans l'obscurité.

Jens était prêt à prendre le risque de perdre l'effet de surprise s'il s'agissait de ne pas les avertir encore plus rapidement en chutant dans l'escalier .

" Très mauvaise idée . Si quelqu'un chute, ils l'entendront et se prépareront de toute façon . Au pire je peux toujours agrandir l'un d'entre nous, une crêpe de bandit c'est toujours mieux qu'un bandit entier . Faut bien emprunter l'escalier . "

Si ce sont les Filles de la Tour, il aurait une excellente occasion de les laisser attachés jusqu'à ce que les hommes de Grobarras les emmènent en prison .

Modifié par un utilisateur samedi 8 février 2014 22:04:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Garrath haussa les épaules. Si tout le monde voulait poursuivre l'exploration de la salle avec leur lumière alors que cette salle comportait une source lumineuse il n'y voyait pas plus d'inconvénient que cela.

Une fois encore Garrath prit la mesure de son manque de force de conviction pour devenir un leader.

Le prêtre eu un léger soupire.

L'important était que la volonté de TORAG soit faite.

Rasséréné, le nain pénétra dans la salle majestueuse à la suite de ses compagnons et ce fut les yeux remplis d'étoiles qu'il contempla la merveilleuse fresque, avant de revenir à la réalité et de prendre toutes les précautions pour progresser dans cette pièce.

Une fois rejoint par le nain, Solimon lui fit signe de rester vigilant et repris son avancée.

Il regarda les différentes sources de lumières présentes et essaya de faire une rapide estimation du temps qui s'était écoulé depuis qu'on les avait allumées. Ceci fait, il avança avec prudence, s'attendant à tout moment à tomber sur des membres de la précédente expédition en embuscade.



Je ne sais pas si un jet est nécessaire pour déterminer depuis combien de temps une bougie/torche brûle.

Le nain restait à couvert de l'ombre d'une des colonnes de la pièce et, avec le reste du groupe, observait aux aguets la progression du halfelin.

Mais c'est surtout l'escalier inconnu plongé dans les ténèbres que Garrath tenait à l'oeil, bien qu'il était régulièrement distrait par la splendide fresque sur les murs.

Le prêtre se dit soudain qu'il y avait peut-être des passages camouflés par la peinture et dont le secret se trouvait dans les dessins de la fresque, mais il réfréna son envie et laissa le halfelin fureter dans la pièce.

Silencieux et discret, Solimon finit par faire le tour de la salle sans rien découvrir de nouveau si ce n'est des traces sur la stalle en pierre signalant que des objets avaient autrefois été posés là. Ils avaient probablement été dérobés par les mystérieux intrus.