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Online Rhajzad  
#41 Envoyé le : lundi 3 mars 2014 19:24:00(UTC)
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Rhajzad
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Fuzol


Fuzol s'approcha à pas de loups de Ghorghor qui était accroupi pour pouvoir rentrer dans le tunnel.
Le gnome posa ensuite sa main sur son épaule et mit l'autre derrière son oreille,
comme s'il essayait de capter les sons qui émanaient du fond du couloir.
«  Vous entendez, mon cher Ghorghor ?
Ce sont sans doute les sales bestioles qui ricanent.  »



Ghorghor

Arrivé en bas, Ghorghor essaya de comprendre ce qu'il se passait. Il s'aperçut rapidement que Fuzol avait soigné la plupart des blessures du forestier. Il écouta donc les bruits qui parcouraient les couloirs afin de déterminer une direction à prendre.
« Mouais... J´vais voir ça. J´passe devant histoire d´faire le nettoyage. J´vous laisse me suivre.  »conclut le barbare en hochant la tête au gnome afin de lui signaler qu'il avait capté les rires.
Doucement mais sûrement, il avança vers les bruits au fond du couloir. Il s'arrêta après cinq mètres pour vérifier que la troupe suivait puis repartit. Il avait sa hachette en main car il était dur de manier une grande hache dans un tunnel ne faisant guère plus d'un mètre cinquante...


Eric

«  Merci Fuzol.  »
Des paroles d'Eric se dévoilaient toute sa gratitude.
Pas pour l'utilisation de précieux soins, si épuisants pour le prêtre. Uniquement pour sa propre épaule, qui semblait s'être arrêtée de saigner, puisqu'elle le tirait bien moins qu'avant.
Toujours meurtri, mais entier, le frêle forestier, armé de sa fidèle épée, emboîta le pas de son compagnon si imposant. Laissant toutefois un peu d'écart entre eux deux. Il n'avait guère envie d'attraper maintenant un piège à loup sur son pied.


Ghorghor s'avança donc avec précaution tandis que Fuzol s'occupait de l'infortuné ou maladroit, c'est selon le point de vue, Eric. Le bruit ambiant camoufla l'approche du demi-orque et il glissa un regard à ce qui semblait être la sortie du tunnel. Il débouchait dans une petite salle de 4 à 5 mètres de long où le plafond semblait un peu plus important (2,5 à 3 mètres).

Trois grossiers établis de bois occupent le centre de cette pièce.
Ils sont couverts de divers objets de petite taille, de morceaux de planches et de métal et de blocs de bois.
Mais chose encore plus bizarre :
trois petites mites se livraient à d'étranges agissements comme si elles se livraient à une curieuse compétition à l’aide de l’outil qu’elles ont fabriqué.
Elles utilisent une catapulte miniature en os et branchages.
Tour à tour, elles lancent des chausse‑trapes dans la bouche grande ouverte de leur compagnon, le but étant de voir laquelle arrive à faire entrer le plus de chausse‑trapes dans la bouche de l’autre avant qu’elles ne soient à court de munitions.

Ghorghor


Ghorghor se figea et doucement se retourna afin d'avoir Eric dans son champ de vision.
«  Dis, y a trois machins bleux.
J´fais quoi ?
J´les tue sur place ou on tente causette d´abord ?  »

Tout en attendant la réponse de son ami, il reprit le contact visuel sur les bestioles miniatures.



Fuzol


Bien qu'il ne soit pas personnellement interpellé,
Fuzol intercepta la conversation entre Ghorghor et Éric.
«  Trois trucs bleus ?
Ben on rentre dans la pièce et au moindre faux pas...
on les tue !  »



Eric



Eric commença à grimacer, tenta de voir malgré Ghorghor dans le chemin ;
grimaça à nouveau, baissa la tête, agita la main plusieurs fois en signe d'hésitation,
finit par montrer Fuzol du doigt tout en haussant la tête, l'air peu fier, voire un peu déprimé.



Fuzol


Le gnome ne sembla pas comprendre ce que voulait dire le forestier.
«  Ben quoi ?
Vous voulez qu´on attaque tout de suite ?
Ça m´pose pas de problème !  »




Eric

Eric se frappa le front.
Incapable de parler pas fort, ce gnome.
Foutu pour foutu...

« Entrons.
S´ils attaquent ou tentent de sonner l´alarme, on les tue.  »




Ghorghor

Ghorghor hocha la tête et rangea sa hachette, et main sur la hampe de sa grande hache -prêt à dégainer- il entra dans la salle. Il voyait mal comment la situation ne pouvait tourner au drame. Lui, demi-orque de plus de deux mètres entrait dans la barraque de trois microbes bleux... S'ils ne prenaient pas la fuite, c'est qu'il avait bien du courage ! Mais s'ils prenaient la fuite, cela serait considérer comme sonner l'alarme, et le colosse devrait les tuer...
Ghorghor essaya donc de détendre l'admosphère :
«  B´jour les marmots. Dites, vous gueulez pas, vous courez pas et j´attaque pas. Cool, hein ? On cause. C´est tout.  »

Ghorghor s'avança et put voir que derrière les mites se trouvait un autre tunnel qui devait mener plus profondément encore dans les entrailles de la terre.

mite

Visiblement, les bestioles ne comprenaient pas un traître mot de ce que leur voulait le géant. (En langue mite)

Ils ne semblaient pas apeurés, juste intrigués par cet étrange visiteur venu d'en haut.(En langue2)

Ghorghor


Ghorghor se contenta seulement de sortir sa hache.
Il la laissa lame baissée afin de ne pas ouvrir les hostilités mais montrer qu'il était sur ses gardes.
« Traducteur s´vous plait !  »
Malgré son hurlement, il affichait une face paisible et adoptait une attitude décontractée.
Ceci était du au fait qu'il se pensait dominer la situation et qu'il ne voulait pas non plus paniquer les microbes bleux.


Asmodeus

L'apparition de Ghorghor ne sembla nullement effrayer les trois étranges créatures qui se contentèrent de le dévisager en baragouinant un charabia incompréhensible aux oreilles d'Asmodéus.
«  Je pense que l´on va avoir besoin de vous Yula. Inutile de nous cacher plus longtemps, si ces créatures étaient agressives elles auraient attaqué Ghorghor à vue ou du moins se seraient senties menacées.  »
Devant l'évidence de la situation, le chéliaxien se manifesta à son tour, se tenant aux cotés du demi-orc, les mains relevées en signe de paix. Visiblement la situation pouvait être rêglée sans conflit aux premiers abords. Néanmoins, Asmodéus ne se leurrait pas pour autant, ces créatures semblaient être après tout en guerre avec les kobolds avec lesquels Lali avait sympathisé.
Le mieux aurait été encore de ne pas prendre part dans le conflit qu'ils partageaient, néanmoins il se doutait que la petite gnome ne leur en laisserait pas l'occasion.
«  Gardez votre arme en main Ghorghor ... Laissons Yula se charger de la discussion, si les choses tournent mal vous serez au moins toujours prêt à intervenir. Souvenez vous de la dernière fois où elle a essayé de raisonner avec l´ours ... Mieux vaut éviter un autre accident. »

Fuzol

Fuzol, toujours dans le couloir regardait les mites d'un air méprisant. Il se tenait là, les bras croisés et les sourcils froncés.
« Génial ! En plus ce saloperies ne parlent pas le commun !  »
Le gnome eut alors une idée pour épater la galerie. Il s'avança de quelques par et s'adressa à un de ces petits humanoïdes bleus, mais toujours en commun.
«  Eh dis-donc petite tête ! Tu sais que t´es drôlement laid !  »
Le prêtre se mit alors à rire, se tournant vers ses compagnons, pour voir s'ils avaient apprécié la boutade.


Yulahendil

Yulahendil qui, jusque là, surveillait les arrières et l'autre bout de tunnel sans lumière, de son regard de braise, se faufila jusqu'à Ghorghor après son appel... Attention, hein, elle n'a pas répondu à l'appel de Ghorghor comme ça, au doigt et à l'oeil, hein... pas d'erreur, hmm ? non mais...
Mais il fallait un traducteur... et y'avait apparemment pas d'autres volontaires, alors elle rangea flèche au carquois et remit arc en son dos, pour venir découvrir la scène un peu surréaliste... qu´est-ce que c´est que ces inventions ?! Ça mange des chausse-trappes, ces trucs-là ? et leur offrit un beau sourire, tentant de discipliner sa chevelure vers l'arrière, écartant les bras, paumes ouvertes, en un salut universel, et en avançant doucement vers les...euh... "êtres faëriques des souterrains", en testant diverses langues : (En elfe)« Bonjour. Comprenez vous mon langage elfe ? » (En sylvestre)« Bonjour, comprenez vous mieux ce langage de la forêt ? ».
Elle porta la main à sa bouche pour montrer qu'elle faisait des essais, puis à l'une de ses fines oreilles d'elfe, pour montrer qu'elle espérait une réponse, et en l'absence de celle-ci, elle continuera en testant langues gobeline, draconienne ou gnomique, concentrant toute son attention sur la moindre parole en retour (pour avoir une idée du langage qu'elles utilisaient).

Eric

Et voilà. Non seulement Fuzol se met à insulter les gens, mais en plus tout le monde essaye de se faufiler pour regarder. Sauf Lali. Tiens, où était-elle passée ? Elle avait dû être restée en haut, auprès des chevaux.
Pas grave. Comme il l'avait présumé en n'entendant pas leur petite gnome le dire, l'endroit n'appartenait probablement pas aux kobolds. Et vu que les créatures bleues semblaient se distraire, ce devait être leur habitat. Quelque chose de proche, au minima.
Voyant qu'il ne verrait rien de la scène, et ses compagnons lui bouchant le passage, il décida de s'absenter un instant.
(En Orque)


mite

Voilà qu'en quelques instants les mites se retrouvaient en infériorité numérique à 4 contre 3. Les êtres bleus semblaient se livrer à un conciliabule.(en langue mite)« 
- Dyxadu kehasa midito jyjarycaji fuvi »
- Bylabyfe bita rejofufo ho sy pyze heqyxo jygawebode huhuladuxo byqebaxa lewiju xe senexejyvy puwe mavi behyfisi fu vopelanoci ji
-Tonumoqu qonafozava bi mexu
- We gy kidaba ba py mato simevovyja zafakosamy mohahydu la tahexo ne duhevorucy ki ra bili ly na necaru
- Fykepy vyhe  »


Une des mites leva ce qui devait lui servir de pouce en l'air en signe de contentement. Elle désigna sa magnifique petite catapulte faite de bric et de broc à Fuzol et lui montra sa bouche et sans prévenir actionna le mécanisme.


Une chausse trappe s'éleva mais rebondit sur l'armure du gnome sous le regard de mites vraisemblablement déçues.
(En langue mite)- Huperubu xiqugafogi rumydotese senyfa
- Betikajozu xipecycito mo viruga tawy
Toujours dans une langue qui semblait s'apparenter à une variante de commun mais beaucoup plus gutturale et accentué.

De son côté Eric était parti explorer l'autre partie, laissant à ses compagnons le soin de la négociation.

Yulahendil

Bon... il s'agissait manifestement d'un idiome inconnu. Cela expliquait en partie leur réputation peu reluisante sans doute... parce que si on laissait continuer tout ça, ça ne manquerait pas de finir en affrontement avec leur Fuzol...
Posant un genou en terre pour se mettre à la hauteur des petits êtres, Yulahendil leva une main en signe d'attente, tandis qu'elle fouillait dans les compartiments de sa ceinture à la recherche des friandises mises de côté pour Tyg-Tutter-Tut et Pelivash, elle en porta une à sa bouche, ainsi que quelques grains de sel, en "humummant" pour montrer que c'était bon, et en tendit quelques unes à la créature la plus proche.
Bah oui... lui fallait mettre son grain de sel (ça lui permettait de lancer invocation de compréhension des languages)...

Eric

Un petit être bleu, des .. mille-pattes, et ce qui devait être leurs œufs dans les tas de saletés accumulés dans la salle. Eric se demanda si tels œufs trouvaient acheteurs, pour la cuisine ou autre chose.
Après avoir pris le temps d'observer la salle, Eric revint auprès de ses camarades, toujours précautionneusement. Il savait ne pas être de poids contre tous ces animaux. Surtout avec un bras blessé.
(En Orque)

Puis, réalisant que les apprentis de la langue orque ne devaient pas connaître certains termes qu'il utilisait, et dont lui même était incertain, Eric décida de traduire la substance de ses propos.
«  Couloir, bestiole bleue, cinq mille-pattes très grand bien plus que la normale, des œufs de mille-pattes.  »

Fuzol


Fuzol resta très sceptique face à ce qui venait de passer, ne sachant manifestement pas trop comment réagir.
Il se contenta de froncer les sourcils et de faire une moue de dégoût en regardant les créatures bleues.
«  Je... Je ne sais pas trop c´était quoi cette connerie.
Mais on dirait qu´elles viennent de m´attaquer avec leur petite saleté de jeu...
Ghorghor, j´attends votre signal pour riposter !  »



Ghorghor

Ghorghor émit un petit rire à la boutade de Fuzol, mais se reprit rapidement à l'idée que les mites pouvaient faire de même...
Il laissa donc le forestier continuer l'exploration des sous-sols en douce, alors que Yula faisait montre de persévérance en tentant d'établir une communication avec les bêbêtes bleus. Quand celles-ci bombardèrent le prêtre moqueur à coup de chausse trappe. Ghorghor resserra la prise sur sa hache, puis une idée lui vint.
Dis. Elles se tiraient entr´elles ses machins comme amuse-gueule ! Z´ont dû prendre le prêtre pour l´un des leurs ! Arrivé à cette conclusion Ghorghor ne put se retenir de rire de son rire gras.
« D´solé Fuzol. J´pense qu´elles v´laient vous nourrir. Elles vous z´ont pris pour une mite malformée j´imagine !
Enfin bref, j´laisse Yula faire ses trucs et puis j´décapite.  »
conclu-t-il d'un ton serein.
La dernière fois qu'il avait suivi son instinct et les propositions du prêtre, il avait failli y passer... Le colosse n'avait donc guère envie de recommencer l'entreprise même si la situation semblait différente.

mite

Les mites étaient en plein conciliabule visiblement intrigué par ce que leur présentait la sorcière elfique.
(En langue mite)« - T´as vu la tronche du petit, j´te dis qu´c´est un kobold déguisé, en plus il veut même pas jouer...
- T´as raison t´as vu l´regard qu´il nous jette, on dirait qu´il va exploser...  »


Une des mites s'approcha de la main de Yulahendil pour humer ce qu'elle leur proposait.

Derrière les deux petites mites l'observaient précautionneusement.
(En langue mite)« - C´est bizarre son truc, ça sent bon ?
- P´t´être un truc de´ kobold, ça s´trouve c´est du poison ????
- Méfie-toi Chiccot, en plus y en a encore un autre qui arrive !
- Ça commence à faire beaucoup faut p´^t´^tre prévenir les autres ?  »


La mite un peu plus aventureuse décida de goûter ce que lui proposait l'elfette. Non sans une pointe d'inquiétude. Ces deux acolytes le regardaient d'un air anxieux guettant le moment où il ingurgiterait la petite friandise. Mais rien ne se passa. En tout cas leur ami semblait conserver cette même teinte bleuâtre signe de bonne santé.

Yulahendil

Yulahendil garda toute son attention sur... Chiccot ?, les yeux rieurs et quelques mots rassurants au milieu d'un grand sourire :
« C´est bon... oui... bueno/good/gut... n´est-ce pas, Chiccot ? hmmmm !  »
Conservant genou en terre, et paume tendue vers le haut, portant sa délicieuse offrande, patiemment, elle laissa le... truc bleu à ses essais méfiants (tant qu'il se l'enfonce pas dans le nez, sous prétexte que ça sent bon) avant d'ajouter calmement :
« Hi ! hi ! Ce sont de vrais gamins... z´étaient en train de jouer, et ils voulaient jouer avec Fuzol qui leur faisait moins peur que nous, apparemment. hi ! hi ! Mais comme il veut pas jouer, il commencent à se demander si c´est pas un kobold déguisé (z´ont pas l´air de les apprécier)  »
Elle ajouta de sa main libre un signe vers ses compagnons pour leur demander de reculer :
«  hi ! hi ! C´est bien la première fois qu´Eric fait peur à quelqu´un, hi ! hi ! hi ! Depuis qu´il s´est montré, ils commencent à s´inquiéter trouvant qu´on est bien nombreux... et se demandent s´ils ne doivent pas ameuter les autres, (soupir) alors soit vous rangez vos armes et souriez devant ces gamins, soit vous reculez et partez...
Leur langage est très bizarre... ma magie me permet de le comprendre, mais pas de le parler... »


Eric

(En Orque)

Un brin vexé, mais plutôt amusé par l'idée d'un kobold Fuzol, Eric se replia dans la première salle jamais exploré, là-même où il s'était cruellement abimé l'épaule.
Tranquillement installé contre un mur, surveillant surtout le couloir des mille-pattes, il se massait l'épaule écorchée.
Il jura. Le sang aurait largement le temps de sécher.
Dire qu'il avait pu protéger sa chemise jusque là, et qu'un ridicule rocher venait la lui abîmer.
Même pas sûr qu'avoir quelque chose à mettre en remplacement. Il faudra qu'il fouille ses sacoches. S'il eut fait plus chaud, il se serait mis torse nu, ne gardant que sa veste, mais l'hiver commençait tout juste à dégivrer, et ce n'était pas son écharpe qui suffirait à le protéger des redoutables rhumes et frimas. Ni sa barbe d'ailleurs, qu'il avait laissé pousser depuis un peu plus d'un mois.
Et un jour, on le retrouvera nu, vêtu exclusivement d'un pagne fait avec des fougères, courant après les cerfs une lance à la main.
Sérieusement, il devait pouvoir trouver quelque chose dans un des sacs de Perle. Aussi inadapté que ça soit.
Il n'avait pas le choix, il devrait s'y adapter lui.
Il se demanda si la magie pouvait pas nettoyer le sang des vêtements. Après tout, elle sait très bien le faire éclater dessus, pourquoi pas l'inverse ?
Ça serait à approfondir.


Fuzol

Le gnome fut très offusqué de la traduction de la conversation des mites. Un kobold ? lui ?
Il faut dire que le prêtre de Calistria commençait à éprouver encore plus de mépris pour ces petits êtres bleus que pour les kobolds. Il n'entendait pas laisser cette grave insulte impunie.
Fuzol bomba le torse et se mit à avancer d'un pas décidé vers les créatures afin de leur montrer de quel bois il se chauffait.
« Un kobold hein ? Je vais vous montrer moi...!  »
Le gnome se souvint alors que ses frasques passées avaient souvent déplu à ses compagnons d'armes... Aussi, s'arrêta-t-il net, pour raccrocher sa masse à sa ceinture et se tourner vers ses compagnons avec un sourire jaune.
«  Hum... On va se contrôler... On est plus civilisés qu´eux, n´est-ce pas ?  »

mite

Les petites mites paniquèrent en voyant Fuzol charger mais celui-ci dans un immense effort de contrôle suspendit son geste. Elles furent toutefois soulagées de voir le colosse demi-orque et Eric réduire le nombre de leurs visiteurs.
(En langue mite)« - C´était p´t´être un jeu ...?
- C´est un kobold ou c´en est pas un alors ?
- On va aller voir les autres dans la salle à côté on verra bien comment il réagit en voyant les kobolds. »


Les mites semblèrent accorder au prêtre gnome le bénéfice du doute. Le plus courageux d'entre eux en train de dévorer la friandise de Yulahendil leur fit signe de la main afin de que les trois le suivent; Ils empruntèrent le tunnel derrière eux qui semblait s'enfoncer encore plus profondément sous terre.

Modifié par un utilisateur dimanche 1 novembre 2015 00:12:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Online Rhajzad  
#42 Envoyé le : lundi 3 mars 2014 22:11:31(UTC)
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Ghorghor


Ghorghor avait rangé sa grande hache et s'était légèrement reculé pour ne pas plus effrayer les mites bleues.
A la remarque de leur camarade, il précisa d'un ton ironique mais d'un sourire sympathique :
« Tout à fait, cher maître Fuzol.
Bon Yula s´t´peux pas leur parler et qu´y a rien d´intér´ssent, j´propose qu´on se barre...  »




Fuzol


En voyant les mites disparaitre dans un autre couloir, Fuzol fut soudain pris de panique.
« Non, mais ils font quoi là ?
On les laisse se barrer comme ça, pour qu´ils aillent sonner l´alarme ?
Faisons quelque chose !  »




Yulahendil

Yulahendil garda le sourire en acquiesçant au signe de Chiccot, avec bienveillance.
«  Mais calmez-vous, Maître Fuzol. Ils sont assez inquiets comme ça et vous suspectent déjà assez de... enfin... ils vont nous mener dans une salle où il y a des kobolds, pour voir comment on réagira... apparemment, on n´a aucun intérêt à être du côté de ceux-ci. Ghorghor, j´aimerais quand même mieux que tu viennes avec nous : moi, je serai plus rassurée. Je comprendrai très bien ce qu´ils disent, pendant un bout de temps encore : autant en profiter pour en apprendre plus sur eux... et leur problème avec les kobolds.  »
Elle reproduisit à ses compagnons le signe de la main, pour leur dire de la suivre...
Titta ?... viens te poser dans mes cheveux...

Fuzol



Fuzol soupira et suivit ses compagnons qui s’enfonçaient plus creux dans cette galerie qu'il jugeait nauséabonde.
« Je vous suis...
Mais c´est pas parce que j´en ai envie !  »




Ghorghor


Le colosse haussa les épaules et dit :
« Ok, je viens. Mais préparez-vous à voir du Kolbod massacré... Vu qu´ils se détestent.  »
Ghorghor suivit donc l'elfe.
Afin de ne pas effrayer les mites, il gardait sa main sur la hampe de sa grande hache prêt à dégainer si besoin.



Yulahendil



Yulahendil leva les yeux au... plafond :
«  Au moins, Fuzol pourra se gausser des kobolds...  »
...pour une fois, ça servira à quelque chose...



Après avoir été obligé à nouveau de se plier quelque peu pour progresser dans les tunnels. Ghorghor, Yulahendil et Fuzol parvinrent dans une petite salle remplie de ces petites créatures bleues. Pas moins de six mites supplémentaires étaient présentes. Mais ce qui était le plus dérangeant était le spectacle ignoble qui était en train d'avoir lieu. Quatre kobolds étaient attachés aux racines, suspendus en l'air. Trois semblent déjà avoir succombé aux attentions des êtres bleus et pendaient mollement, retenus par leurs liens. Le dernier kobold hurlait de douleur alors que les mites se relayaient pour le transpercer à l’aide de bâtons pointus, chaque cri déclenchant une vague de gloussements et d’acclamations de leur part...

Les mites semblaient trop accaparées par la torture pour prêter une attention aux nouveaux venus mais les trois guides eux, prêtaient une attention plus particulière aux réactions de la petite compagnie.

Fuzol


Bien-sûr, le seul fait de devoir côtoyer plus de mites donnait la nausée à Fuzol.
Il suivit néanmoins le groupe jusqu'à la salle où les kobolds se faisaient torturer.
En voyant l'étrange spectacle se dérouler, Fuzol se mit soudain à rire.
«  Mais enfin !
Qu´est-ce qui se passe ici !?  »



Yulahendil

Aaaargh ! Mais c'était répugnant !!!
Yulahendil, en tête des explorateurs avides d'en apprendre plus sur les bestioles bizarres, vira à une teinte bleuâtre -non par quelque effet caméléonique, mais- parce que nausée montait... montait... et qu'il lui fallait se concentrer pour éviter de laisser s'exprimer son (très profond) dégoût. Fort heureusement... elle n'avait guère petit-déjeuné, comme d'habitude, et son estomac (vide) ne fit remonter que rot silencieux entre ses lèvres (livides)...
Quand elle reprit un peu contenance, elle fit signe d'écarter les mains en secouant la tête montrant qu'elle ne comprenait pas ce que faisaient leurs... hôtes, et indiqua de l'index sa bouche avant de désigner le prisonnier : voulaient-ils lui parler (ou qu'il parle ?).
Inutile de préciser que sa chevelure avait pris du volume, hérissée par les émotions désapprobatrices de sa porteuse...
... Heureusement que Lali n´était pas là !...

Ghorghor

Ghorghor voyant la scène n'eut qu'un haussement de sourcils accompagné d'un rictus malsain. La torture était loin de lui tordre les tripes d'acier qu'il possédait, cependant, ce n'était pas son truc. Il trouvait ça lâche qu'est-ce qu'il y avait de courageux dans l'acte de blesser quelqu'un incapable de se défendre !?
Il nota que contrairement à lui, ou Fuzol qui prenait un malin plaisir au spectacle, Yula devait se concentrer pour ne pas tourner de l'œil. Afin d'arrêter cette œuvre sanguinolente et d'avertir les mites qu'elles avaient des visiteurs, le colosse fit semblant d'éternuer : «  AAAttchhuuummm !  »


mite

L'éternuement du colosse attira l'attention des mites sur la présence de nouveaux venus. Du fait de leur nombre, les mites ne paniquaient pas outre mesure. Leurs guides avaient après tout rétabli une certaine supériorité numérique. Toutefois, elles n'en furent pas moins intriguées par la chevelure remuante de la sorcière.

Le glouton Chiccot prit la parole :(En langue mite)

Celle qui tenait la pique haussa les épaules. (En langue mite)

La petite mite bleue s'avança vers Fuzol lui présentant sa pique. Il désigna le gnome du doigt et présenta ensuite le kobold accroché.

Ghorghor


Le barbare resserra sa prise sur la hampe de sa hache quand une mite approcha Fuzol.
Réfléchissant, il conclut :
«  J´crois qu´ces trucs veulent que tu tortures un Kolbod pour prouvez que t´en est pas un... Dis, tue-le d´suite, la torture c´est lâche !
S´ils te cherchent la moindre noise, j´les écrabouille. »

Ghorghor n'aimait pas trop cette ambiance, où il était dur de savoir qui était l'ennemi...


Yulahendil


«  Ils sont en train de débattre pour savoir si vous êtes un kobold, Maître Fuzol...
beurk... oui, si vous achevez c´te pauvre bête, cela coupera court à ce jeu répugnant...  »
confirma Yulahendil, un peu pâlichonne, désignant le torturé en ajoutant :
(En draconien)

Fuzol

Fuzol fit semblant d'être ému et posa sa main sur son torse en se tournant vers Yula.
«  Dites-leur que j´en serais honoré.  » ajouta le gnome.
Il se mit ensuite à rire, ne pouvant retenir son envie de se moquer de la situation. Le prêtre raccrocha alors sa masse à sa ceinture et saisit la pique que lui tendait la mite. Il s'approcha alors du kobold agonisant et lui planta l'arme rudimentaire dans le torse, s'assurant qu'elle transpercerait bien le petit corps frêle de la créature.
Lorsqu'il eut terminé, Fuzol se tourna vers les mites et leur sourit.
«  Vous voyez que je ne suis pas un kobold !  »

Asmodeus

Un Fuzol diplomate ? Qu'est ce qu'il ne fallait pas entendre ... Néanmoins il fallait l'avouer que le gnome s'adonna à coeur joie au jeu de massacre organisé par les mites autour du sinistre pilori où gisait désormais le kobold dont les soufrances furent abrégées par un coup de pique du gnome qui, espérait-il, mettrait fin au malentendu qui planait sur le prêtre.
En tout cas la situation plaisait de moins en mois à Asmodéus, si cela n'avait tenu qu'à lui, il aurait fait directement demi-tour pour remonter à la surface et continuer leurs périple en direction du sud.
Surtout que Lali risquait de s'impatienter en haut, il ne manquerait plus que celle ci vienne à débarquer ou, pis encore, qu'elle s'accoquine avec des kobolds en vadrouille ; distraite comme elle l'était ce n'était pas improbable.
«  Dites ? Je ne sais pas pour vous mais je n´aimerai pas m´attarder ici plus longtemps ... Il ne faut pas oublier que Lali est en haut, et cela serait inconsidéré de la voir débarquer au milieu de cette scène, ça pourrait provoquer un accident. Surtout que je n´ai pas la moindre envie de me méler à la guerre que mènent ces créatures. Vous en pensez quoi ? Ils ne nous en voudront sûrement pas que l´on prenne congé d´eux maintenant que Fuzol a prouvé qu´il n´était pas un espion kobold...  »

Fuzol

Fuzol qui savourait toujours l'instant fut contrarié par les propos d'Asmodéus. Il laissa la pique et imita son compagnons en faisant des petites mimiques.
«  Ehhh ! On devrait remonter ! Ehhh j´ai peur de créatures qui font la moitié de ma taille ! Ehhh ! Je suis l´ami des kobolds ! Ehhhh ! Les piques c´est dangereux, ça peut crever les yeux !  »
Le prêtre, dans sa plus grande sagesse, s'approcha alors du magicien et lui fit part de ses pensées.
« Vous savez quoi, Asmodéus ? C´est pas trop mal finalement comme endroit et ces créatures bleues sont un peu plus sympathiques qu´elles en ont l´air. Voyons d´abord ce qu´elles veulent de nous avant de sauter à des conclusions hâtives. »

Le petit kobold ligoté eut à peine le temps de répondre à Yulahendil.(En draconien)
Le dernier mot du malheureux fut prononcé dans un gargouillis de sang car au même instant le prêtre gnome venait de planter la pique avec un plaisir non dissimulé mettant un terme à son supplice.

La réaction des mites ne se fit pas attendre et elles s'explosèrent de joie, se réunissant autour de Fuzol pour le congratuler.

Asmodéus aurait souhaité dès cet instant se carapater mais Fuzol tenait à en savoir davantage sur ses nouveaux amis...

mite

L'échange entre la sorcière et le kobold ne passa cependant pas inaperçu.(En langue mite)
dit l'une des mites.
(En langue mite)
Visiblement les mites semblaient indécises sur la suite à donner aux événements .

Yulahendil

Yulahendil détourna le regard lors de la mise à mort... mais entendit très bien la réponse du condamné :
«  Le torturé signalait que les trucs bleus ont volé aux kobolds une statuette sacrée... ce serait apparemment la cause de cette guerre.
Sinon, la prestation de maître Fuzol leur a plu, ils se demandent si ils vont nous montrer à leur chef. Ils hésitent parce qu´on ne peut pas se parler. Ils n´ont pas encore saisi que je comprenais ce qu´ils disent... et j´aimerai autant garder ça pour nous, pour le moment... mais on peut essayer avec des signes...  »

L'elfe remit un genou en terre (pour paraître moins grande) attirant l'attention de Chiccot (ainsi un peu plus à sa hauteur), montrant le kobold mort, et faisant signe avec deux doigts se fermant devant sa bouche qu'il ne parlerait plus maintenant, elle haussa les épaules et écarta ses paumes vers le haut : "tant pis...qu'est-ce qu'on fait ?" (maintenant).

Ghorghor

Ghorghor attendait impatiemment que cette bande de microbes bleus se décident à faire quelque chose ou que Yula donne le signal de la retraite.
Il était du même avis qu'Asmo, sans vrai moyen de communication, cela était peu probable d'avoir une utilité quelconque...
A part peut-être de tout ravager et de redonner la statue au kolbods !?
Bref, pour patienter il se demanda si le Kolbod avait bon goût... ? Il avait déjà mangé du serpent avec sa mama. Cela était très nourrissant. Afin d'accélérer les décisions de ces petits êtres bleus, il s'avança vers l'un des cadavres reptiliens, arracha un morceau de viande fraiche et sanglante et le goûta d'un vif coup de crocs !

Fuzol


Fuzol était en extase d'avoir trouvé des êtres qui détestaient les kobolds autant que lui. Il souriait et riait alors que les mites démontraient leur approbation.
La chose fut toutefois de courte durée puisque le gnome prit un air tout autre en voyant Ghorghor grignoter le kobold mort.
«  He...? Ho ! Non ! Ghorghor ! Ne faites pas ça !  »



Ghorghor


A la réaction de Fuzol, Ghorghor haussa les épaules et lâcha son morceau de viande aux pieds d'une des mites.
«  Bon décidez-vous les microbes !
Nous pas kolbod !
Vous compris ?  »




Fuzol


Le gnome semblait dégoûté, comme à l'habitude, que le demi-orque se nourrisse du cadavre du kobold que Fuzol venait d'achever.
La main gauche posé du revers sur la bouche, le prêtre ajouta quelque chose.
« Ghorghor enfin !
Il ne faut pas manger n´importe quoi !
Vous ignorez si ces cadavres sont empoisonnés et surtout, les kobolds, ils sont plein de maladies!  »



mite

Les mites bleues applaudirent la prestation de Ghorghor qui venait tout simplement de démembrer un bout de bras de kobold avec aisance pour le savourer comme il se doit.
(En langue mite)

L'une des mites s'était avancée vers eux, les désignant et leur faisant signe de le suivre. Visiblement, les mites souhaitaient les faire s'enfoncer encore plus profondément dans les entrailles de la terre.
(En langue mite)
dit-elle provoquant l'hilarité générale de ses congénères.

Fuzol



«  Il dit quoi ?  »
demanda Fuzol en se tournant vers Yulahendil qui faisait office d'interprête depuis qu'ils avaient fait la rencontre des mites.
«  Ils se moquent de nous ?  » ajouta-t-il.



Yulahendil

Yulahendil évitait de contempler Ghorghor en ces tests... (b)euh... gastronomiques ?
Et réussit à conserver un sourire (légèrement crispé), tentant de maîtriser sa chevelure qui commençait à battre en tous sens :
«  Non, non... ils vont nous mener à leur chef et veulent nous convaincre de les débarrasser des kobolds. On a intérêt à faire comme si on acceptait... pour l´instant. Ces petites pestes proposent tranquillement de nous tuer (en douceur ?!?) si on refuse... c´est ça qui les fait rigoler. Rions en accord avec elles pour donner le change .. et appelons :
Eric & Asmo !!! Rejoignez-nous ! Ha ! ha ! ha !  »

Forçant son sourire, la sorcière leva le pouce pour signifier qu'elle était bien... contente, d'accord, ou ce qu'elles voulaient, puis avec un signe anodin de la main, comme pour inviter les copains à partager ce moment de joie, elle prépara l'arrivée des renforts.
«  Je pense qu´il nous sera utile d´en apprendre un peu plus. Méfiez-vous de ce que vous dites... leur chef a peut être quelque connaissance d´autre langage ou quelque traducteur... ce sera la première chose à vérifier.  »
... et c´est quoi ça, tuer "doucement" ? ... la torture ?...
L'elfe se concentra pour ordonner "calmes" ondulations à sa chevelure à l'affût de moindre menace...

Eric

Hum ? Zoreilles qui crie ?
Ça veut dire que le combat doit avoir commencé.

Se remettant debout, Eric partit dans les couloirs bas de plafond rejoindre ses compagnons du plus vite qu'il put. Rapière au clair, cheveux sans vent, le courageux Eric traversa la première salle, s'engouffra dans le tunnel, et arriva auprès de ses compagnons.
Tiens, encore plus de bleus. Et du kob mort ? Pas super ça.



Ghorghor

Eux, ces petites vermines comptaient les tuer doucement !? J´les´écrabouillerais tous et p´is j´les démembrais pour oser parler ainsi !
Puis d'un rire mauvais et agacé...
«  Hurk ! Hurk ! Huurrrkkkk !  »
Avant qu'ils s'enfoncent encore plus dans les profondeurs, le barbare suggéra :
«  Si combat il se doit, il s´rait mieux qu´c´soit dans une salle vide où l´on pourrait t´nir chaque entrée. Mais on évite, à la surface cela s´ra plus sûr, au pire on pourra incendier ces microbes lâches...  »

Asmodéus et Eric rejoignirent la petite équipée afin d'être présentés au chef, et l'exploration fut des plus instructives, et put faire mesurer à chacun, la mélasse dans laquelle ils s'étaient fourrés. La salle de torture débouchait sur une fosse profonde et inquiétante divisant ce passage. Elle mesure quelques mètres de large et deux fois plus de profondeur, mais elle est remplie d’épaisses racines. Le passage se prolonge de l’autre côté de la faille et, entre les deux rebords, les mites ont attaché de nombreuses boucles pour servir de prises pour les pieds et les mains.

La mite de tête fut la première à passer mais elle insista bien sur le fait que les aventuriers utilisent les mêmes boucles qu'elle. Pour leur expliquer la raison la mite posa son pied sur un des noeuds et celui-ci se défit comme par enchantement. Visiblement le passage était piégé et certains noeuds factices.

La mite virevolta pour passer de l'autre côté attendant que les uns et les autres s'exécutent.


Ghorghor


Ghorghor passa en premier pour s'assurer que ce n'était pas un piège et peut-être amortir la chute de certains...
Malgré son poids et sa carrure, il se faufila comme un gorille le long des boucles racineuses.
Fier d'épater les microbes bleus, il pensa :
Et ouais, p´tites vermines !
J´assure !



Eric

Oh m...azinkert. Encore un gros trou. Bon ben pas le choix.
Eric passa sa rapière à la ceinture et suivit son compagnon demi-orque.
Si les racines avaient pu tenir sous le poids de Ghorghor, il n'y avait pas de raison qu'elles cassent sous Eric.
N'empêche, celui-ci faisait bien attention avant de s'appuyer sur une boucle. Douuuucement.
Si les dires de Yula étaient justes, ce qu'il ne doutait pas d'une seconde. Ils venaient de se retrouver pile poil dans la situation qu'il avait souhaité éviter. Visiblement les tours de force respectifs de Fuzol et de Ghorghor avaient suffi à apaiser la conscience des lutins dégénérés qui les conduisaient désormais auprès de leur chef.

Asmodeus

Après de telles nouvelles, il était en tout cas bien difficile pour Asmodéus de réprimer de l'inquiétude, même l'eczéma qui lui rongeait les bras vint se mêler à l'atmosphère pesante des lieux. Un sourire crispé aux lèvres, c'était à la fois de la nervosité et de l'irritation qui se firent entendre dans le rire du jeune homme ; une petite voix criant au plus profond de son âme : Tu t´es bien fait avoir !
«  Ha ha ha... Bon très bien... Essayons de faire abstraction...  »
Déja Eric les rejoignait prestement, si il savait dans quel guêpier ils s'étaient fourrés... Asmodéus ne lui en aurait même pas tenu rigueur, si celui ci en avait profité pour filer en douce. Sur l'instant présent, coincé dans les galeries sinueuses, le sorcier n'avait pour seul désir que de remonter à la surface. Mais emporté par la marée bleue, le sorcier n'eut néanmoins pas le temps de tergiverser qu'il se retrouva acculé à une paroi qu'il fut contraint d'escalader à la hâte, poussé par les vermines qui ne manqueraient pas de se retourner contre eux en cas de refus.


Yulahendil


Yulahendil défit corde à sa ceinture et la fixa méticuleusement, boucle après boucle aux repères solidement ancrés dans le mur.
Ce n'était pas que pour elle :
ses compagnons pourraient ainsi s'y assurer à leur tour, et surtout cela laissait un repérage facile... pour le retour.



Fuzol

«  Qu´ils essaient seulement de nous tuer...  » marmonna Fuzol. Il suivit alors ses compagnons.
C'est un peu à reculons que le gnome s'engagea pour suivre les petits bonshommes bleus. Sans grande agilité, il se mit à descendre avec précaution dans l'étrange tunnel, se tenant sporadiquement à quelques racines qui dépassaient du conduit grossièrement creusé.

Modifié par un utilisateur dimanche 1 novembre 2015 00:13:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Online Rhajzad  
#43 Envoyé le : mardi 4 mars 2014 10:34:58(UTC)
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Rhajzad
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Tous les aventuriers passèrent sans mal l'obstacle de la faille. Eric fut un peu plus pataud que les autres mais s'en tirait bien malgré avoir manqué de trébucher au milieu du parcours. Son pied dérapa sur un noeud et griffa la paroi déclenchant un petit éboulement de terre.

Cela suffit à attirer l'attention du locataire de l'endroit. Eric put entrapercevoir la bestiole qui se tapissait dans l'obscurité et qui commençait à remonter prestement la paroi en sa direction tout en sifflant contre intrusion en son domaine. Un immense mille-pattes de près de huit mètres de long fonçait sur Eric jusqu'à ce que... une des mites les accompagnant aboya sur l'insecte rampant. (En langue mite)

Ce qui eut pour effet immédiat de couper le prodigieux mille-pattes dans son élan et de le ramener à de meilleurs sentiments à l'égard du forestier franchisseur.

Après cette soudaine poussée d'adrénaline, Eric fut content d'arriver à bon port. La petite compagnie était maintenant réunie et aller rencontrer le chef des lieux. N'avaient-il pas laissé un danger derrière eux pour se plonger dans un autre encore plus difficile ?

Ils arrivèrent dans une immense salle où des mites semblaient être en plein conciliabule. L'un d'elle sortait du lot, en fait c'était surtout sa monture qui faisait qu'elle était impressionnante. Une énorme tique des tunnels aussi grosse qu'un gobelours et tout autour, pas moins d'une vingtaine de mites regardant avec curiosité les nouveaux venus.


La mite leur servant de guide approcha de son chef et récupéra une espèce d'escalier déglingué pour se hisser à hauteur de son estimé souverain lui chuchotant quelques nouvelles qui devaient concerner nos aventuriers à n'en pas douter.

Le monarque des mites eut un sourire, il était difficile de voir s'il y avait une pointe de sadisme qui s'était allumé dans les yeux où s'il cherchait à mieux les distinguer en raison de sa mauvaise vue.

«  Mes hommes dire...vous tueurs-de-kobolds, vous... comprendre moi... ? Moi parler mal langage de ceux vivre-surface... Que vous-faire ici ?  »

Au moins auraient-ils un interlocuteur avec qui ils pourraient échanger. En tout cas toute la tribu était suspendue à ses lèvres, visiblement impressionnée par le savoir de leur chef éclairé. La tique par contre était davantage occupée à saliver à la vue d'un goûter sur pattes.

Ghorghor

Ghorghor savait très bien par expérience que quand on ne savait pas mentir, il fallait juste ne pas mentir.
« Moi comprendre toi. Nous visiter endroit où Kobolds mort. Nous vouloir savoir. Lui, tuer Kobold.  »ajouta-t-il en désignant Fuzol. «  Moi manger Kolbod. Nous chercher plus Kolbods. »
A chaque courte phrase le barbare s'arrêtait, comme pour laisser le temps au chef de comprendre ou d'assimiler ce qu'il disait, mais en réalité le semi-orque réfléchissait intensément à chaque pause. Il fit bien attention à ne pas mentir afin de ne guère se trahir. Le roi bleu ferait ce qu'il veut de son blabla, s'il comprenait quoi que ce soit...


Yulahendil

Yulahendil était restée très concentrée sur l'ordre donné au mille-pattes gigantesque et tentait de le mémoriser en son esprit (En langue2)
Elle était contente que Ghorghor prenne d'abord la parole : quand les gars de cent vingt kilos parlent... ceux de cinquante livres ont naturelle tendance à les écouter.
Maintenant... il ne fallait pas se contenter de rester neutre, mais aussi glaner les informations :
(En orque)
Yulahendil avait posé la question après l'intervention de Ghorghor... laissant le temps de la réponse.
...
En cas d'incompréhension manifeste, elle reviendrait au langage commun :
«  Nous avons vu à la surface beaucoup de morts : kobolds morts, et aussi gens de ton peuple morts.
Première rencontre avec vous : comment s´appelle ton peuple ?
Nous voulons comprendre. Vous êtes en guerre contre kobolds ? Pourquoi ?  »


Eric

Yavait un truc dans l´trou.
Autour d'Eric, orque et elfe entamaient les discussions avec le maître bleuté juché sur sa gigantesque tique apprivoisée.
Yavait un truc dans l´trou.
Les pensées de l'homme de barbe tentaient de suivre la conversation, mais le moindre blanc laissait Eric libre de ressasser.
Il l'avait échappé belle. Vraiment belle.
Si les mites ne les accompagnaient pas, si l'une n'avait pas stoppé la bête dans sa course, l'animal aurait probablement achevé de bouloter le forestier à l'heure qu'il est.
Eric essayait de se concentrer, mais...
Yavait un truc dans l´trou.

Fuzol



Fuzol savait bien que s'il prenait la parole, il risquerait de tout faire foirer.
Aussi, il entendait bien laisser Yula accumuler des informations sur cette petite guerre qui semblait faire rage entre les mites et les kobolds.
Le gnome resta donc là, immobile, attendant de voir quel serait le dénouement de toute cette histoire...


Visiblement l'orque ne faisait pas partie du vocabulaire de la mite. En même temps, pour le moment les aventuriers n'avaient guère croisé de compatriote au père de Ghorghor. Le chef continua en commun.
« Nous en guerre, eux voler nous dernier butin volé humains, eux plus voleurs que nous. Mais nous voler Dieu à eux, alors eux vouloir revoler nous.. mais nous meilleurs voleurs. Nous fier peuple Lutins bleus, tous respecter Tatons, lui moi..  »

Fuzol


Le gnome restait là à écouter le chef des lutins bleus déblatérer sur des conflits qu'il jugeait sans importance.
Fuzol dut se toutefois retenir de rire lorsqu'il entendit le nom du chef.
Il chuchota alors une petite blague à ses compagnons.
«  Têton !?
Ai-je bien entendu? Il s´appelle Têton !?  »



Yulahendil

Avant que ça dégénère, Yulahendil coupa Fuzol en fronçant les sourcils vers lui :
«  Oui, tout le monde doit le respect à Tâtons... du fier peuple des Lutins bleus !  »
Puis elle s'inclina courtoisement vers le chef sur son acarien géant en reprenant :
«  La guerre... c´est toujours grand malheur même pour les meilleurs voleurs.
C´est la mort de beaucoup de kobolds... et c´est la mort de beaucoup lutins bleus, aussi.
Vous voulez continuer guerre ou bien arrêter guerre ?  »



mite

Le chef partit d'un rire à moitié sadique.
« Plus guerre durer, plus Lutins bleus proches remporter victoire.
Kobolds reproduire lent, tandis que mites reproduire vite.
Mais intolérable eux voler butin, moche-moche contester mites-meilleurs voleurs !
Kobolds devoir mourir, là vous intervenir et couic-couic saletés kobolds. »



Fuzol

Enfin Fuzol trouvait quelqu'un partageant ses opinions sur les kobolds.
C'était inespéré, mais ô combien réjouissant. Il décida alors de se prononcer.
« Laissez-moi faire. »dit Fuzol en s'approchant.
«  Écoutez, mon cher Têton... Pardon ! Je voulais dire Tâtons !
Je me prénomme Fuzol et je partage vos vues en ce qui concerne les kobolds.
Si vous nous en disiez un peu plus sur ce... "butin", peut-être pourrions-nous vous aider à le récupérer ?  »



Eric

Ne pas réagir. C'était dur pour Eric, qui rêvait d'envoyer des répliques bien senties à la face des êtres bleus, mais il laissait les autres traiter. Ceux qui savaient parler.
Sûrement pas Fuzol. Il pouvait être impressionnant de constater les divergences d'opinions entre les deux gnomes du petit groupe. Pour être tout à fait honnête, Eric se sentait plus en accord avec la jeunette qu'avec le prêtre intrépide. Il estimait qu'entre des éleveurs de gros, gros, gros, gros insectes, et des mangeurs de fraises, l'un était moins dangereux pour sa santé.
Il estimait, si plus de précision s'avère nécessaire, que les mille-pattes géants n'entraient pas dans ses projets visant à vivre une longue et riche vie, alors que les fraises s'avéraient un simple point, mais fortement positif.
C'est donc parce qu'il voulait parler mais se retenait, c'est donc parce qu'il était loin de partager les avis de son grand ami Fuzol le Pompeux, et c'est surtout, comme il le dira plus tard, qu'il tenait à avoir le cœur net sur les efforts de ses compagnons dans l'apprentissage de la rude langue verte qu'il se lâcha.(En Orque)
Il n'avait pas bougé d'un poil en dehors des alentours de la bouche. Ce qui représentait déjà une belle masse pilaire, avouons-le.
«  Vous aviez volé votre butin à qui par ici ? Aux bandits du gars qui s´appelle le roi cerf ? Et c´était quoi ? Comme le demande Maître Fuzol : qu´est-ce que doivent vous rendre les kobolds ?  »

Yulahendil


Puis, Yulahendil ajouta avec une moue désabusée :
«  Vous savez chef Tâtons, si vouloir montrer Lutins bleus meilleurs voleurs... pas besoin de guerre pour ça.
On peut faire un jeu.
Et voir qui va gagner...
Plus rigolo que guerre, ça oui.  »




mite

« Butin voler bandits, vivre près rivière, eux aujourd´hui maintenant couic-couic mais pas Lutins Bleus. Nous vouloir kobolds couic-couic, mériter mourir pour voler butin. Nous pas besoin jeu. Eux devoir mourir maintenant.  »
Le chef contempla ses acolytes et se mit à hurler pour exhorter ses troupes.(En langue mite)
Compte-tenu des récents événements , les mites n'avaient pas d'envie de faire la paix. Sûr de leur nombre et de leurs atouts.
« Maintenant nous besoin vous, vous couic-couic kobolds ou nous couic-couic vous. Quoi réponse à vous ?  »



Fuzol


Ne perdant pas un instant, Fuzol partit en négociations pour essayer d'obtenir le maximum de ses interlocuteurs.
« Et si nous "couic couic" kobolds, comme vous dites, qu´est-ce qu´on aura en retour ?  » demanda Fuzol.
« Je comprends que vous comptez nous "épargner" si on vous aide à récupérer votre butin.
J´aimerais toutefois savoir, si jamais on le récupère, si on aura droit à ne reconnaissance supplémentaire... »




Asmodeus

L'inconfort qu'éprouva Asmodéus sur le moment, fit qu'il ne prit pas part à la discussion avec le chef mite, préférant se taire tout comme son compagnon barbu même si celà allait à l'encontre de ses habitudes à vouloir toujours prendre les devants en matière de conversation.
Il n'était tout simplement pas en état ni position de parlementer avec ces maniaques bleus, et pourtant l'étau se resserait de plus en plus autour d'eux, bien que dès le départ nulle autre l'issue ne leur aurait été possible. Yula cherchait un compromis diplomatique mais l'on ne pouvait raisonner de la sorte avec un tel peuple belliciste laissant exprimer sa xenophobie avant sa raison.
Le seul jeu qu'ils seraient à même de pratiquer serait celui de la guerre, et cela était bien sûr sans les aviser du soutien total escompté dans la lutte qui approchait.
Avec une telle pression sur les épaules, coincé six pieds sous terre et ses bras le rongeant jusqu'à la moelle. Comment le cheliaxien bouleversé aurait pu réagir autrement. Ils s'étaient engagés dans une voie balisée à l'avance où le sorcier avait su lire les conséquences qui s'en suivraient si ils continuaient sur ce chemin.
Mais bien entendu personne n'avait prêté garde à ces avertissements, subissant les moqueries les plus basses (si l'on considère la taille de la personne les ayant prononcées), tournant en dérision son inquietude, écartant le flambeau de la raison pour plonger plus profondément dans l'abysse de la folie où seuls légions de mites, tiques... et puces ? les attendaient.
Les bras ballants, Asmodéus arracha la parole à son camarade prêtre, crachant son désarroi au révéré "têton" :
«  On peut dire que l´on a une belle brochette de choix avec vous ! Non mais autant mettre les choses au clair ! Dites que vous n´en avez rien à faire de ce que l´on pense ! Mettez nous directement le couteau sous la gorge en nous menaçant de vous aider au lieu de demander notre avis sur la chose ! Guerre ! Guerre ! Guerre ! A croire que tout le monde à ce mot à la bouche quand il s´agit de trouver une solution à un problème diplomatique ! Franchement !
D'ailleurs j´ai une très bonne question à vous poser ... Comment cohabitiez-vous avec les kobolds avant que tout parte en vrille ? Vous allez tout de même pas me dire que vous avez toujours été en guerre ? En compétition peut être, mais tout de même !  »

Ghorghor

Ghorghor ne comprit pas tout dans le discours de l'ensorceleur ainsi qu'à sa stratégie...
Négocier avec des êtres ne demandant que du massacre ne semblait pas être une bonne idée à son goût.
Pour lui, étant en infériorité numérique, la seule façon de survivre était de prétendre d'être utile à ces mites bleus et par la même occasion tirer le maximum d'informations sur eux, leurs buts et autres...
Malgré son désaccord avec la stratégie d'Asmo, il ne dit rien et laissa Yula ou Fuzol recentrer le débat. Il garda quand même la main sur la hampe de sa hache car la situation pouvait tourner rapidement...


mite

« Grosse moustache parler bizarre, lui dire beaucoup mots difficiles. »
Asmodéus était un orateur, c'était indéniable mais son langage était assez difficile d'accès pour quelqu'un qui ne maîtrisait pas les subtilités du langage commun.
«  Nous jamais paix avec kobolds, nous toujours en guerre.
Avant que Lutins Bleus et kobolds guerre, nous ignorer eux exister sinon nous couic-couic eux avant.  »

Mais les efforts de l'ensorceleur étaient appréciables et même si le chef n'avait pas tout compris il avait au moins suscité l'intérêt de la créature.
«  Toi avoir meilleur idée que couic-couic kobold ?  »

Asmodeus

Bien que le chef des lutins n'ait pas compris l'intégralité de son discours, il avait su néanmoins en déceler l'essence et cerner le plus important.
«  Une meilleure idée ? Pourquoi pas ... Plutôt que tous les tuer, réduisez les en esclavage ! C´est quelque chose qui se fait couramment d´où je viens. Vous l´avez dit vous même que vous étiez les plus forts ! Il va de soit, en tout cas chez moi, que l´honneur des vaincus est de servir les vainqueurs. N´y a t-il pas meilleur moyen de prouver votre domination sur les kobolds que les réduire à la servitude ? En plus ça reste toujours utile un esclave !
En plus vous avez une arme que vous pouvez utiliser contre eux ! Vous avez dit avoir volé leur dieu ! Allez les menacer de couic couic leur dieu si ils ne répondent pas à vos exigences ! Croyez moi, si ils tiennent à tout prix à récupérer leur idole, c´est qu´elle à une importance capitale à leurs yeux. Ils vous prieront de négocier et à partir de là vous pourrez tout leur demander: récupérer votre butin, les réduire en esclavage. Juste pour qu´aucun mal ne soit fait à leur dieu.
Qu´en pensez vous vu sous cet angle ?  »


mite

Le chef des mites eut un sourire carnassier.
«  Grosse moustache avoir bonne idée, mais kobolds pas laisser nous temps d´expliquer et couic-couic kobolds devenir couic-couic Lutins Bleus si nous aller chez kobolds, vous charger occuper reddition kobolds.
Nous laisser vous demain pour kobolds devenir esclaves à nous.
Si vous rater, nous couic-couic vous. Ça aller vous ?  »



Fuzol


Fuzol haussa les épaules.
« Bah moi ça me va ! »
Il se tourna ensuite vers ses compagnons afin que voir quelle serait leur réaction.
S'il avait semblé enthousiaste à toute cette histoire au départ, il faut dire que les lutins bleus commençaient à irriter le gnome, surtout avec leurs "vaines" menaces.


Eric


Eric opina du chef, et parla d'un ton lourd.
(En Orque)



Yulahendil

Yulahendil devait user de toute sa concentration pour maîtriser la colère qui s'emparait de sa chevelure.
Ses yeux commencèrent à rougeoyer sous les menaces du petit vicelard profitant de sa monture monstrueuse pour imposer son autorité...
(En orque)

La langue orque se prêtait netterment mieux à l'insulte qu'à la diplomatie...

Eric

Eric leva les yeux en l'air, puis commença à agiter ses doigts tout en parlant.
(En Orque)
Tentant désespérément de lui faire saisir :
(Message secret pour Yulahendil) DD 15 ou 20, qu´importe c´est réussi. Eric tente de dire que Maintenant, c´est pas possible, Plus Tard, c´est les aventuriers qui auront l´avantage.

Modifié par un utilisateur samedi 31 octobre 2015 23:20:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Online Rhajzad  
#44 Envoyé le : vendredi 7 mars 2014 08:42:29(UTC)
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Rhajzad
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Ghorghor


Ghorghor réfléchit à la proposition de Yula mais conclut autrement :
(En Orque)



Yulahendil


«  Ça peut se voir comme ça, Ghorghor et Eric.  »
La sorcière libéra l'emprise sur ses cheveux qui se mirent à s'agiter aussitôt.
Il lui fallait garder sa concentration sur sa réponse, et maîtriser un ton particulièrement mielleux, malgré les flammes de son regard :
«  Et dis donc à nous, Tâtons-le-pou !
Si nous réussir, quoi Tâtons-le-petit-chef donner/payer à nous ?  »



mite

Le chef des mites sûr de sa force répliqua, nullement impressionné par la chevelure folle.
«  Toi garder vie, ça devoir suffir à vous. Vous partir maintenant moi fatigué. Sujets à moi vous escorter jusque sortie. Vous revenir demain sinon nous couic-couic vous. »

Il se mit alors à bâiller signifiant la fin de l'entretien. Déjà certaines des mites commençaient à tirer sur les manches du barbare pour leur indiquer le chemin de la sortie. Ils repartirent par l'autre côté passant par la salle où Eric avait découvert les milles-pattes et leur couvée pour arriver ensuite au tunnel remontant jusqu'au pied du sycomore.

Yulahendil

La sorcière aux yeux de flamme, cheveux agités et respiration en cours de contrôle, entrouvrit ses lèvres presque violettes tellement elle les avait pincées pour se maîtriser :(En orque)
Et conclut d'un ton parfaitement neutre face au petit pou juché sur sa grosse tique :
«  Nous reviendrons... !  »
Avant de prendre le chemin de la sortie alternative, complétant ainsi les repérages du repaire... miteux.


Ghorghor


Ghorghor ne bougea pas d'un milimètre, même un humain aurait eut du mal à le déplacer avec ses cent-cinquante kilos de muscle et d'acier...
Il demanda avant de partir :
«  Toi dire où Kolbods sont pour nous réussir.
P´is nous partir pour kolbods.  »




Eric

Ouf, elle a compris. Et l´autre bleutasse qui veut qu´on reparte. Tant mieux, tant mieux.
Du coup, on va faire quoi là ?
.. Pourquoi ils veulent demander où sont les kobolds ? Lali sait pas ça .. ah, peut-être qu´ils peuvent être plus précis, vu qu´on doit pas être trop loin. Alors que le copain de Lali, c´était quand même il y a plusieurs jours de cheval, donc ...
(En Orque)
Eric ne fut pas le moins heureux à l'idée de sortir de la grotte. Sa joie monta d'un cran lorsqu'il vit qu'il existait un second passage, loin du plus gros des mille-pattes. Même s'il fallait rencontrer les petits. La situation étant ce qu'elle était, il fut finalement content de n'avoir pas tenté de bloquer le passage menant à l'entrée par des pierres, lorsqu'il attendait que l'on l'appelle.

Fuzol



«  Nous faire du hachis de kobold !  » lança Fuzol à la blague.
Sans rien ajouter, il suivit ses compagnons vers la sortie, bien heureux de la tournure des évènements.
Après tout, ils s'en allaient tuer des kobolds, du moins le croyait-il...



mite


« Eux vivre plus loin Sud-est. Kobolds vivre dans ancienne mine.
Vous pas pouvoir rater eux.
Si vous atteindre rivière vous être allés trop loin et revenir en arrière. »

Pour le reste, les aventuriers devraient faire par leurs propres moyens.



Ghorghor

« Merki. Nous revoir b´intôt !  »
Et te pêter ta sale tronche bleuâtre !
conclut pour lui-même le barbare en se dirigeant vers la sortie.
(En Orque)




Eric



Arrivés dans le trou, Eric regarda en haut, puis la corde.
«  Bon et bien, préparez-vous à me rattraper si je lâche.  »
Et que croyez-vous qu'il arriva ?



Ghorghor

Justement "ça tombait bien"...Ghorghor était juste derrière l'audacieux forestier qui ne manqua pas de tomber avant même d'avoir été loin...
Le demi-orc tenta donc d'attraper au vol Eric et de lui éviter du bobo...
«  Dis, tu d´vrais investir dans du matos d´escalade toi !  »
Puis une fois avoir remit le poids mort qui venait de se ramasser la margoulette, il aida l'infortuné à monter les premiers mètres, en lui faisant la courte (pas si courte d'ailleurs avec deux-mètre-dix d'allonge sans élever les bras !) échelle au forestier.


C'est non sans une certaine difficulté que les aventuriers parvinrent à s'extraire des galeries souterraines du sycomore. Retrouvant par la même occasion une Lali toujours en train de flâner.
«  Vous en avez mis du temps, alors c´était bien votre visite ?  »

Eric

«  Euh .. merci Ghorghor. Bonne idée le matériel d´escalade, faudra que j´en commande.  »
C'était donc avec l'aide du grand guerrier qu'Eric avait réussi à s'extirper de ces grottes et arrivait devant Lali. Evidemment, elle n'avait eu aucun problème, elle. Certaines personnes ont vraiment la vie facile.
C'est d'un ton tout à fait blasé, comme si rien ne s'était passé lorsqu'ils étaient dans le trou qu'il répondit à la petite gnome, alors que d'autres commençaient à pointer le bout de leur nez.
«  Oh, c´était sympa. On a vu des petits machins bleus vivants, ils voudraient qu´on tue les kobolds mais grâce à Asmo on va d´abord tenter de convaincre les kobolds de devenir les esclaves des machins bleus. Du coup, on va voir les kobolds, les machins bleus nous ont précisé le chemin, on discute avec les kobolds, ensuite on massacre les kobolds, les machins bleus ou les deux selon lesquels sont les méchants, et on reprend l´aventure.
Ah, d´ailleurs les machins bleus ont parlé des bandits à un moment non ? Près de la rivière si je me souviens bien.
A part ça, les machins bleus élèvent des mille-pattes très, très, très, très gros, et Ghorghor vient de sauver la princesse.
Rien de bien exceptionnel quoi.  »


Yulahendil

Pendant qu'Eric se jetait dans les bras accueillants de Ghorghor, Yulahendil retrouva un peu le sourire... et eut un petit regard en coin pour Asmodeus (redevenu bien silencieux).
A la sortie du trou miteux, la gnomette vint bien sûr aux nouvelles, et l'elfette se félicita encore une fois qu'elle ne soit pas descendue avec eux, ce qui permettait de passer sur certains détails afin de ne pas effaroucher son enthousiasme revigorant. La haute chevelure de la sorcière retrouva des dimensions plus orthodoxes et des ondulations plus calmes, conformément à l'humeur de sa porteuse. Une fois tout le monde sorti, elle remonta sa corde de soie et la dénoua pour la remettre à sa ceinture. Bon elle avait abandonné la corde simple au gouffre à mille-pattes, mais c'était là un moindre mal.
«  Eric, les "bandits près de la rivière" qu´ils ont pillés et "qui sont couic-couic maintenant", ç´est sûrement la bande à Kressle...  »
Puis s'éloignant du repaire miteux, elle fournit à son amie son plein de commentaires :
«  Ben c´est pas joli-joli, là-dedans, tu sais, Lali. Ils parlent un langage inconnu, c´est comme des moches lutins bleus : il s´appellent des mites... mais c´est vraiment des miteux. Vivent avec une tique énorme et des scolopendres géants et venimeux pour les défendre. C´est répugnant. En plus, ils sont fiers de tuer et de voler les autres, les humains comme les kobolds, qu´ils détestent. Ils se fichent de leur faire la guerre parce qu´ils se multiplient plus vite qu´eux. Asmo´ a réussi à embobiner leur chef et celui-ci ne nous a pas fait tuer (tout de suite) parce qu´il espère qu´on va aller réduire en esclavage les kobolds pour son compte. La dessous, ils sont au moins une vingtaine, plus leurs bestioles gardiennes, alors on reviendra plus tard (Ghorghor et Eric ont insisté) s´en occuper, même si Fuzol a fait ami-ami avec eux...
Enfin bref, la seule chose intéressante est qu´il nous ont indiqué que la villégiature du peuple de Nipik n´est pas loin d´ici, dans une grotte au sud ouest, avant la rivière... on y va !  »


Eric

«  Euuuuh ... ah oui Kressle. Mince. », marmonna Eric alors que Yulahendil s'élançait à son tour dans le round d'explication.
Et quand elle eut finit, il reprit :
«  Ouais, au final on n´en sait pas beaucoup plus, mais on sait à quoi ressemblent ces machins, et on a une idée des problèmes qui nous attendent si on veut revenir. Vu leur chef, on va pas pouvoir s´entendre bien longtemps.
Tu me croirais Lali si je te disais que lorsqu´on est arrivé, y en avait trois qui jouaient à se balancer des bouts de métal dans la bouche ?  »

Un instant. Il semblait un peu gêné, alors qu'il se tourne vers la jeune elfe.
«  Au fait Yula, je voulais pas t´appeler Oreille, mais j´ai un trou, j´me souviens plus comment on dit "elfe" en orque. Alors vu le reste de leurs mots, j´me suis dit, ça doit pas être trop éloigné d´oreille pointue. J´avais pas trop le moyen de demander à Ghorghor, à ce moment-là. Excuses.  »

Yulahendil

A cette remarque, Yulahendil retrouva ce qui lui manquait de bonne humeur et d'espièglerie :
«  Hi hi !... excuses acceptées ...comme je dis : langage orque est plus propice aux insultes qu´à la diplomatie... je n´ai pas été offusquée » (En orque]
précisa-t'elle avec un sourire matois, avant d'ajouter :
«  ... et puis, t´es pas le premier à fantasmer sur mes... hmmm... oreilles...  » laissant volontairement ton de doute en fin de phrase et regard entendu.



Eric


«  Euh ... ouais. On va dire ça hein. »,
termina Eric d'un air plus que dubitatif.
Et il ne put s'empêcher d'ajouter d'un grand sourire : (En Elfe)
«  Mais du coup, comment on dit "elfe" en orque, Ghorghor ?  »



Ghorghor

Ghorghor fronça les sourcils, songeur :
« Bah c´est pas si simple... Y'a bien un nom (il me semble !?) mais on l´ut´lise j´mais...
Nan, on parle de (En Orque)
Ou alors dans les moments diplomatique comme t´as dit : (En Orque)
Pour les femelles, c´est plus dans le style (En Orque)
Sans offense, hein. Je dis qu´la vérité, p´is j´suis sûr vous faites pareil à votre façon aussi. »


Eric

«  Comme tu dis, ils le font aussi. A leur façon. » Le sourire narquois aux lèvres, mais bien content, Eric venait de s'exprimer. A sa façon.
Écartant les bras d'un air résigné, il en rajouta :
« En fait, à part "grosse brute", je me souviens pas de truc qui désignent que les orques. "Bouseux puants", "péquenots barbares", "crétins incultes", j´crois qu´il y a au moins les humains compris dans l´idée. C´est pas "Tas de poils qui pue la bière", pour les nains d´ailleurs ?  »
Puis d'un ton jovial, «  Allez, inutile de perdre trop de temps sur des considérations linguistiques, on en aura le temps pendant le trajet, ou ce soir. On y va, direction .. la Kobolrie ! »
Ne voulant tenter une fois de plus la coquine fortune, Eric évita de sauter sur sa selle pour s'en aller sous le soleil couchant. Il se contenta d'enfourcher Perle, et jeta un oeil vers le soleil.
De toute façon, il était encore trop tôt pour ça.

Fuzol

Fuzol qui était déjà sur son poney depuis belle lurette, écoutait ces conversations qu'il jugeait inutiles, mais n'intervenait pas. Alors que leur prochaine destination semblait décidée, le gnome tira sur le licol de son poney qui fit quelques pas vers Yulahendil.
«  J´aimerais éclaircir quelque chose, dame Yula. Ces saletés ne sont pas mes amis, pas plus que ces kobolds. Je cherchais à avoir le plus d´informations possibles. Je ne vous croyais pas si naïve...  »
Tirant un autre coup sur le licol de sa monture, le prêtre s'arrêta et soupira.
«  Si vous voulez mon avis, on perd notre temps à se mêler de ces querelles de petites bestioles. Je propose qu´on ignore simplement tout ça et qu´on continue à explorer la forêt plutôt que de combattre l´une ou l´autre de ces factions.  »

Ghorghor

Ghorghor avait retrouvé "Steak à patte" et avait suivi Yula, s'éloignant du sycomore.
A la remarque du prêtre le colosse secoua la tête en désaccord. Le comportement bourru du demi-orque n'était visiblement pas du même avis.
«  Moi j´compte bien r´venir pour leur montrer d´quel bois j´m´chauffe !
Ils m´ont pris pour d´la merde, ils croient qu´on est leurs esclaves ces merdeux, nan.
J´les buterai !
L´prochaine fois qu´r´descend dans ce trou, j´viande ceux sur mon passage et j´fous le feu là où leur chef est !  »


'Y avait divergence d´opinions sur la suite des opérations
Les aventuriers étaient face à un de ses nombreux choix faisant le quotidien des individus exceptionnels. Allaient-ils se mêler de la guerre entre les deux factions , qui semblaient se livrrer à une bataille miniature sans merci. Ou bien allaient-ils continuer, l'air de rien, afin de combler leur insatiable soif de découverte ?
Le problème des kobolds était connu de Restov mais après tout, ils n'avaient pas spécifié le niveau d'urgence.

Ghorghor


Voyant l'hésitation, l'indécision s'installer au sein du groupe, Ghorghor s'exprima simplement :
«  Moi j´suis pour aller voir les Kolbods pour faire plaisir à Lali.
P´is pour r´v´nir viander ses saletés d´arrogants bleuâtres !
Dites, on a combien de feu grégeois avec nous là ?  »

P´t-être pouvoir les viander d´suite !


Yulahendil


Yulahendil leva un de ses blancs sourcils... les choses n'étaient elles pas claires ?
« Vî vî ! Tout le monde est d´accord pour aller chez les kobolds, voir si Nipik n´a pas oublié Lali.
Si vous préférez rester dehors et garder les chevaux, Maître Fuzol, libre à vous.
Et si les mangeurs de radis lunaire nous reçoivent aussi mal qu´ici, on laisse ces malveillants s´entretuer... et on repassera plus tard "finir le ménage".  »



Fuzol

Fuzol fronça les sourcils et soupira.
«  Mais non, dame Yula, si je prends la peine de vous accompagner jusqu´à la demeure des Kobolds, ce sera certainement pas pour rester dehors pendant qu´ils tentent de s´en prendre à vous !  »
Le gnome leva ensuite les yeux au ciel pour estimer quelle heure il pouvait bien être et se tourna vers ses compagnons.
«  Bon, allons-y.  »


Les aventuriers se dirigeaient donc en direction de ce qui devait être le repaire des kobolds, les lieux semblaient être calmes mais la nuit commençait déjà à tomber.
D'après les informations du chef des mites, ils étaient à environ trois-quatre kilomètres encore de l'entrée de l'ancienne mine.
Cette nuit serait-elle paisible. ?
Après tout ils étaient en plein territoire hostile.

Fuzol


«  Bon, on dirait qu´on y est...
On fait quoi ?  »

demanda Fuzol d'un ton exaspéré.
Le gnome semblait inquiet et jetait quelques regards autour de lui, comme s'il s'attendait à ce qu'une bande de Kobolds hostiles se jette sur eux.


Eric


« On monte la garde, comme d´habitude.
Et ... on devrait peut-être laisser tomber les cours de langues pour rester plus attentif, cette nuit non ?
On sait jamais, les bleus pourraient avoir décidé de nous tomber sur le col pendant qu´on dort.
Ou, pour ne pas mettre de présomption, les kobolds.
On s´arrête ici ? On sera en forme pour aller voir nos grands amis demain.  »



Yulahendil

Yulahendil sortit de ses sombres pensées... la nuit qui tombait, les attaques surprises pour ceux qui ne voyaient pas dans clarté lunaire... ce n'était pas un bon jour, et la nuit ne serait pas meilleure, même Lali était curieusement silencieuse.
«  Pas question de rester sur le chemin direct de la guerre entre mites et kobolds ! Soit on va négocier avec les kobolds ce soir un abri pour qu´ils ne nous attaquent pas (après tout, un seul d´entre nous est blessé et nos forces restent intactes) soit on s´éloigne pendant une bonne demi-heure du côté que vous voulez, pour être hors de portée de leurs expéditions punitives (que ce soit de l´un ou l´autre côté). Il est hors de question de camper ici !  »
Titta ? Fais un petit tour pour voir si tu aperçois quelque kobold aux environs...

Eric

Eric s’apprêta à répondre, mais marqua un temps d'arrêt. Finalement, il parla.
«  Jusqu´à ce qu´il fasse vraiment noir, on va partir par là  », dit-il en agitant le bras.
«  Comme ça, on va mettre un peu plus d´une demi-heure pour s´écarter comme le voudrait Yula, mais on continue un peu à avancer dans la bonne direction. Et puis, on y voit encore assez, ça devrait aller. Il n´y a pas trop de nuages, on devrait même voir des étoiles. On voit que l´hiver s´achève.
Je pense quand même qu´on devrait faire attention pour les tours de garde cette nuit. Si les bleus nous ont suivis, c´est pas le fait de s´écarter qui changera grand chose.  »

Se tournant, il les regarda tous. «  Personne n´a d´objection ?  »

Ghorghor


«  Si ! Moi !
Si on avance pendant une demi-heure, autant d´l´faire directos dans l´bonne direction.
Dans une autre direction f´ra noir.
Et on y verra plus pour installer le campement. Dans la bonne, les kobolds d´vraient aider.
S´ra mieux pour faire l´campement.  »
s'exprima le barbare d'un ton sûr.


Eric


« Sauf qu´on est pas sûr de la réaction des kobolds.
C´pas dit que Titik ait amené leur chef à ses vues, ou simplement qu´ils nous on pas entourloupé.
J´pense pas qu´on soit en danger...
mais mieux vaut pas prendre le risque alors qu´on est fatigué et qu´il va bientôt faire noir, pas d´ac ?  »



Après une réflexion, le colosse comprit l'intention de ses compagnons d'aventure.
«  Ok, ça m´va. J´avais pas pensé à ça.  »
se contenta de dire le demi-orque en haussant les épaules.

Modifié par un utilisateur samedi 31 octobre 2015 23:24:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Online Rhajzad  
#45 Envoyé le : samedi 8 mars 2014 11:21:19(UTC)
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Tittara revint au rapport pour signaler qu'il n'y avait pas de traces des kobolds dans les environs proches.

Fuzol

«  Allez, on monte le camp et mange quelque chose !  » dit Fuzol.
«  Cette journée m´a mis en appétit !  » conclut-il.
Bien que la libellule de Yulahendil ne rapportât rien, Fuzol restait suspicieux, sachant for bien que les kobolds pouvaient être des plus sournois.
«  Quand on aura fini ici, je prendrai le premier tour de garde.
Qui veut me relayer ?  »
demanda ensuite le gnome.

Yulahendil



Yulahendil rappela avec le plus grand naturel :
«  Le milieu de la nuit garde ma préférence...
vous savez bien...  »




Ghorghor

Le barbare conclut donc :
«  Bon ! Bah, pourquoi pas les gnomes ensemble c´te fois ?
P´is Eric et Yula ensuite. Moi et Asmo on ferme la marche.  »

Le colosse s'approcha de l'ensorceleur et lui dit à l'oreille :
«  Comme ça, 'pourra prendre d´l´avance sur le p´tit dej´ !  »
finit-t-il d'un coup de coude amical (non-violent ) dans les côtes de son ami.


La nuit finalement fut sans histoires, les mesures de précaution avaient été suffisantes pour se tenir à l'écart et des kobolds, et des mites.

Lali avait jeté quelques regards en biais à Fuzol quand il avait le dos tourné mais préféra ne pas provoquer l'ire du prêtre. Ghorghor fut, lui, le premier à se jeter sur le petit déjeuner attendant à peine le réveil des derniers dormeurs.

Ils n'avaient plus qu'à négocier leur arrivée avec les compères de Nipik. Choisiraient-ils une approche frontale ou bien chercheraient-ils à faire preuve d'un peu de subtilité ? L'entrée de la mine était clairement identifiable.

Eric

La main en visière, scrutant l'entrée de la grotte, Eric avait stoppé sa monture. Après avoir tenu la posture affreusement longtemps, faisant mine de se mettre à parler dès qu'il sentait qu'un autre allait le faire, il mit bien deux minutes avant de baisser le bras.
«  Je propose qu´on envoie les filles devant, avec Asmo et ..  » Il jeta un coup d’œil à Fuzol. « Je suppose que vous préférez surveiller les montures, ô grand maître révéré. Donc Asmo et moi qui suivent derrière, et Ghorghor qui ferme la marche ? On laisse Yula et Lali parler, comme ça c´est les moins dangereux (d´apparence) qui sont devant. Et puis on sait jamais, voire des femmes diriger le groupe peut les amener à être moins menaçants. Nous autres, on se contente de les protéger et de faire des grimaces méchantes. »
Alors qu'il s'était tu, juste avant que l'un réponde, il ajouta.
«  Vous z´en pensez quoi ?  »
S'il agissait ainsi toute la journée, cet Eric-là se montrerait bien agaçant. Heureusement, il avait promis de se taire. Chez les kobolds tout du moins.

Yulahendil

Yulahendil sauta souplement de sa selle et attacha les rênes d'Alba avec un tranquille sourire, faisant signe à sa gourmande amie de l'imiter :«  Moi ça me va... on aurait du amener des radis.
Lali, t´as réussi à épargner quelques gâteaux secs, pour amadouer fratrie de Nipik ?  »

Mettant son arc en bandoulière, elle se prépara à avancer innocemment jusqu'à la grotte.
Nulle doute qu'excitation déborderait en féminine conversation et petits rires enjoués avec sa complice...
Comme durant son heure de coméditation matinale, Tittara restait pour l'instant sagement en vigie sur peigne frontal, au milieu des blanches ondulations.

Fuzol

La matinée avait été bonne pour Fuzol qui avait prié Calistria, se remémorant ainsi toute une série de sorts.
Sans doute lui seraient-ils utiles lors de leur rencontre avec les kobolds.
Suite à la proposition d'Éric, le gnome se contenta de simplement hausser les épaules et laisser sortir un simple :«  Meh...!  ». Il fit quelques pas en direction de l'entrée de la mine et la regarda en haussant les sourcils.
«  Eh bien ! Si vous pouvez m´éviter l´horreur de devoir entrer dans cette affreuse grotte, je vous en serais des plus reconnaissant. Soit ! Je resterai ici à surveiller les montures.  » dit le gnome. Il regarda ensuite un instant vers la mine et conclut. «  Au fait, si ça tourne vinaigre là dedans, je le saurai comment ?  »

Ghorghor

Ghorghor fronça les sourcils, d'un air spuspicieux :
« Asmo et Eric en renfort... Ouais...bah, jouez serré, les filles... S´non z´êtes dans la merde !
J´imagine qu'on vient vous aider si on entend un cri...? P´is dois-je vous rappeler que les humains ça n´voit pas dans le noir ? Et qu´dans une grotte fait noir ! Alors fait'gaffe à votre lumière !
Mais allez-y... ça vous apprendra les risques du métier !
Moi je resterais avec Fuzol, j´irais peut-être chasser...  »
conclut le colosse.


Eric


« Ben ? Tu veux pas venir avec nous Ghorghor ?
D´accord d´accord, tu fais comme tu veux.
Est-ce que ... tu pourrais ne pas trop t´éloigner quand même ?
J´connais pas la magie, mais j´crois que si tu peux pas nous entendre crier, on va pas pouvoir t´appeler à l´aide. Pis si t´es trop loin, on pourrait être crevés d´ici que t´arrives.  »



Ghorghor

Le demi-orque fit un "Ahhh !" silencieux avec sa bouche comme s'il venait juste de comprendre ce que voulait dire Eric.
«  J´vois mieux.
C´est quand t´as dit qu´j´rest´rais à l´arrière.
Mi, j´avais compris à l´arrière ´vec Fuzol, et non sur vos arrières.
Ok j´vous suis. S´ça foire, j´les r´tatines pendant qu´vous r´joignez Fuzol.  »

Sur ce, il prit un corde de son sac, la passa autour de son buste et s'avança vers ses compagnons prêt à les suivre dans la grotte.


Asmodeus

Encore une fois, Asmodéus n'appréciait pas tellement l'idée de se méler aux histoires des kobolds et des mites, mais la majorité l'ayant emporté, il se devait dès lors d'obéir à la marche à suivre du groupe. Il fallait seulement espérer que les kobolds se montrent plus amicaux que leurs rivaux, car sinon le groupe devrait le plus probablement du monde user du stratagème du barbare, consistant à éliminer les deux peuples, car entre deux maux, Asmodéus préférait encore ne pas en avoir à supporter un seul si l'occasion lui était donné.
«  J´espère en tout cas qu´ils nous réservent un accueil plus sympathique que les lutins bleus, il faut espérer qu´ils vallent mieux qu´eux ...  »

Laissant le gnome incontrôlable en arrière c'est donc une petite équipée qui se dirigea en direction de la grotte.
Ghorghor couvrant les arrières en cas de grabuge à l'horizon. Comment les kobolds percevraient l'arrivée de la petite compagnie ? L'entrée de la grotte était maintenant en vue. Apparement quatre kobolds montaient la garde en ce moment, de manière plutôt pépère d'ailleurs. L'un était occupé à mâchouiller un brin d'herbe tandis que les trois autres semblaient assoupis sur le dos contemplant le ciel .

Yulahendil


Yulahendil et son amie arrêtèrent de deviser gaiement pour faire de grands signes à l'attention des "gardes" de l'entrée, et bien montrer ainsi leurs mains sans armes. La sorcière s'essaya alors à ce nouveau langage, particulièrement sifflant, sous l'égide de sa petite professeur prête à corriger ses erreurs.(En draconien)

Les trois assoupis sortirent de leur torpeur tandis que le garde le plus éveillé laissa tomber son brin d'herbe de sa bouche sous le coup de l'étonnement. Déjà les intrus semblaient parler leur langue.

Garde

Les kobolds furent un peu soulagés
en entendant le nom d'un des leurs.(En draconien)
fit-il en désignant la petite gnome.
Un des kobolds s'éclipsa pour aller chercher leur compagnon Nipik.
(En draconien)

Ghorghor


Ghorghor restait à l'arrière, ses armes étaient rangées et il ne voyait pas pour le moment le besoin de les sortir...de plus il était toujours armé de ses gants "cloutés" de croc d'animaux carnivores que sa mère lui avait faits.
Cela devrait amplement suffir à la menace de ces petits hommes-lézards !
Donc n´y a pas de lézard Hurk ! hurk ! .




Yulahendil


Yulahendil acquiesça au gardien et traduisit à ses compagnons :
«  Ils nous accueillent gentiment, Nipik leur a parlé d´elle (j´suis presque jalouse)... tu peux leur faire un sourire à la Lali, d´ailleurs. » suggéra-t'elle avec un clin d'oeil rieur à sa petite amie.
«  Ils sont allés le chercher... et ils demandent pourquoi vous nous protégez, et si on a été attaqués par les lutins bleus....  »(En draconien)

Lali




Un sourire remontant jusqu'aux oreilles parcourut le visage de la petite gnome.
Elle était transportée de joie de savoir que Nipik avait parlé d'elle à sa tribu.



Darnak

(En draconien)
fit fièrement le gardien le plus éveillé. (En draconien)
La dernière phrase était dite sur le ton de la confidence.

Un de ses compagnons réagit vivement. (En draconien)

Les kobolds n'eurent pas le temps de discutailler sur leurs dirigeants plus longtemps car déjà Nipik montrait le bout de son nez.
Il était visiblement content de les revoir et sautilla d'allégresse en voyant son amie Lali.

Ghorghor



Le barbare fut heureux de voir que tout se passait bien et que leur camarade Lali était contente de retrouver Nipik.
« Bon j´vais chercher Fuzol, puisqu´tout baigne.  »
proposa-t-il à ses compagnons.



Yulahendil

« Ramenez les chevaux, je vais demander à Darnak -c´est le gardien- si on peut les mettre à l´abri par ici.  »approuva Yulahendil en voyant leur colosse rebrousser chemin. Sa chevelure se libérait spontanément en vagues ondulantes, devant la joyeuse rencontre entre Nipik et Lali... qui parlaient bien trop vite de mille choses (Lali surtout) en langue kobold, hmmm ? y'a l'air d'y avoir beaucoup moins de sifflements qu'elle ne pensait finalement...
Sans s'offusquer des diverses agitations, Tittara réaligna ses ailes cristallines selon l'axe du peigne à chignon faisant office de base stable surfant sur les vagues blanches... tandis que sa maîtresse reportait son attention sur les gardes de l'entrée :(En draconien)

Fuzol


En voyant le demi-orque réapparaître, Fuzol comprit que les choses ne s'étaient pas aussi mal passées qu'il l'avait prédit.
Le gnome haussa alors les épaules et se mit à réunir les montures pour les emmener avec lui.
Une fois que le barbare l'eut atteint, le prêtre interrogea Ghorghor.
«  Alors ?  »demanda Fuzol :
« Ça s´est bien passé ?  »


Ghorghor

Ghorghor alla rejoindre le gnome prêtre, avant même qu'il eut prévenu Fuzol celui-ci l'interpella. Ghorghor fut surpris de l'enthousiasme du petit gnome en armure et répondit maladroitement.
«  Euh... Ouais, ouais. Tout est tranquille, enfin z´ont pas fini d´faire causette. Mais c´est tout amical, quoi...
Dis t´viens ? Mieux vaut être regroupés... »




« Et les montures?  » demanda Fuzol et désignant d'un regard les chevaux et les poneys.

Ghorghor


«  Ah ouais ! J´oubliais... Euh... Z´ont dit qu´on les embarque.
On les f´ra garder par les Kolbods.
J´sais pas si c´est une bonne idée.
M´enfin s´ra plus près. C´est t´jours ça. »
fit le colosse en haussant les épaules.
Il était un peu à part, car il ne comprenait pas grand chose à ce qui se passait...



Fuzol


«  Parfait, alors allons-y, mon cher Ghorghor.  » dit Fuzol avec enthousiasme.
Il se mit ensuite à rassembler les bêtes pour les emmener vers le repaire des Kobolds.
Était-ce une bonne idée?
Fuzol en doutait, mais il ne comptait pas rester là à jouer le palefrenier toute la journée.



Le problème des montures ne fut guère un problème, les aventuriers avaient attaché les chevaux aux arbres et les kobolds de garde se contenteraient de garder un oeil dessus, permettant ainsi au tumultueux prêtre de se joindre aux négociations.

Darnak


(En draconien)




Nipik

Nipik s'avança un peu .(En draconien])





Ghorghor



Pendant que tout le monde...ou du moins ceux qui étaient capables de parler draconien...discutaient à cœur joie, il décida d'aiguiser sa hache en attendant.
Peut-être qu'après il irait chasser...



Fuzol


Voyant le grand demi-orque ne rien comprendre et aiguiser sa hache, Fuzol s'approcha de lui, l'air désabusé.
«  Vous savez Ghorghor, je ne comprends rien à ce que ces bestioles racontent.
Je n´ai aucune intention de même apprendre cette langue diabolique.
Vous semblez, vous aussi, avoir quelque difficultés avec le draconien.
Ça vous dérange si je vous tiens compagnie pendant que les autres tentent de régler je ne sais trop quoi avec les kobolds ?  »



Ghorghor

Le demi-orque haussa les sourcils, détachant son attention de sa lame, et l'air mi-surpris, mi-amusé répondit au gnome :
«  B´in en fait, j´pige que dalle. Donc ouais. C´est cool m´t´nir compagnie.
J´me d´mandais même si j´allais pas chasser après. H´stoire d´avoir quelque d´bon à s´foutre sous la dent !
Moi, les Kolbods, m´ont craint. Alors j´m´en fous d´eux.
Par contre les autres larves bleues nous ont pris pour d´la merde !
Ceux là, j´les viandrais menu. J´ai même r´fléchit à un plan !  »



Eric

Montrer les dents, c'est facile, même pour un aussi piètre comédien que notre héros Eric. Rester constant dans la posture, dans l'attention, alors que des petites créatures manifestement amicales et les personnes que l'on escorte sont manifestement en train de se congratuler et s'accueillir avec entrain dans une langue manifestement inconnue d'Eric, c'est bien difficile.
C'est pourquoi il finit par se tourner vers Asmo, son brave, son courageux compagnon Asmodéus.
«  Je crois qu´il n´y a pas de danger, ou alors l´piège est bien monté. On peut s´détendre, je crois.  »
Se dirigeant vers Ghorghor et Fuzol, il l'entendit parler des petits êtres bleus. Il disait qu'il avait un plan pour s'en débarasser.«  Quel plan ?  », lui demanda Eric.

Yulahendil

Yulahendil se retourna vers ses compagnons :
«  Tout va bien : Nipik demande si on veut aller visiter leur... euh... villégiature. J´y vais avec Lali et les volontaires. Y´a un antagonisme entre le chef et le shaman, qui tient absolument à récupérer leur idole sacrée, de l´avis de Darnak lui même, pas spécialement précieuse, que les mites leur ont déjà piqué à trois reprises... c´est intéressant ça, on va voir ce qu´en disent les principaux protagonistes. S´il y a un problème, ma petite dragonne ailée, Tittara viendra appeler à l´aide ceux qui restent dehors (vous éloignez pas trop quand même...), z´allez chasser ?  »
Puis, se retournant vers Lali et Nipik :(En draconien)

Visiblement, les kobolds ne furent pas gênés que les hommes ne se mêlent pas à la petite visite.

Nipik



Nipik haussa les épaules.(En draconien)



Ghorghor


Ghorghor s'apprêtait à répondre à Éric lorsque Yula traduisit la proposition des Kolbolts d'aller voir leurs chefs...
«  Mouais bah j´vais v´nir avec vous.
Les chefs ça créent t´jours des emmerdes !
Et les shamans ça donne des ordres ou vous balancent des prophéties plein la tronche...
Donc mieux vaut tous y aller.  »
conclut-il en rangeant sa hache.


Eric

«  Ah .. bon ben .. j´vous suis.  »
Haussant les épaules, Eric se joignit à ses compagnons.
Il extorquerait le plan de Ghorghor plus tard. Il avait le temps pour ça.
Ah vî... "Tartuk" c´est le shaman... j´avais pas compris que c´était un nom ça... et "Ecaille de suie" (doit être tout noir ?) d´accord, d´accord...

Modifié par un utilisateur dimanche 1 novembre 2015 14:07:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

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#46 Envoyé le : dimanche 9 mars 2014 13:14:11(UTC)
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Yulahendil

Yulahendil, toute concentrée sur l'utilisation de ce langage tout nouveau pour elle, entendit néanmoins que leurs compagnons avaient changé d'idée (avant même qu'elle les prévienne qu'il n'y avait guère de gibier aux environs) :
«  Bon c´est comme vous voulez... moi j´aime autant qu´on soit pas séparés.
Je vous traduirai au fur et à mesure...  »

Puis elle sourit à Nipik et reprit :(En draconien)

Nipik

Nipik répondit sur le ton de la plaisanterie à la question de l'elfette.(En draconien)
Nipik fit signe à tout ce petit monde de le suivre et Lali fut la première à être dans ses pas. Il s'enfoncèrent sous terre à l'éclairage des torches disposées à intervalles réguliers. Ils passèrent par quelques alcôves gardées par deux kobolds qui les laissërent passer jusqu'à ce qu'ils arrivent à une sorte d'autel.(En draconien)
précisa-t-il. On pouvait voir une espèce de petit présentoir certainement destiné à accueillir la statuette sacrée.

Eric


Eric promenait son regard dans les grottes.
«  C´est joli ici.
Et puis on n´a pas à descendre dans un trou et risquer de se casser l´épaule.
Je me demande s´ils ont des insectes géants ici aussi.  »




Yulahendil

« Je vais leur demander...
Le truc vide c´est l´autel de leur vieux dieu qui s´appelle "Dentranchante"  »

Puis l'elfe revint à son parler sifflant :
(En draconien)



Nipik


(En draconien)
indiqua Nipik en écartant ses deux mains d'une trentaine de centimètres.



Yulahendil

«  Z´ont pas de bestioles... sauf leur shaman...
Tiens ? c´est curieux ça, hmm ?... il a un ...un quoi ?...´ttendez une seconde...  »

Au vu de sa chevelure bien agitée, Yulahendil devait avoir les neurones activés, tandis que Lali gardait son débit enjoué...
(En draconien)




Fuzol


Fuzol soupira un bon coup, comme s'il voulait que tout le monde l'entende :
« Bon! Ça commence à devenir long tout ça.
On s´en va où avec cette discussion ? »

rouspéta le gnome.



Ghorghor

Ghorghor aussi commençait à s'impatienter
...Et merde... Va falloir que j´fasse l´effort d´apprendre leur foutue langue.
«  Mouais j´suis d´acc ! T´t´façon c´est b´in simple. On y r´tourne, on les bute tous. Et on prend leur bidule et voilà. C´est fait.
Tiens ! Lali ou Yula demandez leur si c´est inflammable leur statuette ?
S´non j´ai un plan ! S´pleut pas, on fout le feu à l´entrée d´leur trou. Avec des branchages et un feu grégeois ç´doit marcher. P´is une fois qu´c´est b´in partit, j´bouche l´trou avec une pierre ou autre. La fumée va s´répandre partout. On tue les nid d´abeilles comme ça. »



Nipik


Tandis que certains s'impatientaient Yulahendil continuait de babiller.
(En draconien)




Yulahendil

«  On va aller voir le chef d´abord. Mais sachez que le shaman a un corbeau comme familier... Evitez d´y mettre une baffe s´il passe à portée...  »suivez mon regard... je ne nomme personne...
Yulahendil n'insista pas et devant l'impatience de ses compagnons, mit quelque enthousiasme à répondre à leur guide, pour accélerer la visite :(En draconien)




Nipik

(En draconien)
Le fidèle Nipik conduisit donc le petit groupe à leur chef. Celui-ci méritait bien son nom, sa peau était d'un noir de jais et il arborait fièrement un casque tribale très... folklorique à grands renforts de plumes et d'ossements.
(En draconien)

Le chef sembla tout excité à la vue des étrangers et son regard semblait jauger les capacités des différents membres de la petite compagnie et ce qu'il voyait semblait lui plaire, surtout l'armement de Ghorghor...

Fuzol



«  Ah !
Mais qu´est-ce qu´on a là !?  »

dit Fuzol, un sourire en coin.



Ghorghor


«  Bah c´est pour passer le coucou à leur chef.  »répondit l'interpellé d'un air niais, sans avoir compris l'humour du gnome.
Ghorghor était toujours lent pour comprendre toute subtilité, et pas que a celle de Fuzol...
« B´jour p´tit chef.
J´aime b´in ton casque. Faudrait juste le renforcer un peu. Mais l´est sympa.  »
déclara le barbare avant même de réaliser que son interlocuteur ne comprendrait de toute façon rien du tout...sans l'aide d'une traduction...

Yulahendil

« Pour votre information, la fameuse statuette est en pierre et pas bien grande, comme ça, à peu près.  » précisa Yulahendil en écartant les mains comme Nipik un instant plus tôt.
«  Aheum... Maître Fuzol... si vous pouviez éviter remarque déplacée... tant qu´on n´a pas vérifié qu´il n´y a pas quelque polyglotte...  »Puis, elle leva la main paume en avant, souriant (comme Lali) : (En draconien)


Eric



Eric en rajouta d'un ton pince-sans-rire
«  Capitaine Boule de Nuit pourrait ne pas apprécier qu´on se moque de lui.
Vous ne pensez pas, prêtre ?  »




Ecailles de suie


Le chef Ecaille de suie ne se démonta pas et avança fièrement, tout heureux de l'effet que produisait son magnifique casque.[En draconien]



Yulahendil

«  Le chef nous demande poliment notre aide contre les mites en disant qu´ils sont méchants envers toutes les autres races... je demande ce que ça nous rapportera ?
Pî j´exigerais bien l´aide du shaman, non ? L´a un rôle pas clair, dans cette histoire...  »

Yulahendil avec force gestes des mains et des cheveux montra qu'elle négociait avec ses compagnons et demanda au chef :(En draconien)


Fuzol


À la remarque d'Éric, Fuzol leva les épaules tout en baissant les yeux.
Il n'avait toutefois toujours pas perdu son petit sourire espiègle.
«  Bah !  » s'exclama le gnome à la dernière remarque de l'elfette.
[/dit]Comment s´empêtrer pour les nuls, par Yulahendil Finimithil ![/dit] dit Fuzol à la blague.
« Non, mais on va sérieusement pas commencer à jouer les mercenaires ou les arbitres !  »


Eric

«  En même temps, les bleus sont un brin plus menaçant que les kobolds.
Là ils restent confinés, mais si ils se reproduisent vraiment plus vite, d´ici quelques années on risque d´avoir une partie de la région infestée de machins bleus sanguinaires.
Pas sûr que ça soit bon pour la description "territoire nettoyé".
Mais .. Finimithil ? Comme pour de vrai ?  »
Le forestier considéra Yulahendil.
«  M´en souvenais plus. Pour moi, Hendil, c´est déjà un nom de famille.  »


Ghorghor


«  Pour moi, c´est très simple :
Les mites m´ont insulté donc j´leur r´fais le portait afin qu´elles apprennent le respect !
Les kolbolts sont cools. Donc j´les laisse tranquille.
Un point c´est tout.  »

s'exprima le barbare énervé par le souvenir des petits êtres bleus...


Fuzol

Fuzol soupira en entendant la déclaration du demi-orque. Il faut dire que son raisonnement n'était vraiment pas mal du tout pour un demi-orque, barbare qui plus est.
« Eh bien... Je dois dire que vous marquez un point ici, mon cher Ghorghor. Je vais vous avouer que j´éprouve une sorte de... disons... d´aversion pour les kobolds en général, mais ceux-ci ne m´ont pas l´air de si mauvais bougres. De plus, je dois avouer que ces saletés de mites nous ont grandement manqué de respect... ce qui ne devrait pas rester impuni !  »
Le gnome se tourna alors vers Yulahendil, se grattant l'arrière de la tête de la main droite manifestement embarrassé de changer si brusquement d'avis. « Heum... Eh bien, dites-leurs qu´on est de leur bord et qu´on va retrouver leur statue ou peu importe ce qu´ils veulent.  »

Ecailles de suie

Le chef regarda l'elfette l'air intéressé.
(En draconien)
les derniers mots avaient été prononcés très doucement.(En draconien)



Fuzol



Du tac au tac, Fuzol se tourna vers Yula d'un air inquisiteur et sembla attendre quelque chose.
« Alors ? Il dit quoi ?  »
demanda le prêtre qui s'impatientait.



Yulahendil

Yulahendil... effectivement Finimithil... commençait à ne plus savoir ou donner de la tête, des oreilles (qu'elles avait fines et pointues) et même des cheveux, s'agitant en tous sens, sous les stimulations contraires (voires contrariées) de ces différents interlocuteurs :
«  C´est O.K. !!! ...Tout va bien... Laissez Lali vous traduire ! ( => On va s´fritter les mites, et les kobolds nous encouragent et nous donneront tout ce qu´ils ont piqué à la bande à Kressle...) Maintenant... faut que j´règle cette louche histoire de shaman, qui sait parler notre langue, alors, méfiez vous !... On va aller le voir et l´emmener chercher sa satanée statuette, cause de guerre stupide et réitérée... l´a un rôle pas clair, çui-là...  »
Malgré sa chevelure agitée, Tittara reposait comme un centre de méditation parfaitement contrôlée sur le peigne d'ébène au milieu de l'ensemble de la blanche agitation, et l'elfette au regard de braise, souriait à Nipik et Ecailles-de-suie en répondant avec diplomatie : (En draconien)

Un discret clin d'oeil conclut cette affirmation à l'attention de Nipik, Lali, et Ecailles-de-suie.

Les deux kobolds haussèrent les épaules ayant visiblement du mal où voulait en venir la petite elfette.

Nipik


Nipik s'éclipsa promettant de rapidement revenir.
Quelques instants passèrent et le kobold revint, visiblement inquiet.
(En draconien)


Fuzol


«  Super ! » fit Fuzol.
«  On dirait que tout va pour le mieux !
Alors ? Pourquoi il est énervé comme ça celui là ?  »

demanda le gnome en se tourna vers Yula.



Yulahendil

Yulahendil répondait encore à Nipik :
(En draconien)
Puis faisant signe aux autres de la suivre elle annonça :
«  Y´a leur Tartuff (Tar-truc ?)... leur shaman qui ne veut pas se déplacer... faut qu´on aille le voir dans son fief. Il a des révélations à nous faire... m´étonnerait qu´elles soient "divines". Cette gueguerre doit avoir autre raison. Rappelez-vous qu´il comprend notre langue, çui-là... vais commencer par sonder s´il comprend l´orc...  »

Eric


Lui emboitant le pas, Eric recommençait à faire du mauvais esprit.
(En Orque)




Ghorghor


Ghorghor s'ennuyait lamentablement.
Heureusement ses camarades étaient là pour lui remonter le moral.
(En Orque)



Nipik



Nipik mena donc la petite équipée rencontrer le fameux Tartuk.
(En draconien)
Le kobold ne demanda pas son reste pour déguerpir rapidement mettant un minimum de temps pour prendre la poudre d'escampette.

Le spectacle qu'ils découvrirent avait de quoi surprendre.

Les murs de cette caverne étaient ornés d’armatures de bois en décomposition faites de branches coupées attachées ensemble par des boyaux et de la ficelle. Des bannières de soixante centimètres de large, taillées dans de vieilles couvertures et des tapis de selle, pendaient du sol au plafond et recouvraient la majorité des murs. Ces oriflammes peintes avec maladresse montraient des dizaines d’icônes primitives et de symboles mystiques. Un large chaudron rempli d’un liquide rouge bouillonnait au centre de la pièce.

Visiblement le Tartuk avait mis cette petite antre à son goût la rendant mystique à souhait. Mais le shaman n'en était pas pas moins surprenant s'affairant autour de son chaudron en marmonnant des paroles dans un langage inconnu. Sur son épaule, était perché un corbeau qui croassait vindicativement à l'arrivée des nouveaux arrivants.

L'excitation du volatile sembla faire prendre conscience au shaman de la présence de ses ''invités''. Et à vrai dire le personnage en lui-même valait le détour. Contrairement aux autres kobolds sa peau était violette et toute son allure était somme toute assez bizarre. Des ornements d'ossements , des plumes constituant un couvre-chef et une ceinture d'ingrédients les plus saugrenus.

«  ll suffit Mimétique. » déclara de manière abrupte le kobold dans un commun sans accent. Ce qui eut pour effet immédiat de faire taire l'oiseau de mauvais augure.
Le regard inquisiteur, il observa chacun saisissant un bâton qui émettait une sorte de bruit de grelot qu'il agitait frénétiquement.
«  Je vous ai vu dans une de mes prédictions, six aventuriers bravant les périls de la Ceinture Verte et ramenant victorieusement Dentranchante de chez les mites. Une troupe hétéroclite composée d´individus redoutables.... Vous connaissez nos sournois adversaires, JE L´AI VU !!!! Ne niez pas … Si Dentranchante ne revient pas un grand malheur s´abattra sur la tribu et mon peuple mourra !!! Les Ecailles de Suie ont besoin de vous. »

Fuzol

En faisant irruption dans la pièce, Fuzol jeta un regard à 360 degrés. Dégoûté par les ornements de la pièce, un regard de dégoût se dessina sur le visage du petit gnome. Il fut aussi très surpris de voir à qui ils avaient affaire. Certes, ce kobold ne semblait pas trop puissant aux yeux de Fuzol, mais c'était tout de même le chef de la tribu.
Quel honneur, nous avons de rencontrer le grand Tartuk. pensa le prêtre, sarcastiquement. Aussi, à peine le chamane eut-il terminé son sermon que Fuzol s'avança et demanda.«  Ouais, on va vous aider, vous et vos compagnons kobolds, mais il y a quoi pour nous?  » Le gnome fit une petite pause tout en jetant quelques regards à ses compagnons, cherchant leur approbation, puis reprit : « C´est que vos saletés de mites, elle sont pas mal agressives et elles semblent contrôler de grosses bestioles à carapace. Ça va être dangereux tout ça !  »

Yulahendil

Yulahendil semblait spécialement inspirée par le décor et tout le charlatanisme manifeste du shaman Tartuff ? Tartruc ? mais nullement impressionnée...
Elle laissa Fuzol s'exprimer, tandis qu'elle demandait à obscure puissance qui l'habitait de se déployer* en cette parodie pour débiles... Puis, elle s'avança sans moindre crainte, bras écartés et mains ouvertes, sourire espiègle et yeux de braise, chevelure surnaturellement longue et agitée...
- J´aime pas les oiseaux... l´a un grand bec ç´ui là...
- Ne bouge pas, Titta, j´aime pas non plus c´t´oiseau là ! Reste mon petit bijou-dragon aux ailes étincelantes... Reste sur ma tête !

«  Vouîîî... humble Tartruk... violacé... JE SAIS... et... JE DIS que le shaman des Ecailles de Suie... il va expliquer maintenant pourquoi il envoie les autres à la guerre... et JE DIS qu´il va venir avec nous, pour reconquérir la statuette de DENTRANCHANTE qu´il doit protéger... et récupérer... sinon Tartruk, responsable de la guerre avec les p´ti Truks bleus... il va perdre son statut... et ses avantages... matériels, "empruntés aux siens"...  »

Ghorghor

Ghorghor aimait particulièrement le décor primitif, c'était dans l'ambiance de sa piaule située à l'arrière de la forge de Nivatka. Puis les ornements -dans le style de ses gants de cuir recouvert de crocs- étaient vraiment à la mode barbare et chamanique. (D'ailleurs il n'osait le dire, mais il trouvait la tenue vestimentaire de l'eflette sorcière seyante avec les peaux d'animaux, mais bon c'était avant tout une elfe et il était un orque !)
Et merde ! C´est quoi cet´idée à la con de lui dire d´v´nir faire la gueguerre avec nous ! Encore un d´plus qui va faire qu´encombrer et à protéger...


Tartuk

Si Tartuk était impressionné par les paroles de la sorcière elfique, il le cacha bien.
«  La femelle elfe semble avoir la langue bien pendue mais ne sait rien.
Qui est-elle pour ordonner à Tartuk d´intervenir ?
Les esprits m´ont confié la protection de ce lieu et ce serait grand sacrilège que de vous accompagner. Dentranchante est sacré pour nous, il est normal que les Écailles-de-Suie cherchent à le récupérer. Nous avons de l´or à vous offrir puisque ceux qui se disent amis des kobolds ont besoin d´une motivation supplémentaire pour nous aider.  »



Yulahendil

«  Le mâle-qui-n´ose-pas-combattre a la langue agile mais acerbe et ne sait pas que c´est là mauvais moyen de demander de l´aide.
JE CONNAIS les esprits : ils n´empêchent personne de combattre pour accomplir leurs volontés. Et chacun ici, sait que ne sont pas les "puissants", mais les couards qui envoient les autres se battre à leur place.
Voilà ce qui doit être dit.
Maintenant je dis que nous avons pris là un mauvais départ. Si on continue dans cette voie, Tartuk va détruire la tribu des Écailles de Suie... et il pourra ensuite "négocier" tout seul avec les mites bleues qui se feront une joie de l´aider à "retrouver" ses esprits.  »

Yulahendil s'était avancée dans la pièce, dardant ses yeux de braise en un regard panoramique à la recherche de toute source de magie, chevelure développée et ondulante, elle se positionna ensuite face au shaman, s'appuyant sur son grand bâton raidement tenu en sa main serrée, mais montrant l'autre main, paume en l'air, en invite claire à pourparler :
«  Recommençons au début. Si nous voulions faire du mal... nous ne serions pas en train de discuter.
Vrais amis des kobolds ne laisseront pas mourir ceux-ci par guerre stupide déclenchée sans raison. Alors si tu es ce que tu prétends, shaman, pas besoin de tourner autour du pot : explique clairement pourquoi tu encourages cette guerre et pourquoi tu ne veux pas venir chercher statuette de Dentranchante avec nous : c´est bien à toi que les esprits ont demandé de la protéger, hmmm ? »
(Message secret pour Rhajzad)

Modifié par un utilisateur samedi 31 octobre 2015 23:27:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Online Rhajzad  
#47 Envoyé le : dimanche 9 mars 2014 15:31:20(UTC)
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Tartuk

Le shaman n'avait certainement pas l'habitude qu'on lui tienne tête mais visiblement il s'amusait de la situation.
«  La jeune femme parle beaucoup pour quelqu´un d´aussi maigre, mais elle n´écoute pas les paroles de Tartuk et surtout elle n´y connaît rien aux esprits... Comme quoi oreilles pointues et allongées ne lui servent à rien.
Je dois protéger ce lieu et je suis pour ainsi dire lié à cet endroit. Serment scellé par le sang, interrogez donc les autres membres de la tribu. Sinon évidemment que je pousse les kobolds à faire la guerre aux mites. Ces sales petites vermines sadiques ne méritent que l´extermination, elles ne tuent que par plaisir.  »


Yulahendil

Yulahendil commanda à sa chevelure de se calmer, et de continuer à onduler doucement...
«  O.K.... t´es un planqué au fond des appartements du chef, petit mâle aux dents longues et aux organes restreints, tout comme tes déplacements interdits hors de cette piaule, ici, si tu n´as pas menti. Alors que tu es le seul à parler le langage des gens de l´extérieur, parmi les Ecailles-de-Suie : c´est pourtant pas ici que t´as pu l´apprendre, dis donc ?
Enfin... passons. T´as pas compris qu´on pouvait vous aider, être vos amis, tu nous prends pour des mercenaires.
C´est comme tu veux.
On va expliquer ça au Chef (le vrai) Ecailles de suie et aux autres aussi.
Ensuite, le plus simple est qu´on se tire d´ici, et on va laisser "ta puissante magie" s´exprimer pour sauver ton peuple contre les mites, qui franchement, n´ont pas l´air facile à se farcir, si tu veux mon avis... que je t´offre gratis, parce qu´entre les oreilles effilées y´a un esprit aiguisé, de même que derrière tes crocs pas lavés, on devine état de pureté de la pensée.
Nous... on a pas mal d´autres choses à faire pendant que vous réglez vos affaires ; c´est pas un problème : on repassera compter les points après le match. C´est O.K., comme ça ?  »

T´énerves pas Titta : reste-là... y´a des jours où tout est compliqué....on est en quelle phase lunaire, au juste ?
Message secret pour Arsenic :
...

Eric


Et puis, sans suivre le déroulement du débat, Eric apostropha Ghorghor.
(En Orque)



Ghorghor


(En Orque)
Le demi-orque pouffa à la boutade d'Eric.(En Orque)


Fuzol



Il va vraiment falloir que je pense à apprendre l´orque...
pensa Fuzol alors que se déroulait une conversation de laquelle il ne captait pas un mot.




Eric

(En Orque)





Ghorghor

(En Orque)





Eric


(En Orque)




Ghorghor


(En Orque)




Visiblement, les compagnons de Yulahendil n'avaient strictement rien à cirer des amabilités échangées entre le shaman et la sorcière. Par contre, Tartuk ne semblait pas comprendre un traître mot de ce que pouvaient échanger le demi-orque et le forestier. Au moins, il ne prendrait pas ombrage d'un tel irrespect dans ce lieu dévoué à son mysticisme.

Tartuk

«  Vos compagnons sont vraiment étranges, et j´en viens à douter que vous soyez capables de nous aider. Puisque passivité semble être votre décision, allez vous-en !!! Les Écailles de Suie se débrouilleront seuls.  »

«  Seuls seuls  » répéta le familier du sorcier .

Tartuk se reconcentra sur sa potion, il avait signifié la fin de l'entrevue et pour lui la discussion était close.

Ghorghor

Ghorghor s'irrita du bout de lézard qui pétait plus haut qu'son cul alors qu'Yula visiblement prenait une pause.
«  Dis, f´drait p´t-être pas exagérer non plus !
On est... JE suis pas un trouillard de passif, qu´on jarte comme ça ! Faut p´t-être que tu t´entendes causer aussi !
Notre elfe essaye d´comprendre toute c´t´embrouille entre vous et les mites... Toi, t´expliques rien... T´ordonnes comme si on était sous tes ordres. T´crois qu´t´es mieux ?
P´is t´as vraiment l´impr´ssion qu´vous "Écailles de Suie", z´allez survivre tous seuls ? Z´ont d´jà bien massacré les tiens les mites à grande gueule ! Et p´is t´auras l´air de quoi toi ! Avec ton peuple décimé, hein ? J´te demande ?  »
Le colosse s'avança vers le shaman de toute sa hauteur, sans apparaître agressif pour autant mais montrant ses muscles.
«  Donc moi j´vais t´faire un r´sumé de la situ' à ma façon ! Tes mites à la con s´ront ´xterminées parce qu´elles s´sont foutues d´ma gueule !
J´ai une leçon à leur passer du style destruction systémic...systémakit...enfin bref.
Maint´nant la question pour toi ! C´est d´savoir si on ramèn´ra la statue ou pas !
Alors c´est à toi de causer avec l´elfe et d´nous expliquer c´qu´elle veut savoir.
Parc´que moi j´m´en fous mais bon la femelle pensante non !
Et nous on f´ra les gentils héros qui "éliminent" les problèmes.
Donc t´fais un effort de convers´ maint´nant avec l´elfette, comme ça ta prophétie se réalis´ra. (S´rait stupide d´nous chasser après d´avoir dit qu´tu nous as vu dans ta prophétie, non ?) Nous on nettoie, on t´balance la statue. T´nous files la récompense dont t´as parlé. On s´fait une bouffe et tout le monde l´est beau et content. »


Eric


Les orques n'étaient guère réputés pour leurs savoir diplomatique, qui savait pourquoi .(En Orque)




Yulahendil

(En orque)
précisa Yulahendil qui avait été quelque peu distraite par la conversation barbaresque (tout en rectifiant pour Lali que non... leurs gutturaux mâles plus ou moins velus ne parlaient pas d'une recette de cuisine...). Ah ! Au moins avait-elle quelque soutien musclé... pas inutile vu l'échec de la diplomatie. Les belles paroles sont toujours moins bien écoutées que les belles paroles soutenues par un colosse armé d'une hache à deux mains. Puisque le shaman faisait semblant de ne plus s'occuper d'eux, elle se dirigea vers le butin des kobolds, trifouillant pour en extirper aussitôt ce qu'elle y avait détecté, afin de mieux l'examiner, quelque peu détendue par le soutien de ses compagnons, rendant au shaman bestial pleine dose de mépris qu'il leur avait envoyé, en se passant ouvertement de son autorisation :
«  Ghorghor... toi au moins, on peut dire que tu sais aller à l´essentiel... »

Tartuk

Le shaman kobold fut quelque surpris de l'intervention du demi-orque mais préféra adopter une attitude un peu plus paisible certainement dissuadé par le format du barbare.
Il faillit lever les yeux au ciel mais se contrôla, avait-il à faire avec une véritable bande d'abrutis ?
«  La plupart des questions de votre amie ont eu une réponse sauf peut-être une. Je ne suis pas un membre originel de la tribu, les Écailles-de-Suie sont ma famille depuis une vingtaine de lunes. J´ai parcouru le monde en ermite jusqu´alors et c´est là que j´ai appris votre langue. Sinon ses autres questions ont trouvé réponses. Les Écailles-de-Suie acceptent avec joie votre aide et sont mêmes prêts à vous récompenser de vos efforts, mais je ne peux intervenir. Je suis lié par le sang à cet endroit. Prenez cela pour de lâcheté ou quoi-que-ce-soit d´autre je n´en ai cure, les rites anciens vous échappent et je ne peux intervenir au dehors de l´antre des Écailles-de-Suie ... et cela serait bien trop complexe à expliquer...surtout lorsque je vois la divergence de nos cultures. »
Le shaman voyait l'elfette se rapprocher de son butin ; même s'il trouvait son attitude particulièrement impolie, il n'en dit rien.
(Message secret pour Rhajzad)


Yulahendil

Retrouvant quelque bonne humeur, Yulahendil extirpa une paire de bottes de belle facture du tas de vêtements et de piécettes, et se retourna sans aménité vers le (petit) shaman répondant poliment au (grand) demi-orque :
«  La vie d´ermite n´est certes pas une bonne voie pour apprendre la diplomatie. Faudra apprendre à reconnaître quand ton mépris affiché et tes mauvaises manières ne peuvent t´apporter que des ennuis. Pour aujourd´hui, on va conclure : on n´est pas à tes ordres !
T´as de la chance qu´on soit copains avec Nipik, et Écailles-de-suie est plutôt sympa´, ainsi que Darnak.
Mais le petit Tartuk-langue-de-fiel, il faut qu´il apprenne à arrêter de nous causer gras !... on s´en va, on règle nos affaires avec le chef Écailles-de-suie, qu´est cool, lui. Et en acompte, on prend ces bottes. »

Bottes en main, la sorcière et son large panache argenté (mais pas trop agité) repassa devant le chaudron et le cuistot sans attendre sa réponse, ni lui accorder moindre regard, pour quitter la "cuisine" où ça avait assez chauffé comme ça...

Ghorghor



«  Bon bah j´espère qu´on aura l´droit à ta soupe au retour !  »
conclut le demi-orque en blaguant, puis il se retourna et demanda :
«  Dis au fait, avant qu´on s´tire faire l´sale boulot...r´ssemble à quoi d´jà l´Dentranchante statufié ?  »



Tartuk


Le shaman suivit la sortie de la sorcière d'un regard intense mais décida de ne pas faire d'esclandre.
Après tout les aventuriers aideraient probablement le reste de sa tribu.
Il répondit toutefois à Ghorghor.
«  Dentranchante fait dans les deux trois mains de haut et est en pierre.
Il ressemble à un kobold vous ne devriez pas vous tromper en le voyant.  »



Eric

Puisqu'il fallait partir, Eric s'approcha du chamane, et lui déclara en souriant :(En Orque)

Ne sachant trop quoi ajouter, il leva son pouce vers le plafond avant de rejoindre ses compagnons.
(En Orque)


Ghorghor


Ghorghor fit un signe positif de la tête au shaman du style "OK" et commença à quitter la pièce.
A la remarque du forestier, il émit un bref rire, et puis quand celui-ci eut fini son discours, il précisa :
«  Moi j´dis on bouffe et on pionce !
V´là pour ce soir, ensuite d´main on f´ra la peau des tout moches !  »




Fuzol



«  Excellent plan, mon cher Ghorghor ! »
s'exclama Fuzol qui emboita le pas à l'imposant barbare qui se dirigeait vers la sortie.




Yulahendil

Yulahendil, en tête de colonne après avoir quitté la tanière du shaman, leva les yeux au ciel :
«  Ghorghor... que tu aies encore faim ne m´étonne pas outre mesure... Si tu veux un deuxième petit déjeuner, pas de problème, hein. Mais vu qu´on est au matin, on va pas se coucher après... à moins que tu aies l´intention de festoyer toute la journée ? On va voir Écailles-de-suie pour conclure l´accord avec lui, ça laisse largement le temps de ... hum... une collation avant d´aller expliquer aux mites qu´on n´est pas tout à fait d´accord avec leur point de vue. Vite fait : on s´était déjà arrangés et j´avais dit au chef ce que je pensais de son shaman, de toute façon... j´ai pas trop changé d´avis. »
S'arrêtant brusquement, elle se retourna vers ses compagnons, l'index en l'air pour couper court à toute remarque désobligeante en ajoutant
« Et : NON ! C´est pas de la jalousie.
Pî d´abord mon pouvoir n´a rien à voir avec le sien...
Même si j´examinerai bien la baguette magique qu´il a à sa ceinture. »

Repartant en entraînant la troupe, elle ajouta pour Eric, les braises rouges de ses yeux brillant de joyeuse excitation : (En orque)
conclut-elle avec un clin d'œil complice.

Ghorghor

Ghorghor fut confus de son erreur et bafouilla :
«  Mouais...pas ma faute, hein ! Sans Éric j´me s´rais endormi avec votre conversation !
P´is il cuisinait d´vant moi. Comment pas avoir l´eau à la bouche, hein !
Bon la jalouse, on te suit ! »
conclut-il taquin.
Ghorghor ne comprit rien à l'explication elfique de l'utilité des bottes, il se contenta d'hausser les épaules et dit :
« Bof pôs b´soin de bottes à faire zoli moi ! P´is mes panards sont pas du genre douillet.  »


Eric


«  Hum... », fit Eric pensif.
(En Orque)




Les aventuriers trouvèrent le chef et Nipik là où ils les avaient laissés.
En tout cas, ceux-ci furent apparemment soulagés de les revoir indemnes. Ils interrogèrent la sorcière elfique du regard cherchant à savoir comment c'était passé leur entrevue...
(En draconien)



Yulahendil

Yulahendil répondit aussitôt en une longue tirade sifflante au milieu du tourbillon de ses mèches agitées par souffles invisibles... avec plein de sssss et plein de zzzzzz : (En draconien)

Puis elle se retourna vers ses compagnons et leur traduisit :
«  Cççç´est O.K. !  »
...
Devant les moues dubitatives de ses compagnons, elle se rendit compte que c'était un peu laconique... et compléta :
« ... vouî... heu...On ramène la ssssssta.... la statuette et on troque entre copains contre le butin piqué à Kressssle !  »

Écailles de suie


Le chef n'osa pas verbalement critiquer son shaman mais les mots de l'elfette semblèrent lui réchauffer le coeur. (En draconien)
Écailles de suie avait repris un peu confiance en lui, les avis de la sorcière sur Tartuk le faisaient réfléchir.


Désormais, la petite compagnie avait carte blanche dans leur entreprise avec les mites du sycomore. C'étaient à eux maintenant de jouer et d'échafauder leur plan.

Fini la discutaille dans d'étranges langages, l'heure était maintenant à la réflexion, avant de faire place à une bagarre bourrée de gnons, de coups de taille, d'estoc, un plan d'anthologie qui traverserait les époques.

Comment vaincre ces si dangereux démons bleus ? Comment gérer l'attaque sur leurs monstrueux mille-pattes ? Les aventuriers de la Libre Compagnie devront faire preuve de ruse, de courage et de vaillance pour oser espérer revenir triomphants chez leurs amis reptiliens.

Modifié par un utilisateur samedi 31 octobre 2015 23:30:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

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#48 Envoyé le : dimanche 9 mars 2014 19:27:01(UTC)
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Eric


Glissant un mot à Ghorghor de sa voix suave, Eric lui tint à peu près ce langage :
«  On fait comment ?
Ils sont en bas d´un trou, en haut d´une colline.
Est-ce qu´on regarde s´il y a une autre sortie ?
Si on veut les enfumer et qu´ils s´échappent par ailleurs, on aura l´air benêts.  »



Asmodeus

A croire qu'Asmodéus n'existait que par la parole et ses discours pompeux, car aucun de ses compagnons ne remarqua son absence lorsque ceux ci pénetrèrent dans l'antre des kobolds. En effet, le cheliaxien avait préféré s'éclipser du reste de la troupe afin de surveiller les chevaux malgré que cela ne soit pas nécessaire.
En réalité, Asmodéus n'avait tout simplement pas envie de retourner sous terre, l'épisode de la mine qui avait risqué de s'écrouler sur l'ensemble du groupe troublait encore l'esprit du cheliaxien, devenant une véritable psychose qui hantait les nuits du sorcier et lui valait aujourd'hui l'eczéma fulgurant lui rongeant les bras.
Les kobolds ne présentant pas le même danger que les mites, il s'était ainsi dispensé une nouvelle terreur à se retrouver six pieds sous terre, au moins le ciel ne risquait pas de lui tomber sur la tête.

Fuzol


«  Bah ouais, c´est logique !  » répondit Fuzol à Éric. «  C´est sûr qu´ils ont plus d´une entrée. Ce qu´il faudrait c´est allumer des foyers à ces entrées et les bloquer tout de suite après. Ensuite, il faudrait qu´on laisse une seule sortie libre pour laisser les mites s´échapper. Comme ça, on les cueille au compte-gouttes et on leur règle leur cas à coup de feu grégeois. »
Visiblement, Fuzol était un partisan de la méthode forte. Ils avaient, selon lui, déjà perdu assez de temps à discuter ça et là, tantôt avec des Kobolds, tantôt avec des mites.
« Avec Ghorghor à nos côtés, on ne fera qu´une bouchée des mites qui réussiront à s´échapper vivantes. N´est-ce pas mon cher Ghorghor ?  »

Eric

«  Bien sûr, bien sûr. Va falloir les chercher ces autres entrées. Faudra demander si les kobolds en connaissent, ça nous gagnerait du temps ...
Si y avait moyen d´avoir une fumée colorée, on gagnerait beaucoup. Suffirait alors de boucher l´entrée du vieil arbre, et courir là où la fumée ressort. Surtout qu´on peut très bien bricoler le "couvercle", puis une personne seule envoie le feu et ferme la boite, pendant que les autres se sont mis aux alentours. Et on a une idée du sens où vont leurs grottes, à peu près. Si il y a pas de couloir trop long derrière la salle du chef, alors je parie qu´on les coince facilement. »



Ghorghor

Par la suite des choses quand il en vint au plan d'attaque, le colosse demi-orque écouta les récits de chacun. Il réfléchit puis résuma (résumer était sa seule connaissance sociale (quand ce n'était pas à coup de taloche dans la margoulette) :
«  On fait un tour de r´pérage et on bouche ou piège les sorties trouvées. On en laisse une ouverte pour la décapitation à ras-le-sol, hurk ! hurk !
Pour fumer le tout avec un signal, c´est pas dur. Faut juste faire le bon mélange de bois sec et d´branches encore fraîches pleines d´sève. V´là la r´cette pour un bon paquet d´fumée b´in noire !
P´is ma Mama m´a montré deux-trois trucs pour pièger la bouffe avant qu´ça en soit. J´pourrais voir à adapter ça pour les mites toutes moches.
Un jour d´prépa et un jour à trancher des têtes. V´là tout est dit, bon faut y aller maint´nant !  »


Eric

«  Bien pensé Ghorghor, mais ce que j´essaye de vous faire comprendre, c´est qu´on a toujours le risque d´en rater une, de sortie. Parce qu´elle est recouverte de buissons épineux ou que sais-je ?  »
Une pause - une reprise.
«  Et il est inutile de garder une sortie ouverte. Au contraire, la fumée sortira par là. Alors que sinon, dans le cas où on a tout bien bouché, ils vont vite se noyer dans la fumée. Et sinon, c´est qu´il reste une sortie, et on la verra quand la fumée sortira par là. »
Bis.
«  Après, piéger le terrain je veux bien moi. Mais faudra voir à pas se faire repérer, et surtout pour ce qui est de passer la nuit dans leurs environs. Enfin, ça se fait ça. Ça se fait...  »

Ghorghor

Haussant les épaules comme si cela lui importait peu, le semi-orque rétorqua :
«  T´es bien un humain toi. Tu penses trop.
´coutes, on fait notre mieux pour tout boucher. Celle qu´on peut pas boucher, on la garde pour opération "tir-au-lapin". Dès qu´une sort, on arrose. Pis pour le reste, j´m´en occupe à la hache.
Si y a d´autre trous...bah la fumée nous alertera. P´is le vacarme qu´ça va faire tout c´beau monde s´précipitant vers le même ´tit trou. On les entendra b´in vite.
Allez hop en route ! Qu´on en finisse !  »


Fuzol



«  Oui !
Allons-y !
On décidera sur place comment procéder !  »




Yulahendil

Yulahendil admirant ces nouvelles bottes, restait d'humeur songeuse... laissant liberté à ses compagnons de mettre leur plan en oeuvre. Il y avait d'autres manières de faire, mais sachant comme les instructions avaient tendance à être oubliées avant d'être exécutées, elle ne tenta même pas d'exposer quelqu'une des possibilités qu'elle avait envisagées : sûr que les hommes trouveraient tout ça trop alambiqué.
«  On pourrait profiter du chemin pour collecter fagots de bois d´allumage, et de bois vert...  » signala-t'elle simplement. Elle ne fit aucune remarque sur les aléas de la méthode choisie, ni sur son caractère peu héroïque. Ces bestioles étaient à éliminer... quelle que soit la façon, ce serait oeuvre utile que débarrasser la zone de cette nuisance.
Tittara volait au devant d'eux en reconnaissance, pour dépister présence de mites hors logis...

Ghorghor



Ghorghor ouvrit donc la marche sans se soucier le moins du monde des charmes de l'elfette
(bien trop maigre à son goût ).
Il utilisa ses connaissances de survie afin de ramasser le bon bois nécessaire à leur plan d'attaque.



Le fidèle familier de Yulahendil ne repéra aucune menace immédiate.
Ghorghor de son côté n'eut aucun mal à amasser suffisamment de combustible pour un beau feu de joie.
Mais si les uns et les autres voulaient véritablement incendier l'antre des mites bleues sadiques, ils faudrait consacrer davantage qu'un simple aller en direction du sycomore. Surtout s'ils voulaient faire un repérage des alentours à la recherche d'autres sorties.

Une fois arrivé près du sycomore, Ghorghor fit dériver la troupe vers l'est afin d'explorer les alentours et si possible y trouver d'autres potentielles sorties.

Eric

«  Faites la visite sans moi, je vais rester ici surveiller l´arbre.
Y a quand même des chances que ça soit l´entrée principale, et inutile de se faire surprendre par un groupe de bleus qui iraient cueillir des champignons.
Je suis le plus discret, autant m´en charger.  »

Il ajouta, après un instant de réflexion tout à fait feint,
«  Asmo, ton Samsung dure combien de temps ? Faudrait que j´ai un moyen de vous prévenir. Enfin, sauf si quelqu´un a une autre idée, pas magique de préférence...  »

Asmodeus

«  Mon Samsung ? Et bien il me semble avoir un forfait d´une demi-heure avec appels et courts messages illimités, avec la possibilité d´avoir jusqu´à trois personnes sur la même ligne, du moins c´est ce qui m´a été donné d´observer et ce que Yula m´avait expliqué durant nos leçons, comme quoi avec la pratique les sorts avaient tendance à durer plus ... longtemps et être ... plus puissants si je me souviens bien. Par contre c´est pas surpuissant comme sort car à partir d´une trentaine de mètre je ne vous capterai plus, une histoire de flux arcanique qui fait qu´en temps qu´opérateur magique, je ne dispose de pas encore assez de puissance pour pouvoir animer un réseau large. »
Asmodéus assistait avec grande assiduité aux cours du soir que lui prodiguait la sorcière elfe, lui inculquant la théorie de la magie qui lui manquait encore. Car bien que pratiquant des arcanes, il n'avait jamais reçu une formation sur l'art de la magie, à croire que son père n'avait pas vu bon de l'encourager à poursuivre cette voie en l'assommant par l'étude des subtilités du commerce.
De ce que lui avait enseigné Yula, il semblait que par la pratique, tout lanceur de sorts venait à gagner en pouvoir, faisant croître la puissance des sorts de ses utilisateurs ainsi que le nombre de fois où ils pouvaient en user. Cette croissance permettait aux magiciens dans un même temps, de pouvoir toujours plus accumuler de connaissances venant ainsi enrichir leur répertoire magique. Cependant, il restait encore à Asmodéus beaucoup à apprendre sur la matière, si il souhaitait progresser.

Eric

« Ah ? Zut du coup. Mince même ...
Yula, est-ce que Titiara pourrait ... ah mais du coup inutile que je ...mince.
Bon ben du coup, on tourne en rond en agitant des bras en espérant tomber dans un trou, et on laisse la libellule surveiller l´entrée ? »

Il avait l'air abattu, Eric, qu'une aussi bonne idée soit réduite à néant non pas par la durée, mais bien par la portée magique de son camarade. Une portée, pour un truc qui se passe dans la tête ? C'est complétement absurde, se disait-il alors en son for intérieur. Très intérieur, car on ne savait jamais avec tous ces magiciens dans tous les coins qui pullulent et qui lisent dans vos pensées.
Ah non, seulement à trente mètres, se rassura-t'il.
Il n'empêche, lui qui avait l'intention de piquer une garde .. pardon, de monter la sieste .. de monter la garde, disais-je, était plutôt déçu, et bien qu'il se joignit à ses compagnons, il ne mit guère de cœur à l'ouvrage.

Fuzol

Fuzol, qui avait été d'humeur particulièrement maussade depuis qu'ils avaient quitté le repaire de Nipik et sa bande et ces interminables délibérations semblait irrité au plus haut point.
« Allez, on arrête de perdre du temps. On cache le bois et on explore voir s´il y a pas d´autres entrées. Si on continue à traîner de la sorte, on va finir par se faire repérer. »
Le gnome se mit donc à marcher dans une direction qu'ils choisit arbitrairement, se retournant une dizaine de mètres plus loin pour voir si on l'avait suivi.
«  Alors vous venez ?  »

Yulahendil

Yulahendil répondit aux interrogations d'Eric :
« Pas de problèmes, je garde les chevaux en retrait, avec Lali. Tu restes comme fruit mûr dans ton arbre...  »prêt à tomber «  si tu veux... ou tu te trouves une vraie cachette. Titta enverra l´alarme (en allant voleter autour de Ghorghor) si problème... auquel cas, Lali et moi, on viendra te filer un coup de main.
Maître Fuzol : allez aider Ghorghor... »

Et elle ajouta, en apparté pour Lali :
« ...et Asmo´, s´il supporte qu´Eric reste "si seul"... hi ! hi !...  »

Ghorghor


Ghorghor qui s'éloignait déjà, grommela :
«  Mais qu´est-ce qu´vous pensez trop.
On rencontre un groupe...bah on l´zigouille et p´is fini.
On n'en parle plus !  »

Par Gorum, dirait qu´z´ont des armes pour l´esthétique seuleument !



Eric


Eric répondit à Gorghor du ton le plus sérieux du monde :
«  Ce que j´aime avec toi Ghorghor, c´est que tu te prends pas la tête.
Bon, évidemment tout seul contre plusieurs insectes géants, même toi tu aurais du mal, les insectes y aura surement des bleus avec, et les chevaux ça fait du bruit donc autant les éloigner.
Mais au moins tu te prends pas la tête.
Ça doit être sacrément reposant, nan ?  »


Ghorghor



Le demi-orque eut un sourire narquois à la remarque d'Eric :
«  Mouais moi j´suis un zène d´chez zène !  »



Fuzol s'était attelé à la tâche, tel un limier à la recherche d'une nouvelle proie.
De son côté Tittara passa vainement son temps à attendre qu'une mite pointe le bout de son vilain museau. Apparemment les bestioles évitaient autant que possible la lumière du jour.
Eric perché dans son arbre n'eut pas davantage d'information des activités des petits êtres bleus.
Toute la petite équipée qui n'était pas de garde aida le gnome à ratisser les environs.

Mais nul ne trouva la trace d'une autre entrée , apparement le trou sous le sycomore était le seul passage faisant de l'antre des mites une position facile à défendre mais aussi à assiéger.
L'heure semblait venue de se salir les mains et de passer à l'acte.

Fuzol



«  Bon, allez, on ne perd plus de temps.
Il faudrait que quelqu´un rentre foutre le feu incognito.
Et qu´il ressorte pour qu´on bouche l´entrée. »




Ghorghor


A la remarque de Fuzol, Ghorghor proposa :
«  Moi j´dis qu´c´est moi qui descend.
Je fais p´t-être du bruit mais j´suis bon en ´scalade et j´peux tailler les curieux à la hache.
Ah ! J´sais faire un feu aussi.  »

Ajouta-t-il pensant que cela pourrait être utile.


Yulahendil



Yulahendil eut une petite moue moqueuse :
«  Pî, si je te prête mon briquet...
ça devrait pas être trop difficile...  »




Fuzol


Avec un sourire, Fuzol répondit aussitôt à la remarque diligente de Ghorghor ainsi qu'à la proposition de Yulahendil.
«  Non, mon cher Ghorghor...
Je crois que dans ce cas-ci, on est mieux de privilégier la furtivité...
Je pensais plutôt qu´Éric pourrait y aller sans se faire remarquer...
Surtout qu´en raison de... eum... votre grande taille, vous risqueriez de rester pris dans le tunnel enfumé. »




Eric


«  Ouais, ou alors on prépare un couvercle, puis on allume les fagots ici avant de les balancer dans le trou.  »
Eric haussa les épaules, les mains tournées au ciel.
« Enfin, sinon on peut faire comme vous le voulez.
J´entre dans la caverne, je fous le feu au camp, je massacre tout le monde et je ressors avec une nouvelle perruque. »




Fuzol


«  Il me reste un dernier feu grégeois. »
dit le gnome en fouillant dans son sac à dos.
« Vous n´aurez qu´à le jeter sur le tas de bois lorsque vous serez prêt à prendre la fuite.  »
rajouta-t-il en tendant la petite flasque au forestier.



Eric


Remerciant en hochant la tête, Eric prit la fiole entre ses mains.
«  Pas bête, si en plus on avait eu de l´huile ....
Mais j´ai une question.
Dernière, ça veut dire qu´on les a utilisé quand les autres ?  »




Fuzol



«  Non, puisqu´il s´agit d´un feu grégeois que j´avais dans mes propres affaires.
Faites-en bon usage, mon brave.  »

répondit Fuzol.



Eric

«  Sa gnomitée est trop bonne  », conclut Eric d'une courbette.
A Ghorghor il demanda : «  Bon, on fait comment pour le bois ? Tu m´aides à le descendre puis tu remontes ? Je descends et vous me les balancez ? Ou alors on descend tous les deux, ils nous les font descendre avec la corde, puis tu remontes.En fait si on fait descendre le bois avec la corde, pas la peine que tu descendes.
Et faudrait vraiment un couvercle pour un gros caillou pour gêner la fumée qui veut sortir. Parce que je veux bien descendre, mais faudra être prêts à me remonter quand les insectes m´auront senti. Seul contre six-mille-pattes, je tiens pas, c´est clair et net.  »


Yulahendil

Terminant sa vérification d'inventaire des fontes de leurs montures, Yulahendil revint avec un sac brinquebalant :
«  A l´inventaire du matériel commun, nous avons :
- 5 flacons d´huile,
- 3 feux grégeois (en sus de celui de maître Ménator)
- 2 fumigènes
- 10 allume-feu (en plus de mon briquet)  »

Déposant une corde de chanvre et le sac hautement combustible à leurs pieds, elle ajouta d'un air blasé, regardant Eric :
«  Pas intérêt à se casser la binette en portant ça...
Bon, faut peut-être que je récapitule... parce que déjà qu´i´y´en a qu´ont du mal à suivre quand il y a juste deux instructions enchaînées, on va les faire une par une et d´ans l´ordre, l´une après l´autre... et sans en oublier une :
1) z´apportez tout le matériel au sycomore
2) z´attachez la corde à une grosse racine et vous vous assurerez avec, pour descendre et après pour remonter
3) z´imprégnez à l´avance les fagots avec de l´huile
4) Eric et Ghorghor descendent tous les deux
5) on balance les fagots après leur signal (deux coups tirés sur la corde) pour pas qu´ils les prennent sur la caboche
6) vous balancez un fumigéne dans chaque couloir
7) vous boutez le feu à vos fagots avec un allume-feu
8) vous remontez vite fait avant d´avoir feu au derrière
9) on remonte la corde
10) et on balance un feu grégeois dans le trou dès que vous êtes sortis.
Après si il y a des volontaires pour aller tresser un couvercle... on les laissera s´exprimer, pendant que le feu prendra et que les autres encercleront le sycomore pour assurer une fin rapide aux mites qui l´ont cherché... et aux autres aussi, d´ailleurs...  »

...
C'était leur plan, elle avait juste mis tout dans l'ordre en optimisant les moyens disponibles. Dix instructions... si déjà ils en faisaient la moitié, ça serait un beau progrès. Et tout cela supposait qu'ils ne rencontreraient pas d'opposition. Optimiste (fallait que Ghorghor descende pour pouvoir éviter cet écueil). Les mains sur les hanches, la frêle sorcière après sa désagréable rencontre avec le tartruc n'était pas d'humeur à plaisanter ou à tergiverser, ses yeux de braise manifestement prêts à mettre le feu tout de suite :
«  Et s´il y a un problème en cours de réalisation, z´abandonnez le plan, vous remontez vite fait en vous accrochant à la corde et en hurlant l´alarme !...  »

Ghorghor

B´in une pensée d´elfette ça ! Y a un pépin...bah j´le tranche menu et on en parle plus ! pensa Ghorghor l'air mauvais, à cette remarque. C'était seulement parce que les mites étaient bien plus nombreuses qu'eux qu'il n'allait pas les affronter à la hache... Pas de gloire dans un combat déséquilibré ! Tout en songeant il apporta la masse de bois qu'il avait récupéré près du lieu-dit. Il exécuta les étapes 1 et 2 comme indiquées par la sorcière p'is s'interrogea sur l'étape trois et le reste aussi. Se grattant la tête dans un effort intellectuel intense (pour lui ), il demanda :
«  Dites n´a pas plus d´chance d´s´foutre d´l´huile sur les pognes en´aspergeant maint´nant ? S´rait pas mieux faire ça en bas ?
P´is le couvercle... Un gros rocher pourrait faire l´affaire. Ou un truc en branches. Mais faut attendre qu´l´feu prenne ! L´a b´soin d´air pour prendre l´animal. Faut pas l´étouffer avant qu´flambe un peu, hein ?  »


Eric


« Si, on va les descendre, on mettra l´huile en bas.
a dernière fois ils nous ont pas remarqués alors que je m´étais éclaté en bas, donc là si on descend en faisant attention, on aura tout le temps qu´il faut pour foutre le feu.  »

Il ajouta, après un temps à regarder les alentours :
«  Je suis pas sûr qu´il y ait d´assez gros rocher ici. Mais ça serait le mieux oui.  »


Ghorghor


«  Bon bah on descend, hein !  »
Conclut le demi-orque.
P'is juste avant de s'élancer dans le trou, il se rappela de l'étape de l'elfette... La corde ! Vain dieux !
Il attacha donc sa corde à l'une des grosses racines du sycomore, usa de toute sa force pour le nœud, faisant quand même gaffe de pas tout casser...puis il descendit.


Eric


Eric attendit que Ghorghor relâche la corde avant de le suivre dans les profondeurs obscures.
«  A toute à l´heure, méfiez-vous des ours.  »
Et il entreprit de descendre.
Et pour une fois, il n'eut pas d'accident.

Modifié par un utilisateur samedi 31 octobre 2015 23:36:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Online Rhajzad  
#49 Envoyé le : dimanche 9 mars 2014 23:48:54(UTC)
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Fuzol



Pensif, Fuzol regarda Éric disparaître lentement dans le conduit.
«  Espérons que tout fonctionne pour le mieux...  » pensa le gnome.




Yulahendil


Yulahendil eut une petite moue désabusée, mettant un index sur sa bouche pour signaler de parler moins fort.
Elle gardait l'autre main sur la corde en attendant le signal des deux coups pour balancer, avec Fuzol et Asmo, les fagots dans le trou...
«  Espérons...  »
... et ça devrait pas prier, dans ces circonstances-là, un prêtre ?!?


Lali avait bien voulu s'occuper des chevaux...
Les dés étaient jetés, Eric et Ghorghor se mirent à descendre le long de la corde et touchèrent enfin le sol sous le sycomore. Pour le moment leur intrusion ne déclencha aucune réaction, mais cela allait-il durer ? La première partie du plan semblait bien fonctionner mais il fallait maintenant acheminer le bois amassé.

Ghorghor

Ghorghor, dit l'affreux molosse, eut une idée et la partagea avec son poto' :
«  Attends ! T´as dit qu´y avait quoi dans l´autre couloir ?
C´lui où y a pas les amuse-gueules.
Je pourrais tenter d´piéger un couloir avec mes javelines. Pointant la pointe vers leur direction. Si elles chargent, elles s´empal´ront d´ssus.
T´en penses quoi ? Pense qu´c´est réalisable ?  »



Eric

Eric ouvrit la bouche, la referma. Commença à caresser sa barbe, réfléchissant.
«  De petits mille-pattes. Un peu comme des vers de terre avec des tas de pattes et une armure. Et puis petits ... comparés au machin qu´ils ont dans le trou, ils ont quand même une sacrée taille.
Comme tu dis, elles vont pas pouvoir nous foncer dessus. Mais je crois pas que les lances plantées dans le sol ça va tenir bien planté. Ça risque de tomber, ce genre de choses.
Mais ça peut se faire. Ou sinon, tu les gardes pour les balancer aux gars qui essayeraient de monter par le puits quand nous on sera en haut. »

Eric s'approcha de la corde et tira deux coups, avant de s'écarter en tirant sa rapière.

Yulahendil

Yulahendil, sentant le signal, lâcha la corde et leva ses yeux de braise vers ses compagnons, avec un acquiescement muet et un pouce en l'air pour signifier qu'il était temps d'envoyer les fagots : elle jeta le sien en premier (le bois d'allumage), coordonnant Asmo et Fuzol à sa suite...
Elle commença à marmonner quelque incantation*, tandis que, de son propre chef, sa blanche chevelure commençait à s'allonger en ondulant...
Titta, élargis ton périmètre de surveillance, pour t´éloigner de la fumée qui ne devrait pas tarder à sortir...


Ghorghor

«  Mouais t´as raison.
T´sais quoi ? On bouche le trou des milles-pattes d'abord p´is on se fait les amuse-gueules.
Donc tire la corde pour qu´ils nous envoient le bois, moi je piège l´autre couloir pour être tranquille. »
conclut le demi-orque un air mauvais sur le visage, bien déterminé à donner une raclée à ces minables mittes.
Il quitta Eric et fit quelques mètres en dans le couloir aux mites jouant aux grandes gueules à coups de chausse-trappes, et installa son piège.


Fuzol


Fuzol n'était certes pas le plus fort, mais le gnome grincheux s'acquitta de sa tâche avec diligence, sans doute motivé par l'idée d'exterminer autant de mites d'un coup.
« J´ai bien hâte de les voir sortir du trou en agonisant, ces saletés !  »
dit le prêtre en passant du bois dans le trou.



Eric


«  C´est déjà fait  », répondit Eric alors que le premier fagot s'écrasait au sol.
«  Piéger le couloir je dis pas non, mais tu entends quoi par "on se fait les amuse-gueules" ? Tu veux qu´on foute le feu à un couloir, fonce dans la salle voisine, tuer les bleus qui s´y trouvent, puis repartir en courant en mettant le feu au second couloir, puis monter la corde à toute vitesse, en espérant qu´ils ne nous balancent pas de trucs dessus ?
Ça me plait. Mais je prendrais l´escalade en premier.  »



Ghorghor


« Nan, nan...
C´est qu´si des merdeuses viennent nous casser les burnes alors qu´on prépare le feu d´joie.
T´vois quand j´fais dans le massacre, c´est pl´tôt bruyant, moi...  »

conclut le barbare après avoir préparé son piège et en ramassant les fagots au sol.



Asmodeus


A la suite de la sorcière, Asmodéus vint à son tour de jeter un à un ses fagots, essayant d'y appliquer la plus grande délicatesse afin que le choc de ceux ci soit amorti au maximum.
Cinq fagots se succédèrent avant que le chéliaxien se retourne quelque peu perplexe vers l'elfe.
«  Dites Yula ? De combien de fagots pensez vous que l´on aura besoin pour que le feu vienne à représenter une menace suffisante. D'ailleurs j´y repense seulement maintenant, mais je pourrais très bien mettre le feu grâce à ma baguette.  »


Yulahendil

Alternativement l'un après l'autre, chacun d'eux trois balançait son fagot, comme mécanique bien... huilée, la ronde continuant jusqu'à ce que tout soit envoyé... en un minimum de temps :
«  Bonne question ! Moi je pense que Ghorghor en a préparé beaucoup trop... n´avait pas pensé qu´ils balanceraient déjà un fumigène dans chaque couloir, bien sûr ! Mais on va pas lésiner hein, on leur balance tout ce qu´il a ramassé... comme ça, l´aura pas trimé pour rien...
Garde tes mains brûlantes pour la sortie des mites, Asmo´ (et fais bien attention à ta zone d´effet !) : le feu grégeois suffira bien à assurer l´allumage sur les fagots huilés !  »



Ghorghor


Ghorghor fut surpris de voir le flot de bois tomber du ciel sans un moment de répit -qui leur aurait (à Eric et lui) permis de boucher le premier couloir avant de sonner l'alerte générale...
Dans son trou près de son collègue, Ghorghor dégaina sa grande hache près à en découdre avec le moindre curieux.
«  Dis vieux, si ça sort en trombe d´partout, avant d´te tirer...pourrais-tu attacher la corde à ma taille.
Quelque chose m´dit qu´j´aurais pas l´temps de r´monter le temps qu'j´aurais pas tout haché !  »




Eric


Vu le bruit des fagots, ils pouvaient parler normalement, on ne les entendrait pas plus.
De toute façon, vu les cris de souffrance poussés par Eric la dernière fois... qui n'avaient pas éveillé la moindre attention, le forestier se sentait confiant.
«  Pas d´soucis. Dis voir, on fout direct le feu aux machins non ?
On s´en fout de les mettre dans un tunnel ou un autre, de toute façon la fumée va partir dedans.  »

Flasque d'huile et rapière à la main, Eric attendit l'avis de son compagnon.


Ghorghor


Le demi-orque réfléchit un peu, puis dit :
«  Bah on verra avec le monde qui s´ameute...
Si on est tranquilles, pourquoi pas en foutre un peu dans le tunnel...
Si y a grand monde bah tu balances l´huile, moi j´m´occupe du reste
Et p´is au pire on f´ra tomber une torche d´en haut !  »



Fuzol


«  Ah ouais ?
Eh bien alors il est pas question que je descende là dedans !  »

Le gnome grognon avait parlé pour la première fois depuis qu'ils s'étaient mis à descendre les fagots dans le terrier.
Fuzol déposait les fagots avec une certaine négligence, il voulait vite en finir mais il agissait en dépit de la plus élémentaire prudence.
Bien sûr, il n'était pas en première ligne et ce n'était pas lui qui assumerait en premier lieu les conséquences de son inconscience.

Le premier fagot s'écrasa avec force et fracas déclenchant un écho se répercutant sur les parois de l'antre. Déjà un deuxième fagot rejoignit le deuxième.

Malheureusement pour Ghorghor et Eric, leur petite entreprise avait été découverte par les locataires rampants de la cellule à leur droite.

Déjà, cinq mille-pattes de bonne taille se dirigeaient vers eux visiblement énervés par les vibrations qu'ils percevaient.

Ghorghor

«  Oh oh.  »
Heureusement que ses compagnons avaient fini de balancer l'avalanche de bois car maintenant il n'avait plus à s'inquiéter de se faire assommer...
«  T´en prends un...J´m´fais le reste !  » annonça Ghorghor dont l'excitation du combat emplissait déjà ses veines.
Le terrible barbare demi-orque qu'il était fut le premier à agir. Hache en main et d'un pas sûr et certain, il avança vers les larves qui venaient leur pomper l'air. Une fois au contact, il accomplit un swing puissant sur la première bestiole relâchant sa fureur guerrière simultanément.

Le premier mille-pattes fut véritablement vaporisé par l'assaut du demi-orque répandant ses fluides visqueux sur la paroi. Mais ses congénères ne firent même pas attention attaquant les deux intrus.

Le deuxième mille-pattes dans sa précipitation rata complètement Ghorghor mais cela laissa le temps à son congénère ne mordre violemment le demi -orque -4 pv, DD13 de vigueur à faire

Les deux autres tentèrent de le contourner pour s'en prendre au forestier.
Ghorghor encaissa le coup sans broncher et balança un grand coup de hache sur l'un des mille-pattes qui cherchait à se faufiler.

L'un des mille-pattes faillit atteindre Eric, mais il échoua, fauché dans son élan par le fougueux demi-orque. Le dernier termina de contourner le demi-orque mais buta sur l'agilité du forestier.

Eric

Héroïque tel à son habitude, Eric décida de participer au combat. Bien que probable, il n'est pas certain que cet élan courageux soit dû aux deux mille-pattes voulant jouer avec lui.
L'un promptement défait par le semi-orque, Eric put jouer tranquillement avec le second.
Pour une fois, l'incapable se montra capable.
Eric démontra une nouvelle facette de ses aptitudes, voilà qu'il moulinait avec habileté pour se défaire sans difficulté de son assaillant découpant en deux le mille-pattes belliqueux, quel dommage que la plupart de ses compagnons ne puissent le voir !


Yulahendil

Yulahendil tendait ses pointues oreilles vers le creux où certain -suivez son regard de braise et priez pour que Fuzol ne soit pas trop inflammable- avait bruyamment balancé fagots avant de se faire rappeler à l'ordre...
Pas de cris, pas d'alerte... Tchik ! Crunch ...Tchak ! ... tchic....
Bah ? qu´est-ce qu´ils fabriquent ? sont en train de faire du petit bois ?!?
«  Bon euh... ça à l´air de bien se passer...
Maître Fuzol, cessez de tripoter ce feu grégeois... on attend qu´ils soient remontés !...  »

La sorcière, circonspecte, gardait une main sur la corde pour voir quand ils la tendraient à nouveau...

Fuzol


«  Mais certainement !  » s'écria Fuzol, offusqué.
«  Pour qui me prenez-vous ?
Vous croyez que je lancerais cette fiole alors que ces malheureux sont toujours au fond de ce trou !?
Ce serait mal me connaître !  »

En signe de désapprobation, le gnome croisa les bras, leva la tête et fronça les sourcils.


Yulahendil


Yulahendil leva les yeux au ciel avec une moue pincée, mais sans plus de commentaire.
Bon... c'était angoissant d'attendre... pour tout le monde.
«  Au fait Asmo, t´avais lancé ton samsung ?
T´as un message ?  »




Asmodeus

Il était difficile de distinguer ce qui se tramait au fond du trou, visiblement Ghorghor et Eric s'étaient vus retenir ... ou avaient de sérieux problèmes pour se coordonner.
Dans les deux cas, Asmodéus était bien d'accord avec Yula : Cela commençait à faire long.
«  Si j´ai reçu un message ?
Euh non, attendez je vais lui envoyer pour savoir ce qui se passe en dessous. Je vais appeler Eric ça sera plus simple ... SAMSUNG !
Allau Eric ? Qu´est-ce-que vous êtes en train de faire la dessous ? Qu´est-ce-qui vous prend autant de temps ?  »



Ghorghor


Ghorghor était au summum de sa colère mais essayait d’en étouffer les hurlements de rage.
Il commença son enchaînement favori et bestial :
Grand coup d’hache suivi d’un coup de croc aiguisé.
«  Hargh !  »



La bestialité du colosse fit le reste avec les deux mille-pattes survivants, mais après tout, vermine ne méritait-elle pas d'être exterminée ?

Le tumulte fut ainsi apaisé promptement par les deux compagnons. Même si au petit jeu des exterminations Ghorghor menait largement 4 à 1.

Eric


«  Bon, je remonte et tu fous le feu, puis on te tire ?  »
Prenant la corde en main, Eric voulut accrocher Ghorghor par la ceinture.
« Ah, Asmo ? Halo quoi ? Ca veut dire quoi halo ? On remonte, t’inquiète.
Fallait juste mettre le bois en place.
Et puis vous avez fait du bruit.
Je vais remonter, puis on va aider Ghorghor une fois qu´il aura mis le feu.  »



Ghorghor


Voyant ses ennemis anéantis, le colosse se calma et la fatigue vint remplacer les flots d’adrénaline qui envahissaient son corps.
Tout en s’affaissant sur la paroi, il répondit à son pote :
«  Bah quoi, t’as la trouille ?
Faut tout d’même en foutre un peu dans le couloir !
P’is c’est toi qu’a les bâtons funinogènes ?  »



Eric

«  On a plus besoin des fumigènes.
Écoute, on va faire comme ça : je t´attache avec la corde, puis on pousse les fagots que les copains ont huilé dans les couloirs en essayant de faire qu´ils se touchent tous au cas où y a un souci de feu d´un côté, puis on utilise chacun un allume-feu, je commence à me barrer, tu balances un feu alchimique pour être vraiment sûr que ça flambe et tu remontes. »

Comme il avait déjà utilisé plus de deux virgules, il décida qu'il réexpliquerait au fur et à mesure à Ghorghor, et commença donc par l'attacher avec la corde.


Yulahendil

Yulahendil interrogea du regard Asmo, levant un blanc sourcil tandis que sa chevelure libérée commençait à s'agiter :
«  Quoi, qu´est à l´eau ?!?
Rappelle-leur de balancer les fumigènes (un dans chaque couloir)...
puis de mettre le feu aux fagots avant de remonter...  »

Avec une certaine insistance sur ce dernier détail, elle gardait tous sens en éveil... s'étonnant de totale absence de fumée pour l'instant.
Vont quand même bien y penser, hein ?!


Fuzol

Certes, Fuzol n'était pas au fond du trou pour voir ce qui s'y passait, mais déjà il imaginait les fagots s’enflammant et remplissant tous les tunnels du repaire des mites d'une épaisse fumée noire, suffocante et impénétrable.
Il ne put donc s'empêcher d'afficher un sourire de satisfaction lorsqu'il entendit Éric leur expliquer qu'ils en étaient à la dernière étape de leur plan.
«  Elles vont enfin payer pour leur insolence, ces sales mites!
On ne nous parle pas comme elles l´ont fait en toute impunité !  »

pensa Fuzol à haute voix alors qu'il fixait le trou.

Asmodeus

«  Qu´est ce que c´est "hallo" ? Euh, ça veut dire bonjour en cheliaxien ... Mais bon c´est pas le moment de discuter linguistique je crois. Eric et Ghorghor sont entrain de mettre le bois en place, je leur dis pour les fumigènes ... SAMSUNG !
"Halo Eric, c´est encore moi, n´oubliez pas de placer les fumigènes dans les couloirs également ... et de mettre le feu avant de remonter" »
faillit-il oublier de préciser avant que le regard inquisiteur de l'elfe ne le lui rappelle.
Fuzol quant à lui était en pleine exultation, déjà en train de spéculer sur les tourments, douleurs et morts que leur incendie allait infliger, semblable à un gamin inondant une fourmilière, à croire que le gnome ne trouvait du plaisir que dans la souffrance de l'autre. Quoi de plus normal cependant si on venait se pencher sur la divinité du prêtre, sûrement que celui-ci officiait lorsqu'il ne voyageait pas, dans les salles "spéciales" des "bordels" de Calistria, du peu de ce qu'il en avait entendu. Après tout, il était difficile pour Asmodéus d'imaginer dans ce cadre, le gnome arpenter les rues pour trouver des "donateurs"...

Ghorghor

Le demi-orque se remettait de sa rage, et répondit au forestier :
«  Mouais c´est cool ton plan. Tu tues pas comme un orque mais t´réfléchis comme un humain c´est cool.
Tient ça m´fait penser qu´la femelle d´elfe nous a r´filé les fuminogènes ! Mais bon comme tu dis...y a p´t-être pas b´soin.
Qu´est-ce qu´tu causes à Asmo !? ´l´est en haut l´autre !  »

Ghorghor ne comprenait pas encore tout en matière de magie... Puis il reprit sur là où ils en étaient.
«  Bon allez hop ! Vas-y. Commence et j´te seconde !  »


Eric

Eric acheva son piètre nœud, et entreprit de pousser les fagots de sorte qu'ils forment un U avec une jambe dans chaque couloir.
«  Laisse, Asmo fait de la magie pour me parler, toi, tu t´occupes juste de foutre le feu de ce côté  », expliqua t-il au courageux guerrier en lui désignant le couloir "mite".
«  Fais attention que la corde brûle pas. On allume puis on remonte.  »
Le forestier frotta son allume-feu contre la paroi, vérifia que le premier fagot prenait bien feu et entreprit de remonter par la corde sans perdre plus de temps.


Ghorghor


Ghorghor aida son poto' à grimper.
Même si cette fois ci il ne s'écroulait pas lamentablement sur le sol comme un oiseau mort, son ascension était loin d'être artistique.
Une fois qu'Eric fut à plus de deux mètres du sol, Ghorghor commença lui aussi à grimper à la corde.
Mais actuellement, le colosse n'était pas non plus dans toute sa forme et imita son compagnon dans une grimpée pitoresque...


Le feu prit sans difficulté avec pour combustible les fagots entreposés. Bien vite Ghorghor et Eric s'éclipsèrent, de toute manière la chaleur ambiante leur rappela -s'il était besoin de- la nécessité de vider rapidement les lieux. Les minutes passèrent et la fumée au début grisâtre devint rapidement noirâtre. Le feu gagna même le sycomore en lui-même.
Et si les aventuriers n'y prenaient pas garde, le feu gagnerait la végétation alentour.

Eric


Le feu qui monte, qui monte, qui monte, enflamme le vieil arbre,
«  Dites, vous croyez pas qu´on devrait euh .. s´éloigner ?
Par exemple pour ailleurs ...
On reviendra quand ça se sera calmé.  »

Je me demande si les bandits vivraient pas dans des grottes eux aussi.


Fuzol


«  Woah !
Le feu est hors de contrôle !  »
renchérit Fuzol.
«  On ferait mieux de s´en aller avant qu´on nous soupçonne d´avoir allumé ce brasier !  »
proposa-t-il d'un air inquiet.



Asmodeus

Il fallait bien l'avouer, mais c'était un bien beau feu de joie qu'ils avaient réalisé, et qui pour sûr perdurerait pendant de nombreuses heures encore. Asmodéus semblait comme hypnotisé par les flammes qui s'élevaient de la crevasse, allant caresser le vieux sycomore, qui à son tour s'embrasa. A l'instar de ses compagnons, la menace du feu ne semblait nullement inquiéter le sorcier, trop perdu qu'il était dans sa contemplation. Pourquoi partir ? Ils étaient très bien là. Et une telle source de chaleur ne se devait pas d'être rechignée en cette fin d'hiver rigoureux. De plus qui allait leur reprocher d'avoir allumé un tel brasier ? Les mites ?
«  Pourquoi s´inquiéter ? Qui pensez-vous pourrait nous reprocher de l´avoir allumé, Fuzol ? Les bleus ? Au contraire il vaut mieux rester à mon humble avis pour contrôler la situation, car je doute que le feu porte loin dans leur caverne malgré le risque réel d´intoxication.  »
Asmodéus n'avait même pas daigné poser un regard sur son compagnon, trop fasciné qu'il était à admirer leur ouvrage. Le feu détenait une certaine symbolique quand on y songeait, à la fois purificateur et corrupteur, brûlant les chairs mais élevant l'âme, vecteur d'évolution et de destruction. Un élément malléable empruntant l'alignement de celui qui le brandissait. A l'instant, était-ce un acte purificateur ou maléfique qu'ils réalisaient par ce génocide igné?

Yulahendil

Pragmatique quant à elle, Yulahendil voyant que le problème n'était plus le carapatage d'un troupeau de mites, mais le contrôle du brasier, avait rapporté la "fameuse" pelle et des couvertures :
«  Eric, prends ta pelle et fais lui son "rodage" en balançant de la terre sur le pourtour du brasier afin d´éviter son extension !
Ghorghor : coupe toutes les branches accessibles du sycomore avec tes haches,
Asmo et moi on éloignera les intactes et on balancera dans le trou ce qui est en train de cramer...
Maître Fuzol, pourriez vous user d´oraison de création d´eau que vous confie Calistria pour commencer par bien imbiber les couvertures ? Elles nous serviront à étouffer toute progression de flammèches...  »


Eric


« Pas d´problème capitaine.
La vieille Berthie et moi, on va lui en faire voir du pays à c´t´incendie.  »

Eric s'attela donc au travail, et creusa, creusa, creusa, tant et si bien qu'il fit du mieux qu'il put.

Modifié par un utilisateur samedi 31 octobre 2015 23:55:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Online Rhajzad  
#50 Envoyé le : lundi 10 mars 2014 11:17:16(UTC)
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Ghorghor

Et merde ! J´ai dû foutre trop d´bois mort et pas assez d´frai plein d´sève pour qu´ça prenne comme ça...
«  Couper les branches ? T´es marrante, toi : l´est en feu l´autre bourricot !
Z´avez pas préparé des cailloux pour boucher le trou ?  »
demanda le demi-orque en s'approchant du feu avec sa hachette afin de couper ce qu'il pouvait du vieil arbre...
«  Mais PISSEZ sur les couvertures ! B´in plus rapide !  »
beugla Ghorghor dont le feu commençait à lui chauffer les basques !

Malgré les efforts des aventuriers le feu sembla regagner en activité, les flammes attisées par la bise ambiante. Heureusement , Ghorghor semblait avoir plus de réussite avec sa hachette et la pelle d'Eric fut à nouveau bien utile.

Nul doute qu'une aide magique serait la bienvenue histoire d'éviter un nouveau départ.
En tout cas, il n'y eut pas la moindre trace d'une activité mitesque pendant ce coup de chaud.

Yulahendil

Yulahendil, cheveux raccourcis au plus court vu l'ambiance inflammable, qui lui donnaient air un peu garçonne (quoique diverses petites rondeurs pointaient toujours où il fallait, pour contrecarrer cette impression) usait de la couverture pour étouffer les départs de feu, et repousser les branches abattues par leur bûcheron barbare.
«  Ah non ! Surtout pas : ça donne une odeur épouvantable, ça... !
Maître Fuzol ?
Pouvez-vous nous créer de l´eau, sioûplait ?  »



Eric



«  Bon, je continue à creuser moi ?
Ou on s´éloigne et revient demain ?  »

Eric se frotta le front avec son bras avant de recommencer à pelleter.



Ghorghor

Ghorghor avait coupé ce qu'il pouvait mais la fournaise se rapprochait de lui, il arrêta donc sa découpe de sycomore et dégagea les branches coupées à grands coups de pied.
Ayant fini sa besogne, il fonça sur son pote Eric, s'arrêta juste devant lui et s'agenouilla. Une fois au sol il commença à labourer le sol à coup d'hachette afin que la terre soit plus facile à déterrer pour Eric et que celui-ci soit plus rapide à retourner la terre.
Ça pue qu´elle dit ! Mais qu´est-ce-qu´on s´en fout !
«  Z´avez pas vu des cailloux à balancer ?  »demanda-t-il, haletant, à ses compagnons qui avaient été plus de temps à la surface...


Fuzol


«  Non... Je ne puis créer de l´eau...  »soupira Fuzol.
«  Je ne consacre pas mes prières à de telles idioties,
alors qu´on peut trouver de l´eau en abondance partout dans cette forêt.  »
continua-t-il.
«  Laissons-la simplement brûler !  » furent les derniers mots du gnome.



Ghorghor


«  Mouais, mais on va pas laisser la fôret prendre feu non plus !  »
fit remarquer d'un ton ronchon le pragmatique barbare au gnome prêtre...
Tout en continuant à faciliter la tâche à son ami.
Il décida de faire une pause pour pisser à grand flot sur la terre retournée par le forestier sans se soucier de toute pudeur car il ne connaissait même pas le mot en lui-même !

Ghorghor fit du mieux qu'il pouvait pour contenir l'incendie mais même si sa volumineuse vessie de demi-orque pouvait pourvoir à contenir un feu de camp, il avait face à lui un véritable incendie et même si les flammes faiblissaient un instant, elles reprenaient rapidement de plus belle.

Heureusement le périmètre de sécurité établi par Eric sembla contenir le foyer. Mais il faudrait attendre certainement un ou deux jours avant que l'antre des mites soit à nouveau explorable et la chaleur retombée.

Fuzol



Fuzol se gratta la tête.
«  Heum... Alors on fait quoi ?
On dirait que ça va brûler longtemps là-dedans...  »




Eric


«  On repart ?
On repasse dans un moment et on fait :
"Ah ben on était absent nous, il s´est passé quoi ?",
moi je dis. »




Après leurs efforts déployés ( et en outre avec l'assistance de la vessie de Ghorghor), le feu avait été enfin maîtrisé, et comme le souleva Fuzol, il faudrait sûrement attendre quelques jours avant de pouvoir constater les dommages causés et explorer l'antre des mites.

Asmodeus

«  C´est une très bonne question en effet Fuzol ... Comme le dit Eric, repartir semble être la meilleure option, surtout si l´on considère que nous sommes actuellement traqués par des personnes qui, j´imagine, ne vous veulent pas que du bien, hein Eric ?
En restant ici, on s´expose à être plus facilement retrouvés et embusqués par eux, et je préfèrerai dans une certaine mesure que ce soit l´inverse qui se produise. Autant continuer l´exploration dans ce cas là, on a quand même un "roi cerf" à déloger. Vous en pensez quoi ? On continue par l´est pour rejoindre le pont pour ensuite continuer au sud ? Après tout, c´est la seule piste que le père Kraven nous avait donnée.  »



Fuzol



«  Pourquoi ne pas simplement camper près d´ici pour surveiller la sortie du repaire des mites ?
Si des survivantes réussissent à prendre la fuite, elles pourraient très bien emmener la statuette des kobolds avec elles. »

communiqua le gnome.



Eric



«  Oups ...
On n'a pas détruit la statuette, par hasard ?  »





Yulahendil

Yulahendil leva les yeux au ciel. Ah, ces brutasses à la tête vide ! Maintenant, c'était un peu tard pour s'en préoccuper, non ?... Heureusement qu'il y en avait une qui y avait pensé avant de mettre le feu...
«  Bah c´est pas le problème immédiat, hein ?! Pour l´instant, on reste pour contrôler ce satané feu... pî après, on se poste en embuscade. C´est pas trop les mites qui sont à craindre, vous vouliez les enfumer, mais là vous les avez toutes grillées... avec leurs bestioles, pour sûr : rien ne sortira vivant de là-dessous...
Mais un feu pareil, s´il y a des bandits pas loin... sûr qu´ils vont envoyer des éclaireurs pour voir d´où ça vient !
Et on reste le temps qu´il faudra.
Quant à la statue, 'l´est en pierre... mais va falloir attendre que votre barbecue refroidisse pour aller la chercher...
Pî pour demain, Maître Fuzol, création d´eau ça aiderait...  »


Eric


«  Si c´est de la pierre ... ouais, on recollera les morceaux au pire.
Quand même, j´ai pas spécialement envie de descendre en bas une fois ça .. fini.
J´le sens pas moi.
Et pendant que j´y pense Lali, tu pouvais pas couper les branches comme Ghorghor ?
Simple question. »



Ghorghor

Ghorghor restait silencieux et ténébreux... Il n'aimait guère trop grand feu... Il chercha des callioux ou rocher à jeter sur le brasier...
«  P´tin la prochaine fois j´mets moins d´bois sec ! Plus de frais plein d´sève...
Mouais j´suis pour rester là... J´aime pas laisser c´feu sans surveillance.
P´is j´passerai mes nerfs sur l´premier bandit qui s´pointe ! Ça lui apprendra !  »

conclut-il, lâchant un crachat dans la fournaise...


Les aventuriers stationneraient donc le temps de voir si l'incendie attirerait des brigands alentour ou autres créatures des forêts.
La nuit se mit à tomber rapidement. Les braises encore rougeoyantes baignaient la zone d'une lueur inquiétante.

La nuit passa sans que rien de notable ne se passa.

Le matin était encore frais, l'herbe quelque peu humide. Cette atmosphère printanière contrastait avec les volutes de fumée s'échappant encore du tronc noirci du sycomore. Le soleil fut bientôt au plus haut lorsque Ghorghor aperçut une petite délégation de kobolds qui contemplaient le spectacle de désolation.
A leur tête se trouvait le fidèle Nipik.

Ghorghor


«  Shlabuck Copaing !  »
s'écria le barbare à l'intention de Nipik.
Puis il annonça à ses compagnons et surtout à la sorcière :
«  On a d´la visit' Kolbods !  »



Eric


«  Des visiteurs, venus d´ailleurs.
Pourquoi ils sont venus, au fait ?  »

Eric se leva du sol où il était assis et alla vérifier son paquetage, officiellement pour voir les nœuds et s'assurer que sa pelle était bien accrochée.
Plus précisément, il tenait à conserver son arbalète à portée de main.


Fuzol



«  Ah ben il était temps qu´ils arrivent. ceux-là !
Ça va au moins nous économiser le voyage de retour là-bas. »

s'exclama Fuzol en voyant surgir les kobolds.



Eric



«  Ah oui, pas bête ça, ô grand maître émérite Fuzol, j´y avais même pas pensé.
Ghorghor, tu crois pas qu´on devrait aller les premiers dans le trou, pour voir si c´est bon ?
Si on trouve des bleus, t´es mieux armé que nos copains kobolds pour t´en charger.  »




Fuzol


Fuzol s'incrusta dans la conversation.
«  Descendre là-dedans ?
Mais vous êtes fou ?
Laissons ces bestioles descendre à notre place, plutôt.
Si elles ressortent, on saura que la voie est libre.  »



Eric


«  Ouais. Justement.
Si on veut rester copain avec eux, mieux vaut pas que la moitié de leur groupe crève parce que ça s´est mal passé.
Et puis aussi sale que ce soit, il faut venir vérifier nos ... résultats.
Mais je force personne à m´accompagner.  »




Ghorghor


«  Moi pas être trouillard ! Donc j´descends.
J´fais l´vide. Ils prennent leur truc à la noix. On se tire.  »

conclut le barbare dans son dialecte haché.
«  P´is j´espère qu´il en reste d´la mitte. Que j´m´défoule d´ssus. Et qu´j´honore Gorum d´un combat !  »
ajouta-t-il avec bonne humeur, bien décidé à recouvrir sa hache de sang miteux...


Yulahendil


Yulahendil avait délaissé ses excités compagnons, pour aller tranquillement à la rencontre de Nipik et ses potes, affichant beau sourire (un peu exagéré vu la situation), et demandant ingénument :
(En draconien)




Eric



«  Ouais. Allez Ghorghor, on y va !  »
Prenant sa rapière, passant sa lanière de son arbalète pour l'avoir accessible, décrochant quelques carreaux, faisant attention à ne pas oublier de prendre une corde, Eric commença à partir en direction du vieil arbre cuit.



Ghorghor

«  Ok ! Mais j´passe d´vant. Faut vérifier qu´ça soit pas trop chaud la d´ssous...  » rétorqua le colosse demi-orque.
Il s'approcha des cendres prudement, et annonça :
«  Faut la fixer ta corde. Y a plus l´arbre pour ça. Trouve-moi un gros bâton d´bois solide. J´vais en faire un pieu qu´on plantera.  »
Il observa le trou et huma la fumée qui en sortait afin de déterminer si le feu était encore actif en bas.
Ceci serait étonnant vu le manque d'air mais il avait appris à ne pas jouer avec le feu à deux reprises en moins de deux semaines, et préférait être prudent.


Nipik



(En draconien)
fit Nipik sous le ton de la confidence.


De l'autre côté, il ne fallait pas être un expert aguerri pour se rendre compte que l'antre des mites étaient encore trop enfumée pour leur permettre de mener à bien une exploration plus approfondie. Et c'était encore sans tenir compte de la chaleur.

Yulahendil

Yulahendil se tourna vers les autres (bah qu'est-ce qu'ils faisaient si près du trou ?)
«  Tout va bien ! Nipik et quelques copains sont venus voir si on avait besoin d´un coup de main...
Bah ? Vous êtes pas en train d´essayer de descendre ? Faudra attendre au moins un ou deux jours que la température retombe et qu´on puisse respirer là-dedans !...  »

Haussant les épaules elle revint vers les kobolds et leur dit en souriant : (En draconien)
L'elfe renvoya clin d'œil de connivence à Nipik tandis qu'elle les menait vers leur campement.(En draconien)


Ghorghor

Ghorghor n'apprécia guère que la femelle elfe lui fasse la morale, et répondit du tac-au-tac :
«  Mouais bah j´le savais ça !
C´est l´empressé d´Eric qui insiste.
Mais j´suis pas un inconscient, moi. J´ai tout d´même verifié !
Bon j´m´emmerde ! J´vais chasser !  »
termina le demi-orque grognon bien décidé à passer sa mauvaise humeur sur le gibier...



Eric



«  Je dis, tant qu´on est pas allés voir, on peut pas savoir.
Maintenant on a vu, je t´accompagne chasser Ghorghor.  »

Et puis si elle sait tout, elle pouvait le dire avant.



Nipik



(En draconien)




De leur côté Eric et Ghorghor souhaitaient chasser pour passer le temps.
Fuzol s'était assit depuis quelque temps. Une grosse roche tout près faisait office de siège et le gnome semblait perdu dans ses pensées. Il se mêlait pas de la conversation, puisqu'il ne parlait pas un traitre mot de draconien.

Yulahendil

Yulahendil sourit encore en connivence à leur petit ami écailleux :
(En draconien)
Elle mena Nipik à Lali, et proposa que quelques kobolds restent avec eux surveiller le trou mité... qui refroidissait.
Elle même y retourna en expliquant aux autres :
«  Ils ont vu le feu, hier... ça s´est donc vu de très loin. Méfions nous : d´autres ont pu le voir, et envoyer en reconnaissance quelques éclaireurs. Les hommes, ne vous éloignez pas trop, et choisissez plutôt le sud pour votre... chasse... avec prudence ? Et pî faut surveiller le trou fumant, aussi... on n´a pas fini notre boulot, mais on peut faire ça avec Asmo, Maître Fuzol, Lali et quelques kobolds : pas de problème...  »

Eric

Partis courir les plaines,
guerriers nés sans haine,
les valeureux chasseurs,
héros au vaillant cœur,

Et escroc et piètre voleur,
l'un chassant le cerf,
l'autre fuyant la peur,
doué duo solitaire.

«  Là, des traces de sanglier. On le suit ?  » Eric pointait le sol du doigt, et effectivement, il y avait des empreintes de pas.

Ghorghor

Arc en mains,
Grand maître des chemins,
Cherchant le gibier,
Avait trouvé sanglier !

«  B´in sûr qu´on le suit ! Y a plein à bouffer là-d´ssus !  »s'empressa de dire le demi-orque, l'eau à la bouche.

Ainsi les deux compères,
Retournèrent à leurs affaires,
Avec fantasme de bon rôti,
Prenant toute place dans leurs esprit.

Eric

« Alors allons-y,  »
Eric lui répondit.
Au bout de ce chemin,
se trouvait le festin.

Ils marchèrent, vite,
le repas s'en allait,
il fallait l'attraper,
stopper sa fuite.

Enfin ils le virent,
fier et fringant,
ce futur martyr,
avait de grosses dents.

«  Je le contourne, puis le rabats sur toi, d´accord ?  »

Ghorghor

Tendre un piège !
Voilà ingénieux sortilège,
Barbare en accord,
Grande hache aux abord !

Un simple « Ouais ! »
Pour exhaucer leurs souhait,
L'animal n'avait qu'un destin,
Et il touchait à sa fin...

Bientôt un amas de sang,
Sur l'herbe fraîche se répand,
Quelque dernier sursaut,
Preuve d'un terrible assaut.

La bête était
aisément tombée.
L'animal n'était plus,
qu'un pauvre tas de jus.

De viande un bon repas,
qui s'annonçait par là.
Finira dans ces airs,
ce langoureux hiver.

Eric

Forte tête
est vaincue.
A nos portes,
à nos pieds, il n'est plus,
ce sanglier est mort, et bien,
Pour les guerriers, pour les kobolds, s'annonce le festin.

«  Crois-tu qu´un seul suffira ?  »
Demanda Eric le fier-à-bras.

Fuzol

Un seul suffirait
Pensa le gnome bougon
Au songe du bon gueuleton
Esquissant un sourire distrait

Toujours à ses mémoires
Fuzol accueillit les chasseurs
Qui plus tôt étaient partis avec vigueur
Sans le prêtre à la force dérisoire

Eric

«  Je l´assaisonnerai
Ce sanglier bien chassé »

Avec quelques herbes cueillies
Comme la rosée en jour sans pluie
Voici donc nos aventuriers,
enfin tous rassemblés
autour du sanglier traqué
Sur le feu embroché.

Crépitant dans le feu,
un bonheur pour les yeux.
Mais nul comparable,
à ce pur régal.

Il est temps désormais ,
de continuer.
C'est la fin des vacances
Et le matin suivant commence.

« Alors, que f´sons nous ? On reste et on attend que ça refroidisse, on fait un petit tour des environs (deux cases, soit retour dans trois jours) ? Ou quelqu´un a une autre idée ? De la magie glaçon, quelque chose comme ça. »
Eric regarda les kobolds d'un air hésitant avant d'ajouter : « Ça m’ennuierait qu´ils récupèrent la statue à notre place. Si on veut traiter notre "paye" en situation de force, on peut pas les laisser la ramener chez eux sans nous.  »

Modifié par un utilisateur samedi 31 octobre 2015 23:59:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

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#51 Envoyé le : lundi 10 mars 2014 12:39:22(UTC)
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Ghorghor

Colosse rassasié,
Ne peut que roupiller,
Ronflement régulier,
Il prit le tour de garde en dernier.
«  Muuoi...  »fit-il en baillant... « J´m´en fous !
Mais j´veux crever ces larves bleues ! File-moi ta pelle ! Si c´est trop chaud...j´y balance d´la terre humidifiée par la rosée. »



Fuzol


Voyant le demi-orque se hasarder à creuser dans le trou fumant, Fuzol y alla d'une mise en garde.
«  Mais voyons, mon cher Ghorghor, soyez patient !
Je prierai Calistria demain à l´aurore et éteindrai ce feu à l´aide de sorts.
Je peux produire de l´eau et de la glace presque à volonté :
alors ne vous tuez pas à la tâche dans ces conditions, mon brave !  »



Ghorghor



«  J´doute que trois gouttes fassent la différence, qu´elles puissent refroidir la grotte facilement.
Ça va faire de la fumée, c´est tout.
On verra rien et il fera toujours aussi chaud. »



La nuit étant passée par là, le trou du sycomore même s'il continuait à dégager une légère fumée semblait du moins praticable et la chaleur tolérable.

Finalement Ghorghor et ses compagnons purent partir explorer l'ancien repaire des mites. Ce qu'ils découvrirent n'était plus que désolation. Les premières cavités étaient vides , les mites s'étant vraisemblablement réfugiées instinctivement au plus profond de leur tanière.

Ils arrivèrent jusqu'à la salle où ils avaient rencontré le chef des mites et le spectacle était assez éprouvant.

Toutes les mites , et leurs monstrueux animaux de compagnie gisaient désormais dans un coin de la pièce presque entassés les uns sur les autres. Piégés et coincés, ils avaient tous suffoqués en raison de la fumée où bien n'avaient-ils pas supportés la trop intense chaleur.

Des traces de doigts et d'ongles le long de la paroi trahissaient la tentative désespérée pour échapper à leur destin funeste. Elles avaient tenté de creuser la terre et la roche le plus rapidement possible mais n'avaient malheureusement pas eu le temps de mener à bien leur entreprise.

Sur une des tables tronait la fameuse statuette avec non loin l'importante carcasse de la tique géante qui semblait la fixer de ses yeux globuleux.

Yulahendil

Yulahendil gardait un tissu sur son fin nez... s'obligeant à respirer par la bouche pour supporter les fumées... et épouvantables odeurs de tout ce qui avait cramé...
Les yeux de braise scintillaient, aptes à détecter toute trace de magie, inspectant minutieusement le repaire (entre deux haut-le-cœur réprimés) et, arrivée au carnage final, la sorcière imprima en sa mémoire l'épouvantable scène.
On pourra toujours dire ce qu'on veut de la diplomatie qui foire...
Mais si cela peut avoir quelque infime chance d'éviter ça...
Cela vaudra toujours la peine de se prendre la tête...
Si la sorcière ne détecte aucune autre aura magique (que la statuette ?), elle saisit celle-ci et laisse ses compagnons fouiller ce qu'ils veulent :
«  Je crois qu´un peu d´air frais me -BEEEUUUARRR !!!-... ferait du bien... je vais aller voir dehors si j´y suis...  »

Eric

«  Vas-y ... tu aurais mieux fait de ne pas venir.  »
Eric n'en menait pas large non plus. Il n'était pas malade, mais il n'allait pas festoyer sur les morts.
«  Sale. Mais efficace. On les aurait tués de toute façon, c´est pas bien différent. Vérifions qu´on a rien oublié. Ghorghor, tu ferais mieux de porter la statuette pour Yula, tu crois pas ? Elle m´a pas l´air en forme. »
C´est moche ... quand même ... brrr.
J´voudrais pas qu´ça m´arrive. »

Eric fouilla et explora un peu la caverne, tout de même. Par conscience.


Asmodeus

Tout comme la sorcière, Asmodéus avait préféré lui aussi se couvrir le nez, adoptant la même stratégie qu'il avait precedemment employée lors du dépeçage du sanglier. Néanmoins même l'odeur familière de la mirabelle ne pouvait venir entraver les effluves nauséabondes des lieux. Cela puait la mort.
Le spectacle des cadavres entasssés des mites sur un coin de la caverne, était -malgré la nature malveillante des lutins bleus- un spectacle déchirant. Asmodéus ne pouvait qu'imaginer la scène, des créatures affolées qui dans l'énergie du désespoir avaient tenté de remonter à la surface, piégées dans leurs souterrains et souffrant d'une longue agonie avant de finalement expirer.
Cette pensée même effrayait le Cheliaxien, ceci était une mort qu'il ne souhaiterait même pas à son pire ennemi. Et pourtant il avait laissé cela se produire plutot que d'essayer de temporiser les choses comme Yula avait tenté en vain de faire. La peur des profondeurs avait embrumé son jugement, comment avait-il pu laisser un tel acte se réaliser, sans éprouver aucun remord ni arrière-pensée jusqu'à l'instant présent. La vie d'aventurier l'avait-il changé à ce point ?
«  C´est épouvantable...  » Cette unique phrase plana un temps dans l'air décomposé, avant qu'Asmodéus reprenne, trop bouleversé qu'il était du spectacle général.
«  Est ce que je suis le seul à me sentir mal devant ça ? J´ai beau essayé de me dire que c´était la solution la plus efficace, je... je... je n´arrive pas y croire... Je crois que... je vais aussi remonter...  »

Eric

Au milieu de ses recherches, alors qu'Asmo finissait de parler, Eric lui répliqua :
«  Non t´es pas l´seul. Tu crois qu´elle est sortie pourquoi Yula ? Ghorghor je parie que ça le gène qu´ils soient pas morts au combat, mais crevés par l´feu, encore que ... Fuzol je présume qu´il en est très content, et j´parlerais pas de Lali qui n´a sans doute pas compris la situation et qu´est restée dehors.
Mais nan, t´es pas seul, crois-moi.
C´est sûr que les massacrer avec une épée, au risque de prendre nous-même un sale coup, alors qu´ils étaient bien plus nombreux, ça aurait été la chose à faire.
Mais on a fait les choses. C´est sale, mais c´était efficace, et pas risqué pour nous.
T´aurais peut-être aimé te battre contre un de ces insectes géants ?
Moi pas, pas plus que j´ai envie de me retrouver coincé par du feu dans un trou comme ça.
Trop tard, c´est fait. De toute façon ils étaient condamnés. Vous vouliez quoi, qu´on leur donne un faire-part de décès ?
On fouille encore un peu, on vérifie qu´ils sont bien morts et on s´arrache. D´accord ?  »

Eric, tout grincheux qu'il paraisse, n'en menait pas large. Mais il tentait de se convaincre, et de raffermir la volonté de ses camarades. A sa façon.

Fuzol


Fuzol se retint de dire quoi que ce soit. Il n'en avait probablement pas envie non plus.
Le prêtre ne dit absolument rien en contemplant le funeste spectacle qui se déroulait devant lui.
Il n'avait qu'un immense sourire étampé dans le visage et un regard plein de malice revancharde.
Il finit par finalement répondre à la remarque d'Éric.
«  Oui... Je ne peux pas dire que je ne suis pas peu fier de nous, mon cher Eric.  »


Sous le regard satisfait de Fuzol, Eric entreprit de fouiller la tanière des mites. Il put ainsi s'assurer que tous les petits êtres bleuâtres étaient bien morts. En sus de la statuette cornue de Dentranchante, qui était en plus d'une belle facture, il débusqua quelques piécettes et une douzaine de petites lances. Celles-ci avaient certainement été prélevées sur les cadavres des kobolds rappelant tout de même la nature malveillante de ces êtres rachitiques.

C'est donc un peu plus riches et en possession de la relique sacrée des Ecailles-de-Suie que les aventuriers émergèrent du trou sous le sycomore laissant derrière eux le chaos qu'ils avaient semé.

Fuzol

Une fois remonté à la surface, Fuzol eut une idée. Après s'être donné tout ce mal, il n'était pas question qu'ils retournent simplement redonner la statuette aux kobolds en échange de vains remerciements ou de quelques pièces d'or. Aussi, le gnome fit signe à Éric de venir le trouver et lui expliqua le fond de sa pensée.
«  Dis, on va tout de même pas leur redonner la statuette comme ça ? On va presser le citron, hein ? On s´est pas donné tout ce mal pour simplement se faire remercier ou donner quelque objet de pacotille auquel ces êtres sans cervelle accordent de l´importance, mais qui n´en a aucune pour nous.  »


Eric

«  C´était nécessaire de préciser ? Evidemment qu´on veut se faire payer. On ne massacre pas une trentaine de personnes sans raisons.
La raison du plus mort est celle qui a tort de toute façon.
Mais plus sérieusement, après le mal qu´on s´est donné, et après le coût que... la nature a payé, on ne va pas l´offrir gratis à ce shaman qui n´est pas plus engageant que les bleus l´étaient. »

Il alla voir Asmodéus une fois dehors, et sortit de ses poches le fruit de ses découvertes (lances non incluses, si quelqu´un les veut, qu´il les remonte).«  Tiens, tu pourras les compter pour après ? On se les partagera plus tard, je pense. Ce n´est .. pas vraiment le moment. De toute façon il n´y a pas grand chose.  »

Yulahendil

«  Aheurrrrrhhhh... heum, s´cusez-moi.
Maître Fuzol ? Nous n´avons aucun accord avec ce glandeur de shaman, "qui se la pête" plus que son...hhhm ! On en a un avec le chef Écailles de suie, qui va nous donner leur butin "piqué" aux bandits de Kressle.
Mais si vous avez bien tout suivi depuis le début, cette statuette est "apparue" il n´y a pas longtemps, découverte par les cueilleurs de la tribu...  »

Tiens ? d'ailleurs...
Retrouvant un certain aplomb, Yulahendil interpella leurs amis kobolds : (En draconien)
Puis, se retournant vers leur prêtre gnome, en retrouvant déjà toute l'étincelance habituelle de son regard de rubis, signe que son cerveau reprenait contrôle (sur son estomac, entre autres) :
«  Pourriez vous, Maître Fuzol, invoquer avec l´aide de votre Dame Calistria, dans son aspect/lame de la connaissance et du renseignement, permettant d´ourdir vengeance... l´esprit qui semble animer cette statuette, qui a déjà fait tant de morts ?... afin de peser les forces en présence ?  »

Ghorghor

Ghorghor était resté silencieux depuis qu'il était rentré dans le trou. Il s'attendait à flanquer quelque baffes, mais non...tous les immondes bêtes bleues étaient bien mortes, entassées dans un coin comme un tas de purin ! Cette vision, visiblement secoua plus d'un des compagnons mais laissa le barbare indifférent !
Celui qui tue, doit s´attendre à être tué un jour, celui qui torture, doit s´attendre à souffrir un jour...Voilà ce que lui avait enseigné sa mama.
Ces êtres avaient payé leur arrogance et leur soif de faire souffrir les autres, point à la ligne.
Non ce qui le foutait en rogne c'est qu'il n'avait plus personne à qui donner un grand coup d'hache, pas un potentiel ennemi à sacrifier pour la gloire de Gorum...
Maussade, il embarqua trois lances pour remplacer ses javelines perdues dans le feu, et remonta. Il laissa le loisir à ses compagnons de converser sur la suite des évènements en aiguisant sa grande hache...

Fuzol


Le gnome semblait perplexe quant aux désirs de Yulahendil.
« Je ne suis pas sûr de savoir ce que vous voulez, dame Yula...
Vous voulez que je fasse quoi avec les pouvoirs de Calistria ?  »





Eric



« Je crois qu´elle veut savoir si la statue est hantée, ou quelque chose comme ça.  »
Eric, après avoir passé l'argent à Asmo, était en train de retourner voir son cheval.




Asmodeus

Tout comme leur compagnon gnome, Asmodéus était quelque peu dubitatif sur les propos tenus par l'elfe du groupe, et le fait d'avoir été absent durant les premières négociations avec les kobolds n'arrangeait guère les choses. Empochant la maigre bourse que lui tendit Eric, il se ravisa avant d'établir de suite le partage, sous le conseil avisé du forestier. Mieux valait en effet patienter, et voir comment allait se dérouler la suite des opérations.
«  Euh dites, quelqu´un peut il me récapituler exactement ce qui s´est passé quand vous étiez chez les kobolds ? C´est quoi cette histoire de statuette hantée ? Je croyais que cette idole n´avait qu´une valeur symbolique. Et puis maintenant vous me dites qu´elle est apparue de nulle part dans la forêt . Et puis quand vous dites hantée vous pensez à hantée comme... "possédée" ?  »
Le raisonnement du chéliaxien ne fit qu'un tour, car si cette statuette venait bel et bien de la forêt "hantée", elle était sans aucun doute aussi maléfique que la majorité des trucs qui lui avaient été donné d'être témoin dans ces bois.
«  ...Ou à hantée comme ... "maudite" ?  »

Nipik

Nipik répondit à l'elfette.
(En draconien)

(Message secret pour Rhajzad)



Yulahendil

Yulahendil eut eue moue dubitative à la réponse de leur ami :
«  Nipik précise que le shaman n´a pas de rapport direct avec la statue, ils l´ont trouvée dehors alors que l´autre glandu était déjà installé...
Ceci dit, le culte de Dentranchante, c´est Tar-Truk qui l´a instauré chez eux...
Mais oui, Maître Fuzol je voulais savoir s´il y avait quelque chose de religieux, rapport aux esprits, tout ça... parce qu´elle ne dégage pas d´aura magique... pî bon, elle est bien faite... mais franchement sa valeur intrinsèque, ça explique pas tous ces morts...  »



Eric


«  Ses morts ?  » Eric s'interrompit dans sa marche, et retourna avec un grand sourire.
« Tu entends Asmo ?
Tu vas bientôt mourir. Ahahah.
Et si je meurs avant, je reviendrais te hanter, fais-moi confiance.  »

Sifflotant, ce charmant barbu d'Eric reprit son chemin.



Ghorghor


Le barbare était désœuvré par tous ces blabla pour une babiole de statue...
avec sa patience naturelle, il proposa :
«  J´peux t´jours lui foutre un coup d'massue !
Si c´est divin ça cassera pas !
Hurk! Huerk !  »



Yulahendil

Yulahendil laissa son attention se détourner par la chamaillerie entre Eric et Asmo avec un regard rieur vers ce dernier...
«  Bon... ce sera quand vous voulez, Maître Fuzol, hein !
En attendant : tiens, Nipik !  »
(En draconien)
Elle confia l'effigie de Dentranchante à leur petit ami.
«  Allons finir de régler cette histoire avec Écailles de suie à leur repaire "...scellant ainsi une amitié indéfectible entre nos peuples bla-bla-bla, etc. etc. "  »


Ghorghor

Le colosse s'emmerdait à mourir de tous ces patati patata sur la statuette, pourvu que cette bande de pratiquants de la magie divers se creusassent le ciboulot avec un peu plus de hâte !
De plus ils avaient ignoré sa blague...vaseuse peut-être...mais blague quand même !
Vexé, le barbare commença à fouiller les alentours, hachette en main afin de se faire une bonne massue en chêne ou tout autre bois bien robuste !
Si j´trouve ma massue z´avez qu´à prier qu´elle soit divine votre babiole !pensa-t-il l'air maussade.


Fuzol

«  Pas d’empressement, Dame Yula, je m´en charge. Voyons voir...  »
Le gnome s'approcha de la dite statuette et la regarda attentivement.
Il fit un petit tour de magie pour voir si elle était magique et pendant qu'il attendait qu'elle se mette à briller (ou non...), il essaya de se rappeler si cette forme lui disait quelque chose.
Sur le chemin du repaire des kobolds, Fuzol fit part de ses conclusions à ses compagnons.
«  La statue n´a apparemment rien de spécial... Je n´y ai détecté aucune aura magique et elle ne me rappelle rien si ce n´est la vague forme d´un diable cornu. Vraiment, je crois que ces kobolds et ces mites se sont entretués pour du toc. Quelle bande d´idiots !  »

Nipik ne fut pas peu fier d'être désigné comme porteur de Dentranchante et il insista pour que tous se remettent en route afin de rejoindre ainsi la tribu des Ecailles-de-Suie. Le chemin fut assez rapide malgré les petits pas de leurs amis reptiliens. Bientôt ils furent en vue de l'entrée.

Ghorghor



Le barbare n'avait visiblement pas pu trouver sa massue, et frustré il fit le reste de la route en silence.
Mais le fait d'arriver au lieu dit, le mit de bonne humeur.
«  Bon on va enfin bouffer !  »



Yulahendil

Yulahendil perfectionnait son kobold en faisant rigoler Nipik et ses copains avec son accent sifflant... qu'elle avait bien du mal à modérer même après vingt-cinq répétitions d'(En draconien)
Sa chevelure en faisait presque des noeuds sous la concentration de l'apprentie linguiste et elle en arriva à la conclusion :
(En draconien)
S'il était encore de faction, elle saluerait Darnak dès qu'ils seraient en vue sans trop de commentaires, ... laissant Nipik profiter de son retour triomphal.
Elle même ne serait pas contre un peu de gaîté (et de radis lunaires) pour finir ce jour mieux qu'il avait commencé.
Est-ce que ça danse, les kobolds ?...

Nipik

Nipik rigolait en entendant la petite elfette pratiquer leur langue. (En draconien)



Le garde de faction à l'entrée de la grotte était plus vigilant que lors de leur dernière venue. L'action héroïque de la petite compagnie avait mis en émoi la petite communauté et tous guettaient avec attention le retour de ses aventuriers.

Nipik et ses camarades exhibèrent la statuette de Dentranchante avec fierté et des petits glapissements de joie.
Cependant Nipik regarda Yulahendil pour lui demander : (En draconien)


Yulahendil


L'elfe aux blancs cheveux et au regard de feu répondit sans aucune hésitation : (En draconien)

«  Allons voir leur chef pour lui rendre hommage (et statuette), et soutenir son autorité contre l´autre Truk planqué, à l´origine de leurs ennuis...  »


Eric



(En Orque)

Eric tapa du poing sur la table des métaphores.



Le chef Écailles de suie était visiblement ravi de les revoir. Nipik raconta avec excitation ce qui s'était passé avec les mites et il opinait régulièrement de la tête appréciant visiblement le sort de ses ennemis. Telle une offrande, le kobold remit à son chef la fameuse statuette.

Écailles de suie

Celui-ci récupéra précautionneusement l'objet l'examinant sous toutes les coutures. On voyait à son air qu'il semblait indécis sur la suite à donner. Il se mordillait régulièrement la lèvre inférieure ce qui trahissait une intense réflexion.

Plusieurs fois ses doigts serrèrent fermement la statue mais se relâchèrent presque aussitôt.
Il prenait de profondes inspirations comme pour se donner du courage et à un moment se décida.

Il brandit en l'air la fameuse statuette et l'envoya se fracasser dans un cri de rage sur le sol. Autant dire que Dentranchante ne résista pas à ce rude traitement.
Écailles de suie s'inspecta comme s'il vérifiait que tout allait bien. Et sa voix se mit à rugir se répercutant sur les parois de la grotte : (En draconien)


Nipik et les kobolds qui s'étaient rassemblés crièrent à l'unisson tout en brandissant leur attirail guerrier.
(En draconien)


Yulahendil

Yulahendil, spécialement attentive, se retint de tout geste ou mimique ouvertement approbatrice (même si elle n'en pensait pas moins) restant en retrait, et ses compagnons, qui commençaient à la connaître, devaient voir aux entremêlements et circonvolutions complexes de sa chevelure, qu'elle était en pleine réflexion... sans souci, puisque Tittara trônait fièrement sur le peigne planté au milieu des vagues blanches , avec ces yeux multifacettes renvoyant calmement toute question (muette) à son porteur...
A mi-voix, et non sans une certaine jubilation, l'elfe traduisit pour ses compagnons :
«  Je crois que le chef a été "sensible" à nos arguments... c´te fichue statue ne vaut pas grand chose, comme l´a confirmé maître Fuzol... et pour affirmer son autorité, il vient de faire un test... pertinent, ma foi !... si j´ose user de telle expression...
Prouvant instantanément que sa tribu survivrait à c´te fichue effigie de pierre ! Contrairement à ce que leur fichu shaman avait dit (menacé, pour être plus exact)...
On va les accompagner... j´crois que le Truk prétendument shaman, va avoir une ou deux choses à expliquer... allons voir ça !
Maître Fuzol... et Ghorghor... ça vous dirait une brochette de Tartruk ?  »

Malgré l'instinctive nausée inévitable à telle évocation, le sourire de la sorcière découvrit largement ses dents bien blanches, tandis qu'elle opinait -discrètement- de la tête et de la chevelure, vers le chef Écailles de suie qui venait de prendre une courageuse décision...

Ghorghor


Le demi-orque dégaina sa hache quand la statue se brisa au sol, puis il écouta attentivement les dires de la femelle elfe.
A sa remarque, il répondit d'un air satisfait :
«  J´suis sûr qu´le chaudron est d´jà prêt !  »
Puis mettant sa hache en avant, il dit d'un hochement de tête au forestier :
«  Ça c´est la politique dong j´cause !  »


Fuzol


«  Quelle perte de temps !
Tout ça pour du toc !
On aurait simplement dû les laisser s´entretuer.
J´espère qu´on aura au moins ce qu´on nous a promis !  »

laissa échapper le gnome contrarié.


Eric

Eric s'adressa à Fuzol.
«  Non mais, là, le chaman y va plus faire son fier. L´est grillé. On va l´taper. Y va plus nous entuber.  »

Modifié par un utilisateur dimanche 1 novembre 2015 00:00:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Online Rhajzad  
#52 Envoyé le : lundi 10 mars 2014 19:43:47(UTC)
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Tout se passa très vite, la cohorte kobolde avançait d'un bon train en direction de l'antre privée de Tartuk. Même Nipik d'habitude si paisible vociférait comme un beau diable.
Chaque kobold avait perdu un ami dans cette guerre sans merci et tout cela pour une breloque sans valeur.

Écailles de Suie déboula mais nulle trace de Tartuk. Son chaudron bouillonnait et en émanait une épaisse fumée rougeâtre tandis que son fidèle familier croassait vindicativement à l'encontre des intrus.

Ghorghor


Le barbare en avait ras-le-bol du piaf à la con.
Nerveusement, il inspecta les alentours...
P'is agacé, il ajouta :
«  Bon y en a un d´vous qui fait causette au piaf ou j´le bute ?  »



Eric


Eric regardait mollement la scène, ne semblant pas vraiment concerné par l'histoire.
Puis il réalisa quelque chose qui le fit bondir.
Prenant sa rapière à la main, il se précipita vers la sortie en courant.
Il fallait vraiment surveiller les chevaux, et en vitesse.



Fuzol



«  À quoi ça rime tout ça !?  »
s'écria Fuzol en jetant un regard noir à Yulahendil.
Après tout, elle était la traductrice désignée.



Yulahendil

Yulahendil, dès la découverte de l'absence du shaman, avait activé sa vision arcanique et ses rubis scintillaient en faisant le tour de la grotte, à le recherche d'aura magique (telle celle de la baguette du sorcier) ou de restes d'incantation récente...
«  T´énerve pas Ghorghor : je vais lui parler...
Voir pourquoi "l´incontournable obligation de ne pas quitter les lieux" vient d´être, curieusement, passée outre, par l´autre tartruk...  »
Désignant le corbeau de l'index, elle se mit à coasser et cliqueter à son attention :(En oiseaux)
(En draconien)


Asmodeus

Toutes ces histoires à dormir debout et d'Eric revenant des morts se révélèrent au final ne pas être avérées, quand le chef kobold décida, par la plus douce des ironies d'adopter la méthode Ghorghor quant à désigner le statut divin de l'icone.
Asmodéus ne savait pas trop où il en était, essayant péniblement de suivre les événements qu'il avait ratés, une histoire de dieu, de corbeau et de chaman (que Yula ne semblait pas très bien apprécier, soit dit en passant), et qui aurait décidé de partir, sûrement avait-il senti le vent tourner, ou du moins l'odeur du brasier géant porté par le vent...
Puis tout comme le vent, Eric fila d'un coup sans prévenir, le cheliaxien souhaita le retenir pour lui demander où il courait comme ça, mais n'eut pas le temps de l'interpeller.
«  Bon je pense que l´on a pas besoin de moi ici, je vais remonter voir ce que mijote Eric, si vous le voulez bien.  »
Laissant sa suspicion avoir le meilleur de lui, Asmodéus s'élança à la suite du forestier, préférant que celui ci soit en bonne compagnie, tout en lui procurant un prétexte pour ne pas rester trop longtemps sous terre.

Les deux humains du groupe décidèrent d'aller s'occuper des chevaux. craignaient-ils de se les faire voler par Tartuk ?...
De son côté Mimétique croassait à l'encontre de la sorcière
(Message secret pour Rhajzad) (En en zozio)

L´examen magique révéla la présence d´une aura magique mais il faudrait davantage de concentration pour la localiser.

Yulahendil

(En orque)

Yulahendil ne répondit pas au moqueur croassant...
se concentrant sur la double vue de ses yeux scintillants pour obtenir meilleure mise au point...


Ghorghor

Aux mots de la sorcière, Ghorghor se fraya un passage hache devant, bousculant tous ceux qui se trouvaient devant lui, jusqu'à la sortie.
De toute sa carrure et sa grande hache en travers de la sortie, toute personne même invisible aurait du mal à se faufiler au travers du colosse semi-orque.
De plus, il faudrait une sacrée dose de courage pour risquer un coup d'hache du barbare !
«  Personne ne sort ou j´le bute ! Pas d´exception !  »
Il utilisa tous ses sens pour sentir une présence invisible.


Fuzol

«  Voilà !  » s'écria Fuzol d'un air condescendant. «  Qu´est-ce que je vous avais dit avant qu´on se mêle de toute cette histoire !?  »
continua le gnome qui se saisit aussitôt de sa hache et rejoignit le demi-orque à la porte.
«  Je vous avais dit que ces créatures ne sont pas digne de confiance ! Regardez-moi ça ! On leur ramène leur statue en toc et ils se retournent contre nous... Bien joué les copains !  »
Le gnome fonça alors les sourcils et pointa sa masse vers le kobold le plus proche. «  Allez ! Personne ne s´approche ! Si y´en a un qui fait l´malin, j´l´égorge !  »

Yulahendil

(En draconien)
Yulahendil examinait soigneusement de ses rubis brillants, l'ensemble de la pièce, revenant sur tout "éclairage" inattendu...
« Nos amis kobolds sont furieux contre leur fichu tartruk qui les a menés en bateau. Inutile de s´énerver, mais bloquez quand même la sortie... si ce sagouin sait se rendre invisible, c´est qu´il est bien plus puissant qu´il ne paraissait... donc bien plus traître sans doute ! Je recherche actuellement moindre trace de magie... qui pourrait aider ce pleutre à se planquer...  »

Les kobolds commencèrent à fouiller la zone. Celui le plus prêt de Fuzol lui jeta un drôle de regard mais préféra mettre un peu de distance avec un gnome brandissant une hache imaginaire mais une masse bien réelle.

Tartuk

Se voyant peut-être cerné, et son stratagème n'ayant pas pris, Tartuk prit tous les risques. Il apparut au beau milieu de la pièce alors qu'il psalmodiait. De sa main jaillirent trois projectiles magiques qui se dirigèrent tous vers la sorcière elfique. -11pv
«  Tu vas payer sale petite vermine, vous allez tous payer. »



Yulahendil

Yulahendil concentrée sur sa tentative de détection entendit la psalmodie shamanique, au moment où il réapparaissait. Malgré sa proverbiale promptitude, elle n'avait aucun moyen d'éviter les éclairs magiques que lui projeta aussitôt le petit teigneux, la blessant grièvement.
« Ahhhhrrrrrhhh !
Affronte mon regard, fichu couard et retourne aux enfers, satané pervers !
Nàr hendi !  »

Si quelqu'un avait raté l'apparition du violet teigneux, il n'avait qu'à suivre le regard de braise de la sorcière qui allait faire la lumière sur... le coupable.

Tartuk eut une moue amusée encaissant sans broncher le mauvais sort de l'elfette, la magie semblant rebondir sur lui.

Fuzol

Enfin tout se mettait en place, et le gnome comprit ce qui se passait ici, mais il était trop tard. Tartuk était réapparu et s'en était pris à Yulahendil. Ce combat avec les kobolds que Fuzol redoutait depuis leur première rencontre semblait désormais inévitable.
Aussi, sans perdre une seconde, le gnome se mit à réciter une incantation afin de pouvoir mettre toutes les chances de son côté et de celui de ses compagnons. Après quelques instants, une dague apparut tout près du gnome, comme si elle flottait à côté de lui, envoûtée d'une étrange aura rougeoyante.

Ghorghor



Ghorghor grommela en voyant le "trop-cuit" trop loin et s'élança vers son ennemi tout en criant pour mettre en garde les kolbods entre lui et Tartuk :

«  PLACE !  »


Dans sa précipitation Ghorghor manqua complètement sa charge et manqua d'une bonne cinquantaine de centimètres le shaman kokold.

Tartuk


Celui-ci eut un rictus mauvais reculant d'un pas pour mettre un peu de distance et se mit à incanter.

«  Allez coucouche panier  »

tendant la main vers le colosse belliqueux.

Le comble pour le demi-orque, non seulement il avait raté son attaque mais se faisait attaquer par le lézard violet et sans la colère de sa rage sa volonté était à son plus bas...
Et voilà que le Barbare déboulait dans le sens inverse, effrayé par le puissant Tartuk...

Les kobolds ne savaient pas trop quoi faire attendant que Écailles de Suie prenne une décision. Celui-ci se rua sur le shaman avec son gourdin.
Mais le chef des kobolds rata sa cible.

Yulahendil

La sorcière connaissait bien les caprices des arcanes magiques... choses peu ébruitées dans la populace non initiée. Elle n'y voyait là nulle maîtrise, mais satanée chance du fichu Tartruk qu'avait du lécher les bottes qu'il fallait quand il fallait... Néanmoins, la situation n'était franchement pas reluisante, bien qu'ils aient obligé le shaman à se révéler, celui-ci se jouait d'eux (non sans une certaine naïveté téméraire, fallait-il bien lui concéder...) et y réussissait, le bougre !
De toute façon l'heure n'était plus aux paroles, ni à la réflexion, mais à l'action...
Les rubis scintillants lançaient toujours des flammes à l'encontre du chanceux trublion... tandis que Yulahendil suivait moindre de ses mouvements et esquives.

Fuzol

D'un signe de la main de Fuzol, l'arme magique de Calistria s'avança vers Tartuk et l'attaqua à tout vitesse.

Ne sachant encore pas trop si son arme spirituelle avait atteint sa cible, le gnome continua et courut vers le kobold et tenta de le toucher avec sa main qui brillait d'une lueur rouge.

Décidément, c'était à n'y rien comprendre, Tartuk refusait de subir les foudres de la sorcière elfique ou plutôt ses flammes.

L'arme spirituelle de Fuzol tenta désespérément d'atteindre le shaman mais n'y parvint pas rebondissant sur la peau écailleuse de l'intrépide kobold. Cependant la main du prêtre guerrier parvint à tromper ses défenses inondant le corps reptilien d'une violente douleur. -11 pv

Tartuk



Le shaman se ressaisit et afficha même un sourire satisfait.
Sortant sa baguette magique et effectuant un pas de recul,
deux projectiles vinrent percuter l'un Fuzol l'autre Yulahendil.


Écailles de suie

Ecaille de Suie tenta de se rapprocher du shaman pour lui asséner un coup de gourdin.
Le puissant guerrier kobold fut récompensé de sa détermination . -4 pv
Ce fut un déclic pour les kobolds présents qui purent se rendre compte que le shaman n'était pas invincible.

Trois kobolds lancèrent leurs petites lances sur la shaman.
Deux ratèrent leur cible mais le dernier se ficha dans la jambe droite de Tartuk -2 pv
Malgré ces nombreuses blessures, il tenait toujours debout, mais il était bien mal en point mais visiblement le kobold mystique en souriait.

Lali gênée par la cohue kobold avait du mal à se frayer un chemin.

Yulahendil

Yulahendil avait quelque difficulté avec son nouveau pouvoir... et l'autre écailleux en profitait, avec un sourire carnassier... une nouvelle fois blessée, la sorcière se félicita de l'action des kobolds montrant que coopération faisait plus que tout autre artifice, et de maître Fuzol qui s'était interposé au bon moment. Elle-même ne résisterait pas à un coup de plus. Elle tenta une dernière fois d'atteindre le satané déclencheur des massacres inutiles...
(En draconien)


Fuzol


Fort de sa dernière attaque, Fuzol répéta le stratagème.
« Calistria !
Envoie ta morsure !  »

Aussi, la main du gnome se remit à luire d'une faible aura rougeâtre.
Il tenta ensuite de toucher le chamane avec ce pouvoir que lui conférait sa déesse.


Ghorghor


Alors que Ghorghor fuyait apeuré, la magie s'estompa...mais pas sa rage !
Fou furieux d'avoir été victime d'un rituel bien humiliant, le barbare fulmina et son sang barbare orque prit le dessus.
D'un volte-face violent accompagné d'un terrible rugissement d'ours enragé, il chargea une nouvelle fois le faux druide.
«  GGGRRRROOOOAAAAAAAHHHHHHHH !!  »

Les événements s'enchaînèrent très vite le regard ardent de la sorcière réussit enfin à traverser les défenses magiques du shaman et celui-ci prit rapidement feu. -1 pv

L'arme spirituelle de Fuzol entailla profondément la chair reptilienne mais la dernière étincelle de vie s'envola lorsque les forces divines se rappelèrent à son bon souvenir.
Malheureusement pour le gnome , il ne put éviter de se brûler quelque peu en raison de l'embrasement provoqué par Yulahendil. -1 pv

Dans sa fureur, Ghorghor enfonça le clou ou plutôt sa hache dans le corps déjà sans vie du kobold.

Ils avaient vaincu.

Ghorghor

Le coup d'hache ouvra une large entaille dans le corps sans vie du kolbob bleurouge. Mais Ghorghor ne pouvait se calmer après avoir été joué par un sort si humiliant et pervers. Toujours fou de rage, il agrippa le cadavre par le cou de sa main droite et par le pied gauche de sa main gauche et tira dessus de toutes ses forces dans un cri effrayant...
«  ARRHHH !!  »...afin d'arracher les derniers lambeaux de chair qui maintenait le tas de chair morte en un seul morceau.
Le sang éclaboussa tous ceux des environs et permit au barbare de reprendre le contrôle de sa rage et de se calmer...le laissant épuisé devant la mare de sang qu'il avait ainsi créée.


Yulahendil


S'appuyant lourdement sur son bâton, Yulahendil chancela vers ce qui restait de leur ennemi...
à qui Ghorghor expliquait son point de vue avec tant de ferveur que de rage...
Le but était d'abord de récupérer la baguette magique qui avait failli la tuer... au bout d'une main plus ou moins un bras qui devait traîner par là...



Eric



Eric arriva aux chevaux, et n'y vit personne. Ouf.

Ignorant ce qu'il s'était passé à l'intérieur, il garda la main sur la garde de sa rapière, s'adossant contre le mur le plus proche.



Fuzol

«  Bon, alors là, ils vont nous écouter !  » s'écria Fuzol en voyant Tartuk s'écrouler au sol.
«  C´est le moment d´en profiter.
Ils n´ont plus de chef, alors on leur pique tout ce qu´ils ont ces saligauds.
Regardez dans quel merdier ils nous ont foutu avec leurs conneries.
Si ça se trouve, ce vieux con de Tartuk n´avait même pas de quoi nous payer !  »

Fuzol était prêt à en découdre avec le reste des Kobolds, il ne lui fallait que l'approbation de ses coéquipiers.


Ghorghor


Le barbare calmé et blasé de l'humeur hostile du prêtre, répondit :
«  Bof...
Y a la faiblette femelle elfe à soigner, d´jà.
P´is b´in... Elle leur cause.
Il nous file s´qu´on veut (donc un repas !). Et on les laisse tranquille.
J´vais pas m´fatiguer pour cogner des bestioles comme eux...  »



Fuzol


En fronçant les sourcils, le gnome se retourna vers les kobolds et baissa sa masse.
Il les regarda d'un air hautain et leur dévoila le fond de sa pensée,
comme s'ils étaient sensés comprendre ce qu'il disait.
«  Vous avez bien de la chance que mes compagnons veulent vous épargner !
Si ça ne tenait qu´à moi...  »



Yulahendil malgré ses blessures se dépêcha de fouiller le cadavre du shaman que Ghorghor avait quelque peu éparpillé. Elle trouva aisément la fameuse baguette magique qui lui avait causé tant de tort.

Lali de son côté sortit, certainement pour prendre un peu d'air, la gnome restait tout de même une sensible et informa Eric et Asmodéus de la situation. On finissait par se demander si les deux humains n'avaient pas découvert une méthode secrète pour se tenir toujours loin des combats.

Les kobolds examinaient le prêtre sans trop savoir ce qu'il racontait. Ce qui valait d'ailleurs peut-être mieux...
Ils haussèrent les épaules et se détournèrent de lui préférant malgré tout garder un peu de distance.

Modifié par un utilisateur dimanche 1 novembre 2015 00:08:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Online Rhajzad  
#53 Envoyé le : mardi 11 mars 2014 01:31:00(UTC)
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Eric


«  Il était resté dedans et a attaqué Yula avant de se faire tuer par Fuzol et Ghorghor ?
Depuis quand il sait se battre Fuzol ?  »

Eric vérifia que les chevaux étaient bien attachés, puis se retourna vers ses deux compagnons.
«  Du coup, on retourne à l´intérieur ?  »
Et puisqu'il s'agissait d'Eric, il y alla sans attendre de réponse.


Yulahendil

Encore plus pâlote que d'habitude, Yulahendil se redressa, s'aidant de son grand bâton, tandis que ses yeux retrouvaient un scintillement moins incendiaire. Il était heureux que les kobolds ne comprennent pas les grommellements de leur prêtre sociopathe, qui avait pourtant très bien exprimé (et avec beaucoup d'efficacité) ses sentiments... envers le shaman cible !
(En draconien)
Elle s'était rapprochée du Chef et accompagnait ses sifflantes paroles d'un grand sourire en ouvrant ses bras, prête à donner l'accolade (si ça se faisait chez les kobolds ?) en geste d'amitié et en toute confiance (à moins qu'ils se grattent les écailles derrière les oreilles pour signifier ça ?) «  C'est une grande victoire pour le chef Écailles de suie. On fait ami-ami !  » traduisit-elle pour ses compagnons...

Fuzol



« Oui, mais concrètement ça veut dire quoi pour nous ?  »
demanda Fuzol d'un ton mi-bougon, mi-intéressé à l'elfe.




Asmodeus

Les inepties que lâcha Eric surprirent grandement Asmodéus sur le coup.
Qu'est ce qu'il racontait à parler tout seul ? Serait-il devenu fou ?

Quoiqu'il en soit, le forestier ne laissa pas le temps au sorcier de s'enquérir sur sa santé mentale, que ce dernier était déjà rappelé à l'ordre par le premier, pour descendre.
Interloqué, Asmodéus se contenta seulement de suivre, acquiesçant sans trop savoir le pourquoi du comment.
« Oui... »


Ghorghor

Ghorghor avait eu le temps de se remettre de sa rage. Il était vraiment de mauvaise humeur, ce n'était pas la première fois qu'il loupait le plus gros du combat... il avait vraiment beaucoup de choses à apprendre... Mais il n'était tout de même pas d'une si mauvaise humeur à se faire du kolbod farci...
Farci ?
pensa-t-il en se léchant les babines d'où le sang du shaman dégoulinait encore...
«  Bon ! Dis ! Il nous l´offre c´te bouffe !?  »demanda-t-il à l'elfette.


Écailles de suie

Ecaille de suie, un peu interloqué par l'attitude de la sorcière ne savait trop que faire, il regarda Nipik qui semblait acquiescer de la tête. Le chef des kobolds sautilla légèrement pour rendre l'accolade à la sorcière elfique scellant ainsi l'amitié entre le petit groupe (bon d'accord peut-être pas Fuzol) et la petite tribu.(En draconien)
fit-il autoritairement, et les petits kobolds ne dépêchèrent de faire place nette éliminant rapidement les emblèmes ésotériques du shaman.(En draconien)
Il se dirigea alors vers le fond de la caverne en direction de l'amoncellement de richesses. En chef éclairé il récupéra quelques piécettes dans le butin. Il n'en restait pas moins un amoncellement de piécettes, colossal.(En draconien)


Yulahendil

Avec un grand sourire, Yulahendil laissa au Chef le temps de comprendre son geste : (En draconien)
Et se sépara en réprimant discrète moue de douleur, ses blessures encore fumantes, avant de traduire pour ses compagnons avec un certain entrain :
«  C´est tout bon, le trésor est pour nous, comme prévu... mais comment va-t´on pouvoir trimbaler un tel amas de pièces ? Il y a plein d´objets aussi, certains sont magiques, je vais les identifier... et pour sceller notre amitié, il vont préparer un banquet...rassure-toi, Ghorghor, y´aura du lapin et du gibier, pas que des légumes !...  »
Maintenant que le shaman était "viré", la sorcière alla examiner les différents objets de ses scintillants iris de rubis au pouvoir de double vue, en attendant le retour d'Asmo (qu'il tienne les comptes), puis elle se consacrerait à la lecture du journal de Tartuk...

Asmodeus

Asmodéus tomba des nues quand il vit la somme astronomique se dresser devant lui, pour sûr les kobolds savaient se montrer généreux, jamais il n'avait vu de si près un tel trésor.
« Je n´ai jamais vu un truc pareil ... C´est vraiment une très belle récompense qu´ils nous font ... Bon, par contre au niveau des comptes, ça risque de me prendre un certain temps, pour tout dire. Je vous laisse vous occuper du butin pendant que je m´attelle aux comptes. Si vous pouviez également demander à notre nouvel ami si ils disposent d´un moyen de transporter tout ça vers la surface, ce ne serait à mon humble avis pas trop demander, d´ailleurs si le banquet pouvait prendre place en plein air...  »
Malgré le danger neutralisé, Asmodéus éprouvait une certaine inquiétude à rester trop longtemps à l'abri du soleil, aussi espérait-il bien pouvoir regagner la surface pour la célébration.
«  Par contre je n´aurais rien contre le fait de jeter un coup d´oeil aux restes des objets avant de commencer mes comptes. »



Ghorghor



Ghorghor réprima un sourire carnassier aux dires de l'elfette et ajouta :
«  Dis cher Fuzol... Ça derrang´rait pas d´faire un p´tit quelque chose pour l´elfette.
L´odeur d´elfe grillé m´ouvre encore plus l´appétit !  »




Fuzol


Le gnome ne comprenait pas trop la requête du barbare.
«  Quoi?
Mais enfin Ghorghor, qu´est-ce que vous racontez ?
Vous voulez qu´on mange Yulahendil ?  »




Yulahendil


Bah ? l´a des fantasmes de cannibalisme, çui-là ?!
« Ça va pas, non ?... et pourquoi pas me farcir avec des pommes, tant que vous y êtes !?...  » rétorqua Yulahendil à Fuzol, haussant les épaules tout en empaquetant les affaires de Tartuk dans la cape de celui-ci.
« ... au lieu de dire de telles bêtises, on ferait mieux d´emporter le butin dehors pour faire le tri... »



Ghorghor

Tiens v´là qu´elle me donne des idées !
Puis il secoua la tête en répondant machinalement :
« C´est juste l´estomac qui parle. »
(ou plutôt le sang orque, mais ça Ghorghor ne s'en rendait pas compte)
« P´is c´était juste pour dire notre frêle elfette à b´soin d´soins quoi !  » expliqua-t-il en rangeant sa hache et saisissant le butin afin de l'emporter dehors.

Fuzol


« Contentons-nous de sortir d´ici et je m´occuperai de vous prodiguer les soins nécessaires une fois que nous serons à la surface.
Cet endroit pue l´humidité et risque de me donner des allergies !  »






Ghorghor ouvrit donc le chemin de la sortie avec dans ses bras le butin. Le barbare avait une faim de loup et était impatient d'avoir son festin comme il était convenu !

Eric

(En Orque)
Eric n'était pas sarcastique du tout le moins du monde.
D'un autre côté, il avait du mal à parler l'orque, et ignorait le ton à adopter pour porter un ton sarcastique s'il l'eut voulu.
L'or, l'argent ? Il ne s'en préoccupait pas, il voulait juste dire ses bêtises.
C'était Eric.

La suite au chapitre 3 : Le seigneur-cerf.

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