Lysa lui fit un sourire entendu quand il semblait soulagé de l'avoir retrouvé. Il s'attendait à quoi, le folâtre ? Qu'elle allait perdre ses facultés d'analyse et de projection rapides dès la première créature craintive croisée ? Il n'était pas sérieux ? Elle hocha la tête lors de la conclusion du barde, il semblait d'accord sur ce point et c'était le point le plus important pour le moment. Néanmoins, il y avait une décision plus pressante à prendre, quant à savoir la gestion des radis.

Elle échangea deux ou trois mots pour avoir plus de précisions pour retrouver le repère de la tribu kobold*. Puis, la belle brune indiqua à ses compagnons :

« Ce lézard vient de naïvement me donner la localisation de sa caverne. Ce n'était que trop peu prudent de sa part... De toutes façons, les mîtes et les kobolds sont dans la même direction. Leur tribu est un peu plus éloigné que le grand arbre solitaire où se dissimulent ces satanées fées. Il semblerait que le conflit soit pas tout jeune et qu'un état d'équilibre soit atteint. »

Elle pointa le panier plein de radis et fit :

« Bon, on récupère ce panier - les radis y paraissent plus beaux - et on leur laisse celui-ci, avec ce qui reste dans le champ, ils devraient pouvoir le remplir également. »

Elle attendit néanmoins une réaction du nobliau et du primitif avant de conclure avec le kobold.

*Je suppute - du moins c'est ce que je perçois à travers ton RP et ton indication hrp - qu'en terme de jeu, le kobold est dans des dispositions pour nous donner les informations pour retrouver leur repère. Je peux me tromper dans ce cas, indique-le moi s'il retient les informations pour qu'on ne puisse pas retrouver de façon précise leur caverne, tout comme l'arbre des mites d'ailleurs.

Lysa hocha gravement la tête. Elle affichait faiblement un sourire assez perfide. Ça l'a rendait encore plus attirante. Elle revint sur le kobold, lui demanda le nombre de guerriers de sa tribu avec insistance et flatterie, puis lui annonça :



La sorcière avait parlé au kobold pendant longtemps. A la fin, elle avait baissé d'un ton pour rendre son discours inaudible aux autres kobolds cachés plus loin. Elle se tourna vers Makoa et lui fit :

« C'est bon, tu peux prendre le panier. Restons tout de même sur nos gardes. Même s'ils n'ont qu'une parole, nous ne savons pas s'ils nous l'ont offertes. »

Elle fit volte-face avec noblesse et commença à rejoindre Drova, dans l'espoir de ne pas perdre trop de temps ici et vite rejoindre le chariot, puis le comptoir.

Modifié par un utilisateur samedi 1 novembre 2014 18:38:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'équipage retraversa le bout de forêt, et retourna vers le chariot. Avec toutes ces péripéties, le soleil était bas dans sa course, annonciateur de la fin de la journée.

Arrivant à proximité de la "cache", ils montèrent rapidement le campement, les taches étant maintenant connues de chacun.
La nuit se passa sans encombres, et le lendemain, ils prirent le chemin du comptoir. Au fur et à mesure qu'ils remontaient vers le nord-est, le temps évolua, et c'est sous une pluie battante qu'ils franchirent les portes du comptoir à la nuit.

Il avait fallu quelques temps pour se faire ouvrir les lourdes portes de bois du fortin. Sans l'accord d'Oleg, les hommes de Kesten Garess ne les auraient pas laissés rentrer. Les mercenaires ne semblaient pas faire dans la dentelle, des hommes aguerris au combat. Ils avaient installés une tente dans la cour du fortin.

Les prisonniers furent pris en charge et enfermés dans la réserve. Oleg mis rapidement en route les braseros dans la maison des invités, et laissa les compagnons pour la nuit avant de retourner se coucher. Il avait apporter quelques tranches de jambon, du pain, et un gros fromage.

Les deux mercenaires qui les avaient accueillis remontèrent sur le chemin de ronde pour leur garde.




Vous arrivez environ vers Minuit. Oleg retourne se coucher, et les deux mercenaires de garde remontent rapidement à leurs postes. Les prisonniers sont entravés et mis dans l'entrepôt en A4. Le chariot que vous avez ramené est laissé dehors.Vous êtes dans la Maison des Hôtes en A2.
Je vous laisse un peu discuter (si vous le voulez) et on passe à la matinée du lendemain

Carte exploration

Comptoir

Calendrier des aventures

Protagonistes des Terres Volées

Modifié par un utilisateur dimanche 2 novembre 2014 11:47:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Piotr grelottant dans la pénombre de l'entrepôt prit avidement la nourriture et engouffra une tranche de jambon « On comptche shur fous ... Miam .. Crunch ... Vous savez nous sommes prêt à nous repentir ...  ».
Les deux autres ne pipèrent mots, mais d'un signe de tête remercièrent la sorcière.

Le nobliau retrouva sa bonne humeur sur le chemin du comptoir d'Oleg. Le groupe allait enfin retrouver le confort d'une bâtisse sûre et la bonne cuisine de Svetlana. C'est-à-dire le seul endroit civilisé à des lieues à la ronde. Il avait l'impression d'avoir quitté la société depuis si longtemps. Et pourtant, le Restov n'était qu'à peine une dizaine de jours en arrière.

Sa vie avait bien changé, depuis la rencontre avec ce groupe. Il n'y a pas si longtemps, et bien qu'en arrière-plan, le danger était partout, le jeu auquel il s'adonnait étant des plus sérieux, il était encore dans une situation en apparence confortable, jouissant des privilèges matériels accordés à la haute société. Et voilà que maintenant, il se retrouvait à arpenter la campagne, dans une région sauvage, en compagnie de rustres. Rustres qu'il appréciait, en fin de compte. La vie au grand air lui lavait la tête. Tout était tellement plus limpide, par ici. Oui, il pensait pouvoir apprécier cette vie rude mais simple. Enfin, avec un camp de base confortable qui ne soit pas trop loin ... La pluie qui dégoulinait des larges bords de son chapeau sur le pommeau de sa selle avait fini par former une flaque sous l'ensemble de son entrejambe. La sensation de froid puis de mouillé à cet endroit sensible de son anatomie était des plus désagréables.

Enfin, le fortin fut en vue. Tiens, on dirait qu'il y a du renfort ! Il observa les mercenaires qui leur ouvrirent les portes. Leur professionnalisme le rassura. Il aurait malgré tout une conversation avec eux le lendemain. Il était important de connaître les gens qui travaillaient pour vous et savoir en qui placer sa confiance. Là, il était tard, il avait faim et son postérieur ressentait la fatigue de leur long périple.

La cavalier qu'il était mena donc les chevaux aux écuries, s'occupa de leur harnachement puis les soigna et bouchonna aussi vite que possible. Il remercia Oleg pour son accueil malgré l'heure tardive, lui souhaita une bonne nuit et rejoint lui-même sa chambre, aussitôt sa collation achevée. Il s'endormit enfin du sommeil du juste.

Amargein, après l'épisode des kobolds, avait repris la tête du convoi jusqu'à arriver au comptoir d'Oleg et Svetlana.

Il n'était pas mécontent de retrouver la sécurité, un bon repas, un lit, et surtout de pouvoir se laver et se reposer.

En compagnie de Makoa et Alexandr, il déchargea les bêtes, les pansa, puis mit du fourrage dans la mangeoire et de l'eau dans l'abreuvoir.

« Svetlana risque d'être contente à la vue du panier de radis !!

Demain, quand nous serons bien reposés, il faudra voir avec ces miliciens ce qui peut être envisagé pour les bandits qui se sont rendus et souhaitent expier leurs fautes... »