« Bah ! Qu'ils viennent ! » Dit le mage Arc-en-Ciel. « Dès qu'ils verront que ze suis avec vous, ils déguerpiront sans demander leur reste. Z'ai une certaine réputation dans cette ville, vous savez ? N'ayez crainte, Léomil, restez près de moi et tout ira bien. Vous aussi, Garrus. »

Le petit halfelin commença à marcher d'un pas plutôt martial dans la direction supposée du temple d'Abadar.

Modifié par un utilisateur mardi 9 septembre 2014 20:11:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Garrus fait un pas en avant, un bras levé en signe de paix et s'annonce

« Je me nomme Garrus, paladin au service d'Abadar. Mes compagnons et moi nous rendons actuellement à la Banque où mon ordre à surement besoin de nous. Auriez vous l'amabilité de baissez vos armes et de nous laisser passr, nous ne sommes pas des pilliards »


Garrus met bien en évidence son tabard

Alors que les gardes avaient surgi au détour d'une ruelle, Érelos avait senti ses muscles se crispaient et sa main se diriger naturellement vers la poignée de sa rapière.
Heureusement pour lui, Garrus avait été prompt à réagir et s'était avancé au-devant du groupe pour expliquer la situation, permettant au voleur d'interrompre son geste qui aurait peut-être déclenché les hostilités.

Certes il était en règle avec la guilde, et donc avec les autorités.
Mais on ne pouvait subitement ignorer des années de réflexes instinctifs...

Il laissa retomber sa main et se força à sourire aux dernière paroles du garde.

« - C'est ce que je me tue à leur dire.
Mais vous savez, quand le devoir nous appelle, on ne peut que y répondre.  »

Izrador sembla légèrement blêmir. « Des... troubles ? Des combats ? Est-ce bien raisonnable de chercher à tout prix à rejoindre le temple si nous sommes obligés de sauver nos... De nous défendre, veux-ze dire ? »

Le petit magicien s'était imperceptiblement rapproché de la haute silhouette de Garrus. Si ce dernier avait eu des jupons, nul doute que le halfelin aurait disparu dessous.

Mercantdi 12 Pharast de l'an 4709 AR - Après midi

Les regards des gardes se fixèrent un instant sur Léomil lorsque celui ci sera la garde de son épée, mais se relâchèrent quelque peu quand ils virent qu'il ne faisait pas d'autres mouvements.

Les gardes laissèrent passer le groupe, surveillant leurs mouvements. Visiblement, ils semblaient nerveux et les plus observateurs ne manquèrent pas de remarquer que les carquois des arbalétriers n'étaient pas aussi pleins qu'ils le devraient et que certains arboraient quelques bandages de fortune. Le calme qui semblait maintenant régner dans ce quartier semblait avoir eut quelques difficultés à s'y installer.

Continuant leur chemin, le petit groupe laissa la patrouille derrière elle pour arriver enfin dans les parages de La Librairie. Là, quelques traces ici et là laissèrent penser au Mage Arc en Ciel que quelques habitués du bâtiment - maintenant barricadé - avaient probablement fait usage de quelques sortilèges pour en éloigner des émeutiers.

Poursuivant leur route par le Boulevard du Port Nord - chemin le plus direct pour gagner le passage entre les remparts cernant le quartier de Pointe Nord, la compagnie ne put manquer de remarquer les corps des gardes et quelques bâtiments encore fumant à proximité du Boulevard du Levant menant vers la Banque d'Abadar.

• A : 1d10 donne [8] = 8
• B : 1d3 donne [2] = 2

« Le temple sera certainement barricadé, mais ils laisseront entrer l'un des leurs », répondit Izrador en regardant le paladin, « ainsi que ceux qui l'accompagnent, du moins peut-on l'espérer. Nous y serons en sécurité et, en même temps, aux premières loges pour avoir des nouvelles fraîsses. Ne sanzeons pas nos plans maintenant, nous y sommes presque ! »

Le petit magicien contemplait autour de lui des scènes de désolation avec un air effaré.

« Je n'arrive pas à y croire ! Ze n'aurais zamais pu prévoir une telle catastrophe... Dire que tout cela est arrivé parce que les habitants de Korvosa ne veulent pas d'Ileosa pour reine ! Qu'est-ce que ça peut leur faire, après tout ? Est-ce que ça justifie... Est-ce que ça justifie tant de mort et de destruction ? »

Modifié par un utilisateur samedi 13 septembre 2014 21:55:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Léomil emboita le pas de Garrus.
« Je te suis! Ne nous contentons pas d'être spectateurs, allons déjà jusqu'au temple et ensuite nous verrons si nous pouvons être utiles et découvrir ce qu'il se passe »

Garrus leva la main pour que tout le monde s'arrête
« Je crois que quelqu'un se fait agresser dans la ruelle  »

Et il y risqua un coup d'oeil.

Mercantdi 12 Pharast de l'an 4709 AR - Après midi

Garrus aperçu un peu plus loin dans la ruelle un groupe vêtu d'habits de dockers et armés de bâtons entourant un gentilhomme encore imberbe.

Garrus répondit au commentaire d'Albock par un sourire narquois puis s'engagea dans la ruelle, assuré du soutien de Léomil

« Messieurs, pourrais je savoir ce qu'a fait cet homme pour mériter votre colère, et qu'a t il de si terrible pour que vous soyez autant pour lui faire face ?  » dit Garrus à l'attention des dockers.