Ventdi 14 Pharast de l'an 4709 AR - matin


Le repas finit, tous finir par aller se coucher et furent réveillé au petit matin par un garde portant un plateau garnit d’assiettes contenant saucisses, lards et patates encore fumantes qu'il posa sur la table.


Garrus : Dex -2
Django : Dex -3
Guérison : 1 Dex / jour

Modifié par un utilisateur jeudi 5 février 2015 19:19:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au départ du garde, Izrador, pelotonné sur son oreiller, était encore au pays des rêves lorsqu'il fut réveillé en sursaut aux cris du roublard. D'abord alarmé, il réalisa tout de suite qu'il s'agissait simplement d'une petite plaisanterie de la part de son compagnon d'aventure, mais ne la goûta pas pour autant.

« C'est fou », dit-il en grattant ses cheveux ébouriffés et en gratifiant Erelos d'un regard de reproche, « en une nuit, vous avez réussi à vous transformer en serzent de la garde. On a raison de dire qu'il n'y a rien qui ressemble plus à un garde qu'un voyou ! »

Là-dessus, il sentit l'odeur revigorante des patates au lard, ce qui acheva de le réveiller complètement. Il descendit de sa literie et alla se servir copieusement, avant de revenir manger dans son lit, son grimoire surdimensionné sur les genoux. Tout en mangeant, et sans plus se préoccuper de ses compagnons, il semblait réciter à voix basse des formules incompréhensibles tout en répétant d'étranges gestes de sa main libre...

Django dormit bien mieux que la veille. Il avait peu rêvé des événements de la vieille pêcherie et de son amie Mélika. Lorsque le garde entra, il commençait seulement à se réveiller si bien qu'il ne sursauta pas aux cris d'Erelos bien qu'il fit la grimace en les entendant. Django n'avait jamais vraiment aimé l'ambiance militaire et bien qu'il pensait qu'Erelos jouait et même se moquait de la situation, il appréciait le calme au réveil.

Une fois réveillé, il mangea une bonne assiette de saucisses, lards et patates. Puis il se leva pour se préparer et s'aperçut alors qu'il avait encore les muscles tout ankylosés du combat de la veille. Le jeune varisien avait du mal à se déplacer et à être précis dans ses gestes, ce qui n'était pas de bonne augure vu ce qui les attendait. Ainsi il déclara, « Avant de partir pour la banque, je vais demander s'ils n'ont pas une potion pour me guérir du combat d'hier. On ne sait jamais maintenant qu'on fait partie des gardes, ils doivent au moins faire des prix... enfin faut espérer ! »

Ventdi 14 Pharast de l'an 4709 AR - matin


Le petit déjeuner achevé, le groupe se mis à la recherche d'une infirmerie, mais il s'avéra que celle ci, après les combats des jours précédents, était encore pleine et que sorts et potions qui n'avaient pas encore été utilisés étaient réservés aux cas les plus graves et les plus urgents, ce qui n'était manifestement pas le cas de personnes capables de se mouvoir par leurs propres moyens. Il leur fut expliqué par un prêtre d'Abadar débordé que les faiblesses causées par le poison des diablotins finiraient par disparaitre d'elles même au bout de quelques jours mais qu'il était toujours possible d'accélérer cette guérison - moyennant finance - à la Banque d'Abadar...


Garrus : Dex -2
Django : Dex -3
Guérison : 1 Dex / jour

Modifié par un utilisateur jeudi 5 février 2015 19:19:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Django fit la grimace lorsqu'il entendit la réponse du prêtre d'Abadar. Ses muscles étaient endoloris et il savait qu'il aurait du mal à utiliser l'arc si les choses tournaient mal. Toutefois, il demanderait quand même au temple d'Abadar, vu qu'il devait y aller pour changer leur or. D'ailleurs le varisien se demanda si sur le chemin il ne pourrait pas trouver un magasin où acheter un arc ajusté à sa force à moins que l'armurerie des gardes en ait un à vendre.

Se rappelant Le creux du chasseur où il pourrait peut-être acheter un arc à sa force, Django déclara, « En allant à la banque d'Abadar, je vais m'arrêter pour acheter un arc qui soit ajusté à ma force. »

Shöndu avait pris son petit déjeuner en silence, juste après ses oraisons matinales. D'habitude plutôt volubile, il était un peu mal à l'aise avec leur mission. Servir la garde n'était pas spécialement dans ses objectifs. Cependant, si cela pouvait ramener le calme et soulager le peuple de Korvosa, pourquoi pas. De plus à l'intérieur du groupe, il pourrait les influence pour un rôle plus social que répressif.

« Pas de courses pour ma part. Mais si nous pouvons faire un crochet par l'orphelinat pour voir comment vont les enfants ... »

Érelos réfléchit un petit instant. Il fallait essayer de contenter tout le monde si on voulait garder un minimum de cohésion dans ce groupe et réussir la mission qu'on leur avait confiait... et devenir plus riche encore !

« - Bon, voilà ce qu'on peut faire. Vu qu'il est quand même dangereux de circuler seul en ces temps troublés, nous allons nous séparer en deux groupes.
Shöndu et Django, vous allez à l'orphelinat et au Creux du Trappeur pendant qu'Izrador, Garrus et moi allons retourner chez nos amis les nains pour revendre l'anneau, et ça m'étonnerait pas que le coffret en argent contenant les lingots valent aussi quelque chose. On en profitera aussi pour passer au temple de Shélyn pour l'ormeau.
Rendez vous dans deux heures au temple d'Abadar, ou on y déposera notre nouvelle fortune et soignera ceux qui en ont besoin.
Puis direction la boucherie.
Ça vous convient ? »

Le voleur estimait qu'avec la présence du paladin à ses côtés, ses nouveaux collaborateurs se sentiraient plus rassurer sur l'avenir de leurs économies...

« QUOI !! » S'exclama Izrador en hurlant, « se séparer avec tout l'o... » Il s'interrompit en réalisant qu'il était en train de faire la même gaffe qu'à la Taverne des trois anneaux. Il reprit à voix basse, avec un air de conspirateur, en regardant autour de lui : « se séparer avec tout l'or qu'on transporte ! C'est de la folie, nous devrions rester ensemble zusqu'à ce qu'il soit en sécurité ! »

Il continua en reprenant une voix normale : « sonzez aux diablotins d'hier, que serait-il advenu de nous si nous n'avions pas combattu tous ensemble ? Rien n'indique que les rues soient plus sûres auzourd'hui qu'elles ne l'étaient hier ! » Il prit le temps de réfléchir un instant. « Il est vrai qu'en dehors du sâteau, nous n'avons pas été inquiétés dans les quartiers où nous nous sommes rendus, mais... Soit ! Si vous faites fi de ma protection, » dit-il à Shöndu et Django d'un air pincé, « vous en prenez la responsabilité. Il ne faudra pas vous plaindre si l'on vous retrouve dépouillés de votre or et vos entrailles sur les pieds. » Il fit alors signe au paladin et au roublard : « allons-y, et ouvrons l’œil tout de même, on ne sait zamais... »

Modifié par un utilisateur jeudi 29 janvier 2015 00:13:17(UTC)  | Raison: Non indiquée