École Abjuration ;
Niveau Bard 5,
Cham 6,
Con 5,
ConU 5,
Dru 6,
Inq 6,
Ens/
Mag 6,
Magus 6,
Occ 5,
Prê 6,
Psy 6,
Sor 6,
Spi 6
Temps d'incantation 1
action simple
Composantes V, G
Portée moyenne (30 m + 3 m/
niveau) (20
c + 2
c/
niveau)
Cible ou zone d’effet 1 jeteur de sorts, 1 créature ou 1 objet, ou bien
rayonnement de 6 m (4
c) de rayon
Durée instantanée
Jet de sauvegarde aucun ;
Résistance à la magie non
Dissipation suprême permet de mettre un terme à un sort lancé sur une créature ou un objet, d’annuler temporairement les pouvoirs d’un objet magique ou de contrer un sort jeté par un autre lanceur de sorts. Un sort dissipé se termine comme si sa durée normale était écoulée. Certains sorts font exception à cette règle et ne sont pas affectés par une
dissipation suprême (lorsque c’est le cas, c’est précisé dans leur description).
Dissipation suprême peut également dissiper les effets des
pouvoirs magiques de certaines créatures, mais pas les contrer au moment où ils sont lancés. Les effets des sorts dont la durée est instantanée ne peuvent pas être dissipés, car l’intervention magique se termine immédiatement, bien avant que la dissipation ne puisse agir.
Dissipation suprême peut servir de trois manières différentes : dissipation ciblée, dissipation de zone ou contresort.
Dissipation ciblée. Le sort cible une créature, un objet ou un autre sort. Il dissipe un sort par tranche de quatre
niveaux de lanceur de sorts que possède le personnage, en commençant par le sort de plus haut
niveau. Le personnage doit effectuer un test de dissipation (1d20 + son
niveau de lanceur de sorts) et comparer le résultat avec un
DD dépendant du
niveau de lanceur de sorts de l’effet ciblé (
DD = 11 +
niveau de lanceur de sorts ; s’il y a plusieurs effets en jeu, on commence par celui qui possède le plus haut
niveau de lanceur de sorts). Si le personnage réussit, il met fin à l’effet. Sinon, il compare son résultat à un autre effet (en considérant les effets dans l’ordre décroissant de leur
niveau de lanceur de sorts). Il répète ce processus jusqu’à ce qu’il ait dissipé un ou plusieurs des sorts (à hauteur du quota précité) qui affectaient la cible ou qu’il ait échoué pour chacun d’eux.
Par exemple, si un lanceur de sorts de niveau 12 lance
dissipation suprême contre une créature affectée par
peau de pierre (NLS 12),
vol (NLS 6) et
Bouclier (NLS 4), et qu’il obtient 19 à son test de lanceur de sorts, il ne parvient pas à dissiper la
peau de pierre (il aurait fallu qu’il fasse 23 ou plus), mais il dissipe le
vol (pour lequel il lui suffisait de faire 17) et le
Bouclier (pour lequel il lui suffisait de faire 15). S’il avait obtenu 23 ou plus, il aurait dissipé la
peau de pierre, le
vol et le
Bouclier (ne pouvant dissiper plus de trois sorts, un éventuel quatrième effet reste quant à lui toujours actif). S’il avait obtenu moins de 15, il n’aurait rien dissipé.
Le personnage peut viser un sort spécifique qui affecte une cible ou un sort qui affecte une zone (comme un
mur de feu). Le personnage doit annoncer l’effet qu’il vise. Si le résultat de son test de lanceur de sorts est égal ou supérieur au
DD de ce sort, ce dernier se termine. Sinon, il ne se passe rien.
Si la cible du sort est un objet ou une créature qui est le produit d’un sort encore actif (comme par exemple un monstre appelé par
convocation de monstres), il effectue un test de dissipation pour mettre un terme au sort qui a fait apparaître l’objet ou la créature.
Si la cible du sort est un objet magique, le test de dissipation s’effectue contre le
niveau de lanceur de sorts de l’objet (
DD = 11 +
niveau de lanceur de sorts de l’objet). En cas de succès, les propriétés magiques de l’objet sont désactivées pendant 1d4
rounds, après quoi celui-ci retrouve son fonctionnement normal. Un objet ainsi désactivé n’est plus magique jusqu’à la fin de la durée de l’effet. S’il s’agit d’une interface extradimensionnelle (comme un
sac sans fond), elle est temporairement fermée. Les propriétés physiques de l’objet restent inchangées cependant : une épée magique désactivée reste une épée (une épée
de maître, en fait). Les
artefacts et les dieux sont insensibles aux sorts des mortels tels que
dissipation suprême.
De plus, ce sort a une chance de dissiper tout effet que l’on peut supprimer à l’aide d’une
délivrance des malédictions, même si une
dissipation de la magie ne le peut pas. Le
DD de ce test est égal au
DD de la malédiction.
Le test de dissipation réussit automatiquement s’il cible un sort que le personnage a lancé lui-même.
Dissipation de zone. Utilisé de cette manière, le sort prend pour cible tout ce qui se trouve dans un
rayonnement de 6 m.
Le personnage fait un test de dissipation et l’applique à toutes les créatures de la zone, comme s’il les visait à l’aide d’une
dissipation de la magie. Dans le cas d’un objet affecté par un ou plusieurs sorts, le personnage procède comme pour les créatures. Les objets magiques ne sont pas affectés.
Le test de dissipation est également utilisé contre chacun des sorts ou effets de zone actifs dont le point d’origine se trouve dans la région visée. Dans le cas des sorts dont la zone d’effet empiète sur celle de
dissipation suprême, le test de dissipation s’applique également mais, en cas de succès, l’effet n’est interrompu que dans la région qui se trouve dans la zone de
dissipation suprême.
Le test de dissipation s’applique également aux objets et créatures présentes dans la
zone d’effet et qui sont le produit d’un sort (comme par exemple un monstre appelé par
convocation de monstres). En cas de réussite, le sort qui a appelé cette créature ou cet objet est dissipé (et l’objet ou la créature retourne d’où elle vient). En cas d’échec, la dissipation s’applique normalement à la créature ou à l’objet et peut supprimer un des sorts qui l’affectent.
Si le personnage le désire, il peut peut dissiper les sorts qu’il a lui-même lancés (en considérant que le test de dissipation est une réussite automatique).
Contresort. Il est également possible de lancer
dissipation suprême pour contrer un sort en ciblant un jeteur de sorts. Contrairement à ce qui se produit dans le cas d’un véritable contresort, la réussite n’est pas automatique : le personnage doit réussir un test de dissipation avec un bonus de +4 pour contrer le sort de son adversaire.
Ce sort est semblable à
dissipation de la magie, si ce n’est qu’il peut dissiper plus d’un sort sur une même cible et qu’il peut affecter plusieurs créatures.
Dissipation suprême peut servir de trois manières différentes : dissipation ciblée, dissipation de zone ou contresort.
Dissipation ciblée. Ce sort fonctionne comme une
dissipation de la magie ciblée mais il dissipe un sort par tranche de quatre
niveaux de lanceur de sorts que possède le personnage, en commençant par le sort de plus haut
niveau.
De plus, ce sort a une chance de dissiper tout effet que l’on peut supprimer à l’aide d’une
délivrance des malédictions, même si une
dissipation de la magie ne le peut pas. Le
DD de ce test est égal au
DD de la malédiction.
Dissipation de zone. Utilisé de cette manière, le sort prend pour cible tout ce qui se trouve dans un
rayonnement de 6 m.
Le personnage fait un test de dissipation et l’applique à toutes les créatures de la zone, comme s’il les visait à l’aide d’une
dissipation de la magie. Dans le cas d’un objet affecté par un ou plusieurs sorts, le personnage procède comme pour les créatures. Les objets magiques ne sont pas affectés.
Le test de dissipation est également utilisé contre chacun des sorts ou effets de zone actifs dont le point d’origine se trouve dans la région visée. Dans le cas des sorts dont la zone d’effet empiète sur celle de
dissipation de la magie, le test de dissipation s’applique également mais, en cas de succès, l’effet n’est interrompu que dans la région qui se trouve dans la zone de
dissipation de la magie.
Le test de dissipation s’applique également aux objets et créatures présentes dans la
zone d’effet et qui sont le produit d’un sort (comme par exemple un monstre appelé par
convocation de monstres). En cas de réussite, le sort qui a appelé cette créature ou cet objet est dissipé (et l’objet ou la créature retourne d’où elle vient). En cas d’échec, la dissipation s’applique normalement à la créature ou à l’objet et peut supprimer un des sorts qui l’affectent.
Si le personnage le désire, il peut peut dissiper les sorts qu’il a lui-même lancés (en considérant que le test de dissipation est une réussite automatique).
Contresort. Ce sort fonctionne comme une
dissipation de la magie mais le personnage bénéficie d’un bonus de +4 au test de dissipation.