Source : Bestiaire 2 p.239
PX 1600
Init +5 ; Sens vision dans le noir 18 m (12 c) ; Perception +10
Défense
CA 18, contact 11, pris au dépourvu 17 (Dex +1, naturelle +7)
pv 51 (6d10+18)
Réf +6, Vig +8, Vol +3
Immunités feu
Faiblesses vulnérable au froid
Attaque
VD 1,5 m (1 c), vol 18 m (12 c)
Corps à corps morsure +8 (1d6+2 plus étreinte)
et 4 griffes +9 (1d4+2)
Attaques spéciales absorption de sang (1d2 Constitution), regard paralysant
Caractéristiques
For 14, Dex 12, Con 17, Int 3, Sag 13, Cha 12
BBA +3, BMO +8, DMD 19 (croc-en-jambe impossible)
Compétences Discrétion +10, Perception +10, Vol +5
Langues igné (incapable de parler)
Écologie
Environnement tous (plan du feu)
Organisation sociale solitaire, couple, groupe (3-6) ou meute (7-15)
Trésor aucun
Pouvoirs spéciaux
Regard paralysant (Sur). Paralysie pendant 1d6 rounds, 9 mètres, Vigueur DD 14 annule. Le DD du jet de sauvegarde dépend du Charisme.
| Cette créature boursouflée possède de nombreuses pattes, un corps composé
de morceaux de chair enflés et une bouche remplie de crocs acérés.
Les rasts sont des créatures aussi dangereuses que bizarres
provenant des étendues désolées du plan du Feu. Leur corps est
une poche tumorale gonflée par des organes internes, des veines
et dénuée de tout appareil sensoriel si ce n’est deux minuscules
yeux cachés dans les replis et les caroncules de sa chair. Les rasts
sont également caractérisés par les traits physiques suivants :
une bouche garnie de dents capables de déchirer facilement de la
viande et un amas grouillant de pattes, dont le nombre exact varie
apparemment d’un spécimen à un autre. Plus curieux encore,
les rasts ne se servent pas de ces pattes enchevêtrées comme
support : ils se contentent de les agiter dans tous les sens en-dessous de leur corps pendant qu’ils flottent gracieusement dans
les airs. Les rasts n’utilisent leurs pattes que pour manipuler des
objets ou (plus souvent) pour griffer leurs proies.
Les rasts ne semblent pas posséder de langage parlé, mais ils
font preuve d’un degré d’intelligence qui les place au-dessus des
vulgaires animaux. Ils utilisent leur ruse instinctive lorsqu’ils
chassent. Comme les proies sont plutôt rares là où ils vivent, dans
les étendues désertiques et couvertes de cendres du plan du Feu, les
rasts préfèrent chasser en meutes ou en essaims qui se déplacent à
travers les cieux comme des bancs de poissons aux mouvements
précis et coordonnés (si on omet leurs pattes, qu’ils se contentent
d’agiter dans tous les sens). Quand ils repèrent des proies
potentielles, ils fondent sur elles en masse, paralysent les ennemis
qui succombent à leur regard puis les délaissent temporairement
pour se concentrer sur les adversaires qui restent mobiles et
dangereux. Ils utilisent leurs pattes pour griffer ces derniers et leurs
bouches aux lèvres épaisses pour s’accrocher à eux et leur sucer le
sang et les viscères. Chaque rast possède à peu
près douze pattes mais ne peut en contrôler
que quatre à la fois (pendant ce temps, les autres
pattes pendent inutilement
sous leur corps).
Les rasts s’établissent dans des petits terriers qui se réduisent
souvent à de simples trous creusés dans la cendre à l’aide de leurs
griffes. C’est là aussi qu’ils produisent leurs jeunes, qui se mettent
à se tortiller dès leur naissance. Un rast adulte fait à peu près la
même taille qu’un humain et pèse 100 kg. Les rasts tendent vers
les couleurs tels que le rouge, le jaune ou le pourpre avec des
teintes plus foncées sur leurs pattes et leur tête afin de pouvoir
plus facilement se fondre dans le décor enflammé de leur plan
d’origine. La plupart des autres espèces intelligentes vivant sur le
plan du Feu sont suffisamment puissantes (ou sages) pour éviter
de rentrer en conflit direct avec une meute de rasts mais, lorsqu’un
groupe de ces créatures tombe sur un portail menant vers le plan
Matériel (ou, plus tragique encore, est invoqué sur le plan Matériel
par un lanceur de sorts imprudent), cela peut causer un véritable
désastre pour l’écosystème local, car ces monstres consomment
tout ce qu’ils trouvent sur leur chemin et leur faim écœurante ne
semble connaître aucune limite.
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