Source : Bestiaire 4 p.285
PX 1 200
Init +3 ; Sens odorat, vision dans le noir 18 m (12 c) ; Perception +11
Défense
CA 19, contact 13, pris au dépourvu 16 (armure +3, Dex +3, naturelle +3)
pv 39 (6d8+12)
Réf +8, Vig +4, Vol +3
Attaque
Corps à corps hache d’armes, +9 (1d8+7/×3)
Distance javeline, +7 (1d6+5)
Pouvoirs magiques (NLS 4 ; concentration +5)
Caractéristiques
For 20, Dex 17, Con 15, Int 12, Sag 13, Cha 12
BBA +4, BMO +9, DMD 22
Langues commun, géant, gobelin
Particularités gros bras, absence de traces
Écologie
Environnement montagnes froides
Organisation sociale solitaire, couple, bande (3-6) ou groupe de guerre (7-12 et 3 hommes d’armes de niveau 1 et 1 chef de niveau 3-5)
Trésor équipement de PNJ (armure de cuir cloutée de maître, hache d’armes, 3 javelines, autres trésors)
Pouvoirs spéciaux
Gros bras (Ext). Intimidation et Perception sont des compétences de classe pour tous les wikkawaks.
| Ce gobelours au corps massif et à la fourrure blanche porte des peaux d’ours et brandit une hache faite de glace et d’os.
La race gobelinoïde des gobelours infeste toutes les régions du
monde. Ces créatures cruelles se sont adaptées à divers
climats, là où elles ont installé leurs demeures. Dans les
étendues glacées, une race de gobelours albinos appelés wikkawaks
rôde dans les glaciers balayés par les vents et au sommet
des montagnes enneigées.
Particulièrement bien acclimatés au froid, les wikkawaks sont
des maîtres en matière de discrétion et de survie en milieu arctique.
Ils sont capables d’étouffer la flamme des lanternes, des
torches et des feux de camp par la simple pensée. Les wikkawaks
ne laissent aucune trace derrière eux, même dans la poudreuse la
plus profonde, mais il paraît que si l’on saupoudre du sel sur la
neige, il révèle les signes de leur passage. Bien entendu, le temps
que quelqu’un découvre la piste laissée par un wikkawak et il est
sans doute déjà trop tard.
Comme la plupart des gobelours, les wikkawaks mènent généralement
une vie solitaire et s’en prennent aux colons et aux chasseurs,
tels des tueurs en série blafards et acclimatés au froid polaire. Leur
odorat développé leur permet de renifler un humanoïde ou un animal
à longue distance. L’odeur forte de la peur est pour eux un
puissant stimulant et un seul chasseur wikkawak peut traquer et
terroriser une proie potentielle pendant plusieurs nuits d’affilée
pour la faire « mariner » dans la terreur et la crainte avant de frapper.
Les wikkawaks considèrent la chair des humanoïdes comme
un met délicieux et certains peuvent conserver dans la glace et
dans une zone isolée un humanoïde mort et revenir régulièrement
dans cette sinistre cachette pour savourer le cadavre morceau par
morceau et semaine après semaine. Les wikkawaks aiment conserver
des souvenirs de leurs victimes, en jetant leur dévolu sur les
doigts qu’ils gardent sur eux tels des trophées.
Les wikkawaks se rassemblent parfois en groupes, pour s’accoupler
ou pour décupler la terreur qu’ils inspirent à une bourgade
importante. Les couples de wikkawaks se séparent généralement
au bout d’un hiver et les jeunes sont repoussés à l’extérieur, dans
le froid, dès que leur fourrure est suffisamment épaisse. Les wikkawaks
n’apprécient pas la compagnie d’autres gobelinoïdes et se
montrent tout aussi prêts à tuer et dévorer une tribu de gobelins
des neiges qu’à régner sur ces créatures inférieures.
Un wikkawak bénéficie d’une épaisse et chaude fourrure
blanche et ses petits yeux sont entièrement blancs. Un wikkawak
typique mesure plus de 2,10 mètres de haut pour
un poids moyen de 225 kilogrammes.
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