Les corporations et industries sont très nombreuses en Californie, mais certaines sont connues du grand public, notamment au travers de leurs produits phare ou de leur gigantisme. En premier lieu, il faut nécessairement citer Sentry Corp, dont l'évolution d'une startup californienne géniale à la plus grande entreprise du monde est du même type que celle de Google en son temps. Sentry Corp est à l'origine de la cybernétique accessible à l'homme, mais son extension par achats successifs dans de multiples domaines fait que l'on la retrouve directement ou indirectement dans la plupart des actes quotidiens. Son cœur de métier reste toutefois la technologie de pointe, comme les systèmes experts ou les robots. Sentry Corp est comme ses communicants le disent eux-même, la sentinelle du futur. Sentry Corp est tellement énorme qu'elle a racheté les dettes du Libéria en 2019 contre sa privatisation à son profit. C'est l'un des premiers employeurs du pays. Son patron, Martin Moyes a été nommé 4 fois homme de l'année californien.

CaSapha est également une entreprise florissante, spécialisée dans la pharmaceutique, qui n'est parti de rien et qui doit sa croissance au travail de son fondateur, Marcus Sanborn. CaSaPha fournit aux Angelinos la gamme Green Life™, des tablettes protéinées et énergétiques qui permettent de garder la ligne et la forme. Cela remplace un repas, il suffit d'y ajouter une boisson, un fruit frais, et c'est tout. Pour ceux déjà en surpoids, GreenSlim™ est fait pour eux, il modifie l'activité corporelle en boostant l'énergie et en prenant comme source de celle-ci les graisses accumulées. Si la Californie présente d'aussi jolies gambettes aujourd'hui, c'est notamment du à GreenLife™. La pilule Freedom™ est également un gros succès, puisqu'il suffit de la prendre une seule fois par mois. Enfin CaSaPha est à la pointe concernant la nanotechnologie, la recherche sur des maladies comme la gobelinisation et finance de nombreux projets de santé publique.

Bio technologies

Depuis 40 ans, les corporations de ce secteur se livrent à une concurrence sauvage sur ce secteur offrant de plus en plus d'applications commerciales, et leurs scientifiques besognent le vivant avec la plus grande conviction. Dans les années 2015, la biotech aurait pu, en théorie, permettre de régler les problèmes de famine et de sècheresse, mais le prix exigé par les multinationales pour obtenir les droits d'exploitation sur les OGM brevetés et la perspective de lâcher des bombes génétiques sans contrôle sur toute la planète, malgré le travail des lobbys pour persuader médias, politiques et citoyens, ont eu raison de cette espérance. Depuis, les OGM ont surtout augmenté la dépendance Sud - Nord, appauvri des centaines de millions de personnes et enrichis quelques milliers.

Cellules gadget

Si l'injection de cellules souche dans l'organisme humain est utilisée en médecine, elle se développe aussi dans les applications dites "de confort". Tout a commencé avec les pigmentations publicitaires à l'aide de cellules de champignons phosphorescents. Puis le procédé a été utilisé pour changer de couleur de peau ou de cheveux. Le rouge "terre de Sinaï" ou le pourpre "pieuvre des profondeurs", sont du plus bel effet en société. Associés à des nano-contrôleurs, ces pigmentations peuvent même s'adapter à un programme externe. Il est alors possible de choisir la forme et les couleurs de son tatouage à tout instant. Certains vendent même leur peau comme espace publicitaire. Géolocalisés, la publicité s'adapte en permanence aux public qui entoure le panneau publicitaire vivant. Pour renforcer le dynamisme corporatiste, les dirigeants n'hésitent plus à obliger leurs cadres à se pigmenter aux couleurs du logo de l'entreprise.

Mécanismes végétaux

Ce domaine est purement expérimental, même s'il enregistre d'ores et déjà quelques belles réussites, comme les bio-senseurs qui permettent de mesurer la pollution ou les conditions climatiques avec une extrême précision.

Animaux génétiquement modifiés

A côté de nombreux échecs passés sous silence et discrètement incinérés derrière les labos de recherches, cette industrie a réussit à proposer des produits qui se sont très bien vendus. Les animaux de compagnie, précurseurs dans ce domaine, ne défèquent plus mou, collant et puant, mais souple, non tachant, dégradable et sans odeur. Ils boivent moins et n'ont plus de besoin d'uriner. Ils ne perdent plus leurs poils et sont antiallergiques, à la grande joie des enfants allergiques de plus en plus nombreux. Les chiens d'attaque sont devenus énormes, dans les 1m au garrot et d'une puissance physique en conséquence. La grande mode de ceux qui en ont les moyens, sont les chimères. On trouve des tigres de la taille d'un chat, des caméléons soyeux qui servent de poubelle de table et recycleur biologique, des mainates multicolores, des serpents végétariens, des chats avec le comportement de chiens et réciproquement... Certains chercheurs sont parvenu à créer des êtres exceptionnels. On se souvient du pégase lors du Las Vegas Animal Show de 2029, ou du chat-caméléon présenté au congrès national de Biotechnologie au Convention Center de 2028...

Robotique

Dans les années 30, les robots commencent à sortir timidement du domaine de science-fiction pour entrer dans le vie quotidienne des californiens les plus riches. On appelle désormais un robot «une machine capable d'agir physiquement et disposant d'une certaine autonomie de décision». En revanche les drones sont dépourvus d'autonomie, ils agissent sous le contrôle direct d'un téléopérateur humain.

Robots

L'homme n'ayant pas encore réussit à créer une IA digne de ce nom, les robots, s'ils sont efficaces, restent très spécialisés et ne peuvent correctement agir que dans un environnement limité ou codifié, comme une maison ou la route. Sorti de son contexte, un robot fait généralement n'importe quoi. Selon la complexité des tâches à accomplir, le robot a souvent besoin d'un module de télémétrie et caméra qui lui permette de recomposer l'environnement de façon numérique, le comparer avec une banque d'information concernant le lieux dans lequel il doit évoluer et pouvoir y faire face sans se tromper. Les plus riches, et les entreprises, peuvent disposer d'un ou plusieurs parcs robotiques. Un parc est géré par un serveur central qui récupère par onde radio à portée limitée à la zone d'action les données des senseurs des robots dont il a la charge. C'est lui qui se charge de la recomposition numérique et qui en conséquence, et de façon coordonnée, renvoie des ordres aux robots. Aussi, un brouilleur d'ondes radio peut paralyser les échanges. Toutefois, les unités robotiques sensibles, comme celles de la sécurité, possèdent une certaine autonomie en cas de défaillance de la communication. Mais elles ne sont plus coordonnées ni ne peuvent accomplir des tâches trop complexes. A partir d'une vingtaine d'unités robotiques à action complexe, l'utilisation d'un serveur Qbit devient nécessaire. Pour les très gros parcs, un serveur quantique complet devient nécessaire. Les robots de surveillance sont de plus en plus utilisés. Si la plupart disposent d'un tazer à courte portée, c'est plus pour se protéger eux que pour maîtriser l'agresseur. Son vrai rôle est de repérer les intrus et d'en avertir son serveur qui relaie l'information au poste de sécurité. Parmi les robots les plus connus, on peut citer le top des ventes de Living Machine : LivingFridge™ qui permet de reconnaître les aliments, leurs dates de fraicheur, de se connecter à internet pour commander ce qui manque suivant ce que la famille lui a demandé comme menu. Avec une option il peut même ouvrir lui-même au livreur et s'assurer que tout est bien livré.

Robby™ de Sentry Corp est le meilleur ami des célibataires endurcis. Ce robot d'un peu plus d'un mètre de haut est entièrement équipé pour maintenir la zone dans un état de propreté permanent : 2 bras manipulateurs, un aspirateur multifonction et un réservoir de lingettes.


Mechapet™ de Sentry Corp est un robot animal au prix très élevé, véritable signe extérieur de richesse. Sentry a réussit la prouesse de les doter de capacités comparables à leurs homologues vivants, avec quelques gadgets et options en plus. Ils sont disponibles sous formes classiques de chiens, de chats d'oiseaux, mais également plus exotiques de pumas, furets etc. Le propriétaire peut choisir le design robot ou bien en option le couvrir d'une peau synthétique qui peut le faire passer pour un exemplaire vivant de loin.

JetRider™ est un système de navigation expert de la société Jet Propulsion Laboratory qui équipe les voitures automatiques comme la Ford Limo Vintage. Il garantit une conduite souple, sécurisée et sans aucun risque de se perdre.

Labor™ toujours de la Jet Propulsion Laboratory est le célèbre modèle blindé qui a permis de construire la base martienne. C'est un chassis à chenille surmonté d'une tourelles bardée de bras manipulateurs et de senseurs.

Journaliste avec un drône LTJ

Journaliste avec un drône LTJ

T-Rex™ de LivingMachine est une réplique exacte du dinosaure du même nom. Il n'en n'existe qu'une poignée d'exemplaires, tous en service dans les casinos de Las Vegas. Quel plaisir pour un bambin de 6 ans de caresser le museau de ce grand prédateur !

Les Warbots sont les robots construits par les équipes de l'université de CalTech pour la RobotWar Arena. Les grands champions deviennent célèbres, comme Destructurator, de l'équipe Warpzone,champion en titre. Enfin à noter C-3PO, le célèbre droïde qui a été «recréé» par un artisan devenu célèbre, Andrew Wilson, et qui a été vendu à sa création en 2028 à Disney qui le loue une fortune pour des réceptions de très haut vol. C'est d'ailleurs lui qui a présenté les Oscars en 2029 et qui devrait remettre ça en 2030.

Drones

Le plus connu des drones, car utilisé notamment par le LAPD à Los Angeles, est le F-GTS de chez Sentry Corp. Il a dominé tous les concurrent du marché par sa simplicité de prise en main par l'opérateur, des fonctions et programmations modulable, sa capacité de vol discret sur une longue période et son système expert lui permettant une certaine autonomie. Ce disque de 50cm de diamètre marqué «LAPD» dans le ciel de Los Angeles n'étonne plus personne, sauf dans les quartiers chauds où on lui tire dessus à vue. Ils ne sont quand même pas donnés et l'ASD n'en possède qu'une cinquantaine pour tout Los Angeles.

D'autres drones sont spécialisés dans le journalisme comme le LTJ que l'on voit souvent accompagner les journalistes. Il est piloté généralement par le cameraman / preneur de son mais un système expert lui permet également une certaine autonomie.

Nanotechnologies

Une des avancées les plus remarquables en matière de technologie concerne la nanoscience. L'origine du terme provient du nanomètre, soit un milliardième de mètre, c'est à dire la taille d'une molécule. Pour les États-Unis, le budget de la recherche publique sur les nanotechnologies atteignait déjà un 1/2 milliard de dollars en 2002 et augmenta régulièrement jusque dans les années 20, lorsque le secteur enregistra ses premiers bénéfices. Comme l'un des principaux blocs de recherches était situé en Californie, l'indépendance permit à la jeune République de bien se placer sur ce marché. Toutefois sous la pression des lobbies et officiellement pour alléger les charges de l'état, le bloc fut entièrement privatisé et démantelé en 5 multinationales dont une a coulé depuis, vendant ses brevets à d'autres au moment du naufrage.

La "folie" nanotech concerne surtout les cercles financiers qui se sont lancés dans les applications commerciales. C'est une révolution aussi invisible qu'une molécule pour le grand public. Simplement cette science a envahi certains secteurs tels l'électronique ou l'aérospatiale et permet d'enregistrer d'importants progrès technologiques non pas comme une fin en soi mais comme un médium, par exemple pour la robotique, la biotechnologie ou l'informatique. En théorie, une entreprise de nanocomposites serait apte à fabriquer un nanokatana capable de déchirer l'acier, et il s'agirait sans doute d'un très beau cadeau pour un oyabun. Mais en pratique, proportionnellement au peu d'intérêt que cela peut avoir pour la grande majorité du marché, ce type de produit reste extrêmement rare, fragile et coûteux.

La plupart des clients des multinationales qui se disputent le marché californien sont des professionnels qui vont utiliser leurs nanomatériaux pour fabriquer des produits destinés aux consommateurs. C'est le cas des nouvelles générations de STM (Scanning Tunnelling Microscope) qui permettent d'observer en temps réel et de manipuler individuellement chaque molécule. Ou encore un vêtement étanche qui s'évapore au soleil qu'un industriel du textile va commercialiser sous forme de maillots de bains (très à la mode pour faire une blague à ses proches)

Auto-réparation

A l'origine, ces matériaux étaient destinés à l'aérospatiale et l'aéronautique. Mais la demande des sociétés pour protéger le parc immobilier entreprise des assauts du temps et des dégradations physiques, donnèrent à ce marché un essor supplémentaire. Cette tendance gagne les habitations collectives neuves. Dans les bâtiments existants rénovés, les structures d'origine sont conservées et seules les vitres et baies vitrées par un verre ou plexiglas auto-réparant, souvent très robuste, qui toutefois n'arrête toujours pas une rafale de Hellfire ou une voiture bélier. Selon la nature et la rigidité des matériaux utilisés, le temps de régénération varie : en moyenne une plaque de 2m² répare un volume de 10cm cube en 1/2heure. Elle est beaucoup plus rapide avec des matériaux de pointe de l'aérospatiale. Dans l'aéronautique, elles n'équipent que les gros transporteurs de dernière génération et certains jets privés. Ces nouvelles structurent renforcent le côté "clean" des quartiers huppés des grandes agglomérations mais dans le même temps, elles entrainent la multiplication des actes de dégradation, car finalement il est facile de se laisser tenter quand on se dit que ça ne laissera pas de traces. On trouve également des structures autoréparantes telles que des roues et carrosseries de voiture ou des vêtements. Le principe de l'autoréparation repose sur la loi de conservation de la masse de Lavoisier : la quantité totale de matière des composés d'un système fermé reste constante. Donc si le matériau peut puiser dans un bouillon d'atomes et de nanocomposites, il peut alors se reconstituer tranquillement. S'il ne bénéficie pas de ce bouillon, en fonction de la manière dont il a été programmé, il se réparera en réduisant son épaisseur ou sa taille, ou ne se réparera pas du tout, attendant la becquée. Selon les situation, des sprinklers peuvent se déclencher pour imprégner les structures de bouillon, ou des agents d'entretiens peuvent venir le faire à leur place. En aucune manière les nanocomposites ne phagocyteront les éléments extérieurs. Elles se contenteront de les éjecter ou de se reconstruire autour.

Électronique

Les nanoprocesseurs ont remplacé les puces en silicium des ordinateurs classiques, multipliant ainsi leurs capacités. Mais surtout, ils ont permis la pérennisation des ordinateurs quantiques, dont les capacités resteraient limitées sans l'apport de la nanotechnologie. De même en robotique, la nano améliore considérablement les senseurs des appareillages embarqués. Dans une discipline dérivée, la nanorobotique a entrainé la mise au point de mini scanners mobiles aptes à se déplacer de manière autonome dans une machine ou un organisme, diagnostiquer les défaillances, et effectuer le cas échéant des opérations simples sans intervention humaine.

Textile & environnement

A l'inverse du secteur électronique dans lequel les professionnels de la nanotechnologie enregistrent des bénéfices de façon régulière, la nano appliquée au textile et à l'environnement est encore balbutiant. A part le filtre à cigarette biodégradable en 24h, les produits nanotechs ne rencontrent pas un grand succès, surtout en raison du prix élevé. Les applications les plus courantes sont les vêtements qui changent de couleur ou deviennent transparents quand le taux d'adrénaline ou de phéromone, par exemple, augmente pour ou autour du porteur. La chaussure qui ne se troue plus ou la chemise hawaïenne chauffante restent deux grands succès du marché ; des trucs dont on ne se passerait plus mais dont on avait pas vraiment besoin...

Cybernétique

Après des décennies de recherches infructueuses sur l'interface directe homme / machine, un petit labo spécialisé dans le codage / décodage de données à partir d'impulsions, et qui allait être plus tard connu sous le nom de Sentry Corp, se mit à travailler sur l'impulsion bio-électrique. C'est cette bio-électricité qui traverse nos muscles, nos tendons, et nos méridiens d'acuponcture. Ils s'aperçurent qu'il était possible de décoder ces flux en mouvements et actions musculaire, et, plus important, qu'en impulsant une micro décharge sur certains méridiens, ils pouvaient à l'inverse agir sur les muscles et le mouvement. La soft-cyber était née et ses applications possible l'enrichissement des fonctions de l'homme aussi. Sentry mit au point des capteurs sous la forme de patchs autocollants munies de minuscules aiguilles, capables de lire les impulsions et d'en donner. On appelle cela les broches douces. C'est sans douleur, juste une petite démangeaison au début et laisse à peine une petite trace rouge lorsqu'on l'enlève. Cela permis de développer des membres artificiels non pas connectés directement aux nerfs, mais simplement arrimés et pilotés grâce aux méridiens. Toutefois chacun préfère encore garder ses membres, car même si les membres cybernétiques peuvent être plus puissant avec une foule d'option, ça reste cher et le mécanisme de contrôle n'est pas spécialement intuitif si l'on ne vient pas juste de se faire trancher le membre. Grâce aux résultats de la Soft-cyber, Sentry parvint à mettre au point un procédé encore plus avancé de connexion directe au cerveau, sous la forme d'une petite prise ressemblant aux prises mini-jack du début du siècle. Ce procédé, long, très couteux et non fiable à 100% permet néanmoins de s'interfacer de façon beaucoup plus profonde et directe avec la machine. On appelle ce procédé la hard-cyber et la prise qui va avec une broche dure. L'avantage une fois une première broche dure posée, c'est qu'il est simple de s'en faire poser d'autres pour une utilisation démultipliée.
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