Ici commencent les retraits de la Maison du Temple.

Ici commencent les retraits du Maître.

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Le Maître doit avoir quatre chevaux plus un turcoman. Il est accompagné par un frère chapelain, un frère sergent avec deux chevaux, un écuyer pour porter son écu et sa lance, un maréchal-ferrant, un scribe sarrazin, un turcopole, un cuisinier et deux soldats à pied. Le Maître est toujours accompagné par deux frères chevaliers parmi les plus méritants qui sont ses compagnons de rang. Le Maître détient la Bourse, qui sont les fonds qu'il gère, et le sceau du Temple que l'on appelle la Bulle.

Lorsque le Maître est présent, on doit disposer devant lui trois ou quatre parts de nourriture afin qu'il puisse les envoyer, selon son bon vouloir, à tel ou tel frère qu'il juge méritant. Le Maître a également l'unique privilège de boire dans une coupe en verre. Tant que le Maître est présent dans une commanderie, on doit nourrir cinq pauvres de plus de la même nourriture de celle donnée aux frères.

Le Maître peut prêter les biens de la Maison jusqu'à mille besants, avec l'accord de son conseil, qui est composé par quelques prud'hommes de la Maison. S'il désire prêter davantage, il lui faut l'accord de son chapitre qui est appelé Chapitre Général. Le Maître peut donner cent besants, un cheval, un gobelet d'or ou un objet de moindre valeur à un ami méritant de la Maison si cela est pour le bénéfice de l'Ordre. Il ne peut faire cela qu'avec l'accord de son conseil.

Le Maître ne peut ni donner ni vendre de terres ou de châteaux sur les marches frontalières sans l'accord de son chapitre. Il ne peut ni déclarer une guerre ni signer une trêve sur une terre du Temple sans le consentement de son chapitre.

Le Maître nomme le Sénéchal, le Maréchal, tous les Commandeurs des régions et des maisons, ainsi que les baillis et les Visiteurs avec l'accord de son chapitre. Le Maître peut prendre dans une commanderie ce qui est nécessaire à une autre.

Si des objets sont donnés au Maître, il doit les remettre entre les mains du Commandeur du Royaume de Jérusalem, qui les place dans le trésor de l'Ordre.

Le jeudi saint, jour où le Christ lava les pieds des Apôtres, il doit laver les pieds de treize pauvres et il doit leur donner une chemise, du pain et une paire de chausses.

Lorsqu'il arrive en temps de guerre que les frères sont sur les champs de bataille, le Maître peut prendre huit ou dix frères chevaliers pour l'accompagner et le protéger.

Tous les frères du Temple doivent obéir au Maître, et le Maître doit obéir à son couvent.

Ici commencent les retraits du Sénéchal.

Le Sénéchal doit avoir quatre chevaux. Il est accompagné par deux écuyers, un frère chevalier pour être son compagnon de rang, un frère sergent, un frère chapelain, un turcopole, un scribe sarrazin et deux soldats à pied. Il porte le même sceau que le Maître.

Le Sénéchal porte le Gonfanon Baucent et partout où le Maître est absent, il prend sa place. Lorsque le Sénéchal est dans une terre où n'est pas le Maître, il peut prendre dans une maison ce qui est nécessaire à une autre ; et il peut, tout comme le Maître, déplacer les frères d'une terre à une autre s'il le juge nécessaire.

Le Sénéchal peut donner à un ami méritant de la maison un palefroi, une mule, une selle de guerre ou un objet de moindre valeur à un ami de la Maison. Il ne peut faire ses cadeaux qu'avec l'avis des frères présents, et pour le bénéfice de l'Ordre.

Ici commencent les retraits du Maréchal du couvent du Temple.

Le Maréchal doit avoir quatre chevaux et un turcoman. Il est accompagné de deux écuyers, d'un frère sergent et d'un compagnon de rang. Il a le même équipement que les frères chevaliers du Temple.

Le Maréchal a sous son commandement toutes les armes de la Maison. Tout le butin militaire doit également lui être remis ainsi que l'équipement des frères auxquels Dieu a fait son dernier commandement. Le Maréchal donne ses ordres aux frères en temps de guerre et c'est lui qui les déploie lors de la bataille. Lorsque le couvent part en campagne, les commandeurs des maisons assemblent leurs frères et se réunissent autour de l'escadron du Sénéchal, qu'ils ne peuvent plus quitter sans sa permission. Tous les frères sergents se rassemblent autour du Turcopolier, et ils ne peuvent pas le quitter sans sa permission. Tous les frères chevaliers, tous les frères sergents et tous les hommes d'armes sont sous les ordres du Maréchal lorsqu'ils sont en guerre. Les maréchaux des terres d'Antioche et de Tripoli sont sous ses ordres lorsque le couvent se rassemble pour la guerre mais ils sont souverains sur leurs terres.

Le Maréchal peut acheter des chevaux et des mules dans toutes les terres où ils se trouvent, mais il doit en informer le Maître.

Il peut donner à un homme du siècle une selle usagée ou de petits objets, mais il ne doit pas le faire trop souvent. Quoi que fasse le Maréchal, il doit avoir le consentement du Maître.

C'est le Maréchal du couvent qui désigne le Sous-Maréchal et le porteur du Baucent.

Lorsque des chevaux arrivent d'outremer, c'est le Maréchal qui les réparti dans les commanderies et qui les remet aux frères selon ses besoins. Mais il doit attendre que le Maître les ait vu, car le Maître peut choisir des chevaux pour son propre usage ou pour l'usage d'un frère méritant.

Ici commencent les retraits du Commandeur du Royaume de Jérusalem.

Le Commandeur du Royaume de Jérusalem doit avoir quatre chevaux et un palefroi au lieu d'une mule. Il est accompagné de deux écuyers, d'un frère sergent, d'un frère chapelain sachant écrire, d'un turcopole, d'un scribe sarrasin et de deux soldats à pied. Le frère Drapier est son compagnon de rang et il doit lui obéir.

Le Commandeur du Royaume de Jérusalem, aussi appelé Commandeur de la Terre, est le trésorier de l'Ordre. Toutes les possessions de la Maison, d'ici et d'outremer, doivent être remises entre ses mains. Il doit les mettre dans le trésor et il ne doit rien toucher ni prendre sans que le Maître les ai vues et comptées. Lorsque le Maître les a vues, on doit les mettre par écrit, et le Commandeur doit les garder dans le trésor et les utiliser selon les besoins de la Maison. Il doit rendre compte de l'état du trésor au Maître et au Chapitre Général.

Tout le butin, tous les animaux de bâts, tous les esclaves et toutes les denrées que le couvent prend à la guerre sont remis entre ses mains, à l'exception des chevaux, des armes et des armures qui sont donnés au Maréchal.

Il peut donner une selle à un ami de la Maison.

Toutes les commanderies et tous les casaux qui sont dans le Royaume de Jérusalem, et tous les frères qui y vivent, sont sous ses ordres.

Tous les bateaux qui sont au port d'Acre sont sous les ordres du Commandeur de la Terre. Le Commandeur de la Voûte d'Acre est sous ses ordres. En temps de paix, il répartit les frères dans les commanderies et les forteresses de l'Ordre.

Ici commencent les retraits du Commandeur de la Cité de Jerusalem.

Le Commandeur de la Cité de Jérusalem doit avoir quatre chevaux et un turcoman. Il est accompagné de deux écuyers, d'un frère sergent, d'un scribe sarrasin et d'un turcopole. A table, il a les mêmes droits que le Maître et lorsqu'il est à Jérusalem, le Commandeur des Chevaliers est sous ses ordres.

Le Commandeur de la Cité de Jérusalem doit avoir dix frères chevaliers sous ses ordres, afin de conduire et protéger les pèlerins qui se rendent au Jourdain. Il porte le Gonfanon Baucent.

Lorsque la Vraie Croix est transportée, le Commandeur de la Cité de Jérusalem et ses dix chevaliers doivent la protéger nuit et jour et ils doivent camper aussi près de la Vraie Croix que possible tout le long du jour. La nuit, deux frères doivent la surveiller.

Le Commandeur de la Cité de Jérusalem peut offrir une selle turque à un ami de la Maison.

Ici commencent les retraits des Commandeurs des terres de Tripoli et d'Antioche.

Les Commandeurs des terres de Tripoli et d'Antioche doivent avoir chacun quatre chevaux et et un palefroi plutôt qu'une mule. Ils sont accompagnés par un frère sergent, un frère chapelain, un turcopole, un scribe sarrasin et un soldat à pied. Ils sont toujours accompagnés d'un compagnon de rang. Partout où ils sont dans leur baillie, ils prennent la place du Maître si celui-ci est absent. Tous les frères et toutes les personnes de leurs baillies sont sous leurs ordres, en temps de paix comme en temps de guerre.

Ils nomment et destituent les drapiers, les chatelains et les maréchaux qui sont dans leurs baillies avec l'accord de leur chapitre.

Ils peuvent donner autant que le Sénéchal à des amis de l'Ordre. Lorsqu'ils sont dans une maison de l'Ordre qui est dans leur baillie, on nourrit trois pauvres de plus, de la même nourriture que les frères, pour l'amour de Dieu.

Ici commencent les retraits du Drapier.

Le Drapier de l'Ordre doit avoir quatre chevaux. Il est accompagné de deux écuyers et d'un homme qui est en charge de ses animaux de bâts.

Le Drapier doit fournir aux frères tous les vêtements et la literie dont ils ont besoin. Lorsque des draps, des pièces de tissu et des vêtements arrivent d'Outremer, le Drapier les repartit entre les diverses commanderies de Terre Sainte, selon les besoins de chacune.

Il doit s'assurer que tous les frères soient vêtus décemment, et que leurs barbes soient correctement taillées et sur ces questions, les frères doivent lui obéir.

C'est le Drapier qui commande aux parmentiers (tailleurs) de l'Ordre.

Lorsqu'un homme est reçu au Temple, il remet tous ses vêtements au Drapier.

Toutes les choses qui ont été dites du Drapier du Couvent s'appliquent également aux Drapiers des terres de Tripoli et d'Antioche.

Ici commencent les retraits du Commandeur des Chevaliers.

Le Commandeur des Chevaliers est sous les ordres du Commandeur du Royaume de Jérusalem. Il est chargé de veiller sur la Vraie Croix en compagnie de dix frères choisis parmi les meilleurs.

Ici commencent les retraits des Frères Chevalier, Commandeur des maisons.

Les Chevaliers Commandeurs des maisons doivent avoir chacun quatre chevaux et deux écuyers. Dans leurs commanderies, ils répartissent le travail de tous en fonction des capacités de chacun et tous doivent leur obéir.

Les Commandeurs des maisons peuvent donner jusqu'à un besant à un frère pour les besoin d'une mission.

Ici commencent les retraits des Frères Chevaliers et des Frères Sergents.

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Chaque Frère Chevalier doit avoir trois chevaux et un écuyer. Le Maître peut leur faire donner un quatrième cheval et un second écuyer, s'il le désire. Ils ont tous droit à un haubert de mailles, à des chausses de mailles, un heaume, une épée, un écu, une lance, une masse turquoise, un surcôt blanc marqué de la croix rouge qui est symbole du voeu permanent de défendre la Terre Sainte, un gambeson qui est porté sous la cotte de mailles et trois couteaux ; un couteau d'arme, un pour le pain et un canivet appelé aussi couteau d'Antioche. Ils ont tous deux chemises, deux caleçons, deux braies, deux chausses, une ceinture qui porte l'épée et soutient le haubert afin qu'il n'écrase pas trop les épaules et une petite ceinture blanche qui est nouée autour des braies, qui sont gardées pour dormir, ainsi que la chemise. Ils ont une couverture et deux capes marquées de la croix rouge : une est doublée de fourrure et l'autre non. En été, ils doivent rendre la cape doublée au Drapier et prendre celle qui ne l'est pas. Chacun a droit à une grande chape pour les nuits de garde ainsi qu'à toutes les pièces de literie. Chacun a droit à deux sacs : un sac de toile pour le linge et la literie et un sac de cuir tressé, qui seul peut supporter les frottements de la cotte de mailles. Le Drapier leur remet également deux serviettes, une pour la table et une pour la toilette, ainsi qu'un grand drap pour couvrir le cheval. En campagne, ils ont tous un chaudron, pour cuire le repas, un bol pour les mesures d'avoine et d'orge, deux hanaps pour boire, deux gourdes, une louche et une cuillère ; une hache, une longe, trois besaces (une pour lui et deux pour son écuyer), et une tente qui est appelée la grebeleure.

Les surcôts des Frères Sergents sont noirs et portent la croix vermeille devant et derrière. Leurs capes sont noires ou brunes et sont aussi marquées de la croix vermeille. Ils ont le même équipement que les Frères Chevaliers, à l'exception des chevaux et des harnais, de la tente et du chaudron, car ils dorment dehors et font la cuisine en commun. Ils n'ont qu'un haubergeron de mailles et leurs chausses de mailles n'ont pas d'avant pied afin qu'ils puissent marcher.

Seuls cinq Frères Sergents ont droit à deux chevaux et à un écuyer chacun : ce sont le Sous-Maréchal, le Gonfanonnier, le Frère Cuisinier du Couvent, le Frère Maréchal-Ferrant du Couvent et le Commandeur de la Voûte d'Acre. Tous les autres Frères Sergents ont un seul cheval.

Un frère ne peut rien recevoir d'un homme du siècle pour sa propre utilisation sans permission, à moins qu'il ne s'agisse d'une aumône faite à la Maison, qu'il doit alors prendre et remettre à la Maison.

Un frère ne peut rien modifier dans son équipement sans permission. Aucun frère ne peut se baigner, se soigner, aller en ville ou faire un galop sans permission ; et là où il ne peut aller, il ne peut pas envoyer son écuyer ou son cheval.

Ici commencent les retraits du Turcopolier.

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Le frère Turcopolier doit avoir quatre chevaux et un turcoman. Lorsque le Turcopolier s'avance avec les éclaireurs et que des frères chevaliers l'accompagnent, ces derniers sont sous ses ordres. Il peut ainsi commander jusqu'à dix frères chevaliers. Mais s'ils sont plus de dix, et qu'il y a avec un Commandeur des Chevaliers porteur du Baucent, le Turcopolier est sous ses ordres. Lorsque les échelles du Couvent sont alignées, le Turcopolier doit tenir ses hommes en ordre, et il ne doit attaquer que sur l'ordre du Maître ou du Maréchal.

Tous les frères sergents sont sous les ordres du Turcopolier en temps de guerre, mais pas en temps de paix. Tous les turcopoles sont sous ses ordres en temps de guerre comme en temps de paix.

En combat, si les frères sergents voient qu'ils ne peuvent plus résister ou qu'ils sont blessés, il peuvent retraiter, s'ils le désirent, sans permission et sans dommage pour la Maison.

Lorsque des frères chevaliers encadrent et commandent des frères sergents, ils doivent attendre l'ordre pour charger. Et lorsque la charge est ordonnée, ils doivent mener les sergents en lignes serrées derrière eux, au mieux de leurs capacités, afin que si les frères chevaliers de la première ligneen ont besoin, les sergents puissent leur venir en aide.

Ici commencent les retraits du Sous-Maréchal.

Le Sous-Maréchal doit avoir deux chevaux. Il doit répartir toutes les petites pièces d'équipements de la maréchalerie (c'est à dire les harnais) entre les frères et veiller à leur entretien. Il distribue et fait réparer les selles, les brides, les étriers, les lances, les épées, les armes turquoises, les arbalètes et les chapeaux de fer. Tous les frères des métiers de la maréchalerie sont sous ses ordres et ils doivent lui rendre compte de leur travail. Le Sous-Maréchal doit également répartir les écuyers entre les frères.

Ici commencent les retraits du Gonfanonnier.

Le Gonfanonnier doit avoir deux chevaux. Tous les écuyers de la Maison sont sous ses ordres. Il doit les engager et entendre leurs voeux et leur dire toutes les règles de la Maison et les fautes qui leur vaudrait d'être expulsés, mis aux fers et flagellés. Il doit s'assurer qu'ils sont payés lorsqu'ils ont achevé leur terme. Il peut tenir chapitre et les assembler lorsque cela est nécessaire et les punir selon la manière du Temple. Les frères responsables de la grange aux grains et du poste de garde sont également sous ses ordres.

Lorsque le Couvent est en marche, le Gonfanonnier doit se placer devant la bannière du Temple qui est portée par un écuyer et il doit veiller à l'ordre de marche, selon les directives du Sénéchal. En temps de guerre, lorsque les frères ont formé les échelles, un turcopole doit porter la bannière et le Gonfanonnier doit positionner les écuyers en échelles. Quand les frères et le Maréchal chargent, les écuyers qui menaient les destriers jusqu'avant la bataille doivent charger derrière leurs maîtres. Les autres écuyers doivent tenir les chevaux que leurs maîtres montaient à l'arrière et rester avec le Gonfanonnier. Il tient toujours un Gonfanon Baucent de réserve enroulé autour de sa lance. Et lorsque le Maréchal lui en donne l'ordre, il déroule le gonfanon et charge avec les écuyers restants.

Le Gonfanonnier est toujours un frère sergent.

Des Frères Sergents, Commandeurs des Maisons.

Les frères sergents Commandeurs des Maisons doivent avoir un cheval. Ils sont assistés par un frère sergent qui est leur écuyer. Ils peuvent donner quatre deniers à un frère pour les besoins d'une mission. S'il plait au Gonfanonnier de lui donner un écuyer, il peut le faire.

Des Frères Casaliers.

les frères casaliers doivent avoir deux chevaux et un écuyer. Ils peuvent donner quatre deniers à un frère pour les besoins d'une mission.

Ici commencent les retraits du Frère Infirmier.

Le frère Infirmier doit demander aux frères qui sont malades quelle est la nourriture qu'ils désirent manger afin que leur rétablissement soit le plus prompt possible. Il doit préparer cette nourriture et leur en donne autant qu'ils le désirent. Tous les frères malades et âgés qui ne peuvent pas tolérer la nourriture du Couvent doivent manger à la table de l'infirmerie.

Tous les frères qui ne peuvent pas entendre les heures ni se rendre à la chapelle à cause de leur maladie doivent dormir à l'infirmerie.

Le Commandeur doit fournir au frère Infirmier tout ce dont il a besoin pour la table de l'infirmerie, ainsi que de l'argent pour acheter les médecines. Le Commandeur doit placer sous son commandement le cellier, la bergerie, le poulailler, la porcherie et le potager.

Ici commencent les retraits du Frère Chapelain.

Les frères chapelains doivent faire les mêmes voeux que les autres frères et se soumettre à la même Règle et se comporter comme eux. Ils doivent porter une robe noire du meilleur tissu et des gants, par égard pour leur fonction, et ils doivent raser leur barbe.

Les frères chapelains doivent être honorés. Ils s'assoient toujours à côté du Commandeur ou du Maître et ils sont servis les premiers.

Les frères chapelains sont les seuls à qui les frères doivent faire leur confession.

Si un frère chapelain pèche, il doit implorer le pardon en chapitre comme les autres frères, mais il ne s'agenouille pas. S'ils sont en pénitence, ils ne vont pas travailler avec les esclaves comme les autres frères, mais au lieu de cela, ils lisent leur psautier.

Voici les fautes qu'un frère chapelain ne peut pas absoudre.

Si un frère tue un chrétien ou une chrétienne, verse le sang d'un frère, frappe un prêtre ou un moine d'un autre Ordre, entre dans l'Ordre par simonie, ou avait déjà prononcé des voeux dans un autre Ordre lorsqu'il a été reçu au Temple ; de tous ces péchés un chapelain ne peut absoudre un frère. Le frère doit se rendre auprès du patriarche, de l'archevêque ou de l'évêque pour leur demander l'absolution.

Ici commencent les retraits des Soeurs du Temple.

Les soeurs admises dans l'Ordre font les mêmes voeux que les frères et se soumettent à la même Règle. Elles vivent dans les mêmes maisons que les frères et il ne doit pas y avoir de maisons de soeurs. Elles participent au chapitre. Elles ne doivent pas être employées aux tâches domestiques, s'occuper des malades ou faire l'aumône aux pauvres mais elles doivent se consacrer à la lecture, à l'écriture et aux travaux manuels. Elles ne participent pas aux tâches militaires. Dans chaque maison où des soeurs seront présentes, l'une d'elle devra occuper la charge de Chantre, c'est à dire de Maître de chant.

Si un homme et une femme mariés se présentent pour se retirer du monde et entrer au Temple, ils pourront le faire, mais seront séparés.
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