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Les routes sont de l'Empire sont en terre battue et sont souvent bordées d'arbres comme des cèdres ou des pins. A l'exception des routes impériales, peu de routes sont bien entretenues. Sur les routes impériales comme le Tokaido, on peut trouver de nombreux checkpoints tenus par des samurais au service du gouvernement impérial (et non des daimyos locaux). On n'utilise pas de charriots (gissha) sur la route. Dans les villes, les gens utilisent utilisent parfois des charrettes à bras pour déplacer des choses mais sur la route on marche ou on chevauche, il n'y a pas d'autres alternatives. Les seuls qui se déplacent à bord d'un attelage sont l'Empereur ou des membres très haut placés de la cour. Ils se déplacent alors dans un véhicule tiré par un boeuf, le horen. Ceux qui ne veulent pas marcher ont deux options : le cheval ou le palanquin.

Les personnes de haut rang se déplacent dans des palanquins fermés et richement décorés appelés norimono et sont portés par plusieurs domestiques (parfois jusqu'à huit). Le norimono est doté de portes aux ouvertures étroites, permettant à son occupant d'observer les lieux traversés tout en étant à l'abris des regards.

L'autre forme de palanquin est le kago, sorte de chaise à porteurs attachée à une longue perche et portée par deux kagoyas (littéralement porteurs de kago). Les kagoyas se rencontrent fréquement aux stations et auberges situées sur la route (approximativement tous les 7 ris sur une route importante). A ces étapes, les kagoyas seront remplacés par des porteurs "frais".

En ville, les kagoyas agissent comme un service de taxi.

Courtoisie routière

Les routes sont étroites, y compris sur les axes routiers majeurs. Cela rends parfois la circulation délicate. Les règles générales de la route sont : laissez le passage à quelqu'un de plus gros ou de plus important que vous.

Il existe une camaraderie générale entre les voyageurs car tous partagent les difficultés de la route. Pour cette raison, un simple salut de la tête d'un bonge pour un samurai est tout à fait normal sur la route (le bonge salue en premier bien sûr).

Si une escorte officielle de cavaliers approche avec un palanquin, l'étiquette (et le simple sens de la survie) veut que toute personne ne sachant pas qu'elle est d'un statut supérieur quitte la route et s'incline ou se prosterne le temps que le groupe passe.

Les gens peuvent marcher sur toute la largeur de la route mais quand un autre voyageur ou groupe de voyageurs arrive de la direction opposée, le groupe de plus bas rang doit se déporter pour laisser le passage.

Si les fourreaux de deux bushis se touchent alors qu'ils se croisent, l'offensé peut demander une réparation immédiate. Les duels qui en résultent constituent d'intéressants divertissements pour ceux qui voyagent. Une façon d'éviter ce genre de désagrément est naturellement de marcher sur le bord gauche de la route.

Si quelqu'un est tué sur la route, il est très grave d'être pris en train de voler le cadavre. Un samurai qui en tue un autre laissera son corps là où il est tombé, puis un groupe de doshins viendra éventuellement de la ville la plus proche pour récupérer le corps qu'ils transporteront sur un tatami.

Faire une pause

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Les routes importantes ont des relais à intervalles réguliers. Plusieurs de ces relais ont une yado (auberge) où les voyageurs peuvent se reposer. Ces établissements sont de véritables melting-pot où l'on peut rencontrer des gens de toute origine, car si en général chacun s'occupe de ses affaires, les difficultés de la route, partagées par tous, peuvent à l'occasion faire tomber les barrières sociales.

Ces auberges, qui sont généralement de moins bon standing que les établissements situés en pleine ville, peuvent parfois coûter aussi cher que les meilleures auberges, leur situation de monopole entraînant des prix élevés. La seule autre option est de dormir dehors près de la route (et loin de l'auberge) avec tous les risques que cela implique.

Ces établissements ont une autorisation officielle et sont supposés être sûrs. Ils sont par ailleurs contrôlés régulièrement par les patrouilles qui parcourent la route. La corruption n'est cependant pas impossible et une auberge peut très bien être tenue par des gens peu honnètes.

Un des signes vous indiquant que vous approchez d'une ville est l'apparition soudaine de stands. Ces petits étalages disposent de quelques bancs étroits et permettent de s'assoir un moment en profitant d'une tasse de thé, de quelques boulettes ou d'un bol de nouilles le tout pour quelques zenis. Les propriétaires de ces échoppes sont souvent très au fait des rumeurs locales et adorent collecter les récits des voyageurs, en particulier s'il s'agit de ceux d'un o-samurai-sama.

On trouve également à proximité des relais des shukuba-joros (littéralement prostituées d'après relais), des prostituées bon marché qui prennent soin des voyageurs pour la soirée.

Police et patrouilles

Il n'y a pas vraiment de police à proprement parler sur la route. En effet, les doshins n'opèrent seulement qu'aux proximités des villes. La seule chose se rapprochant d'une force de police sont les corps de samurais au service des daimyos locaux qui assurent la sécurité des routes. Si un tel corps est rencontré, les samurais le constituant sont sans armures, portant des jingasas (littéralement chapeau militaire) marqués du mon de leur clan et des kotes (brassards). Selon l'importance de la route, la richesse du daimyo local et les conditions politiques (guerre ou paix), la taille des corps armés peut varier, même s'il est rare qu'une patrouille ne soit constituée de plus de 12 personnes.

Tout représentant officiel a le droit de contrôler et d'interroger tout individu rencontré.

Il est illégal de voyager de nuit sans lanterne allumée. Si vous courez ce risque, un garde peut parfaitement vous tuer en pensant avoir affaire à un criminel...

Les armures sur la route

Les voyageurs ne portent normalement pas d'armures sur la route. C'est seulement en temps de guerre que les bushis se déplaçant porteront leurs armures. Autrement, l'armure est transportée dans un coffre spécial nommé gosuku-bitsu (littéralement boîte à armure) qui, selon la taille de l'armure, peut être porté comme un sac à dos volumineux ou transporté au bout d'une perche que l'on porte sur l'épaule.

En période de guerre, on peut voyager en armure même si l'on préférera sans doute la cacher sous des vêtements.

En dehors de la guerre, quelqu'un qui se déplace en armure sur la route peut s'attendre à être considéré avec mépris par les autres bushis et évité par les gens du commun qui le considéreront sans doute comme un bandit. Toute patrouille rencontrée ne manquera pas d'arrêter et d'interroger cette personne.

Les armes sur la route

Les armes peuvent être portées sur la route mais elles doivent alors être mises au fourreau ou rangées dans leur gaine. Même les lances ont une gaine, souvent de bois lacqué, pour protéger leur lame du mauvais temps et de la poussière.

Les arcs sont habituellement transporté décordés et rangés dans une boîte mais la vue d'un arc encordé ne stressera pas pour autant les autres voyageurs, le porteur étant alors considéré comme voulant chasser. Les flèches sont transportées dans un coffre lacqué.

La règle avec toute arme lorsque l'on est sur la route est la suivante : si une arme est difficile à utiliser rapidement, alors elle est sûre.

Chevaucher

Se déplacer à cheval peut être compliqué, l'hébergement d'un cheval pour une nuit coûtant bien plus cher que l'hébergement d'un samurai. Quand on monte en selle, on monte depuis la droite (et non à gauche comme en Europe). Les kuras (selles) ont plus de points communs avec les selles pour chameau qu'avec le concept européen de la selle. On ne s'assoit pas dans la selle comme en Europe, on s'assoit sur la selle. Les kuras sont faites en bois lacqué. Les selles des élites sociales sont souvent décorées de motifs peints ou d'incrustations de nacre ou de métal. Les abumis (étriers) sont eux aussi très différents de leur homologues européens et ont une forme de "J" sur lequel on vient poser le pied.

Seul les samurais d'un rang suffisament élevé ont le droit de se déplacer à cheval en temps de paix.

Les gens du commun qui se déplacent avec un cheval doivent marcher à côté de lui.

La voie terrestre

L'Empire est un pays montagneux. Se déplacer n'est cependant pas trop compliqué car un réseau de routes et de grands routes existe. La principale difficulté réside dans le franchissement des multiples points de contrôle, en particulier en période de conflit. Ces barrières de contrôle peuvent être aussi fréquentes que les villes par lesquelles passe la route et sont au minimum présentes à la frontière de chaque province ou han (fief).

Pour les membres des classes supérieures, le franchissement de ces contrôles peut être assez aisé. Pour les classes inférieures, convaincre les autorités de les laisser voyager peut être un véritable case-tête.

Les grands routes

le Tokaido

le Tokaido

Il y a peu de routes majeures dans l'Empire. Ces routes sont généralement larges de 3 kens (6 mètres) et sont faites de terre compactée. Après une averse, parcourir ces routes peut donc être un véritable calvaire.

Des relais sont placés approximativement tous les 7 ris, permettant ainsi aux voyageurs de trouver un yado chaque soir. Chaque relais est de plus à proximité d'au moins un temple bouddhiste.

Approximativement tous les 30 ris, on trouve des postes de contrôle gouvernementaux. Chercher à éviter ou ne pas s'arrêter à un poste de contrôle est un crime grave. Les seules exceptions sont les messagers qui peuvent toujours passer à travers un poste de contrôle.

Le Tokaido (littéralement Route de la mer de l'Est) relie la cité impériale aux territoires du sud en longeant la côte. Par rapport à d'autres routes, le Tokaido est une route plate sur laquelle il est facile de voyager. C'est une des plus grandes artères commerciales de l'Empire.





Routes

Les villages sont souvent reliés entre eux ou reliés à la grand route par des pistes de terre. Ces routes ne sont pas aussi large que le Tokaido et on y rencontrera peu (voire pas du tout) de postes de contrôle. Elles sont aussi nettement moins sûres. Les maisons de thé, auberges ou kagoyas que l'on peut rencontrer sur ce genre de route ne sont pas forcément fiables. Si la plupart de leurs propriétaires sont honnètes, il est cependant plus facile pour quelqu'un voulant se lancer dans le banditisme de s'installer sur ce genre de route.

Les étendues sauvages

S'il y a une règle mathématique qui ne peut s'appliquer à l'Empire, c'est celle qui dit que le plus court chemin est la ligne droite. Voyager d'un village vers un autre en ligne droite peut en effet nécessiter d'escalader une montagne, de franchir une rivière et de patauger à travers des rizières.

Néanmoins, des gens voulant éviter des contacts sur la route pourront se déplacer de cette façon. Il n'y a pas de point de contrôle dans ces endroits, on pourra juste y croiser à l'occasion un hameau, un sanctuaire ou un temple isolé ou quelques cabanes de paysans.

Il n'y a pas d'auberges dans ces endroits, ni d'écuries ou de kagoya. Les seuls répits que l'on peut y trouver sont une grotte occasionnelle, un hameau trouvé par hasard ou une cabane isolée.

Plus d'un conte d'horreur commence d'ailleurs par un voyageur isolé cherchant un abri pour la nuit...

Lacs et rivières

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Les droits de navigation sont généralement détenus par des officiels qui vendent ensuite des licences aux bateliers et aux passeurs. Ces marins sont tous des bonges qui doivent tous rendre des comptes à un représentant du daimyo.

Les bateaux sont généralement lents et maladroits et transportent aussi bien des marchandises que des passagers. Les plus petits d'entre eux, contrairement aux navires occidentaux qui sont maniés à l'aide de paire d'avirons, sont manœuvrés par la technique de godille, une technique difficile à maîtriser.







Mer

Les voies maritimes relient les plus grands ports de l'Empire. La gestion des ports est entièrement dans les mains des daimyos les contrôlant et peuvent donc grandement varier d'une province à une autre. Certaines organisations criminelles sont spécialisées dans la contrebande, fournissant des marchandises interdites à leurs clients.

Les navires de pêche sont petits et sont maniés par un homme ou deux.

jonque

jonque

La jonque côtière, limitée au cabotage, est un navire à coque compartimentée et à voiles de trois quart. Petite et non armée, elle doit fuir au moindre de signe de danger. Elle constitue une proie facile pour les clans ennemis ou les pirates Wakos.

















Shuinsen

Shuinsen

Le shuinsen, le plus gros navire de commerce, est conçu pour naviguer en haute mer et est donc plus robustes que les autres navires de commerce. Il peut transporter de grandes cargaisons et parcourir de longues distances, permettant de générer d'importants revenus commerciaux. Etant légèrement armé, le shuinsen a de meilleure chance de survie face à une attaque de pirates Wako.

















Les navires de guerre sont construits en bois et sont souvent renforcés par du bambou ou des plaques de métal, ce qui les rends facilement inflammables. Il est ainsi fréquent de chercher à incendier les navires ennemis avant de les aborder. Les archers embarqués à bord des navires utilisent des flèches enflammées pour venir à bout des défenseurs ennemis. En revanche, l'abordage est la tactique de bataille navale principale, le reste étant secondaire. Cette façon de se battre reste fidèle à la voie du samurai, les combattants cherchant alors un adversaire de taille à affronter en duel. Il est intéressant de noter qu'à l'exception des sengoku bunes, les navires militaires sont manoeuvrés à la rame.

On distingue différents modèles de navires de guerre :

Kobaya

Kobaya

Le kobaya est un petit navire rapide dont l'équipage d'archers (en général 30) peut bombarder de flèches les équipages ennemis. Son rôle au combat est de rester aux extrêmités d'une flotte afin de pouvoir rapidement rejoindre les points stratégiques où un tir de renfort est nécessaire. La vitesse du kobaya lui permets d'éviter l'abordage par des navires plus lourds et plus puissants tout en faisant pleuvoir des flèches sur eux. L'équipage du kobaya n'est pas sensé aborder les navires ennemis mais plutôt les affaiblir pour faciliter la tâche des navires alliés. Ironiquement, les archers du kobaya sont vulnérables aux tirs à distance, le pont supérieur de cette embarcation n'étant pas protégé.













Sekibune

Sekibune

Le sekibune ou bune moyen représente sans doute l'élément principal de toute marine d'un clan, tant par sa taille que par sa maniabilité. Sa coque est assez résistante et son équipage est suffisant pour venir en aide aux navires plus importants. Leur vitesse et leur maniabilité lui permets aussi d'affronter les bateaux plus petits et plus rapides. Le sekibune n'est pas spécialisé et il n'est donc pas aussi rapide que les kobayas ou aussi fort que les navires lourds. Sa polyvalence reste malgré tout un avantage et ce navire, associant vitesse et puissance, est une unité navale flexible.















Seiro bune

Seiro bune

Le seiro bune est un bune moyen modifié possèdant une grande tour dans laquelle prennent place des archers qui peuvent alors tirer sur les marins et soldats ennemis situés sur les ponts des navires ennemis. L'ajout de cette plate-forme de combat en fait une véritable tour de siège flottante. En théorie le seiro bune s'approche de ses ennemis pour les cribler de flèches et profite de sa légéreté pour éviter toute tentative d'abordage. Il est arrivé, rarement, que des seiro bunes soient utilisés pour assièger des châteaux par voie de mer.















Sengoku bune

Sengoku bune

Le sengoku bune est un navire de taille moyenne doté d'un unique mat et d'une seule voile, ce qui lui confère plus de vitesse et lui permet de pourchasser les embarcations plus lentes. Cette voile le distingue des autres navires de guerre et lui permets, en association avec ses propres rameurs, de poursuivre les bateaux ennemis. Par rapport aux autres navires moyens, le sengoku bune transporte un petit équipage et il convient mieux à la lutte contre les navires de plus petite taille que lui.















Ataka bune

Ataka bune

L' ataka bune ou bune lourd, pilier d'une flotte, transporte de grands détachements de soldats et d'archers pour attaquer les navires ennemis. C'est un navire de guerre robuste flanqué de planches de bois afin de protéger l'équipage. Il transporte en son sein un grand nombre de troupes d'abordage, certaines armées d'arcs pouvant tirer à travers les orifices des planches. Sa taille et son poids en font un navire lent et difficile à manoeuvrer, mais il n'a pas été fabriqué pour être rapide. Son rôle est plutôt celui de plate-forme flottante. Le bune lourd s'approche de ses ennemis, son équipage se sert de grappins pour aborder le navire ennemi puis sa force d'abordage, constituée de samurais et d' ashigarus, s'élance au combat contre l'équipage adverse. Ce navire est doté d'un pont basculant pour faciliter l'assaut des embarcations ennemies.













O-ataka bune

O-ataka bune

Le O-ataka bune est une version améliorée et plus grande du bune lourd. Il transporte un grand nombre de troupes et sa coque est renforcée par des plaques d'acier, ce qui la rend particulièrement résistante. Malgré son grand gabarit, il jouit d'une vitesse comparable à celle d'un ataka bune. Ce navire immense et blindé est une véritable forteresse flottante et peut à lui seul changer le cours d'une bataille, et cela malgré sa tendance malheureuse à chavirer.















Nihon Maru

Nihon Maru

Enfin, le Nihon Maru est le navire le plus grand de tout l'Empire. Navire personnel du daimyo du clan de la mante, Yoritomo Yoshitsune, il ressemble littéralement à un chateau flottant. Il est doté d'une superstructure immense incluant une forteresse centrale à 3 ponts. Il incarne la puissance maritime du clan Yoritomo et sa seule présence suffit encourager les navires alliés. Le Nihon Maru transporte un nombre important de soldats capables d'aborder les autres navires mais sa taille gigantesque et son apparence extravagante en font un bateau lent et encombrant. Il s'agit d'un véritable chef d'oeuvre symbolisant la richesse, la puissance et l'ambition du daimyo des Yoritomos.
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