La domotique

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Elle s'est considérablement développée en 2030 et on trouve maintenant des gammes bon marché qui attirent les middle-classes. Une unité centrale contrôle les programmes de ses périphériques compatibles qui peuvent être des grille-pains, des machines à laver, réfrigérateur etc. Tout l'électro-ménager, mais également le matériel média et même les éventuels robots peuvent se retrouver en réseau. La connexion à l'unité centrale peut se faire par câble ATUSB ou par onde radio. Les familles aux revenus modestes vont d'abord s'équiper d'une unité centrale équipée du logiciel Junon TrueLife et vont acquérir petit à petit tout le matériel nécessaire. On ne trouve plus sur le marché d'appareil sans port ATUSB, et même si le consommateur n'a pas encore acheté son réseau domotique il est rassuré, le jour où il aura le budget, il n'aura pas besoin de racheter une cafetière. Pour les parents, obligés d'avoir chacun deux boulots pour rembourser les crédits, la domotique est une aubaine. Les 2 plats pré-cuisinés placés dans la réserve du micro-onde seront prêts respectivement à 12h30 et 19h30 et une voix personnalisée avertira le petit John qu'il peut passer à table. A 20h10 les programmes TV s'interrompront en lui rappelant de se brosser les dents, et à 20h50 un biper avertir son père si la thermique de la chambre n'a pas décelé la présence du garçon dans son lit. Dès l'âge de 8 ans les enfants savent récupérer les codes d'accès à l'unité centrale, modifiant temporairement les horaires d'interruption de la TV, autorisant les chaines qui ne le sont normalement pas, et savent qu'il suffit de placer le chat dans le lit pour tromper le programme. Au bout d'un moment les parents se rendent compte su subterfuge et achètent des caméras qui leur permettent depuis n'importe-où, de surveiller ce qui se passe à la maison. Ils découvrent ainsi que Katty, l'ainée, au lieu de faire ses devoirs, s'envoie de l'oni et couche avec son boyfriend. C'est le drame. Pendant ce temps un charognard de la toile a cracké le code confidentiel de la famille et observe tout ce qui se passe. Il fait une fixette sur la délicieuse Katty et modifie la liste des courses que le frigo fait chaque semaine sur internet pour envoyer régulièrement à la jeune femme des jouets intimes qu'il voudrait la voir essayer. Au bord de la crise de nerf, la mère appelle les ingénieurs de maintenance, qui, sensibilisés au problème, découvrent rapidement le piratage et remontent à la source. Leur patron dépose plainte auprès du bureau du procureur qui envoie une équipe arrêter le pirate et débuter le procès où il risque très gros. Chez les ménages aisés, c'est toute l'habitation qui peut être automatisée. Les arrivées d'eau et de gaz sont contrôlés électroniquement, tout comme les stores, les portes de garage, les baies vitrés, les interrupteurs, jusqu'à la moindre chasse d'eau. Les serrures des portes d'accès principales restent généralement encore à action manuelle car les risques de court-circuit en cas d'incendie inquiètent. Pour des groupes de jeunes hackers désœuvrés, ces systèmes domotiques sont un peu comme des Sims grandeur nature ! On les surnomment les poltergeists. Les signes avant-coureurs discrets de leur arrivée se traduisent par une porte qui reste bloquée, une tarte qui crame au four, puis en l'espace de quelques minutes, tout bascule dans le chaos. Les TV passent sur des chaines porno, la Hi Fi est poussée au volume maximum, les lumières switchent en continu, le frigo commande pour 10 000$ de crème glacée. Cela dure plusieurs très longues minutes avant que le poltergeist ne se lasse ou s'acharne sur aune autre proie. Physiquement, il y a rarement des accidents dans la mesure où les appareils branchés ne sont pas faits pour blesser, au contraire. Par contre, l'impact psychologique est très fort. C'est là où se situe le plaisir des poltergeists qui dénonceraient le mode de vie californien moyen. Les séquences vidéo des ces agressions circulent sur le net et fascinent autant qu'elles répugnent. Aucune solution complètement satisfaisante n'a pour l'instant été trouvée par les sociétés de domotique. Plusieurs associations de consommateurs poussent pour que soit utilisé le protocole HYL, mais HYL ne protège pas les très nombreux utilisateurs peu prudents et remettre son réseau entier entre les mains de Mr Hyde n'est pas de nature à rassurer les entreprises. Alors elles font la chasse aux hackers, condamnant ceux qu'elle attrape à des peines exemplaires, engageant des mercenaires pour en retrouver d'autres.

Jeux vidéo

Il est toujours possible de s'acharner sur des joysticks et autres paddles mais cela est réservé à ceux qui n'ont pas de moyens. Maintenant, il y a le casque de réalité virtuelle ou augmentée, qui associé à des gants, permet une immersion nettement plus importante. Plus cher, mais encore meilleur, on trouve la cuve à immersion. Cette grande baignoire à cockpit de 2m de long rempli d'un liquide transparent irisé permet, en association avec un casque, de transmettre le toucher, et dans une certaine mesure l'odeur. Enfin le must encore rarissime des marmots à la cuillère en or, est l'interface neurale en broche dure. Le jeu envoie directement les stimuli à votre cerveau, c'est comme si vous y étiez ! Bien sûr des garde-fous parfaitement testés évitent l'arrêt cardiaque au moment du GameOver.

X-trem games

Une tendance du jeu vidéo est l'immersion en profondeur et le goût du risque. Pour faire monter l'adrénaline, quoi de mieux que de se faire envoyer des décharges électriques ou de faibles poisons lorsque l'on se prend des coups dans le jeu ? Ainsi, des salles d'Xtrem Gaming plus ou moins légales (rien n'est statué dans la loi sur le sujet) se sont montées, principalement au sud-ouest de Downtown, près du Colyseum, et proposent des rings ou des combattant revêtent casques et gants de réalité virtuelle et sur lesquels parient des spectateurs qui suivent leurs avatars en écran holo. Il existe aussi des cuves à immersion pour que le corps encaisse les coups comme le fait l'avatar.

Virtual worlds

A l'origine il y avait internet et ses jeux massivement multi-joueurs. Des mondes imaginaires riches en aventures, en savoir ou en perte de temps. Au début il ne s'agissait que de monde med-fan où les dragons, liches et paladins se mettaient sur la tronche allègrement. Puis vinrent les mondes thématiques (super-héros, sexe, sport, guerre, musique, balade dans les paysages fabuleux, éducatifs etc.). Quelques uns de ces mondes, aidés par une communauté de joueurs pouvant l'agrandir, devinrent indétrônables et en 2017, un accord entre les ayant-droits de ces mondes, permis leur fusion. Ainsi un guerrier post-apo pouvait se rendre dans un amphithéâtre romain et y discuter littérature avec un professeur de cuisine chinoise. La plupart de ces jeux étaient basés aux USA et lors de la sécession, le gouvernement de l'Union interdit leur utilisation (trop peu morale), ces mondes s'effondrèrent (ils n'étaient pas gérés depuis la Californie). Une vague de suicides sans précédent s'en suivit dans le monde. Des micro-mondes commencèrent à ré-apparaître un peu partout dans le monde. En Californie, où l'industrie du jeu était restée puissante, ils furent parmi les premiers à regagner une renommée mondiale. Les plus courus sont :
  • Le Stadium, où ont lieu toutes les compétitions de sport de sport virtuel. Dans ce lieu tout est permis : le curling aquatique, le tir à l'arc en apesanteur, le close-combat façon matrix etc. Les vrais sports y sont également retransmis en 3D et bien entendu les paris vont bon train.
  • Vir-Show est l'univers du spectacle : théâtre, concerts, sports artistiques comme le patinage ou le catch. On y trouve aussi les cercles de spécialistes qui se réunissent pour discuter de sujet très pointus.
  • Eros, est strictement réservé aux adultes. Toutes les fantaisies virtuelles y sont permises du moment qu'elles soient légales en Californie. Bien entendu, comme les autres mondes, les joueurs l'agrandissent et les bordures externes sont une zone franche dans laquelle l'absence d'autorité permet la recherche de sensations fortes.
  • Voyager répond au besoin de s'évader (alors que le Californien moyen reste de plus en plus cloitré). Cet univers simule les mondes, imaginaires ou non. Il est possible de s'y balader en touriste ou d'être actif dans un monde donné comme celui de Mass Effect par exemple.
  • Un cinquième monde, Home, n''est pas encore ouvert, mais il défraye déjà la chronique. A la base, il s'agit d'un projet complètement fous de passionnés gosses de riches de Caltech ayant déterré en 2028 un vieux jeu nommé Mind-Craft. Ils ont adapté le code et l'ont branché sur un réseau de Qbits qu'ils ont ensuite alimenté avec les données géographiques terrestres, entre autres issues des satellites. Au bout de quelques semaines, ils avaient recréé la terre au mètre près et l'avaient peuplé du nombre d'humains avec leurs activités relativement identiques à la terre véritable. Cela aurait s'arrêter là si parmi les relations de leurs parents, Terry Skilton, directeur de Calnews n'était pas tombé par hasard sur le projet. Il fut emballé pour en faire le support du futur monde de l'information. Quoi de mieux en effet pour les téléspectateurs que de s'immerger au cœur de celle-ci, être au milieu d'une bataille en Colombie, visiter la mairie de Los Angeles au moment des émeutes de Watts ? Mieux, ce monde allait enregistrer les événements couverts et il serait ainsi possible de choisir l'époque, la date, le lieux précis où l'on souhaite être. Skilton racheta les travaux des jeunes gens et leur offrit un pont d'or pour travailler sur le projet tout en leur permettant d'accéder à un véritable ordinateur quantique qui permettra à termes d'éplucher les informations mondiales et peupler le monde des personnes et évènements réels.

TV & Médias

Le support

Il en existe deux types : la télévision dite «murale» dont l'écran, aussi mince et potentiellement aussi souple que le papier est collé ou suspendu au mur, et la télévision dite «aérienne» dont l'écran holographique est simplement entre deux tiges rigides verticales. Cette dernière version permet de regarder l'écran sur quasiment 360° et permet à la reine domestique de prendre place définitivement au milieu du lieu de vie. De plus, il est possible et amusant de passer au travers l'image. Les kids adorent. Comme n'importe quel appareillage numérique, la TV présente des ports ATUSB et permet les fonctions d'enregistrements simultanés, de différé, de paiement en ligne, de surf sur la toile, de webcam haute définition, de recherche de programmes par mot-clés prononcés dans l'émission, le téléchargement des programmes disponibles quelques heures après leur diffusion et de tout un tas d'autres gadgets.

L'usage

Chaque foyer, même le plus humble, est équipé d'une télévision branché sur le réseau. C'est un loisir peu onéreux et de moindre qualité : ses émissions sont le miroir des aspirations les plus basses des californiens. Pourtant on peut ressentir une certaine lassitude du public vis à vs des émission classiques de TV réalité ou porno. L'angelinos moyen cherche le renouveau qu'il trouve dans des émission de live-feeding, dans l'immersion par casque de réalité virtuelle ou par de nouvelles chaines très différentes comme Wider ou Hobo Channel, ou encore par la revendication d'oeuvres d'arts pour des oeuvres télévisuelles (fussent-elles les plus abrutissantes). Un autre aspect marquant est l'accès aux techniques de l'image par le plus grand nombre. Après l'impression, la mise en page, le son et la photographie, désormais n'importe qui s'y intéressant peut monter une vidéo et faire quelque chose de très présentable en peu de temps (1h de travail pour 1h de vidéo par exemple). Les professionnels ont développé le procédé "merge 3D" qui permet d'intervenir en temps réel sur des images (films, pubs, infos, etc...) en incorporant des images numériques préparées à l'avance. Les publicitaires peuvent ainsi changer les produits consommés dans un sitcom en fonction de la cible qui le regarde, ou bien changer la toilette des acteurs d'un film tourné il y a vingt ans en fonction des dernières tendances de la mode. Le «live-downloading» est une activité passionnante pour certains, et qui peut devenir lucrative. Il s'agit d'enregistrer les émissions en direct au moment où elles sont diffusées, la date d'écriture du fichier, infalsifiable à l'aide de petits logiciels de certificats, faisant foi. On voit la culotte de Titiana Angel sur MTV à 21h46 : une video enregistrée en direct avec un tel événement audiovisuel peut valoir entre 100 et 200$ sur le marché, très select des amateurs de Live-Downloading. Le contenu n'a guère d'importance, du moment qu'il s'agisse d'un «événement télévisuel». Plus l'émission est rare, plus l'audience était faible, plus l'enregistrement «original» vaut cher. C'est un peu comme ces vieux comics qui ont été imprimés et réimprimés, et dont la première édition vaut une fortune alors qu'on trouve des fac-similé pour le prix d'un hamburger.

Trains fantômes

L'époque des perturbations radio par la CB des routiers est révolue, mais désormais il y a le phénomène connu sous le nom de «train d'ondes fantômes». Il arrive en effet qu'au milieu d'un programme enregistré ou visualisé en direct, des «images fantômes» apparaissent : morceaux d'anciennes émissions, extraits de video-mail, images étranges et parfois inquiétantes. Parfois on peut aussi visionner une séquence composée apparemment d'un montage aléatoire d'images et de sons... On attribue ce phénomène à l'anarchie des ondes radio dans les grandes villes et aux propriétés curieuses de certains nouveaux matériaux. Certains nanomatériaux seraient capables «d'enfermer» une onde radio pour la «libérer» après une période donnée. Pourquoi les ondes se recomposent-elles ? Pourquoi certains montages semblent avoir un sens crypté, ou, selon certains, présager très précisément des événements à venir ?

Sitcom

Celui le plus regardé est sans doute «Love in Beverly» ou de jeunes gens pleins de thunes se déchirent dans des amours et trahisons sans fin, suivi de près par «Malibu's Romance», où tous les personnages, beaux et à moitié nus courent sur les plages au ralenti. La série est le tremplin pour de jeunes talents comme Wyatt Jones, dans le rôle de Dilon le beau célibataire qui fait craquer toutes les filles sauf la bonne, Amber, qui en pince pour lui mais n'ose pas céder à ses avances. On peut regarder aussi «My life with an ape», voire des séries à l'eau de rose comme «Real Life» ou «Who's that guy» (où l'actrice Capela Marty a été condamnée par la justice à faire une scène de nu, ainsi que le prévoyait son contrat), «Monica's Heart», ou, pour les plus trash, la «Bloody Family» où à chaque épisode un membre de cette famille tue quelqu'un et à chaque fois la famille se met en quatre et dans des situations absurdes pour se débarrasser du corps.

Talk show

Dans cette catégorie, l'émission «Sincerity Time» est, selon un récent sondage, «l'émission que les californiens considèrent comme la moins truquée et celle qui leur permet d'avoir un avis fiable sur une personnalité». Le fait que les invités et les journalistes ne soient visiblement pas avares de de bobards gigantesques ne touche visiblement pas l'esprit des californiens...

Séries policières

«Badge of Honor, the new era» est une reprise d'une ancienne série et est sponsorisée par la mairie. Malheureusement elle fait un bide : scénarios calamiteux, personnages caricaturaux et acteurs insipides, enfin surtout chez les flics car les bag guys, à côté de ces boy-scouts d'élevage stéréotypés, sont finalement plus humains et le public finit par s'y attacher. Certains flics y viennent en guest star. Le sergent Gage Harper, à le retraite depuis 3 ans, a été assassiné sur le plateau de tournage, en pleine scène, par un figurant qu'il avait arrêté pour trafic de drogue du temps où il était encore en activité. La vidéo de cette scène est très recherchée. Parallèlement des séries comme «Vida Loca» qui retracent le parcours du célèbre criminel Omar Flores, l'un des chefs de la Mexican Mafia (EME13) actuellement dans le couloir de la mort, connait des taux d'audience record, notamment quand l'acteur jouent Omar explique comment réaliser des explosifs, des drogues de synthèse ou échapper à des dispositifs de surveillance.

Sexe

Un peu devant l'industrie du porno, le premier pourvoyeur de sexe pour les californiens sont les grands médias. Sur toutes les chaines, même les plus sérieuses, on retrouve du sexe, car le sexe fait toujours vendre. En 2030, le sexe est utilisé à toutes les sauces et il n'est quasiment plus question d'implicite. Outre les happenings à Van Nuys, plusieurs émissions ont fait du sexe et des relations sentimentales leur fond de commerce, avec, c'est nouveau, une recherche active de la participation du public. Sans oublier les émissions qui prennent le sexe comme prétexte ou qui en diffuse une savante dose dans tous leurs sommaires. Voici quelques exemple de ce qui se fait en Californie.
  • Dans «Amber at your home», une jeune et gironde animatrice débarque chez monsieur tout le monde à l'improviste et dans une tenue plutôt provocante. Si la «victime» parvient à séduire Amber, il aura le droit de lui faire l'amour, en direct devant les caméras. Amber est jolie, blonde, possède une belle paire de seins, le cerveau d'un ragondin et autant de vocabulaire que lui. Un idéal féminin pour de nombreux routiers, très fidèles à cette émission.
  • Dans «Catch the One», une escouade de jeunes et jolies jeunes filles volontaire est lâchée dans LA en caméra cachée. Le but du jeu, en un temps imparti, rencontrer, embrasser, séduire et coucher avec le plus d'hommes d'une certaine catégorie socio-professionnelle (pompiers, avocats, taxis, cops...) Celle qui aura obtenue le plus de points remporte un joli pactole. Touts les coups sont permis puisque la chaine se dédouane de toute responsabilité.
  • Dans «Backdoor», Jim Havey, un animateur plein de malice, parcourt la ville dans un van bardé de senseurs et d'électronique. Son arsenal lui permet de repérer et filmer des couples (ou plus) faisant l'amour. Le résultat de ses investigations est diffusé tous les vendredis soir. Bien sûr, tout le monde est anonyme, mais si des protagonistes involontaires se reconnaissent et appellent l'émission, s'ils parviennent à prouver que ce sont eux qui ont été filmés et enregistrés (généralement en reproduisant leur exploit à visage découvert cette fois), ils peuvent gagner un voyage ou une voiture de luxe.
  • Dans «Good Fella», 3 candidats sont lâchés dans Los Angeles durant toute une journée. Leur but, se faire faire une fellation par une inconnue. Le premier à réussir empoche 100 000$
  • «Canalanal 88» est une émission porno trash sur fond de propagande nazie. Rien que du bon goût...

Informations

Plusieurs journalistes se disputent la place de premier journaliste télévisé de Californie : Ben Coltrane, pour CalNews, joue la carte des reportages les plus plus rapidement emballés et conformistes, Alambra Curry pour California Titles qui joue la proximité et les confidences avec les personnalités au pouvoir, Kim Lee Sung pour COPS Channel qui se fait le relai des informations criminelles les plus fiables, Tex Casanova pour 24/7 Broadcast qui offre un regard décalé sur l'actualité, ou encore Charles Dyson qui a pour lui son sérieux et la réputation de CNN.

Real TV

La chaine la plus connue pour ce type d'émission est TV Real. Selon l'heure de la journée, le téléspectateur peut assister à la vie en huis-clos de personnages plus ou moins décadents. Ainsi le matin on peut admirer dans «ten by ten» les bêtises d'une bande de 10 gamins d'une 10aine d'années livrés à eux-même pendant 50 jours dans une maison fermée à clé. Catastrophes et accidents domestiques garantis.
  • «XXXLive» propose un groupe mixte composé de jeunes hommes érotomanes souffrant de priapisme et de jeunes femmes nymphomanes. Des heures de spectacles plus ou moins trash.
  • «Surgery Channel» avait provoqué un tollé en 2028 lors de son lancement, mais connaît maintenant une belles assises d'audience. Elle retransmet 10h par jour des opérations chirurgicales en direct qu'elle finance pour des familles n'ayant pas les moyens de s'offrir de telles interventions. Celles-ci sont soigneusement sélectionnées en fonction de la gravité de la pathologie, les interventions où le patient a de grandes chances d'y rester sont préférables afin d'assister au spectacle unique d'un bloc opératoire en effervescence. Récemment, le sauvetage tenté et raté d'une mère de famille nombreuse victime d'un grave accident de la route a battu tous les records d'audience, Il faut dire que la production avait eu la délicate attention de faire venir toute la petite famille sur le plateau de Surgery Channel durant l'opération.
  • «Let be judge» permet d'assister, voire de s'immerger virtuellement, toute la journée, dans des audiences de procès réels et de parier sur l'issue de celui-ci. Les procès les plus médiatiques repassent le jeudi soir sur CanalCrime.

Télévangélisme

Plus que jamais présent, très hétéroclite, il reflète la diversité des croyances de californiens. On notera la chaine œcuménique, qui fait dans le racoleur tous azimuts avec du télé-achat de reliques sacrées, les reportages aguicheurs «Le saint suaire serait celui d'Abraham», «la vérité sur le tantra sexuel» et les talk show inter-confessions qui terminent à la foire d'empoigne. Le show chaque matin de l'archirédempteur Miguel Corazon , de l'Église de la Sincère Rédemption de Venice Beach a également beaucoup de succès.

Les ovnis

  • «24/7 Broadcast» est un sujet d'interrogation permanent. Elle émet sans interruption avec le même animateur à l'humour décalé. Tex Casanova tient l'antenne en permanence, donne les nouvelles, anime les talk-show, présente la météo, et cela en direct tous les jours et toutes les nuits de l'année. Une des réponses en vogue est que l'animateur est en réalité une fratrie jumelée, mais nul n'a pu trouver trace d'une famille Casanova avec des jumeaux à LA.
  • «Wider» est une chaîne culturelle sans quasiment de publicité qui propose des émissions de reconstitution historique, de culture ou d'actualité, le tout sans jamais aucun trucage. C'est la chaîne «zéro bluff» que tout le
    monde connaît mais que personne ne regarde. On dit cette chaîne liée au parti politique des Compagnons.
  • «Hobo Channel» fondé par deux anciens SDF qui ont touché le fond et dont la première coopération fut de braquer une épicerie, cette chaîne vit le jour à leur sortie de prison où ils avaient acquis les connaissances pour la monter. Ils émettent depuis un étage désaffecté d'un immeuble de Skid Row avec une équipe de bénévoles. Pour recevoir cette chaîne, il faut un petit décodeur à quelques dollars que seuls les habitants du quartier osent venir chercher. C'est devenu «leur» chaîne. Son contenu va des petits reportages sur les personnalités locales; les événements du quartier. On peut même y diffuser, contre quelques dollars ou un don en nature, son CV ou sa petite annonce.

Terrorisme télévisuel

Avec la vulgarisation des techniques de l'image, ce type d'action criminelle est devenue plus accessible. Il y a ceux qui piratent les banques de données des chaînes afin d'en modifier le contenu, et ceux qui agissent en temps réel sur les émissions diffusées, de manière plus ou moins directe. Les piratages grossiers sur banques de données, qui retirent les vêtements des protagonistes par exemple, sont repérés très vite et contrés en remplaçant l'émission par une copie non-altérée. Les vrais petits malins ont recours à des modifications beaucoup plus subtiles, tellement subtiles qu'on ne les repère qu'une fois que la rumeur enfle comme quoi une émission a été piratée, ce qui explose sa valeur de live-downloading. Exemple lors d'une émission de sport, les ombres projetées par les sportifs se livrent à des gestes obscènes. Les nuages qui défilent derrière un présentateur prennent des formes «originales». D'autres font des modifications à la volée sur les flux sortants, limitant généralement leur action à un quartier ou une ville, mais ils sont de la sortent bien moins facilement contrables, sauf à couper toute émission ce que peu de chaînes accepteraient. Pour ceux qui ne savent pas utiliser Adobe Premiere Quantum II, il reste toujours la possibilité de passer dans les commandos de l'image, qui interviennent dans les émissions en direct, généralement pour courir à poil devant les caméras avec un message tatoué sur le corps «Fuck the cops» ou «Je t'aime maman» par exemple. Les émissions les plus visées sont les plus extrêmes. Ainsi, traumatiser les plus jeunes en sodomisant Barnie le panda quelques secondes en direct est plaisant pour ces commandos. A l'inverse, faire irruption dans XXXLive déguisés en ours en peluche armés de fusils à pompe et obliger tous les protagonistes à se rhabiller et à chanter des comptine a eu également beaucoup de succès. C'est la spécialité d'un groupuscule connu sous le nom de «Nice Commando».
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