Les principes du templier

Parlons des Vertus Chevaleresques

Loyauté

C'est le premier devoir du chevalier. Il doit tenir sa parole et se montrer absolument fidèle aux hommes auxquels il est lié par l'habit et par un serment. Si un frère se comporte de telle manière qu'il salit son habit (en étant ivre dans la rue, en frappant un chrétien, en insultant quelqu'un, etc.) il salit également l'honneur du Temple tout entier et est donc déloyal envers ses frères. En outre, pour être loyal, un chevalier ne doit jamais mentir et il doit respecter les commandements de l’église.

Prouesse

On désigne par prouesse le courage et la force d'âme que doit manifester le chevalier face a l'adversité. Lorsque la cause est juste, il ne doit ni désespérer ni craindre de mourir les armes a la main. Pour un chevalier du Temple, le choix est ardu, car il doit trouver la juste mesure entre la prouesse et la témérité folle. Les combattants sont peu nombreux et il n'est pas question de s'engager dans une action visiblement suicidaire car ce serait pécher par orgueil. Un trop grand pessimisme est un péché contre la prouesse. Lorsque un chevalier veut être preux, il doit tenter lorsque cela est possible de capturer ses ennemis plutôt que de les tuer, et il ne doit jamais essayer de blesser ou de tuer le cheval d'un ennemi. Il ne doit enfin avoir recours aux attaques surprises et aux embuscades que si le nombre et la valeur des ennemis l'exige. L'utilisation de l'arc ou de l’arbalète entre dans le cadre du péché contre la Prouesse.

Courtoisie

Le comportement du chevalier en société se doit d'être courtois. Il doit être poli, ses manières doivent être douces et pesées, il doit respecter les us et coutumes de ses hôtes, être attentif aux autres et à leurs souffrances. Un frère du Temple ne doit jamais jurer, ne jamais insulter personne, ne jamais se mettre en colère et ne jamais se vanter. Il doit tout simplement traiter et aimer son prochain comme lui-même et respecter les commandements évangéliques. Les frères doivent s'adresser la parole en commençant par "doux frère", "seigneur frère", "beau sire frère", etc.

Parlons des vœux monastiques

Pauvreté

Un Templier ne peut rien posséder en propre : tout ce qu'il porte, utilise et tout ce qu'il trouve appartient au Temple. Le respect du vœu de pauvreté ne devrait pas être problématique puisque le Temple pourvoit à tous les besoins. A tous les besoins, certes, mais pas à toutes les envies et la tentation est parfois grande de dérober ou d'accepter un objet de grand prix. Lorsqu'un frère trouve un objet et qu'il manifeste immédiatement le désir de le porter au Temple, il n'entre pas dans ce cadre. Il peut toujours oublier. Un frère ne doit jamais rien voler, il ne peut pas posséder d exemplaire de la Règle sans autorisation et il ne peut jamais rien donner qui appartienne au Temple. Or, tout ce qu'il porte, à l'exception de sa ceinture et de son couteau d'arme, appartiennent au Temple...

Chasteté

La chair est faible hélas, et les frères sont aussi des hommes. Le vœu de chasteté est extrêmement rigoureux, puisqu'un frère n'a pas le droit d'embrasser sa propre mère...

Obéissance

Le Temple est une armée et son bon fonctionement requiert de ses soldats qu'ils obéissent et lorsque le Commandeur donne un ordre, les frères doivent lui obéir.

Parlons des Commandements de la Règle

Ne jamais frapper ni blesser un chrétien

On entend par chrétien tout individu qui a reçu le baptême. Ce commandement de la Règle est particulièrement difficile à respecter pour la plupart des frères. Ceux qu'ils ont le plus souvent envie de corriger pour leurs mauvaises manières sont souvent ceux qui se croient en terrains conquis. Une malédiction semble à ce propos peser sur les pèlerins dont l'incorrection est devenue proverbiale... Un frère pêche contre ce commandement même s'il frappe ou blesse un chrétien sans le savoir ou par maladresse.

Ne jamais prendre les armes sans autorisation

Le simple fait de sortir une épée du fourreau pour attaquer sans y avoir été autorisé est un manquement a la règle. Au début de chaque mission qui est confiée aux frères, le commandeur désigne parmi eux un "gonfanonier". Il a le même rôle que le maréchal du temple lors d'une bataille : c'est lui qui donne l'ordre de la charge et qui porte le Baucent. Pour une mission, ce rôle est bien évidemment symbolique. Le commandeur lui remet toutefois un Baucent comme symbole de sa responsabilité. Au cours de la mission, lui seul peut autoriser ses frères à se battre et il peut même leur en donner l'ordre. Il porte seul vis a vis du chapitre la responsabilité d'un usage abusif de cette autorité. Lorsqu'un frère est attaqué, il n'a pas besoin de l'autorisation du gonfanonier pour sortir l’épée et se défendre.

Ne jamais quitter l'habit

Les frères ne peuvent quitter l'habit du Temple que pour dormir. Il est clair que la cotte d'armes blanches marquée de la croix vermeille n'est pas de la plus grande discrétion, surtout lorsque l'on se retrouve en territoire sarrazin. Combien de frères manqueront à ce Commandement pour la bonne cause, lors de délicates missions d'espionnage ?

Voici donc résumé les principes chevaleresques, monastiques et de la Règle dont vous devrez surveiller chez vos frères la stricte obéissance non par mesquinerie mais pour le salut de leur âme très chrétienne.
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