Les Soldats du Feu (Kajinin)

Le gouverneur de Ryoko Owari cessa un jour de payer les soldats du feu. Les habitants des différents quartiers se mirent alors à engager ou à former leurs propres sections de lutte contre les incendies (le bois étant le principal matériel de construction, le feu constitue une menace capitale pour la société).

Ces groupes (ou kajinin) sont cependant devenus bien plus que de simples soldats du feu. Dans certains cas, les kajinin ont fait office de force de l'ordre, appliquant les lois (rarement consignées par écrit) de leur propre quartier. Cela fut parfois bénéfique, dans la mesure où cela évitait de déranger la garde-tonnerre ou le magistrat impérial pour de menus incidents. Mais parfois, il devenait difficile de faire la différence entre ces " polices de quartier " et une association de malfaiteurs. - le quartier des plaisirs possède une organisation unique en son genre : un groupe de combattants du feu professionnels, dont c'est le seul métier et qui ne peuvent exercer aucune autre activité. Alors qu'ailleurs, les soldats du feu sont considérés comme des dépositaires de l'autorité publique et exercent leur pouvoir sur les marchands et les commerces qu'ils protègent, les salons de thé et les maisons de geisha du monde flottant considèrent que les soldats du feu sont leurs employés et doivent se comporter comme tels.

De ce fait, l'île de la larme bénéficie d'une excellente protection contre les incendies, la garde-tonnerre étant chargée d'y faire respecter la loi.

- le quartier des tanneurs est protégé par un groupe important et informel qui ne compte apparemment que peu de responsables et de membres permanents, mais de nombreux volontaires et membres ponctuels. On n'a jamais reçu aucune plainte concernant d'éventuels abus de leur part - comme on peut s'y attendre, c'est le quartier des pêcheurs qui compte les kajinin les plus rudes, les plus nombreux et les plus vigilants. Il est protégé par deux groupes : les soldats du feu du fil de l'instant et les avaleurs de feu. Les premiers surveillent le quartier de la frontière nord de la cité jusqu'à une limite fixée par le troisième quai ; les seconds, la zone s'étendant de ce quai à la porte de la misère et au pont des amants ivres. Ces deux groupes, qui respectent en apparence les lois (mais sincèrement la puissance militaire), sont violents et corrompus. Au cours de mon mandat, la preuve a été faite qu'ils trempaient tous les deux dans la prostitution, le trafic d'opium (qu'il soit destiné à être fumé ou ingéré), la contrebande, le racket et la vente illicite d'alcool. Dans sa grande sagesse, Shosuro Hyobu rejeta ma proposition de leur retirer leur accréditation officielle au motif qu'ils pouvaient fort bien être remplacés par des groupes aussi mal intentionnés, voire plus, et que ce remède, qui provoquerait un tel bouleversement dans le petit monde du crime organisé, pourrait être pire que le mal.

Je sais d'expérience que les groupes de ce genre respectent la fonction de magistrat - tant qu'ils sentent qu'il représente une menace tangible. Beaucoup de ces groupes se sont alliés à des membres corrompus de la garde-tonnerre et pensent que même un magistrat impérial ne saurait les éliminer ou tout simplement que ce serait une tâche trop complexe. Si vous souhaitez qu'ils coopèrent, il vous faudra vous attirer leur respect.

La marge de manoeuvre est réduite. Je n'étais pas arrivée depuis longtemps quand je tuai un membre insolent des avaleurs de feu. Depuis ce jour, je fus traitée avec une diligence maussade, mais aucun d'eux ne m'aida jamais dans mes enquêtes. Pour avoir tué l'un des leurs, j'étais perçue comme un ennemi. Le fait d'avoir tué un avaleur de feu m'attira pour un temps la sympathie des soldats du feu du fil de l'instant, qui ne tardèrent pas à me considérer, eux aussi, comme un ennemi dès qu'ils apprirent que j'agissais conformément à l'honneur et que je ne ferai pas de préférence dans le cadre de mes fonctions.

Sur les conseils d'un ancien allié, j'utilisai les techniques du jiujutsu contre un soldat du feu de la phalange qui avait épuisé mes réserves de patience. C'était peut-être plus risqué que d'utiliser une épée, mais ils ont été très impressionnés que j'ose les défier sur leur propre terrain et que je l'emporte (attention : il vous faut gagner à tout prix, et ils ne reculeront devant aucun coup bas face à un samurai). Si je n'ai pas gagné leur estime après cela, je me suis attiré un respect dépourvu de peur ou de haine.
Attention. La page que vous visitez fait partie d'un wiki de partie et ne présente donc pas un contenu officiel,
ou si elle le fait, c'est par besoin pour la partie à laquelle elle est liée.
N'hésitez pas à naviguer dans une autre section si vous cherchez des informations sur du contenu officiel publié par Paizo Inc ou d'autres
ressources, par le menu de navigation à droite ou le bandeau de navigation en haut de page.